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#209 : L'esprit de Noël

Le personnel de Downton Abbey et la famille Crawley ont fort à faire avec les préparations de Noël. La gaieté est pourtant difficilement mise en ce jour de fête. La relation entre Matthew et Mary prend une autre tournure. Elle repousse son fiancé Sir Richard Carlisle, malgré sa menace de révéler son secret sombre en ce qui concerne Pamuk Kemal. Sans compter le procès de M. Bates qui se répand comme un voile sombre autour de ces festivités. Sera-t-il jugé coupable du meurtre de son épouse ?

N.B: Episode Christmas Special

Popularité


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Titre VO
Christmas at Downton Abbey

Titre VF
L'esprit de Noël

Première diffusion
25.12.2011

Première diffusion en France
15.12.2012

Vidéos

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Diffusions

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France (inédit)
Samedi 15.12.2012 à 20:50
0.69m

Logo de la chaîne ITV

Grande-Bretagne (inédit)
Dimanche 25.12.2011 à 21:00
8.13m

Plus de détails

Captures|Tournage

Réalisateur : Briand Percival

Scénariste : Julian Fellowes

 

Distributions :

Hugh Bonneville... Robert Crawley, Comte de Grantham
Elizabeth McGovern... Cora Crawley, Comtesse de Grantham
Maggie Smith... Violet Crawley 
Michelle Dockery... Lady Mary Crawley
Laura Carmichael... Lady Edith Crawley
Dan Stevens... Matthew Crawley
Penelope Wilton... Isobel Crawley
Jim Carter... Charles Carson
Phyllis Logan... Elsie Hughes
Joanne Froggatt... Anna Smith
Brendan Coyle... John Bates
Allen Leech... Tom Branson
Sophie McShera... Daisy Robinson Mason
Lesley Nicol... Beryl Patmore
Rob James-Collier... Thomas Barrow
Siobhan Finneran... Sarah O'Brien  
Kevin Doyle... Molesley
Samantha Bond... Rosamund Painswick
Robert Bathust... Sir Anthony Strallan
Ian Glen... Sir Richard Carlisle
Jonathan Coy... George Murray

 

Guests Stars :

Paul Copley (M. Mason), Nigel Havers (Lord Hepworth), Nick Sampson (Procureur), Sharon Small (Marigold Shore)

Thomas s’occupe de la réception de l’arbre de Noel qui décorera le salon cette année 1919. Tous les habitants du château viennent l’admirer illuminé, tour à tour.

Rosamund arrive au château pour les fêtes de fin d’année. Elle est accompagnée de sa nouvelle femme de chambre, Marigold Shore. Le lendemain, toute la famille est réunie au salon pour la distribution de cadeaux aux domestiques. Mary offre à Anna un cœur en or monté en broche. Anna est touchée mais ne peut pleinement profiter de la fête alors que son mari est en prison.

Les domestiques prennent ensuite leur repas de Noel à l’office et accueillent Shore à leur table. La fête est assombrie car Monsieur Bates est dans tous les esprits. Dans la salle à manger des maitres, la famille dispose d’un buffet auquel ils doivent se servir eux-mêmes, les domestiques ayant tous congé ce soir là comme chaque année. Carlisle ne comprend pas et informe Mary que cette tradition ne sera pas instaurée dans leur future demeure à Haxby.

La conversation en vient à l’organisation de la chasse du jour de l’an. Rosamund a demandé à Robert d’inviter Lord Hepworth qui souhaitait y participer et Edith apprend, déçue, qu’Anthony Strallan a décliné l’invitation. Matthew apprend à Mary qu’il va partir pour Londres voir le père de Lavinia, malade, puis ils parlent du procès auquel assisteront Matthew, Isobel et Mary pour soutenir Anna.

O’Brien a amené une planchette de Oui Ja dans la salle à manger des domestiques. Madame Hughes trouve le jeu inapproprié pour un soir de Noël et demande à O’Brien de le ranger. Dans le salon, la famille a lancé un jeu de mime que Carlisle juge ridicule.

Marigold Shore déstabilise Daisy en faisant plusieurs fois des remarques sur ses compétences qu’elle estime non reconnues. O’Brien conseille de son côté à Thomas de cacher un objet cher à Robert pour le trouver, le lui rendre et ainsi regagner sa confiance.

Edith, en visite chez Violet qui reçoit Anthony Strallan, apprend qu’il ne peut plus chasser, il a reçu une balle dans son bras droit, ce qui l’a paralysé. Plus tard, il l’avise qu’il n’est plus question de reprendre leur relation où ils l’avaient laissée, il a besoin d’une infirmière et non d’une femme.

Lord Hepworth arrive à Downton, accueilli par Rosamund et sa femme de chambre. Son arrivée ne fait pas l’unanimité, Violet estime qu’il s’agit d’un coureur de dot et avertit sa fille. Rosamund en est consciente, mais seule depuis trop longtemps elle a l’intention d’examiner son éventuelle demande.

Cora reçoit une lettre de Sybil qui lui apprend qu’elle est enceinte. Cora décide d’aller la voir et de ramener le couple au château. Un peu réticent, Robert finit par accepter et l’embrasse.

Matthew est revenu à temps pour le réveillon du jour de l’an. Comme pour la Noel, la famille se débrouille pour le service, sans domestiques, au déplaisir de Carlisle. La fête n’est pas aussi joyeuse que d’habitude, chez les maitres et chez les domestiques, à cause de l’absence de Bates.

Le lendemain, au cours de la chasse, Matthew assiste à une dispute entre Mary et Carlisle, contrarié que son aide soit en retard. Plus tard, Matthew affirme à Mary qu’elle n’a pas à l’épouser, Downton sera toujours sa maison tant qu’il vivra. Mary avoue qu’il la mépriserait s’il connaissait la raison de son mariage, ce qu’elle ne pourrait pas supporter.

Monsieur Mason vient voir Daisy pour la convaincre de venir à la ferme et connaître l’endroit où William a grandi. Elle déteste ne pas lui avouer la vérité.

L’avocat de Bates, Murray, vient expliquer à Madame Hughes, O’Brien et Robert comment va se passer leur audition au procès. Tous trois, certains que Bates est innocent espèrent qu’il sera relaché.

Mais ils se rendent vite compte, que leur témoignage sous serment aide au contraire à faire condamner le prévenu reconnu coupable, à la pendaison. Anna est effondrée malgré les encouragements de Robert, Mary et Matthew. En effet, Murray se propose de faire commuer la peine capitale en prison à perpétuité. Ils auront le temps ensuite de rassembler de nouveaux éléments pour contester le verdict.

Intrigué par l’attitude de Mary et Carlisle, loin d’un jeune couple heureux, Robert interroge Cora sur le lien qui semble unir les jeunes gens. Cora finit par lui révéler que Pamuk est mort dans le lit de Mary.

Robert a réfléchi et resté seul dans le salon avec Mary, il lui fait part de ses réflexions ; Carlisle peut bien publier ce qu’il veut, elle n’a pas à l’épouser. Elle ira en Amérique chez sa grand-mère jusqu’à ce que l’histoire soit oubliée. Soulagée que son père soit au courant, Mary lui saute au cou.

Grace au Oui Ja, Mrs Patmore fait croire à Daisy que William lui demande de se rendre à la ferme ce qui rendra son père heureux. Daisy décide de rendre visite à Monsieur Mason. Ce dernier lui confie que William avait trois frères et une sœur. Il a perdu tous ses enfants et Daisy est tout ce qu’il lui reste, ce qui se rapproche le plus d’une fille.

Isobel sait que Mary aime toujours Matthew et lui demande de se battre pour elle, mais son fils répond que sa décision est définitive.

Matthew se rend au château voir Mary pour comprendre pourquoi elle doit épouser Carlisle et pourquoi il devrait la mépriser en connaissant la raison qui ne peut, selon lui, être suffisante. Mary ajoute que son père a été terriblement déçu mais Matthew veut savoir tout de même. Après l’aveu de Mary, Matthew confirme qu’elle doit quitter Carlisle et lui confie qu’il ne pourra jamais la mépriser.

Le bal des domestiques aura bien lieu, car le Ministère de l'Intérieur a décidé d’abandonner le cas de la préméditation. Bates a été gracié ; c’est la prison à perpétuité mais une première bataille gagnée. Lord Hepworth a été à nouveau invité au château et arrive en même temps que Carlisle.

Pendant le bal, Rosamund surprend Hepworth dans la chambre de Shore et leur demande de quitter Downton aux premières heures le lendemain matin. Mary rompt avec Carlisle qui le prend très mal. Matthew est obligé d’intervenir et ils en viennent aux mains. Robert les sépare en prévenant Carlisle que sa voiture sera prête dans la matinée. Carlisle rejoint sa chambre en prévenant que les journaux vont être remplis des exploits de Mary.

Plus tard, Mary se tient sur le perron et regarde la neige tomber. Matthew vient la rejoindre. Il souhaite savoir si elle resterait s’il le lui demandait. Mary craint que l’affaire Pamuk soit évoquée à chacune de leurs disputes. Il affirme que non, ils ont vécu chacun leur vie séparément et il est temps maintenant qu’ils les vivent ensemble. Puis mettant un genou en terre, il lui demande de devenir sa femme. Mary répond oui immédiatement.

 

Chrismas 1919

Le sapin de Noel de Downton est livré. Thomas s’approche de la camionnette.

A l’intérieur, les domestiques s’affairent. La famille décore l’arbre dans le salon. Daisy s’attarde pour admirer les décorations.

Thomas : Vous, par ici! Dépêchez-vous. Dénouez ces cordes aussi vite que possible

Edith : Qu'en pensez-vous Mary?
Mary : Parfait
Mrs Hughes : Daisy! Descends avec cela maintenant!
Robert : Ah ! Eh bien !

Mary accueille sur le perron sa tante Rosamund accompagnée de sa femme de chambre.
Rosamund : Mary! Joyeux noël!
Mary : A vous aussi. 

L’après-midi, la traditionnelle remise de cadeaux des maîtres aux domestiques se déroule près de l’arbre illuminé.
Mary : Anna, ceci est pour toi. L'habituel tissu pour une robe, je crains. Mais j'espère que vous apprécierez l'autre présent.
Anna : Je suis sûre que oui, Madame. Merci
Cora : Nous avons tous prié pour lui ce matin à l'église.
Robert : Joyeux Noel Anna
Cora : J'ai hâte que vous ouvriez ceci.
Mrs Patmore : Merci, votre Madame.
Robert : Joyeux Noël Madame Patmore.

Mrs Hughes : Qu'est-ce que Madame a dit?
Anna : Elle s'est juste montrée gentille

Cora : Joyeux Noël O’Brien.

Mrs Hughes : Je souhaiterais pouvoir vous dire de ne pas vous inquiéter.
Anna : Mon mari joue sa vie dans ce procès, Mme Hughes. Bien sûr, je suis inquiète.
Mrs Hughes : Eh bien, je suis assez vieux jeu pour penser que... s'ils ne peuvent prouver sa culpabilité, alors il n'est pas coupable.

Cora : C'est pour vous.
Daisy : Merci, Madame.

Robert : Les familles royales d'Europe.
Carson : Je devrais trouver cela très intéressant, Monsieur.
Robert : Bien.

Au sous-sol, les domestiques fêtent Noel dans leur salle à manger. Marigold Shore, femme de chambre de Rosamund, partage leur repas.
Mrs Hughes : Je ne veux pas gâcher leur joie. Mais je ne pourrais porter un chapeau de fête. Pas avec ce pauvre Bates enfermé.
Carson : Monsieur a dit à peu près la même chose
Shore : Est-ce le même M. Bates dont Lady Rosamund m'a parlé? Le meurtrier.
Carson : M. Bates a été fort injustement accusé de meurtre. C'est tout.
Shore : Tout?! J'aurais tendance à penser que c'est suffisant pour la plupart des gens.

Dans la salle à manger des maitres.
Violet : Merci.
Rosamund : Voulez-vous du thé?
Carlisle : Pourquoi devons-nous nous servir nous-mêmes au déjeuner?
Robert : C'est une tradition de Downton. Ils ont leur festin lors du déjeuner et nous avons le nôtre au dîner.
Carlisle : Pourquoi ne peuvent-ils pas avoir leur repas plus tôt et ensuite nous servir?
Mary : Parce que c'est le jour de Noël.
Carlisle : Ce ne sera pas comme çà à Haxby.
Violet : Ce que je peux facilement croire. Oh, c'est jo... C'est... Qu'est ce? A quoi ça ressemble? Quelque chose pour enlever les pierres des sabots des chevaux.
Isobel : C'est un casse-noix. Nous avons pensé que vous aimeriez. Pour casser vos noix.
Edith : Qui vient pour le jour de l'an?
Robert : Les fusils habituels. Nous trois et des gens du pays. Tu les connaitras tous.
Edith : Avez-vous demandé à Anthony Strallan?
Robert : J'ai essayé. Je lui ai donné trois dates, mais il a dit non aux trois. Peut-être a-t-il arrêté.
Edith : Il était si fervent avant la guerre.
Violet : Il a peut-être assez tiré de coups de feu pour une vie entière.
Robert : Oh, et Rosamund m'a forcé à inviter Lord Hepworth
Violet : Vraiment?
Rosamund : Je lui ai dit que je descendais ici et il y a fait plusieurs fois allusions!
Cora : Peut-être qu'il n'a nulle part où aller. Cette période de l'année peut parfois être synonyme de solitude.
Violet : Jinks Hepworth seul? Je trouve cela difficile à croire. Chez les Hepworth, les mâles ne sont guère portés sur la solitude.
Robert : Comment le connaissez-vous ?
Violet : J'ai connu son père à la fin des années soixante. Mais où sont les neiges d'antan?

Mary s’approche de Matthew qui raccroche le combiné téléphonique.
Mary : Isobel m'a dit que vous étiez au téléphone pour avoir des nouvelles de M. Swire. Comment va-t-il?
Matthew : Pas bien. Je prends le premier train dans la matinée. J'espère à temps.
Mary : Est-ce si mauvais que ça ? Je suis tellement désolée.

Carlisle les rejoint.
Mary : Matthew va à Londres demain. Le père de Lavinia est malade.
Carlisle : Il vaut mieux prévenir Robert si vous allez manquer la partie de chasse.
Matthew : Je serai revenu pour le jour de l'an. Je crains qu'il ne tienne jusque-là. Pardonnez-moi si je suis un peu morose.
Mary : Ne dites pas de bêtises. Nous sommes tous inquiets du procès de Bates.
Matthew : Certains d'entre vous devront témoigner?
Mary : Seulement Papa et quelques serviteurs. Mais j'y vais pour soutenir Anna.
Matthew : Voulez-vous que je vienne avec vous? Pour expliquer ce qui se passe. Ou est-ce que vous le ferez?
Mary : Richard souhaite retourner à son travail le lendemain de la partie de chasse. N'est-ce pas?
Carlisle : Oui. En effet.

En cuisine. O’Brien tient une planche de Oui Ja.
Mrs Patmore : Maintenant, Thomas.
Daisy : Qu'est ce que c'est?
O’Brien : C'est une planchette de spiritisme.
Daisy : Qu'est-ce que c'est ?
O’Brien : Un jeu. Enfin, pas vraiment un jeu, plutôt un moyen de communication.
Daisy : Comment ?
O’Brien : Peu importe. Je vais la prendre si tu veux bien.

Dans la salle à manger.
Edith : Ah ! Le préféré de Sybil.
Violet : Joyeux Noël à nous tous!
Tous : Joyeux Noël!
Edith : N'oubliez pas de faire un voeu.
Robert : Faisons tous un voeu.
Mary : Un vœu et une prière.
Carlisle : C'est encore à propos de Bates ?
Rosamund : Ma nouvelle bonne dit qu'à l'office, on ne parle que de cela.
Matthew : Nous ne devons pas perdre confiance. Il a été injustement accusé.
Carlisle : Je suis sûr que vous l'espérez.
Isobel : Nous le savons.
Carlisle : Comment M. Murray a-t-il obtenu que le procès se tienne à York ?
Robert : Je ne sais pas, mais Dieu merci, il l'a obtenu.
Carlisle : Et est-il confiant ?
Cora : Il semble l'être.
Violet : Les avocats sont toujours confiants avant le verdict. C'est seulement après coup qu'ils font part de leurs doutes.

A l’office, O’Brien interroge la planche de Oui Ja sous le regard ironique de certaines femmes de chambre.
O’Brien : Esprit es-tu là ? Esprit es-tu là ?
Thomas : Prenez cela au sérieux. Sinon ils vont être offensés.
Daisy : Qu'est-ce que c'est?
Thomas : Nous parlons avec les morts.
Daisy : Mais comment ? Ils ne peuvent pas répondre.
Shore : Ils peuvent. C'est tout l'intérêt.
Thomas : Allez, viens, Daisy.
Daisy : Non, je ne pense pas que c'est bien.
O’Brien : Si vous vous taisez tous, je vais réessayer. Esprit es-tu là ?

Le témoin bouge sur la planchette
Thomas : Oui, il y a quelqu'un.
Mrs Hughes : Qu'est-ce qu'il se passe?
O’Brien : Nous jouons juste à un jeu.
Mrs Hughes : Un jeu inapproprié, Miss O'Brien. Spécialement la nuit de Noël. Rangez cela tout de suite, s'il vous plaît. Ça me surprend de vous, Daisy.
Daisy : Vous êtes sûre qu'il n'y a rien là-dedans?
Mrs Hughes : Certaine, merci.
Daisy : Vous ne croyez pas aux esprits, alors?
Mrs Hughes : Eh bien, je ne crois pas qu'ils jouent à des jeux de société.

Dans le salon, la famille joue à un jeu de mime.
Edith : Vous lisez.
Mary : Grands dieux, oui, je lis. C'est le titre d'un livre.
Robert : Pas de paroles.
Mary : Je sais, mais honnêtement!
Edith : Cinq mots.
Rosamund : Quatrième mot.
Edith : Deux syllabes.
Cora : Première syllabe.
Rosamund : Combattre !
Edith : Frapper !
Isobel : Tambour !
Robert : Ils ne trouveront jamais.
Edith : Secouer ! Fou !
Carlisle : Vous jouez toujours aux devinettes la nuit de Noël?
Violet : Ce ne sont pas des devinettes, ce sont des charades,
Rosamund : Voyage !
Carlisle : Vous appréciez ces jeux dans lesquels le joueur doit avoir l'air ridicule?
Violet : Sir Richard, la vie est un jeu dans lequel le joueur paraît ridicule.
Carlisle : Pas dans ma vie.
Rosamund : L'automne dernier.
Isobel : Mémoire d’Outre Tombe !
Robert : Isis!
Cora : Richard, à votre tour. Allez.
Violet : Votre maxime va être testée tout de suite.

Carson aide Robert à se préparer pour la nuit.
Carson : Si M. Bates ne pouvait pas revenir...
Robert : Je ne remplace pas Bates. Qu'est-ce que vous alliez dire?
Carson : Seulement que je sais que Thomas tient vivement à être promu.
Robert : Le problème c'est qu'être habillé et déshabillé est une chose intime. Nous avons pardonné à Thomas ses péchés du début, je sais. Mais je ne peux m'imaginer lui faire tout à fait confiance.
Carson : N'en dites pas plus, my Lord. Je suis sûr que M. Bates sera... de retour bientôt, ce qui règlera le problème.

A l’office, Madame Patmore bouscule Daisy comme d’habitude.
Mrs Patmore : Nous n'avons plus le temps maintenant.
Shore : C'est toi qui as fait tout ça?
Daisy : Oui, pourquoi?
Shore : Et tu n'es encore que fille de cuisine ?
Daisy : Je ne sais pas ce que je suis.
Shore : Tu pourrais au moins être sous-chef à Londres.
Daisy : Je ne sais pas ce qu'est un sous-chef.
Shore : Ou une cuisinière. Peut-être pas dans une maison comme ça. Mais tu n'aurais pas à aller bien loin avant d'avoir une promotion.
Mrs Patmore : Daisy, trouve Thomas et dis-lui que le thé est prêt à être monté. Ensuite on devrait démarrer la pâte pour les soufflés au fromage.
Shore : Est-ce que Daisy cuisine aussi les soufflés?
Mrs Patmore : Qu'est-ce que ça peut vous faire ?

Edith : Comment cela, vous avez invité Anthony Strallan ? Je croyais qu'il n'y aurait que nous.
Violet : Oh, ca prend de l'ampleur! Il n'a jamais vraiment utilisé un chauffeur. Eh bien, tu avais l'air si ennuyée qu'il ne vienne pas chasser.
Strallan : Bonne après-midi, Lady Grantham. Lady Edith! Quelle charmante surprise. Cela fait tellement longtemps. C'est si agréable de vous voir.
Edith : C'est un tel soulagement de voir l'un de nos amis qui s'en est sorti indemne.
Strallan : Pas tout à fait, je le crains. J'ai pris une balle au mauvais endroit. Cela semble avoir mis KO mon bras droit.
Edith : Mais pas définitivement sans doute?
Strallan : Le résultat est que cette pauvre chose n'est maintenant plus bonne à rien.
Edith : Eh bien, nous savons maintenant pourquoi vous ne vouliez pas venir chasser.
Strallan : En effet. Comment va tout le monde? Lady Sybil s'est mariée. Elle vit en Irlande. Comment était le mariage?
Violet : Calme. C'était à Dublin. Ils ne voulaient pas un grand mariage.
Strallan : Vous y êtes tous allés ?
Edith : Mary et moi. Papa...
Violet : Non, nous étions tous malades. C'est triste, n'est-ce pas ?
Strallan : Que fait-il ?
Violet : C’est un politicien.
Strallan : Du moment qu'il est du bon côté ! Et est-ce qu'il chasse ?
Edith : Oui, sans aucun doute
Violet : Mais pas les faisans, je pense.

Anna est en visite à la prison.
Bates : Mr Murray pense que le témoignage d'un comte pourrait jouer en ma faveur. Je ne suis pas sûr que ce genre de chose compte dans un cas de meurtre.
Anna : Je pense que ça va aider.
Bates : Parce que tu veux le penser. Anna, tu dois te préparer au pire. Je ne dis pas que cela va arriver, mais tu dois t'y préparer.
Anna : Je sais que ça pourrait arriver. Je le sais. Mais le moment pour y faire face c'est après que ce soit arrivé. Et pas avant. Tu m'accordes ça ?

Lord Hepworth arrive au château.
Hepworth : Lady Grantham, Lady Rosamund.
Rosamund : Bonjour, Lord Hepworth.
Cora : Bienvenue.
Hepworth : Merci.
Carson : Votre domestique arrivera-t-il par le train, my Lord ?
Hepworth : Je ne l'ai pas amené avec moi. Est-ce un problème ? J'en suis désolé.
Carson : Pas du tout, my Lord. Thomas s'occupera de vous ici.
Hepworth : Splendide.
Cora : Entrez.
Hepworth : Merci.

Robert : C'est arrivé pour vous au courrier du soir. C'est de la part de Sybil.
Cora : Nous devons monter nous changer.
Robert : Alors quel jugement portez-vous sur l'ami de Rosamund?
Cora : Il semble assez agréable.
Robert : Je pense qu'il est dans une profession avec but de se rendre lui-même agréable.
Cora : O'Brien dit que la femme de chambre de Rosamund parle de lui en bons termes Cela me semble une bonne référence. Oh !
Robert : Qu'y a-t-il?
Cora : Sybil est enceinte!
Robert : Je vois. Nous y sommes donc. Pas de retour. Elle a franchi le Rubicon.
Cora : Elle l'a franchi quand elle s'est mariée, Robert. Elle dit de ne le dire à personne, pas même aux filles.
Robert : Je me demandais pourquoi elle n'avait pas demandé à venir pour Noël.
Cora : L'auriez-vous autorisé ?
Robert : Très bien, donc, nous allons avoir un petit-fils Fenian [= révolutionnaire irlandais].
Cora : Courage. En période de révolution, ça pourra être utile d'avoir un contact de l'autre côté.

Hepworth fait le tour de sa chambre. Puis croise Rosamund dans le couloir.
Hepworth : Oh, c'est très intime, pas vrai?
Rosamund : Quoi donc ?
Hepworth : De nous retrouver l'un à côté de l'autre
Rosamund : Je ne suis pas sûre que ce soit correct de faire cette remarque. Vous vous rappelez de ma servante.
Hepworth : Certainement. J'espère qu'ils ont prévu une fête agréable en bas
Shore : Pourquoi voudraient-ils?
Hepworth : C'est le réveillon du nouvel bien sûr.
Shore : Oh, ça. J'en doute, Monsieur. Mais peu m'importe, je m'amuse de mon côté. Si c'est tout, Madame, je vais descendre maintenant et je vous verrai après minuit
Hepworth : Je voudrais pouvoir dire la même chose. Je plaisante. Je me demande si elle se rappellera de moi.
Rosamund : Bien sûr que oui.
Hepworth : Bonsoir, Lady Grantham. Je suppose que vous ne vous souvenez pas de moi.
Violet : Bien sûr que si. Oh, comment va ce cher Hatton? J'en ai de si bons souvenirs du bon vieux temps passé la bas.
Hepworth : Je n'y suis pas souvent, pas depuis que ma mère est morte.
Rosamund : Il a peut-être besoin d'une touche féminine.
Hepworth : N'en avons-nous pas tous besoin ?
Violet : Oh, vous êtes vraiment comme votre père ! C'est presque comme s’il s'était tenu là avant moi ! J'espère que vous viendrez prendre le thé. Alors on pourra parler de lui.
Hepworth : Ce serait avec plaisir, Lady Grantham. S'ils me libèrent.
Violet : Ils vous libèreront

Shore : A quoi cela sert-il ?
Daisy : Nous prenons un verre de vin à minuit pour le réveillon du Nouvel An.
Shore : Très civilisé. Dans ma dernière place, on attendait de nous que nous soyons en haut et en service, Nouvel An ou pas.
Daisy : N'étiez-vous pas femme de chambre alors ?
Mrs Patmore : Depuis quand êtes-vous chez Lady Rosamund, miss Shore ?
Shore : Deux mois.
Mrs Patmore : Je vois. Vous êtes nouvelle.

Thomas : Je comprends le message de Mr Carson. Sa Seigneurie ne me fait pas confiance.
O’Brien : A cause du vol, tu veux dire.
Thomas : Alors qu'est-ce que je devrais faire?
O’Brien : Fais qu'il ait confiance en toi.
Thomas : C'est facile à dire. Mais comment?
O’Brien : Rends-le reconnaissant. Joue-lui un bon tour. Cache quelque chose qu'il adore, trouve-le et rends-le-lui.
Carson : Miss O'Brien!

Robert : Cela ne va plus être long. Tout le monde a un verre ?
Edith : Anthony Strallan était avec Grand-Mère pour  le thé l'autre jour. Alors je sais pourquoi il ne voulait pas venir chasser. Il est blessé au bras.
Rosamund : Quel dommage. On devrait réessayer l'année prochaine.
Violet : Je regrette d'être à l'origine de cela. Ne l'encouragez pas, à présent. Elle a passé sa vie à faire la bonne d'enfants. Il n'en a pas besoin.
Carlisle : Encore  une fois, le personnel est en bas et nous devons nous servir nous-mêmes.
Mary : Dans toute l'année, nous devons nous débrouiller par nos propres moyens... à Noël et au Nouvel An. Cela ne me semble pas beaucoup.
Carlisle : Vous n'avez pas à vous battre pour ce que vous avez.
Mary : Essayez de passer là-dessus. Cela vous donne l'air en colère tout le temps. J'espère que Londres n'était pas trop sinistre.

Matthew : J'étais là-bas à temps. C'est le principal. Et j'étais avec lui quand il est mort. Ainsi il n'était pas seul.
Mary : Je suis désolée, et si contente...
Cora : Nous y voilà !
Robert : Bonne Année!
Tous : Bonne Année! Bonne Année!
Robert : Bonne année, Maman.
Violet : 1920 ! Incroyable ! Je me sens vieille comme Mathusalem !
Robert : Mais tellement plus jolie.
Violet : Quand je pense à ce que ces dix dernières années ont apporté, Dieu sait ce qui nous attend à présent.

Dans la galerie au-dessus du salon, Anna surprend Hepworth et Shore en conversation. Ils se séparent brusquement en l’apercevant.
Shore : Il tente de forcer sa chance.
Anna : Comment?
Shore : Il veut que je parle pour lui à Lady Rosamund.
Anna : Si j'étais vous, je resterais en dehors de cela.

Le départ de la chasse.
Robert : Nous marcherons jusqu'à la première zone de battue puis nous utiliserons la voiture.
Hepworth : Parfait.  J'espère que vous serez à mes côtés.
Rosamund : Je pensais accompagner mon frère. Cora nous rejoindra après le repas.
Hepworth : Ce sera pour la deuxième battue, alors. Mesdames, vous allez devoir partager vos charmes équitablement puisque vous n'êtes que trois. Lady Mary ?
Carlisle : Lady Mary m'accompagnera.
Matthew : Attendez... Vous aviez dit que vous m'accompagneriez pour la première battue.
Mary : C'est vrai ? Oui, je m'en souviens.
Robert : Un pour vous. Parfait.

Mary : Pourquoi personne ne vous aide à recharger ? Barnard vous aurait trouvé quelqu'un.
Matthew : Je ne suis pas très doué. Ni au tir ni au double canon. Alors je ne veux pas de témoin.
Mary : Je suis un témoin.
Matthew : Alors par pitié ne révélez rien de mon incompétence.
Mary : Je ne sais pas ce qui est pire, la peine de toucher un oiseau ou la honte quand on le manque. Merci d'être intervenu tout à l'heure. Avant que j'ai pu dire une remarque déplacée.
Matthew : Il fait tout pour qu'on lui réponde.
Mary : Hélas, la vérité c'est que j'ai de plus en plus de mal à le supporter. Je ne devrais pas vous ennuyer avec ça.
Matthew : Vous comptez toujours l'épouser.
Mary : Bien sûr! Pourquoi ne le ferais-je pas ?
Matthew : Ah ! Je crois que je l'ai eu. Vous devez me promettre de mentir quand ils vous demanderont comment je m'en suis sorti.

Mrs Hughes : Daisy, tu as un visiteur.
Mr Mason : J'allais me rendre sur sa tombe. Je me suis dit qu'en même temps je passerais vous voir. Prendre votre prière pour William.
Mrs Patmore : Pourquoi ne pas partir et s'asseoir un moment dans le hall des serviteurs? Le gibier de la chasse va être servi. Dès que nous aurons fini, Daisy pourra vous amener une tasse de thé. Ca ne vous dérange pas, Mrs Hughes ?
Mrs Hughes : Absolument pas. Par ici.
Daisy : Maintenant qu'il est là, je crois que je devrais tout lui dire.
Mrs Patmore : Oh non, Daisy, par pitié.  William vous en voudrait.
Daisy : Il m'en voudrait d'embobiner son vieux père.

Edith : Je sais que vous allez refuser, mais je passais par là et je me suis dit qu'on aurait pu partir en balade, comme autrefois.
Strallan : Je ne pense pas que je devrais. Je ne peux pas vraiment vous consacrer du temps. Voudriez-vous une tasse ?
Edith : D'accord. Oui, merci. Ce serait agréable.
Strallan : Tout le monde va bien?
Edith : Assez oui.
Strallan : Lady Edith se joindra à moi pour le thé.
Domestique : Certainement, Monsieur.
Strallan : A vrai dire, je suis content de vous avoir pour moi un instant.
Edith : Oh ?
Strallan : Je sens que ça me donne une chance de mettre les choses au clair. Je ne suis pas sûr de l'avoir été quand on s'est vu l'autre jour. Ça m'a préoccupé.
Edith : Je ne comprends pas.
Strallan : Je ne supporterais pas que  vous puissiez penser que nous pourrions reprendre les choses où elles étaient. Lorsque, bien sûr, nous ne pouvons pas.
Edith : A cause de ce que Mary a dit cette fois là? Parce que vous savez que ce n'était pas vrai. Elle l'a dit seulement pour me vexer.
Strallan : Non, ce n'est pas à cause de cela. Et si vous dites que ce n'est pas vrai, je suis sûr que ce n'est pas le cas. Vous voyez, le fait est que... Je suis bien trop vieux pour vous.
Edith : Je ne suis pas d'accord.
Strallan : Bien sûr que si je le suis. Et maintenant... Je suis handicapé. Je n'ai pas besoin d'une femme, mais d'une infirmière. Et je ne peux pas faire ça à quelqu'un de si jeune et charmante que vous.
Edith : Je n'accepte aucun mot de ce discours.
Strallan : Mlle Edith...
Edith : Si vous pensez que je vais abandonner quelqu'un qui me pense charmante...
Strallan : Je crains que vous ne le deviez.

Mr Mason : C'est très gentil. J'aimerais que vous connaissiez l'endroit où il a grandi. Il a toujours voulu travailler avec les animaux. Les chevaux surtout. Mais sa mère le voyait comme un majordome. Servant dans une grande maison.
Daisy : Il vous aimait tant tous les deux.
Mr Mason : Je suis reconnaissant que sa mère soit partie en premier. Elle ne l'aurait pas supporté.
Daisy : Non, mais elle aurait dû y faire face, n'est-ce pas? Comme vous. On doit tous affronter la vérité, n'est-ce pas?
Mr Mason : Oui, ma fille. Aussi difficile que ce soit.
Daisy : Parce que je veux vous dire la vérité. William et moi étions des amis de longue date avant que nous commencions à ressentir quelque chose de plus.
Mr Mason : C'est toujours la meilleure façon, n'est-ce pas? De savoir qu'il y a de l'amitié en plus de la passion.
Daisy : Oui, mais vous voyez, je n'en avais pas. Je n'avais pas de sentiments... si tôt. J'ai peur d'avoir gâché du temps  que l'on aurait pu passer ensemble.
Mr Mason : Non, Daisy. Tu lui as donné le frisson de la poursuite. Il ne parlait que de toi depuis l'aube jusqu'à ce que les vaches soient rentrées! Et quand il a vu que tu ressentais la même chose, eh bien, le plaisir en valait l'attente. Je te le garantis. Bien. Alors, quand allez-vous venir à la ferme?
Daisy : Je vous le ferai savoir. Voulez-vous que je vous amène plus d'eau chaude?
Daisy (à Mrs Patmore) : Encore des mensonges.
Mrs Patmore : Vraiment ?

La chasse continue dans les bois
Carlisle : C'est le signal. Où est donc passé ce fichu aide ?
Mary : Sûrement en train de chercher votre fichue prise.
Carlisle : Pourquoi étiez-vous en train de rire avec Matthew à la fin de la première battue ?
Mary : J'imagine qu'il a dit quelque chose de drôle.
Carlisle : Jamais je ne serai débarrassé de lui ?

Mary : Bien sûr que non. Vous savez comment les familles comme les nôtres fonctionnent. Et
il en sera à la tête un jour.
Carlisle : Je pourrais comprendre si vous me laissiez croire pendant une minute que vous préférez ma compagnie à la sienne. J'ai essayé Mary. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour vous faire plaisir.
Mary : Vous voulez dire que vous avez acheté une énorme maison plutôt vulgaire.
Carlisle : Ne me parlez pas comme ça ! Qu'ai-je fait pour mériter ça ?!
Matthew : Un problème ?
Mary : Il semble que l'aide de Richard s'est perdu. C'est une des meilleures battues. Il rate le meilleur.
Matthew : Je vois.
Carlisle : Où diable étiez-vous passé ?
Chargeur : Désolé, Monsieur.
Mary : Je crains que Sir Richard ne soit pressé de commencer.
Matthew : Je ferais mieux de retourner à mon poste.
Chargeur : Voilà, Monsieur.

Au déjeuner de chasse, qui se tient en plein air.
Isobel : Robert, Matthew va se rendre à York pour le procès de Bates. Et euh... Et bien, je me demandais si je pouvais également y aller.
Robert : Bien entendu, si vous le souhaitez.
Isobel : Cora m'a dit qu'elle n'irait pas. Je me disais que je pourrais peut-être apporter mon soutien.
Robert : C'est gentil, merci.
Isobel : C'est étrange, n'est-ce pas, nous bavardons ici pendant que ce pauvre homme attend de connaître son destin.
Robert : Ne me faites pas me sentir plus mal que je ne le suis déjà.
Carson : Avons-nous le temps de servir le café ?
Thomas : Je ne suis pas sûr, Mr Carson. L'aide d'une des servantes n'aurait pas été de trop aujourd'hui.
Carson : Des servantes à un déjeuner de chasse ! Impensable.

Mary : Anna est très reconnaissante que vous veniez avec nous.
Matthew : Eh bien, je dois aller à Londres, mais je serai de retour.
Mary : Qu'allez-vous y faire ?
Matthew : Les funérailles de Reggie Swire. Il voulait que ses cendres soient enterrées dans la tombe de Lavinia. Je les rapporterai.
Mary : Qu'est-ce que Mr Travis en dit ?
Matthew : Je ne lui ai pas demandé. Je pensais le faire moi-même un jour.
Mary : Faites moi savoir quand. J'aimerais être là. Si ça ne vous dérange pas.
Matthew : Non, ça ne me dérange pas.

Au château.
Violet : C'est très gentil d'accorder un peu de temps à une pauvre vieille femme. N'allez vous pas leur manquer durant le thé ?
Hepworth : Je vais retrouver une certaine valeur de nouveauté au dîner.
Violet : Très bien. De quoi devrait-on parler ? Hatton ? Doit-on discuter de la raison pour laquelle vous n'y allez jamais ? Ou Lougherle? Et pour Hepworth dans Grosvenor Square ? J'ai passé tant d'heureuses soirées là-bas. Avec votre père me courant après !
Hepworth : Je vois qu'il est temps pour un peu d’honnêteté.
Violet : Un changement est aussi bénéfique que le repos.
Hepworth : Je crois que vous savez qu'Hatton est parti. Tout comme Lougherle. Et la maison d'Hepworth a tellement d'hypothèques... Je ne pouvais le vendre à perte.
Violet : C'est ce que m'ont rapporté mes espions. Donc, vous voulez Rosamund... Ou plutôt, la fortune de feu  Mr Painswick pour vous secourir.
Hepworth : Mes sentiments pour Lady Rosamund sont sincères. Je l'admire énormément.
Violet : Je n'en doute pas. Ma seule peur est que vous admiriez plus son argent.
Hepworth : Lady Rosamund est trop jeune pour être seule. Vous avouerez qu'il y a plusieurs variétés de mariages heureux.
Violet : Peut-être. Mais ils sont tous basés sur l’honnêteté. J'insiste pour que vous disiez la vérité à Rosamund concernant votre situation. Après ça, cela dépend d'elle.

Après le repas du soir.
Robert : Avez-vous pensé à une date ?
Hepworth : Quand les hommes reviendront pourrais-je vous parler un instant ? Je dois vous dire quelque chose.
Rosamund : Quelque chose d'agréable j’espère.
Hepworth : Pas vraiment agréable. Mais vous pouvez éloigner cette méchanceté.
Rosamund : De plus en plus curieux.

Mary : J'aimerais me marier au printemps ou l'été.
Carlisle : Je demande juste que l'on fixe une date.
Mary : Mais quelle est l'urgence ?
Carlisle : L'urgence ? Les glaciers sont plus rapides comparés à vous, Mary. Je vous avertis. Même ma patience a ses limites.

Matthew : Mary. Puis-je aider ?
Mary : Après aujourd'hui, je ne vous insulterais pas en vous demandant ce que vous voulez dire.
Matthew : Vous n'avez pas à l'épouser, vous savez. Vous n'avez à épouser personne. Vous aurez toujours une maison ici aussi longtemps que je vivrai.
Mary : La guerre ne vous a-t-elle dont pas appris à ne jamais faire de promesse ? De toute façon, vous avez tort. Je dois l'épouser.
Matthew : Pourquoi ? Sûrement pas pour prouver que vous êtes passée à autre chose ? Nous savons où nous en sommes. Pas besoin de gestes.
Mary : Si je vous avais dit la raison, vous m'auriez méprisée. Et ça je ne pourrai pas le supporter.
Cora : Mary ? Rosamund veut jouer au bridge avant que les hommes ne reviennent.
Mary : Si Bien sûr.

A l’office, O’Brien et Thomas ont ressorti le Oui Ja.
Thomas : Il dit que vous êtes trop grosse.
Mrs Patmore : Mon Archie ne dirait jamais ça ! C'est vous qui le bougez ! Viens, Daisy. Nous avons du travail à faire.
Shore : J'espère que c'est un travail enrichissant, Mrs Patmore. Un défi à relever pour notre Daisy.
Daisy : Arrêtez.
Mrs Patmore : Que voulait-elle dire, Miss Shore ?
Daisy : Rien.

Cora : Qui a téléphoné si tard ?
Robert : Murray. Il s'est excusé. Il va venir ici le jour avant le procès pour venir discuter avec Mrs Hughes, O'Brien et moi.
Cora : Pourquoi ont-elles été choisies et pas les autres ? Que savent-elles ?
Robert : Aucune idée. J'ai prévenu Carson.
Cora : Est-ce que Mr Murray va rester?
Robert : Non, il veut aller à York. Nous le rejoindrons là-bas le lendemain.
Cora : Oh, mon cher. J'espère que vous tiendrez le coup si le verdict est contre lui.
Robert : Ca ne sera pas le cas. Il y a eu un moment gênant ce soir entre Mary et Carlisle à la fin du dîner. L'aviez-vous remarqué ?
Cora : Je suis sûre que Mary l'a sous contrôle.
Robert : Vraiment ? Je les regarde et tout ce que j'ai pu voir c'est une femme fatiguée avec un mari ennuyeux, pas une épouse comblée de joie. J'aimerais comprendre pourquoi elle reste avec lui. Crois-tu qu'il y ait un élément que j'ignore ?
Cora : Oui.
Robert : Cora, s'il y a quelque chose et que tu es au courant, dis-le moi s'il te plaît.
Cora : Peut-être est-ce le moment.
Robert : J'espérais que tu dises que je me trompais.
Cora : Tu ne te trompes pas. Si je te le dis, jure-moi de ne pas t'énerver. Et essaye de ne pas être trop blessé.
Robert : Maintenant vous devez me dire parce que rien ne pourra être pire que mon imagination.
Cora : Très bien. Vous rappelez-vous du diplomate Turc qui a séjourné ici avant la guerre ?
Robert : Je pense qu’il n’y a aucune chance pour que j’oublie qu’un invité a été retrouvé mort dans son lit le lendemain matin.
Cora : Eh bien, c'est là le problème.

A l’office.
Murray : Je voulais expliquer comment cela fonctionnera. Vous recevrez une convocation officielle par courrier.
O’Brien : Mais pourquoi ai-je été convoqué ? Je ne sais absolument rien.
Murray : Puisque vous êtes convoqué en tant que témoin pour l'accusation, la police sera évidemment en désaccord.
Mrs Hughes : Mais je serai également au procès alors que je n'ai aucun doute sur l'innocence de Mr Bates. Comment est-ce possible ?
Murray : Tout sera expliqué le jour même.
Carson : Et pour Anna ?
Murray : Une épouse ne peut pas être forcée à témoigner contre son mari.
Mrs Hughes : C'est de la pitié de toute façon.

Au procès
O’Brien : Autant que je pus distinguer, il parlait à son avocat. Il semblait blâmer sa femme pour l'annulation du divorce.
Avocat : Vous avez entendu cela vous-même ?
O’Brien : Je n'étais pas à l'écoute. Il parlait fort. Mais je ne pense pas que vous puissiez lui reprocher.
Avocat : Répondez juste aux questions, s'il vous plaît, Miss O'Brien. Quand John Bates est revenu de Londres pour sa dernière visite à Mme Bates, avez-vous remarqué quelque chose à propos de son apparence ?
O’Brien : Il avait une égratignure sur la joue. Mais il aurait pu se la faire...
Avocat : Il me semble que la bonne, Anna Smith, lui a demandé comment s'était déroulé le rendez-vous.
O’Brien : Eh bien, elle et lui étaient...
Avocat : Et qu'a-t-il répondu?
O’Brien : Il a dit que cela avait pu être pire que ce qu'elle pouvait imaginer.
Avocat : Et comment l'a-t-il appelée ?
Mrs Hughes : Je n'aurais pas dû être à l'écoute. Je n'avais pas le droit d'être là.
Avocat : Mais vous écoutiez, Mlle Hughes. Donc dites-nous comment l'a-t-il appelée quand il se mit en colère ?
Mrs Hughes : Il a dit que c'était une ... chienne.
Avocat : Cela sonnait-il comme s'il avait menacé de la frapper ?
Mrs Hughes : Mais ce que les gens disent pendant une dispute...
Avocat : A-t-il menacé de la frapper ?
Mrs Hughes : Je crains qu'il ne l'ait fait, oui.

Murray : Chaque affaire apparait de manière pessimiste à la fin d'un procès. Nous n'avons encore rien entendu du côté de la défense.
Anna : Je n'arrive pas à croire que Mrs Hughes ait dit ça. Mlle O'Brien peut-être, mais pas Mrs Hughes.
Isobel : C'est difficile de mentir sous serment. Peu d'entre nous peuvent y arriver.
Mary : Ça avait vraiment l'air de la tourmenter.
Robert : Cela semble plus difficile que ce à quoi je m'attendais.
Matthew : Cela est bien dommage qu'il n'ait pas parlé de l'achat du poison.
Anna : Je le lui ai dit. Je l'ai supplié de le faire.
Murray : Il aurait dû vous écouter.
Robert : Je dois donc les convaincre que ce crime n'est tout simplement pas dans le caractère de Bates.

Avocat : Ainsi vous n'avez aucun doute ?
Robert : Pas le moindre. Nous avons servi durant la guerre d'Afrique. Et je dois ma vie à John Bates, qui a agi pour me protéger au risque de sa propre survie. Est-ce là un homme qui conspirerait pour tuer sa femme? Absolument pas.
Avocat : Lord Grantham. Est-ce que John Bates vous a déjà parlé de sa femme ?
Robert : Pas que je m'en souvienne.
Avocat : Jamais ? Il n'a jamais parlé du fait que sa femme l'empêchait de réaliser tous ses rêves ?
Robert : Et bien... Vous savez, on parle de tout et de rien.
Avocat : Vous a-t-il donné l'impression qu'il perdait patience avec Mrs Bates ? Durant le temps où elle avait empêché le divorce ? Etiez-vous au courant que ce qui c'était passé l'avait mis en colère ?
Robert : Oui je suppose.
Avocat : A-t-il demandé la permission d'aller à Londres la voir cette dernière fois?
Robert : Je crois qu'il l'a fait.
Avocat : Et lui avez-vous conseillé d'agir avec plus de modération concernant sa femme ?
Robert : Je ne pense pas.
Avocat : Êtes-vous absolument sûr?
Robert : Et bien... Peut-être que je l'ai fait.
Avocat : C'est bien le cas, Lord Grantham. Mr Bates a déclaré que vous lui avez conseillez d'être plus discret. Selon lui il a suivi votre conseil. Mais je me demande pourquoi la défense a choisi de ne pas en parler.
Robert : Je ne peux pas vous le dire.
Avocat : Non. Y a t-il quelque chose qu'il a dit qui vous a poussé à le conseiller de modérer son comportement ?
Robert : Je ne me souviens pas. Pas précisément.
Avocat : Dites-nous approximativement.
Juge : Le témoin doit répondre.
Robert : J'ai... dit... que j'espérais que son voyage à Londres concernait une quelconque propriété. Et que cela n'avait rien à voir avec l'ex Mrs Bates.
Avocat : Et qu'a-t-il répondu?
Robert : Il a dit...
Avocat : Lord Grantham.
Robert : Il a dit "Si seulement elle était l'ex, ou mieux, la défunte."

Mrs Hughes : Je ne sais pas quoi dire, madame. Ils déforment vos mots.
Isobel : Vous deviez répondre à leurs questions.
Mrs Hughes : Je souhaiterais ne jamais avoir écouté.
Isobel : Et bien...
O’Brien : J'imagine qu'Anna est très meurtrie. Je me demandais si vous pouviez lui dire...
Isobel : Je sais que vous priez pour elle.
Murray : Mrs Crawley, le jury est de retour !

Juge : Êtes-vous tous d'accord ?
Jurés : Nous le sommes, Monsieur.
Juge : Que le prisonnier se lève.
Avocat : Pensez-vous que le détenu soit coupable ou non-coupable ?
Juré : Coupable.
Juge : John Bates, vous avez été jugé coupable de meurtre avec préméditation. Vous allez être conduit sur votre lieu d'exécution. Où vous serez pendu par le cou jusqu'à ce que mort s'en suive. Et que Dieu ait pitié de votre âme.
Anna : Non ! Ceci est faux ! Ceci est terriblement, terriblement faux !
Juge : Descendez-le.
Bates : Anna !

Dans la maison douairière.
Rosamund : Vous connaissiez bien Bates ?
Violet : Non, pas vraiment. Oh, je l'ai vu une fois. Quand je suis allée parler à Matthew dans sa chambre juste avant le diner.
Rosamund : Cela semble plutôt risqué.
Violet : Hélas, je suis au-dessus de l'inconvenance.
Rosamund : Il y aura un esclandre dans les journaux.
Violet : Pour être honnête, je suis surprise qu'il n'y en ait pas déjà un. Peut-être que Richard y est pour quelque chose. Puisque nous évoquons les époux peu convenables...
Rosamund : Lord Hepworth est convenable, Maman. Tu es injuste.
Violet : Il est loin d'être idéal. T'a-t-il parlé de ce que je lui ai demandé de te dire ?
Rosamund : Je sais qu'il n'a pas d'argent, si c'est ce que tu veux dire.
Violet : Pas d'argent ? Il a de la chance de ne pas jouer du violon sur Leicester Square.
Rosamund : Il est fou de moi, Maman. Je suis fatiguée d'être seule. Et j'ai de l'argent.
Violet : C'est un chasseur de fortune, ma chère. Un des plus agréables, je l'admets. Mais un chasseur de fortune. Quand bien même, c'est ta décision. Donc tu t'es décidée ?
Rosamund : Pas encore. Je vais demander à Robert de le faire revenir pour le bal des domestiques.
Violet : Il aura lieu malgré ce qu'il s'est passé aujourd'hui ?
Rosamund : Eh bien, il peut venir et rester. Que l'on soit enclin à danser ou non.

Isobel : Merci. Nous n'avons besoin de rien. Asseyez-vous, Anna. Vous ne devez pas croire que c'est la fin.
Murray : Pour le juge prononcer une peine de mort c'est une affaire de routine.
Anna : Routine ?
Matthew : Il voulait dire que le juge n'avait pas d'autre choix. Si un homme est jugé coupable de meurtre, il doit être puni par la mort. Mais il y a de nombreuses raisons pour que ce soit commué. De nombreuses raisons.
Anna : Etre innocent en fait-il partie ?
Murray : Nous devons travailler pour changer la peine en prison à perpétuité.
Anna : La prison à perpétuité !
Matthew : Cela n'entrainera pas de nouveau procès ou un renversement de l'accusation. Une fois que nous avons cela, nous pouvons commencer à contester le verdict.
Mary : Comprenez-vous ?
Anna : Oui, Madame.
Robert : Je ne peux toujours pas y croire.
Isobel : Je crains que vous le deviez.
Matthew : Nous aurons besoin de vous pour écrire une lettre au Ministère de l'Intérieur, Mr Shortt.
Murray : Je pars pour Londres sur le champ et lui en parlerai directement.
Robert : C'est un libéral, n'est-ce pas ? Dommage.
Murray : C'est un homme décent. Le point faible du dossier concerne la préméditation. Même si Mr Bates a été cherché le poison et l'a mis dans sa nourriture, nous pouvons soutenir de façon certaine qu'il ne l'a pas planifié.
Anna : Il ne l'a pas planifié parce qu'il ne l'a pas fait.
Matthew : Et nous insisterons sur le fait que c'est une preuve indirecte. De nouveaux éléments peuvent encore surgir.
Anna : Quelle chance pensez-vous que nous ayons ?
Murray : Elle est très mince, Mrs Bates. Mais il y a encore une chance.

Au domaine.
Mrs Patmore : Quand seront-ils de retour ?
Mrs Hughes : Je ne suis pas sûre. Ils ont emmené Anna dans une auberge pour l'aider à reprendre son souffle.
Daisy : Comment devrons-nous nous comporter ?
Mrs Hughes : Avec gentillesse, je l'espère.
Un valet : Quand sera-t-il pendu ?
Carson : Madame demandait si vous pouviez lui faire un compte-rendu de la journée.
Mrs Hughes : Bien sûr. J'aimerais pouvoir dire que j'ai peut-être été citée comme témoin à charge, mais je ne crois pas en la culpabilité de Mr Bates.
Shore : Qu'en pensez-vous, Miss O'Brien ? Vous êtes restée silencieuse.
O’Brien : Je suis désolée d'avoir fait partie de cela.
Thomas : Ils auront besoin d'un nouveau valet maintenant, n'est-ce pas ?
O’Brien : Je me sens rarement altruiste, mais quand je vous écoute c'est le cas.

Cora : Monsieur sera certainement bouleversé.
Mrs Hughes : Nous le sommes tous en bas, Madame.
Cora : Bien sûr que vous l'êtes. Monsieur et Lady Mary ne voudront pas se changer, alors nous non plus. S'il vous plaît, dites à Mrs Patmore de servir le dîner 20 minutes après leur arrivée.
Mrs Hughes : Très bien, Madame.
Cora : Mrs Hughes. C'est un moment de chagrin pour nous. D'immense chagrin.

Daisy : J'imagine que c'est encore à moi de m'en charger.
Mrs Patmore : Quoi donc ?
Daisy : De préparer le dîner 20 minutes après leur arrivée sans savoir si ça sera dans deux ou dix heures.
Mrs Patmore : Qu'est-ce qu'il t'arrive tout à coup ?
Daisy : Rien. Je sais que je suis la bonne à tout faire, mais...
Mrs Patmore : Comment oses-tu te plaindre aujourd'hui ? J'imagine que Mr Bates préfèrerait se demander comment garder au chaud un poulet grillé plutôt que d'attendre dans sa cellule de rencontrer son Créateur !

Mary : Vous vous cachez de nous.
Robert : Je n'avais plus envie de bavarder. Les Crawley sont-ils toujours là ?
Mary : Ils sont partis il y a un moment. Maman et Edith sont montées se coucher. Je suis terriblement, terriblement désolée à propos d'aujourd'hui.
Robert : Je sais que vous l'êtes. Comment va Anna ?
Mary : Je l'ai envoyée au lit.
Robert : Puis-je vous demander quelque chose ?
Mary : Bien sûr.
Robert : Restez-vous avec Carlisle parce qu'il a menacé d'exposer le fait que Mr Pamuk est mort dans votre lit ?
Mary : Quand l'avez-vous découvert ?
Robert : Votre mère me l'a dit quand je lui ai demandé pourquoi vous étiez encore avec Carlisle alors que vous êtes fatiguée de lui.
Mary : Comme vous devez être déçu.
Robert : Votre mère a bien choisi son moment. Et vous n'êtes pas la première Crawley à faire une erreur.
Mary : Pour répondre à votre question, c'est... en partie vrai, mais pas entièrement. Comme Maman le dit, je suis abimée désormais. Richard est, après tout, prêt à se marier avec moi malgré cela. Prêt à me donner un statut. Prêt à me donner une vie.
Robert : Et cela vaut le coup ? Même s'il vous agace déjà ? Qu'en est-il de Matthew ? Comment voit-il votre histoire avec Pamuk?
Mary : Il ne sait pas.
Robert : Donc, ce n'est  pas ce qui vous a séparés. Je pensais pourtant que si.
Mary : Non, il y avait d'autres raisons pour cela. En rapport avec Lavinia.
Robert : Je vois. Et ces raisons sont définitives ?
Mary : Elles sont définitives pour Matthew. Donc, oui, elles le sont.
Robert : Voici ce que je pense. Rompt avec Carlisle. Il pourra publier mais de toute façon nous serons une maison à scandale avec l'histoire de Bates. Allez en Amérique, restez chez votre grand-mère jusqu'à ce que l'agitation s'apaise. Vous pouvez trouver le Nouveau Monde à votre goût.
Mary : Il gardera mon secret si je l'épouse.
Robert : A l'époque, j'aurais pu penser que cela était une bonne chose. Mais, j'ai vécu une guerre, et un procès pour meurtre depuis. Sans parler du choix  du mari de ta sœur. Je ne veux pas que ma fille se marie avec un homme qui menace de la ruiner. Je veux un homme bon pour toi. Un homme courageux. Trouve un cowboy dans le Middle West et ramène-le pour nous secouer un peu.
Mary : Oh, Papa !

Thomas : Avez-vous une minute, Mr Carson ?
Carson : Seulement une minute. Je dois monter rejoindre Monsieur.
Thomas : Justement. Cette nouvelle va entrainer quelques changements, n'est-ce pas ?
Carson : J'ai bon espoir que la peine de Mr Bates sera commuée. Monsieur fait tout...
Thomas : Je sais. Et j'espère que c'est un succès. Mais même s'il l'est, Mr Bates ne sera pas de retour à la maison ce week-end, n'est-ce pas ?
Carson : Je crains que non.
Thomas : Je... je me demandais si vous aviez eu le temps de considérer ma demande.
Carson : Je suis désolé, mais j'ai parlé à Monsieur et il pense que vous êtes plus adapté à votre position actuelle.
Thomas : Il ne me fait pas confiance, n'est-ce pas ? A cause du vol. Je le savais.

Mrs Patmore : Qu'y a-t-il maintenant ?
Daisy : Rien.
Mrs Patmore : Eh bien, ce n'est pas rien, n'est-ce pas ?!
Daisy  Je ne me sens prise à ma juste valeur. Parfois, je pense que vous ne remarquez pas la femme que je suis.
Mrs Patmore : Oh, alors c'est ma faute ?
Daisy : Vous me parlez comme si je venais d’arriver. Mais je sais les choses maintenant.
Mrs Patmore : Choses que je vous ai enseignées!
Daisy : Peut-être mais je les ai apprises. Je travaille dur, mais vous ne le voyez pas, de la façon dont vous me traitez. J'ai peut-être tort de me plaindre avec ce qui arrive à Mr Bates, mais ça me rappelle que la vie est courte et que je gâche la mienne.
Mrs Patmore : Daisy, tu es fatiguée. Pourquoi ne partirais-tu pas pour ta journée ? Tu as dit à Mr Mason que tu te rendrais à la ferme. Va, alors. Respire l'air. Prends du repos.
Daisy : Je ne pourrais pas. Je ne pense pas que William voudrait cela.
Mrs Patmore : Ohh !

Mary retrouve Matthew et Isobel au cimetière.
Matthew : Vous avez eu mon mot. Je suis content que vous soyez là. Pour moi chacun de nous a eu un rôle dans l'histoire de l'autre pendant un moment.
Mary : Et maintenant cette histoire se termine.
Isobel : Comment cela?
Mary : Matthew ne veut pas vivre ici. Et je m'en vais bientôt.
Matthew : Vous voulez dire à Haxby ?
Mary : Où que j'aille, les moments passés ensemble sont terminés. Et Lavinia a fait partie de cela.
Isobel : Prenons un moment pour nous souvenir d'elle.
Matthew : Notre Père, qui êtes aux cieux.

Pendant ce temps au château. Daisy pleure pleure dans le salon et Violet la surprend..
Violet : Que vous arrive t-il donc ?

Mary s’éloigne, Isobel et son fils retournent chez eux.
Isobel : Elle est encore amoureuse de vous, vous savez.
Matthew : Non je ne pense pas.
Isobel : Je suis désolée, cela se voit comme le nez au milieu de la figure.
Matthew : Je croyais que vous ne l'aimiez pas pour m'avoir rejeté.
Isobel : C'est une autre histoire.
Matthew : Mère, cela doit se passer comme ça. J'ai peur de ne pas pouvoir vous expliquer pourquoi. Du moins... je ne vais pas le faire.
Isobel : Est-ce que cela concerne Lavinia?
Matthew : Peut-être.
Isobel : Eh bien, vous voyez, je pense que vous avez tort! Lavinia n'aurait pas voulu cela. Elle était une douce et gentille fille. Elle n'aurait jamais voulu vous voir malheureux.
Matthew : Vous ne comprenez pas. Je mérite d'être malheureux. Tout comme Mary.
Isobel : Personne de votre âge ne mérite cela. Et si vous l'êtes et que vous pouvez y remédier, si vous ne faites rien, Alors, la guerre vous a rien appris.
Matthew : C'est votre opinion.
Isobel : Oui, ça l'est.

Violet : Mais vous ne pouvez pas l'avoir trahi. Vous étiez sa femme pour seulement une demi-heure.
Daisy : C'est difficile à expliquer, m'dame.
Violet : Eh bien, essayez.
Daisy : Je l'ai trompé. Quand il a été blessé, je l'ai laissé croire que je l'aimais.
Violet : Pourquoi ?
Daisy : Je pensais que ça le consolerait. Lui donner une raison de vivre.
Violet : Et vous avez fait tout cela alors que vous ne l'aimiez pas?
Daisy : Non, je l'aimais beaucoup, énormément. Tout le monde aimait notre William.
Violet : Donc vous l'avez épousé pour qu'il garde le moral à la fin de sa vie?
Daisy : Je suppose, oui.
Violet : Pardonnez-moi, mais ca n'est pas du désamour pour moi. Cela sonne comme si vous l'aimiez beaucoup.

Robert entre dans le salon ce qui fait fuir Daisy.
Robert : Désolé de vous avoir fait attendre, Mère. J'étais dehors. J'étais à la recherche... Que faisait-elle ?
Violet : Elle ravivait le feu et elle souffrait.
Robert : Elle ne devrait pas être ici à cette heure. Pourquoi Thomas n'est-il pas à son poste?
Violet : Vous n'avez pas besoin de me dire que le monde s'écroule autour de nous. Des nouvelles de Bates ?
Robert : Pas encore. Murray a une réunion avec le Secrétaire de l'Intérieur plus tard aujourd'hui. Nous devrions apprendre quelque chose alors.
Violet : Je suis surprise qu'il n'y en ait pas plus dans les journaux. "La vie du valet du comté bascule" et caetera. Mais je n'ai rien vu. Et rien vous concernant.
Robert : Je suis d'accord. Je ne peux pas vous éclairer. Est-ce pourquoi vous êtes ici ?
Violet : Pas vraiment. J'aimerais parler de Rosamund et Hepworth.
Robert : Attention, elle pourrait entrer.
Violet : Alors je vais devoir être brève. Je veux savoir une chose. Est-ce qu'une femme de l'âge de Rosamund est autorisée à épouser un coureur de dot?
Robert : Est-ce qu'elle est courant de tous les faits?
Violet : Oui. Elle l'est.
Robert : Alors, je dirais que oui. Mais pour l'amour de dieu conservons l'argent.
Violet : C’est exactement ce que je pense. Quel est le problème, Robert ?
Robert : Isis a disparu. Je ne sais pas où elle a pu aller.

Dans le bois, Thomas enferme Isis dans une cabane de frestier.
Thomas : Vas-y, entre Isis. Bonne fille.
(aboiements)

Anna rend visite à Bates en prison.
Bates : Allez-vous rester à Downton?
Anna : S'ils me laissent rester.
Bates : Ils vous laisseront rester. Et vous aurez de l'argent. Mr Murray pense que vous pouvez le garder. Je veux que vous remerciez Monsieur pour son aide.
Anna : Oui, mais ce qu'il a dit...
Bates : Il ne voulait pas le dire. Je ne vais pas lui reprocher de ne pas avoir menti. Passez-lui mes amitiés. Et que je leur souhaite tous du bien. Je ne veux pas que vous en teniez  rigueur à Mme Hughes ou Mlle O'Brien.
Anna : Si vous pensez que je pourrais jamais...
Bates : Même Miss O'Brien. Nous ne sommes pas amis mais elle ne veut pas de moi ici. S'il vous plaît pardonnez-leur.
Anna : Je ne regrette pas, vous savez. Pas du tout. Je vous épouserais maintenant si je n'étais pas déjà votre femme. Je le ferais.
Bates : Dieu sait que je ne suis pas désolé non plus. Peut-être que je devrais l'être. Mais aucun homme ne peut regretter d'aimer comme je vous ai aimée.
Un gardien : Pas de contact !
Bates (au gardien) : Pour l'amour de Dieu. Vous savez ce qui m'attend. A quel point ça peut être dangereux ?
Bates (à Anna) : Un baiser que je pourrai emporter ?

A l’office, le Oui Ja est à nouveau utilisé.
Mrs Patmore : Encore avec ça ?
Thomas : Les secrets de l'univers sont infinis .
Mrs Patmore : Réellement ? D'accord, poussez-vous.
O’Brien : Vous avez changé d'avis.
Mrs Patmore : Vous croyez ? Oh, peut-être que oui. Maintenant, allonz-y. Qui est là ? C'est parti. W.
Daisy : William. Est-ce vraiment vous, William ?
Mrs Patmore : Oui.
Daisy : Mon dieu ! Oh mon dieu !  William c'est toi ? Que veux-tu ?
Mrs Patmore : Va... à la... Ferme... Rends... Mon père... Heureux... Va à la ferme rendre mon père heureux ! On ne peut pas être plus clair que cela.
Shore : C'est si précis d'habitude ?
O’Brien : D'habitude, non.
Mrs Patmore : Bon, c'est suffisant pour moi. Ce travail est éprouvant.

Matthew est reçu par Carson. Robert traverse le salon et s’approche.
Carson : Ils sont dans le salon, Monsieur.
Matthew : Je suis seulement là pour voir Lady Mary, Carson. Pourriez-vous lui...  prétexter une raison pour venir ?
Carson : Laissez-moi faire, Monsieur.

Robert : Matthew, vous auriez dû venir plus tôt. Vous auriez dîné avec nous.
Matthew : Y a-t-il un problème ?
Robert : Mon chien a disparu. J'allais sortir pour la chercher. Nous devrions organiser une battue. Demandez aux serviteurs de nous rejoindre. Après nous pourrons nous organiser.
Robert : Mm.

Une équipe est formée, une battue est organisée dans le bois. En arrivant en vue de la cabane, Thomas s’arrête, mais Robert renvoie la battue.
Robert : Isis ! Viens ici, ma fille ! Isis !
Edith : Pauvre Papa. Je me demande si elle n'a pas été volée.
Mary : Quelle pensée horrible.
Robert : Thomas ? Il y a un problème ?
Thomas : Non.
Robert : J'ai bien peur que nous devions nous arrêter pour aujourd'hui. Mais souvenez-vous, il y a 10 £ pour quiconque la trouverait demain. Pour l'instant, un grand merci à tous.
Mary : Pauvre Papa. C'est terrible pour vous.
Robert : Elle peut revenir. Elle est peut-être  prise au piège quelque part.
Thomas : Nous pouvons toujours la trouver.
Carson : Retournez à l'intérieur aussi vite que possible et demandez à Mme Patmore de réchauffer de la soupe pour les chercheurs. Thomas ?
Thomas : Oui, Mr Carson.

Mary : Pourquoi étiez-vous à la maison ce soir? Papa vous a-t-il convoqué ?
Matthew : En fait, j'étais venu vous voir. Je voulais comprendre ce que vous insinuiez quand vous avez dit que vous DEVIEZ épouser Carlisle. Et que je vous mépriserais si j'en connaissais la raison.
Mary : Oui, c'est exact.
Matthew : Quoique ce soit, ça ne peut être suffisant pour l'épouser.
Mary : C'est ce que Père a dit.
Matthew : Alors vous lui avez dit?
Mary : Oui.
Matthew : Est-ce qu'il vous méprise ?
Mary : Il est... très déçu de moi.
Matthew : Quand bien même... S'il vous plaît, dîtes le moi.

Mrs Hughes : Jaurais pensé que le Seigneur lui aurait épargné la perte de son chien en un tel moment.
Carson : Nous n'avons pas à en connaître la raison.
Mrs Hughes : Quand aurons-nous des nouvelles de M. Bates? Je me demande comment ils ont fait pour que ce ne soit pas dans les journaux. Je suppose que ça va changer... si... la suite prend son cours. Je ne peux pas supporter d'y penser. Comment Anna le supportera ?Carson : Comme la veuve d'un meurtrier. Elle devra s'habituer à un certain degré de notoriété, j'en ai peur. Nous serons également connus comme la maison qui l'a abritée.
Anna : Alors laissez-moi vous mettre hors de votre douleur tout de suite, Mr Carson en vous présentant ma démission.
Mrs Hughes : Ce n'est pas ce que vous voulez.
Anna : Oui, je le veux. Si je reste ici, je vais entretenir le scandale Si je pars... en Ecosse, ou à Londres, il sera vite oublié. Je serai juste une domestique de plus fondue dans la masse.
Carson : Elle a raison sur un point.
Mrs Hughes : Pas un que j'accepte.
Anna : Je le pense, Mlle Hugues.

Mary : Dites quelque chose, même si c'est juste adieu.
Matthew : L'avez-vous aimé ?
Mary : Vous ne devez pas essayer de...
Matthew : Si c'était de l'amour...
Mary : Comment ça aurait pu être de l'amour? Je n'étais pas...
Matthew : Alors pourquoi avez-vous?
Mary : C'était de la luxure, Matthew! Ou un besoin d'excitation. Ou quelque chose en lui que je... Mon dieu ! Quelle différence ça fait ? Je suis Tess d'Urbervilles et vous Angel Clare. Je suis tombée. Je suis impure.
Matthew : Ne plaisantez pas. N'ayez pas cette petitesse quand j'essaye de comprendre
Mary : Merci pour cela. Mais le fait est que cela m'a rendue différente. Les choses ont changé entre nous.
Matthew : Même, vous ne devez pas l'épouser.
Mary : Je dois donc braver la tempête ?
Matthew : Vous êtes forte. Une braveuse de tempête si j'en ai déjà vue.
Mary : Je me le demande. Sybil est la plus forte. Elle se fiche réellement de ce que pensent les autres mais pas moi. Père a suggéré que je parte pour New York et que je reste avec Grand-mère afin de surmonter çà.
Matthew : Vous pourrez trouver un millionnaire inespéré.
Mary : De préférence un qui ne lit pas les journaux anglais.
Matthew : Partez ou restez, mais vous devez quitter Carliste. Ça ne vaut pas le coup de payer un mois de scandale par une vie de misère. Quand doit-il revenir ?
Mary : Demain. Lui et l'ami de Tante Rosamund sont de retour pour le bal des domestiques.
Matthew : Est-ce qu'il aura quand même lieu?
Mary : Pas si Bates est... Pas si le pire survient. Père n'a pas admis que ça pourrait probablement arriver.
Matthew : Vous aviez tort sur un point.
Mary : Seulement un ? Quel est-il, je vous prie?
Matthew : Jamais je ne... Jamais je ne pourrai vous mépriser.

O’Brien : Pourquoi n'êtes-vous pas allé chercher cette pauvre bête à ce moment-là ?
Thomas : Comment ? Monsieur était sur les lieux et Carson m'a renvoyé avec un message pour Mme Patmore.
O’Brien : Alors vous allez laisser cette misérable bête là-bas toute la nuit?
Thomas : Quelle raison donnerais-je si je partais et que je la retrouvais maintenant ?
O’Brien : Allez la chercher dès que vous le pourrez. Et prions juste pour que rien ne soit arrivé. Dans votre propre intérêt.

Daisy : Pensez-vous que c'était William ?
Mrs Patmore : Qui d'autre cela aurait-il pu être ? Qui d'autre saurait que vous avez été invitée à la ferme ?
Daisy : C'est vrai.
Mrs Patmore : Donc vous irez ?
Daisy : Je le dois. Ne pensez-vous pas ?
Mrs Patmore : Oh, oui je pense. (Pour qu'au moins mes doigts aient servi à quelque chose !)

Le lendemain matin, Thomas trouve la cabane ouverte. Isis n’est plus là.
Thomas : Isis ! Bon chien ! Isis ! Bonne fille ! Oh, nom de dieu, vas-tu juste venir sale bête, allez stupide chien !

Daisy se rend à la ferme.
Daisy : Vous n'auriez pas du vous donner tout ce mal. Pas pour moi.
Mr Mason : Non ? pas même alors que vous êtes pour moi ce qui s'approche le plus d'un enfant sur cette terre.
Daisy : Je ne mérite pas cela. Pas alors que je n'ai été mariée à William que quelques heures. Vous étiez là. Vous avez vu.
Mr Mason : Vous ne pouvez pas savoir cela, Daisy, Mais William avait trois frères. Et une sœur.
Daisy : Quoi ?
Mr Mason : Tous morts. A la naissance. Ou pas longtemps après. Je pense que c'est une des raisons pour laquelle William s'est marié avec vous. De la sorte, je ne resterais pas seul alors que tous mes enfants sont partis. Sans vous, je n'aurais personne pour qui prier. Je pense que William savait cela.
Daisy : Oh.
Mr Mason : Donc voulez-vous être ma fille? Me laisserez-vous vous faire une place dans mon cœur? Vous rendre spéciale? Vous aurez les parents de votre choix.
Daisy : Je n'ai pas de parents. Pas comme ça. Je n'ai jamais été spéciale pour personne.
Mr Mason : Sauf pour William.
Daisy : C'est vrai. J'aurai été spéciale seulement pour William. Je n'y avais jamais pensé comme ça avant.
Mr Mason : Bien... Maintenant vous êtes spéciale pour moi.

Thomas : Isis! où diable étais-tu, hein ?
Robert : Mon dieu que vous est-il arrivé ?
Thomas : J'étais à la recherche du chien.
Robert : Un enfant du village l'a trouvé hier. Je ne sais comment cet idiot d'animal s'est retrouvé enfermé dans l'abri d'un des forestiers. Ils l'ont ramenée et ont réclamé leur récompense ce matin.
Thomas : C'est bien.
Robert : Vous êtes-vous réellement mis dans cet état en recherchant mon chien ?
Thomas : Je sais à quel point vous avez de l'affection pour elle.
Robert : Je suis impressionné, Thomas. Il est bon de savoir qu'il y a quelque décence dans le monde dans un moment comme celui-ci. Je vous remercie.
Thomas : Tout va bien, Monsieur. L'essentiel est qu'elle soit de retour et en bonne santé.
Robert : Mm.

Daisy : J'aurais pu marcher jusqu'à la gare. Je suis venue ici à pied après tout.
Mr Mason : Je veux discuter avec vous sur le chemin. Si vous étes ma fille vous devez me permettre de vous donner un conseil.
Daisy : Sûrement, oui.
Mr Mason : Eh bien, alors. Si vous n'êtes pas contente de la manière dont vous êtes traitée, ne boudez pas et ne répondez pas. Dites-leur.
Daisy : Ils ne voulaient pas m'écouter.
Mr Mason : Vous ne savez pas. Vous ne leur avez pas donné cette chance. Allez voir Mrs Patmore et expliquez lui pourquoi vous pensez que vous méritez plus que ce que vous avez. Rassemblez vos arguments. Présentez-les lui.
Daisy : Mais Miss Shore a dit...
Mr Mason : Daisy, fais-moi une faveur. Arrête d'écouter ce que dit Miss Shore.

Au château.
Rosamund : Vous êtes là ? Personne ne m'a rien dit.
Hepworth : J'arrive juste. Le train était en retard. Je vais devoir me dépêcher pour me changer.
Rosamund : Je crains que ce ne soit une visite assez lugubre. Pas encore de nouvelles du pauvre valet, je le crains. Alors le bal des domestiques a été annulé.
Hepworth : Peu importe. Je suis très flatté d'avoir été rappelé quelles qu'en soient les circonstances. J'espère que je peux y lire quelque chose.
Rosamund : Seulement mon désir de ne pas perdre ma femme de chambre. Miss Shore n'aurait eu de cesse jusqu'à ce que vous soyez invité. Vous lui devez un pourboire. Mais je ne dois pas vous retarder.

Anna aide Mary à se préparer pour le diner.
Anna : Que ferez-vous en Amérique ?
Mary : Ce que je fais ici. Rendre des visites et aller à des dîners. Ma grand-mère a des maisons à New-York et Newport. Cela sera ennuyeux, mais pas inconfortable.
Anna : Mademoiselle, J'ai réfléchi. Si les choses vont mal pour nous... J'ai pensé que je pourrais venir avec vous.
Mary : Vous voulez dire que vous ne partirez pas après tout ?
Anna : Je dois quitter Downton. Mais pas vous laisser vous.
Mary : Mais bien sûr vous pouvez venir avec moi. Vous n'avez pas besoin de demander. Mais n'abandonnons pas l'espoir encore.
Anna : Non, Mademoiselle. Il ne faut pas faire cela.
Carson : My Lord ?
Robert : J'allais seulement dire que si j'ai besoin d'un nouveau valet, je pense que je devrais prendre Thomas à l’essai.
Carson : Vraiment, Monsieur ?
Robert : Je pense que je l'ai mal jugé. Il y a plus de gentillesse en lui que ce que je pensais.
Carson : Vraiment?
Robert : Je le pense. En tout cas, nous allons lui donner une chance. Tout le monde mérite une chance. Même Thomas.

Anna : Sir Richard est de retour.
Mary : Je ne l'ai pas encore vu. Lord Hepworth et lui viennent juste d'arriver à temps pour se changer.
Anna : Êtes-vous prête ?
Mary : Oui je pense. Je sais ce que j'ai à lui dire. Il est l'heure.

Isobel : Je souhaite que vous suiviez mon conseil et vous battiez pour elle. Je sais que vous ne le ferez pas.
Matthew : Je ne m'attends pas à ce que vous compreniez
Isobel : C'est bien parce que je ne peux pas. Mais s'il vous plaît, n'évoquez plus le nom de cette jeune fille morte.

Anna : J'ai toujours voulu voir l'Amérique, alors finalement j'ai un plan.
Mrs Hughes : Oui je suppose. Je ne peux pas être heureuse. Vous allez nous quitter. Mais c'est une bonne nouvelle que vous ne quittiez pas la maison.
Anna : C'est seulement...
Mrs Hughes : Je sais. Juste pour que vous le sachiez, vous êtes très estimée par nous tous. Tous deux. Vraiment très estimée.

Carlisle : Mon dieu, Mary, qu'aurais-je pu faire de plus?
Mary : Rien. Mais vous devez voir que nous n'allons pas ensemble. Nous ne serions jamais heureux.
Carlisle : Vous serez loin d'être heureuse quand j'en aurai fini avec vous, je vous le promets.
Mary : Je suis reconnaissante ...
Carlisle : Vous pouvez l'être aussi ! J’achète votre sale scandale et le garde en sûreté loin des curieux ! Pourquoi les journaux vous laissent-ils tranquilles avec Bates ? Pourquoi rien n'a jamais de rapport avec le grand Comte de Grantham ?!
Mary : Je suppose que vous allez arrêter cela.
Carlisle : Menaces, dessous de table, faveurs. Oui, j'ai arrêté ça.
Mary : Papa sera si reconnaissant.
Carlisle : Ne vous imaginez pas que tout cela soit encore d'actualité. Ne vous imaginez pas que je vous sauverai vous ou lui un jour de plus ?
Mary : Et vous vous demandez pourquoi nous ne pourrions être heureux ensemble !
Matthew : Mary, tout va bien ?
Carlisle : Oh, le voilà. L'homme qui peut sourire et sourire et être un vaurien. Ne peut-elle donc pas se débarrasser de moi sans votre aide ?
Matthew : J'ai entendu des éclats de voix.
Carlisle : Lavinia le savait, vous savez. Elle savait que vous ne l'avez jamais aimée.
Matthew : Ne vous avisez pas.
Carlisle : Elle l'a dit une fois. Il était tard. Elle était fatiguée. Vous étiez tout seuls tous les deux dans le coin de la pièce. Elle a dit, "s'il pouvait simplement admettre la vérité alors nous pourrions avoir une chance tous les quatre. "
Matthew : Menteur !
Carlisle : Je ne suis pas un menteur. Je suis beaucoup de choses, mais pas cela. Elle a regretté, bien sûr. Mais elle l'a dit.
Matthew : Vous êtes un salaud !
Robert : Arrêtez cela tout de suite ! Je présume que vous partirez dans la matinée, Sir Richard. A quelle heure dois-je faire venir votre voiture ?
Carlisle : Comme vous êtes mielleux. Un vrai modèle de manières et d'élégance. Je me demande si vous serez aussi serein lorsque les journaux seront remplis des exploits de votre fille aînée.
Robert : Je ferai de mon mieux.
Violet : Qu'est-ce qu’il se passe ?
Carlisle : Je pars dans la matinée, Lady Grantham. Je doute que nous nous revoyions à nouveau.
Violet : C'est une promesse ?
Matthew : Désolé pour le vase.
Violet : Oh, ne le soyez pas, ne le soyez pas. C'était un cadeau de mariage d'une affreuse tante. Je l'ai haï pendant un demi-siècle !

Le lendemain matin, Sir Richard s’apprête à sortir du château.
Mary : Attendez.
Carlisle : Après la scène de hier soir, j'espérais partir sans être vu.
Mary : Je ne voulais pas que vous partiez sans dire au revoir.
Carlisle : Eh bien, au revoir.
Mary : Je suppose que vous avez le sentiment que je vous ai utilisé. Et je suis désolée si je l'ai fait. Je suis désolée pour Haxby, pour tout cela.
Carlisle : J'imagine que c'est une supplique pour m'empêcher de vous punir. Mais je vous préviens, je ne me sentirai pas coupable en vous exposant. Mon travail consiste à vendre des journaux.
Mary : Papa a suggéré que j'aille à New York et que j'attende que cela passe. Alors tout ira bien. Je ne voulais pas que l'on se sépare sur des mots facheux.
Carlisle : Je vous ai aimé, vous savez. Plus que vous ne le pensiez. Et beaucoup, beaucoup plus que vous m'aimiez.
Mary : Eh bien, j'espère que la prochaine femme que vous aimerez vous méritera plus que moi.
Carlisle : Ne vous inquiétez pas pour Haxby. Je vais le vendre à profit. J'ai l'habitude de le faire.

Anna surprend à nouveau Shore et Hepworth en discussion dans un couloir.
Shore : Il me court toujours après pour que je parle de lui à Madame.
Anna : Il est très tenace, je dois dire.
Shore : Vous connaissez les hommes.
Anna : Et je connais les femmes aussi.

Carson : Monsieur ! Monsieur !
Robert : Au nom du Ciel, qu'est-ce ?
Carson : Un télégramme, Monsieur.
Cora : Ouvrez-le.
Robert : Dieu merci, il a été gracié. C'est la perpétuité mais il a été gracié.
Cora : Allez chercher Anna.

Robert : Le Ministère de l'Intérieur trouve que de nombreux détails remettent en cause le cas de la préméditation. Le fait est qu'il ne sera pas pendu.
Anna : Mais c'est toujours la perpétuité.
Mary : Ne vous attardez pas sur ce point. Pas maintenant. C'est la vie, pas la mort. C'est tout ce que nous devons penser.
Robert : Nous avons une tache qui nous attend, c'est vrai. Bates vivra et il est innocent. Nous allons le prouver et il sera libre.
Anna : Je dois aller le voir. Aujourd'hui. Ils me laisseront, n'est-ce pas ?
Robert : Je ne peux pas croire qu'ils ne le feront pas. Je vais demander à Pratt de vous emmener à York.

A l’office.
Carson : Voilà donc les nouvelles. J'ajouterai que le bal des domestiques aura bel et bien lieu ce soir.
Thomas : Ce soir ? Êtes-vous sérieux ?
Carson : Mrs Hughes pense que nous pouvons le gérer.
Mrs Patmore : Je n'ai jamais pensé qu'ils pendraient un homme innocent.
Shore : Il n'aurait pas été le premier.
O’Brien : C'est un soulagement. Oui ça l'est. Je ne crains pas de le dire.
Mrs Patmore : Mais il doit rester en prison ?
Carson : Seulement jusqu'à ce qu'ils prouvent son innoncence.
Mrs Hughes : Si vous le permettez, nous nous soucierons de cela plus tard. Pour le moment, beaucoup de travail nous attend.

A la prison.
Anna : Monsieur a l'intention de travailler avec Mr Murray.
Bates : Allez-vous rester à Downton maintenant ?
Anna : Bien sûr. Je suis désolée de laisser tomber lady Mary, mais je pense que je dois le faire. Je pourrai peut-être les aider à faire annuler la condamnation. Je ne sais pas ce que je peux faire, mais il y a peut-être quelque chose.
Bates : Je ne vous mérite pas.
Anna : Nous réussirons à la faire annuler. Je n'arrêterai pas tant que vous ne serez pas sorti.
Bates : Mais cela peut prendre des années. Si vous y arrivez un jour. Alors il y a une chose que je dois demander. Je ne veux pas vous voir vous consumer et être en deuil pour toujours. Promettez-moi... que vous vous ferez des amis. Amusez-vous. Profitez de la vie.
Anna : Je vais essayer. Je le promets.

Le salon de Downton Abbey.
Robert : Puis-je vous donner du whisky pour vous fortifier pour l'épreuve à venir ?
Matthew : C'est très gentil. Y a t-il quelqu'un en particulier avec qui je dois danser?
Robert : Eh bien, Cora ouvre le bal avec Carson.
Matthew : Pas cousine Violet ?
Robert : Pas depuis la mort de mon père. Non. Maman dansait avec mon valet mais l'habitude s'est perdue quand Bates est arrivé. Peut-être que Thomas fera revivre le privilège.
Matthew : Il en a sûrement le courage.
Robert : Eh bien, je vais inviter Madame Hughes. Donc peut-être pourriez-vous inviter Mlle O'Brien ?
Matthew : Mon dieu.
Robert : Par ailleurs, Mary m'a dit à propos de Mr Swire.
Matthew : Au moins j'étais avec lui et nous avons fait la paix. Je ne le méritais pas. J'ai laissé tomber Lavinia.
Robert : Vous étiez prêt à l'épouser, Matthew. Vous auriez tenu votre parole. Vous ne pouvez être puni pour des sentiments hors de votre contrôle. Si Swire avait la moindre idée de cela, il vous aurait respecté pour cela.
Cora : Finissez vos boissons, nous devons y aller !

Des couples dansent dans le salon.
Violet : Je suppose qu'Anna ne part plus aux Etats-Unis.
Mary : Non. Mais bien sûr, je suis contente pour elle. Oh-oh, il vient réclamer son prix.
Thomas : Madame la Comtesse, me feriez-vous l'honneur de cette danse ?
Violet : Oui, c'est une valse. Je suis bien trop vieille pour cet affreux Foxtrot.
Thomas : Et le black bottom Madame ?
Violet : Tâchez de m'aider à tenir droit. Nous essaierons d'éviter cette danse.

Restée en retrait, Anna voit Hepworth attirer Shore à l’étage.
Mrs Patmore : Daisy, j'ai du mal à comprendre ce que vous voulez dire. Etes-vous en train de dire que vous voulez vous en aller ?
Daisy : Non, je ne veux pas à moins que j'y sois obligée. Mais je veux avancer. Je pense que je suis plus qu'une bonne de cuisine maintenant. Je veux être une assistante cuisinière. Je sais que je le peux.
Mrs Patmore : Je ne vois pas d'objection si le budget le permet. Je devrais demander à Mme Hughes et à Madame.
Daisy : J'y travaille, je le promets.
Mrs Patmore : Vous n'auriez pas pu le dire clairement l'autre soir ? Au lieu de faire l'enfant !
Daisy : J'ai écouté le mauvais conseil.

Anna a averti Mary et elles se rendent à l’étage en emmenant Rosamund. En ouvrant la porte de la chambre d’Hepworth, elles les surprennent en facheuse position.
Rosamund : J'espère que ce n'est pas une farce.
Mary : En un sens, je crains que ça en soit une.

Hepworth : Ma chère, ce... ce n'est pas ce qu'il semble être.
Rosamund : Je doute que l'on puisse interpréter ça autrement.
Hepworth : Mais je peux promettre...
Rosamund : Il est clair que je me suis faite avoir par une main experte. Et je vois maintenant que ce n'était pas la votre.
Hepworth : Rosamund...
Shore : Non, c'est fini. Ne vous rendez pas ridicule.
Rosamund : Bon conseil. Pourquoi ne pas l’épouser ? Elle n'aura aucun problème à combler vos défauts grâce à son ingéniosité.
Shore : N'est-ce pas ce que j'ai toujours dit ? Espèce de vieil imbécile.
Mary : Il n'y a plus de trains ce soir. Vous partirez par le premier train demain matin.
Shore : Ne vous inquiétez pas, nous le ferons.

Rosamund : S'il vous plaît pardonnez-moi, mais... Mince !
Mary : Pourquoi ? C'est un bon échappatoire si vous voulez mon avis.
Rosamund : C'est vrai, bien sûr. Je ne peux pas supporter quand Maman s'avère avoir raison.

Anna : Monsieur, puis-je vous parler ?
Robert : Bien sûr. Comment va Bates ?
Anna : Soulagé. Choqué. Fatigué. Reconnaissant.
Robert : Je suis sûr.
Anna : My Lord, je me demande si je pouvais retirer ma démission.
Robert : J'espérais que vous diriez cela.

Matthew : Voulez-vous danser ?
Mary : Pourquoi pas ?
Matthew : Où en sont vos plans à propos de l'Amérique ?
Mary : Je réserverai ma traversée dès que j'aurai des nouvelles de Grand-Mère.
Matthew : Serez-vous partie pour longtemps ?
Mary : Je ne sais pas. Je verrai.

En fin de soirée.
Robert : Pensez-vous que nous pouvons aller au lit ?
Cora : J'y compte oui.
Robert : Je pense que nous avons rempli notre devoir. Maman est rentrée tout comme Isobel.
Cora : Les filles ?
Robert : Edith est à l'étage. Et la dernière fois que j'ai regardé, Mary dansait avec Matthew.
Cora : Ne nous en mêlons surtout pas. J'ai écrit à Sybil. Je l’ai embrassée pour vous. Je ne veux pas être éloignée de mon premier petit-enfant, Robert.
Robert : Je ne comprends pas. Je ne me suis pas disputé avec elle. J'ai donné ma bénédiction. Je ne m'y suis pas opposé.
Cora : Mais vous ne vouliez pas aller au mariage.
Robert : Non.
Cora : Ce n'est pas ce que je voulais pour elle. Rien de tout cela ne l'est. Mais c'est arrivé et nous devons l'accepter. Je veux allez là-bas et je veux que Sybil vienne ici.
Robert : Et le chauffeur ?
Cora : Lui aussi. Cela a été un jour heureux, Robert. Terminons sur une note joyeuse

Daisy est dans la cuisine, elle regarde le Oui Ja.
O’Brien : Déjà fatiguée ?
Daisy : Un peu. Je pensais à William. Il a toujours aimé le bal.
Anna : Miss O'Brien, Madame est prête à aller au lit.
Daisy : Je suis si heureuse pour Mr Bates qui va s'en sortir.
Anna : Eh bien, il est vivant. Je crois qu'il est encore loin de s'en être sorti. Allez-y.
Daisy : Etes-vous en train de le pousser ?
Anna : Non. Et vous ?
Daisy : Ça n'a aucun sens.
Anna : Si, ça en a. Puissent-ils être heureux. Avec mon amour.
Daisy : Que signifie cela ?
Anna : Je ne sais pas. Je suppose qu'un esprit veut qu'un certain couple soit heureux.
Daisy : Vous le bougiez.
Anna : Non, je ne le bougeais pas. C'est vous qui le bougiez.

Il neige sur Downton, Mary est sur le perron, Matthew la rejoint.
Matthew : C'était amusant. Il y aura quelques maux de tête demain matin.
Mary : Nul doute qu'ils pensent que cela en vaut la peine.
Matthew : Vous allez vraiment aller en Amérique. Carlisle ferait-il de votre vie un cauchemar si vous restiez ?
Mary : Je ne pourrais vous le dire. Peut-être. Même si il me laisse partir,  mon histoire est toujours là. Et le sera toujours.
Matthew : Resteriez-vous si je vous le demandais.
Mary : Oh, Matthew, vous ne le pensez pas. Vous savez que nous portons plus de bagages que le portier de King's Cross ! Et pour feu Mr Pamuk ? Ne ressuscitera-t-il pas à chaque fois que nous nous disputerons ?
Matthew : Non.
Mary : Vous voulez dire que vous m'avez pardonnée ?
Matthew : Non, je ne vous ai pas pardonnée.
Mary : Bien, alors.
Matthew : Je ne vous ai pas pardonnée parce que... Je ne crois pas que vous ayez besoin de mon pardon. Vous avez vécu votre vie et j'ai vécu la mienne. Et maintenant il est temps que nous les vivions ensemble.
Mary : Nous avons été sur le point tant de fois, Matthew. S'il vous plaît ne me dites cela que si vous êtes sûr.
Matthew : Je suis sûr.
Mary : Et vos vœux à la mémoire de Lavinia ?
Matthew : J'avais tort. Je ne pense pas qu'elle veuille que nous soyons tristes. Elle n'a jamais provoqué un seul moment de chagrin de toute sa vie.
Mary : Je suis d'accord.
Matthew : Alors le voulez vous ?
Mary : Vous devez le demander comme il se doit. Je ne vous répondrai pas sans que ... vous mettiez genou à terre et tout !
Matthew : Lady Mary Crawley... Me ferez-vous l'honneur de devenir ma femme ?
Mary : Oui !

 

 

OPENING CREDITS

 

EXT. COUNTRY ROAD

 

A man drives a truck holding a large pine tree.

 

EXT. DOWNTON ABBEY, FRONT DOOR

 

Thomas exits the front door to direct the workers unloading the tree.

 

THOMAS: Come here. Up you get. Start untying these ropes. Come on, quickly as you can.

 

INT. GREAT HALL

 

Daisy walks into the hall where Robert and Carson direct as Edith and O'Brien decorate the tree.

 

EDITH: What do you think, Mary?

MARY: Perfect.

ROBERT: Well...Yes, a little bit higher.

(Daisy stands admiring the tree. Mrs Hughes passes by and sees her standing there with the buckets of cleaning supplies.)

HUGHES: Daisy, get downstairs with those, now!

(Daisy scurries off and Mrs Hughes is captured by the sight of the Christmas tree as the lights turn on.)

MARY: Ah. Lovely.

ROBERT: Ah. Well, I say.

 

EXT. ROAD

 

Lady Rosamund's car drives towards Downton. Her maid, Marigold Shore catches sight of the house.

 

EXT. DOWNTON ABBEY, FRONT DOOR

 

Thomas opens the door for Rosamund. Mary and Edith greet her as she steps out.

 

ROSAMUND: Mary.

MARY: Happy Christmas.

ROSAMUND: And to you.

 

INT. LIBRARY

 

Violet reads the Christmas cards sitting on a table.

 

Christmas 1919

 

INT. GREAT HALL

 

The family hands out presents to the servants.

 

CORA: Anna, this is for you.

MARY: The usual cloth for a frock, I’m afraid, but I hope you like the other thing.

ANNA: I’m sure I will, milady. Thank you.

CORA: We all prayed for him in church this morning.

ROBERT: Happy Christmas, Anna.

ANNA: Happy Christmas.

 

Edith hands a gift to Mary, who hands it to Cora, who presents it to Mrs Patmore.

 

CORA: I can’t wait for you to open this.

MRS PATMORE: Thank you, Your Ladyship.

ROBERT: Happy Christmas, Mrs Patmore.

 

Anna returns to her place next to Mrs Hughes.

 

HUGHES: What did Her Ladyship say?

CORA: O’Brien?

(O'Brien steps forward to receive her gift.)

ANNA: She was just being kind.

CORA: Happy Christmas and thank you for your...

HUGHES: I wish I could tell you not to worry.

EDITH AND MARY: Happy Christmas.

ANNA: My husband’s on trial for his life, Mrs Hughes. Of course I worry.

HUGHES: Well, I’m old fashioned enough to believe that they can’t prove him guilty when he’s not.

CORA: Daisy.

 

Daisy steps up to receive her gift.

 

CORA: This is for you.

DAISY: Thank you, milady.

EDITH AND MARY: Happy Christmas.

 

Carson opens his gift.

 

CARSON: “The Royal Families of Europe.” Oh, my. I shall find this very interesting, my lord.

ROBERT: Good.

 

Anna opens up her small gift from Mary. It's a golden heart pin.

 

MRS HUGHES: Oh!

 

INT. SERVANTS’ HALL

 

The younger servants wear paper hats and pull crackers.

 

HUGHES: I don’t want to spoil their fun, but I couldn’t wear a paper hat, not with poor Mr Bates locked away.

CARSON: His Lordship said much the same.

MARIGOLD SHORE: Is Mr Bates the one Lady Rosamund told me about? The murderer?

CARSON: Mr Bates has most unjustly been accused of murder. That is all.

MARIGOLD SHORE: “All”? I should think that’s quite enough for most people.

 

INT. LIBRARY

 

Cora hands out gifts.

 

VIOLET: Thank you.

EDITH: Would you like tea?

SIR RICHARD CARLISLE: Why do we have to help ourselves at luncheon?

ROBERT: It’s Downton tradition. They have their feast at lunch time and we have ours in the evening.

SIR RICHARD CARLISLE: But why can’t they have their lunch early and then serve us...like they normally do?

MARY: Because it’s Christmas Day.

SIR RICHARD CARLISLE: It’s not how we’ll do it at Hacksby.

VIOLET: Which I can easily believe.

(Violet opens her present.)

VIOLET: Oh, this is nice. This is—what is it?

ISOBEL: What does it look like?

VIOLET: Something for getting stones out of horses’ hooves?

ISOBEL: It’s a nut cracker. We thought you’d like it...to crack your nuts.

EDITH: Who’s coming on New Year’s Day?

ROBERT: The usual guns. Us three and some locals. You’ll know all of them.

EDITH: Have you asked Anthony Strallan?

ROBERT: I tried. In fact, I gave him three dates, but he said no to all of them. Perhaps he’s given it up.

EDITH: But he was so keen before the war.

VIOLET: Perhaps he’s had enough banging for one life.

ROBERT: Oh, and Rosamund’s forced me to invite Lord Hepworth.

VIOLET: Really?

ROSAMUND: Well, I told him I was coming down here and he dropped hint after hint.

CORA: Perhaps he has nowhere to go. It can be a lonely time of year.

VIOLET: James Hepworth lonely? I find that hard to believe. Hepworth men don’t go in for loneliness much.

ROBERT: How do you know him?

VIOLET: I knew his father in the late ‘60s. Mais où sont les neiges d'antan?

 

INT. OUTER HALL

 

Matthew hangs up the phone with a distressed expression as Mary enters.

 

MARY: Isobel told me you were telephoning for news of Mr Swire. How is he?

MATTHEW: Not good. I’m catching the train first thing in the morning. I hope I’m in time.

MARY: Is it as bad as that? I’m so sorry.

 

Carlisle enters.

 

MARY: Matthew’s going to London tomorrow. Lavinia’s father is ill.

SIR RICHARD CARLISLE: Better warn Robert if you’ll miss the shoot.

MATTHEW: I’ll be back by New Year’s Day. He won’t last that long, I’m afraid. Forgive me if I’m casting a gloom.

MARY: Don’t be silly. We’re all under the shadow of Bates’s trial.

(The dressing gong rings.)

MATTHEW: Will any of you have to testify?

MARY: Only Papa and some of the servants, but I’m going to support Anna.

MATTHEW: Would you like me to come with you to explain what’s happening? Or will you do that?

(Matthew indicates Carlisle.)

MARY: Richard wants to go back to work the day after the shoot. Don’t you?

SIR RICHARD CARLISLE: Yes, I do.

 

INT. KITCHENS

 

MRS PATMORE: Now, Thomas.

DAISY: What’s this?

O’BRIEN: It’s a board for planchette.

DAISY: What’s that?

O’BRIEN: A game. Well, not quite a game. More a method of communication.

DAISY: How?

O’BRIEN: Never mind. I’ll take it if you like.

 

INT. DINING ROOM

 

The diners ooh and ah over the flambé as Carson brings it in and sets it in front of Violet.

 

EDITH: Sybil’s favourite.

VIOLET: A happy Christmas to us all.

(Violet spoons into the flambé.)

ALL: Happy Christmas.

EDITH: Don’t forget to make a wish.

ROBERT: Let’s all make a wish.

MARY: A wish and a prayer.

SIR RICHARD CARLISLE: Is this about Bates again?

(Lady Mary is displeased by his remark.)

ROSAMUND: My new maid says the servants’ hall is full of it. How terrible it is.

MATTHEW: We mustn’t lose faith. He’s been wrongly accused.

SIR RICHARD CARLISLE: I’m sure you hope so.

ISOBEL: We know so.

SIR RICHARD CARLISLE: How has Mr Murray managed to have the trial held in York?

ROBERT: I don’t know, but thank God he has.

SIR RICHARD CARLISLE: And he’s confident?

CORA: He seems to be.

VIOLET: Lawyers are always confident before the verdict. It’s only afterwards they share their doubts.

 

INT. SERVANTS’ HALL

 

O'Brien and Thomas lead some of the servants in playing Ouija.

 

O’BRIEN: Is anyone there? Is anyone there?

(A couple girls giggle.)

THOMAS: You must take it seriously. Otherwise, they’ll be offended.

(Daisy enters.)

DAISY: What is it?

THOMAS: We’re talking to the dead.

DAISY: But how? They can’t talk back.

MARIGOLD SHORE: They can. That’s the whole point.

THOMAS: Come on, Daisy.

DAISY: No, I don’t think it’s right.

O’BRIEN: If you’ll all be quiet, I’ll try again. Is there anyone there?

THOMAS: Yes. Someone is there.

HUGHES: What is going on?

 

All of the servants bolt out of their seats as Mrs Hughes enters.

 

O’BRIEN: We’re just playing a game.

HUGHES: A very unsuitable game, Miss O’Brien, especially on Christmas night. Please put it away at once. I’m surprised at you, Daisy.

DAISY: Are you sure there’s nothing in it?

HUGHES: Quite sure, thank you.

DAISY: Don’t you believe in spirits, then?

HUGHES: Well, I don’t believe they play board games.

 

INT. GREAT HALL

 

Mary mimes a book for charades.

 

EDITH: You’re reading.

MARY: For heaven sakes! Yes, I’m reading, because it’s a book title.

ROBERT: No talking.

MARY: I know, but honestly.

EDITH: Five words.

WOMEN: Fourth word.

ISOBEL: Two syllables.

WOMEN: First syllable.

(Mary makes a silly head beating motion with her hands and Robert and Matthew laugh.)

EDITH: Erm...

ISOBEL: Drum.

ROBERT: They’ll never get it.

EDITH: Wave.

ROBERT: They’ll never get it.

ISOBEL: Shift.

EDITH: Mad.

ISOBEL: Drop.

SIR RICHARD CARLISLE: Do you always play charades on Christmas night?

EDITH: Er...drop.

VIOLET: This isn’t charades, this is the game.

ROBERT: No. No helping.

EDITH: Trip. Trip.

CORA: Spell.

ROSAMUND: Jelly. Jelly.

SIR RICHARD CARLISLE: Do you enjoy these games?

ROSAMUND: Fall?

SIR RICHARD CARLISLE: In which the player must appear ridiculous?

VIOLET: Sir Richard, life is a game in which the player must appear ridiculous.

SIR RICHARD CARLISLE: Not my life.

WOMEN: Erm...

ISOBEL: Fall? Past. No, fell! Wild Fell. “The Tenant of Wildfell Hall”!

EDITH: Oh! Oh!

MARY: Yes.

(The women applaud and the dog barks.)

ROBERT: Isis. Isis...

CORA: Richard, you’re turn. Come on.

VIOLET: Now, soon your maxim will be tested.

 

INT. GAOL CELL

 

Mr Bates sits on the bed in his cell, holding a photo of Anna. He looks around and cries.

 

INT. LORD GRANTHAM’S DRESSING ROOM

 

Carson helps Robert dress.

 

CARSON: If Mr Bates should not come back...

ROBERT: I am not replacing Bates.

(Robert stops and reconsiders his rude interruption.)

ROBERT: What were you going to say?

CARSON: Only that I know that Thomas is keen to be promoted.

ROBERT: The trouble is, being dressed and undressed is an intimate business. We’ve forgiven Thomas his early sins, I know, but I cannot imagine I would ever quite feel the trust.

CARSON: Say no more, my lord. I’m sure Mr Bates will be home soon, which will settle the matter.

 

INT. KITCHENS

 

Miss Shore sees Daisy fixing food on her own.

 

MRS PATMORE: It seems we’re running out of time. I need to put...

MARIGOLD SHORE: Did you make all that?

DAISY: Yes, why?

MARIGOLD SHORE: And you’re still only the kitchen maid?

DAISY: I don’t know what I am.

MARIGOLD SHORE: You could be a sous chef at least in London.

DAISY: I don’t know what a sous chef is.

MARIGOLD SHORE: Or a cook. Maybe not in a house like this, but you wouldn’t have to go far down the ladder before they’d snap you up.

 

Mrs Patmore enters.

 

MRS PATMORE: Daisy, find Thomas and tell him the tea’s ready to go up. Then we should get started on the mixture for the cheese soufflés.

MARIGOLD SHORE: Does Daisy cook the soufflés, too?

MRS PATMORE: What’s it to you?

 

INT. THE DOWER HOUSE

 

A chauffeur drives Sir Anthony Strallan to the front door. Edith sees him from the window.

 

EDITH: What do you mean you’ve invited Anthony Strallan? I thought it was just us.

VIOLET: Oh? Very important. Never used to use a chauffeur. Well, you were so disappointed that he wouldn’t come shooting.

SIR ANTHONY STRALLAN: Good afternoon, Lady Grantham.

 

Strallan double-takes when he sees Edith, but recovers gracefully.

 

SIR ANTHONY STRALLAN: Lady Edith, what a charming surprise. It’s been far too long.

EDITH: It’s so nice to see you. It’s such a relief to see any of our friends who’ve made it through unscathed.

SIR ANTHONY STRALLAN: I’m afraid I haven’t quite. I took a bullet in the wrong place and it seems to have knocked out my right arm.

EDITH: But not forever, surely?

SIR ANTHONY STRALLAN: Well, the upshot is, I’m afraid the wretched thing is now no use to man or beast.

EDITH: Well, now we know why you didn’t want to come shooting.

SIR ANTHONY STRALLAN: Indeed. So, how is everyone? Lady Sybil is married, I hear, living in Ireland. How was the wedding?

(Violet is clearly made uncomfortable by the subject.)

VIOLET: Quiet. It was in Dublin. They didn’t want a big affair.

SIR ANTHONY STRALLAN: Did you all get over?

EDITH: Mary and I did. Papa, Mama, and Gran...

VIOLET: We were all ill. Isn’t it sad?

SIR ANTHONY STRALLAN: What’s he like?

VIOLET: He’s political.

SIR ANTHONY STRALLAN: As long as he’s on the right side. So, does he shoot?

EDITH: I’m...sure he does.

VIOLET: But I don’t think pheasants.

 

INT. GAOL, VISITING ROOM

 

A guard opens the gate for Anna and locks them in. Anna sits across from Bates alongside other visiting couples.

 

BATES: Mr Murray thinks a reference from and earl will go in my favour. I’m not sure such things matter when it comes to murder.

ANNA: I think it’ll help.

BATES: Because you want to think so. Anna, you must prepare for the worst. I’m not saying it’ll happen, but you must prepare for it.

ANNA: I know it could happen. I do. But the time to face it is after it has happened, and not before. Grant me that.

 

New Year's Eve

 

EXT. DOWNTON ABBEY, FRONT DOOR

 

Hepworth's car arrives. Thomas opens the door for him, and Carson provides an umbrella as they walk to greet Cora and Rosamund.

 

LORD HEPWORTH: Lady Grantham. Lady Rosamund.

CORA: Hello, Lord Hepworth. Welcome.

LORD HEPWORTH: Thank you.

CARSON: Will your man be coming on from the station, my lord?

LORD HEPWORTH: I haven’t got one with me. Is that a nuisance, I’m so sorry.

CARSON: Not at all, my lord. Thomas will take care of you while you’re here.

LORD HEPWORTH: Splendid.

CORA: Do come in.

LORD HEPWORTH: Thank you.

 

INT. LIBRARY

 

Cora looks up from her reading as Robert enters with a letter.

 

ROBERT: This came for you in the evening post. It’s from Sybil.

(Cora takes the letter and opens it.)

CORA: You must go up and change.

ROBERT: So, what do you make of Rosamund’s pal?

CORA: He seems agreeable enough.

ROBERT: I suspect he’s in the profession of making himself agreeable.

CORA: O’Brien says Rosamund’s maid speaks very highly of him, and that seems a good reference to me.

ROBERT: What is it?

CORA: Sybil’s pregnant.

ROBERT: I see. So that’s it, then. No return. She’s crossed the Rubicon.

CORA: She crossed it when she married him, Robert. She says we’re not to tell anyone, not even the girls.

ROBERT: I wondered why she didn’t ask to come for Christmas.

CORA: Would you have allowed it?

ROBERT: Well, well. So, we’re to have a Fenian grandchild.

CORA: Cheer up. Come the revolution, it may be useful to have a contact on the other side.

ROBERT: Hmm.

 

INT. GUEST CORRIDOR

 

Hepworth exits his room to find Rosamund exiting hers next door.

 

LORD HEPWORTH: Oh, I say. This is very cosy, isn’t it?

ROSAMUND: What is?

LORD HEPWORTH: To find ourselves next door.

ROSAMUND: I’m not certain it’s quite proper to remark on such things.

(Miss Shore approaches.)

ROSAMUND: Er, you remember my maid, Shore.

LORD HEPWORTH: Certainly, I do. I hope they’ve got a jolly party planned downstairs.

MARIGOLD SHORE: Why would they?

LORD HEPWORTH: Because it’s New Year’s Eve, of course.

MARIGOLD SHORE: Oh, that. I doubt it, my lord. But I don’t mind. I make my own fun. If that’s everything, my lady, I’ll go down now and see you after midnight.

ROSAMUND: Thank you.

LORD HEPWORTH: Only wish I could say the same. Only joking.

 

INT. GREAT HALL

 

LORD HEPWORTH: I wonder if she’ll remember me.

ROSAMUND: Oh, she will.

(They meet Violet as they enter.)

LORD HEPWORTH: Good evening Lady Grantham. I don’t suppose you remember me.

VIOLET: Of course I do.

LORD HEPWORTH: Ah.

VIOLET: Oh, how is dear Hatton? I have such happy memories of it from the old days.

LORD HEPWORTH: Well, I’m not often there, not since my mother died.

ROSAMUND: Perhaps it needs a woman’s touch.

LORD HEPWORTH: Well, don’t we all?

VIOLET: How very like your father you are. It’s almost as if he was standing here before me. I hope you’ll come to tea and then we can talk about him.

LORD HEPWORTH: I should love it, Lady Grantham, if they’ll release me.

VIOLET: They’ll release you.

 

INT. SERVANTS' HALL

 

Carson pours glasses of wine.

 

MARIGOLD SHORE: What are those for?

DAISY: We always have a glass of wine at midnight on New Year’s Eve.

MARIGOLD SHORE: Very civilised. In my last place, we were expected to be upstairs and serving New Year’s Eve for naught.

DAISY: Were you not a lady’s maid, then?

MRS PATMORE: How long have you been with Lady Rosamund, Miss Shore?

MARIGOLD SHORE: Two months.

MRS PATMORE: Oh, I see. You’re quite a new girl.

THOMAS: I can read Mr Carson’s hint. His Lordship doesn’t trust me.

O’BRIEN: Because of the stealing, you mean?

THOMAS: So, what should I do?

O’BRIEN: Get him to trust you.

THOMAS: That’s easy to say, but how?

O’BRIEN: Make him grateful. Do him a good turn. Hide something he loves, then find it and give it back.

CARSON: Miss O’Brien?

(Carson holds a glass of wine. He hands it to Mrs Patmore to give to O'Brien.)

O’BRIEN

Thank you, Mrs Patmore.

 

INT. DRAWING ROOM

 

Robert checks his pocket watch.

 

ROBERT: Not long now. Does everyone have a glass?

ISOBEL: Yes.

EDITH: Anthony Strallan was at Granny’s for tea the other day, so I know why he wouldn’t shoot. He’s hurt his arm.

ROSAMUND: Shame. Well, we shall try again next year.

 

Edith carries the drink tray across the room and Violet leans toward Rosamund.

 

VIOLET: Oh, I am sorry I started that. Now, don’t encourage it. She’d spend her life as a nursemaid.

 

Mary and Carlisle talk in another part of the room.

 

SIR RICHARD CARLISLE: Once again the servants are downstairs and we’re on our own.

MARY: In the whole year we fend for ourselves at Christmas lunch and on New Year’s Eve. It doesn’t seem much to me.

SIR RICHARD CARLISLE: You haven’t had to fight for what you’ve got.

MARY: Oh, do try to get past that. It makes you sound so angry all the time.

 

Edith and Isobel talk in another part of the room.

 

LADY EDITH: Yes, it is.

 

Matthew leaves their conversation to join Mary.

 

MARY: I hope London wasn’t too grim.

MATTHEW: Well, I got down there in time, which is the main thing. And I was with him when he died. So he wasn’t alone.

MARY: I’m so sorry. And so glad.

VIOLET: It must be getting near.

(The clock chime begins to whir into motion.)

ROSAMUND: Oh, here we go.

EDITH: Here we go.

ROBERT: Happy New Year.

ALL: Happy New Year.

 

The family raises their glasses and begin kissing one another's cheeks.

 

SIR RICHARD CARLISLE: Happy New Year, darling.

(Carlisle kisses Mary. Robert kisses Cora.)

CORA: Happy New Year.

MATTHEW: Happy New Year, Mama.

(Matthew kisses Isobel.)

ROBERT: Happy New Year, Mama.

VIOLET: 1920. Is it to be believed? I feel as old as Methuselah.

ROBERT: But so much prettier.

VIOLET: When I think what the last ten years has brought. God knows what we’re in for now.

 

INT. GUEST CORRIDORS

 

Anna sees Miss Shore and Hepworth talking on the other side of the balcony. She walks past them and Shore joins her as Hepworth enters his room.

 

MARIGOLD SHORE: He’s pushing his luck.

ANNA: How?

MARIGOLD SHORE: He wants me to speak out for him to Lady Rosamund.

ANNA: If I were you, I’d keep out of it.

 

EXT. FRONT WALK

 

The shooting party gathers.

 

ROBERT: We’ll walk to the first drive, then use the wagonet after that.

LORD HEPWORTH: Splendid. I hope you’re going to stand by me.

ROSAMUND: I thought I’d cheer my brother.

(Robert hands out cigarettes to the men.)

SHOOTING GUEST: Thank you.

ROSAMUND: Cora isn’t coming out until luncheon.

LORD HEPWORTH: Well, the second drive, then? You ladies will have to distribute your charms fairly as there are only three of you. Don’t you agree Lady Mary?

 

Mary is about to respond with a smile when Carlisle interrupts.

 

SIR RICHARD CARLISLE: Lady Mary will stand by me.

MARY: Now just...

MATTHEW: And I thought you were going to stand with me for the first drive, isn’t that what you said?

MARY: Did I?

(Mary recognises his timely interruption.)

MARY: Yes, I think I did.

(Robert finishes handing out cigarettes to the men.)

ROBERT: And one for you. Splendid.

 

EXT. DOWNTON ABBEY, GROUNDS

 

The men are hunting.

 

MARY: Why don’t you have a loader? Barnard would’ve found you one.

MATTHEW: I’m not very good at it. This or double guns, and I don’t want a witness.

MARY: I’m a witness.

MATTHEW: Then please don’t spread the word of my incompetence.

MARY: I never know which is worse, the sorrow when you hit the bird, or the shame when you miss it. Thank you for intervening back there before I said something rude.

MATTHEW: He does rather beg to be teased.

MARY: The awful truth is, he’s starting to get on my nerves. Still, you’re not the person to burden with that.

MATTHEW: You’re still going to marry him, though.

MARY: Of course. Why wouldn’t I.

MATTHEW: Huh. I think I might have got that one. You must promise faithfully to lie when they ask you how I did.

(Sir Carlisle sees them talking)

 

INT. KITCHENS

 

HUGHES: Daisy? You’ve got a visitor.

MR MASON: I were visiting the grave. I thought to myself, why not go and see her now, take William’s blessing with me.

MRS PATMORE: Erm, why not go and sit for a moment in the servants’ hall? We’re sending out the shooting lunch. As soon as we’re finished, Daisy can bring you a cup of tea. I’m sure Mrs Hughes won’t mind, will you Mrs Hughes?

HUGHES: Indeed, I will not. This way.

DAISY: Well, he’s here now. So, I think I should make things clear.

MRS PATMORE: Don’t, Daisy, please. William wouldn’t thank you for it.

DAISY: He won’t thank me for bamboozling his old dad neither.

 

INT. STRALLAN'S HOUSE

 

LADY EDITH: Now, I know you’re going to say no, but I was just passing and I suddenly thought, “Why don’t we go for a drive?” Like we used to.

SIR ANTHONY STRALLAN: I don’t think I should. I really can’t spare the time. Would you like a cup of something?

EDITH: All right. Yes, thank you. That would be nice.

SIR ANTHONY STRALLAN: Is everyone well?

EDITH: Quite well.

(A servant enters.)

SIR ANTHONY STRALLAN: Lady Edith will be joining me for tea.

BUTLER: Certainly, sir.

(The butler leaves.)

SIR ANTHONY STRALLAN: As a matter of fact, I’m glad to have got you to myself for a moment.

EDITH: Oh?

SIR ANTHONY STRALLAN: I feel it gives me the chance to make some things clear. I’m not sure I was that clear when we met the other day. It’s been worrying me.

EDITH: I don’t understand.

SIR ANTHONY STRALLAN: You see, I couldn’t bear for you to think that we might...take out together again when, of course, we can’t.

EDITH: Because of what Mary said that time? Because, you know, it wasn’t true. She only said it to spite me.

SIR ANTHONY STRALLAN: No, it’s not because of that. And if you say it wasn’t true, I’m sure it wasn’t. You see, the thing is...I’m far too old for you.

EDITH: I don’t agree.

SIR ANTHONY STRALLAN: Of course I am. And now...well, I’m a cripple. I don’t need a wife, I need a nurse. And I couldn’t do that to someone as young and lovely as you.

EDITH: I don’t accept a single word of that speech.

SIR ANTHONY STRALLAN

Lady Edith—

EDITH: If you think I’m going to give up on someone who calls me lovely...

SIR ANTHONY STRALLAN: I’m afraid you must.

 

INT. SERVANTS’ ROOM

 

Mr Mason and Daisy talk.

 

MR MASON: Oh, lovely. I’d like you to know the place he grew up. He always wanted to work with animals. Horses, really. But his mother saw him as a butler, lording it over a great house.

DAISY: He loved you both so much.

MR MASON: I’m only grateful his mother went first. She couldn’t have born it.

DAISY: No, but...she would’ve had to face it, wouldn’t she? Like you. We all have to face the truth, don’t we?

MR MASON: We do, lass, hard as it may be.

DAISY: Because I want to tell you the truth. You see William and me were friends for a long time before we started to feel something more.

MR MASON: Well, that’s always the best way, isn’t it? To know that there’s friendship as well as passion.

DAISY: Yes, but you see, I didn’t. I didn’t feel the love...so soon. So I’m afraid I wasted some of the time we could’ve spent together.

MR MASON: No. You didn’t, Daisy. You gave him the thrill of the chase. He talked of nothing but you from dawn till the cows came home. And when he saw you felt the same, well...the pleasure was all the sweeter for the waiting, I promise you.

DAISY: Good.

MR MASON: So, when are you going to come to the farm?

DAISY: I—I’ll let you know. Shall I get you some more hot water?

 

Daisy passes Mrs Patmore as she exits.

 

DAISY: More lies.

 

MRS PATMORE: Were they?

 

EXT. DOWNTON, GROUNDS

 

The horn sounds.

 

SIR RICHARD: That’s the horn. Where’s the damn loader?

MARY: Looking for your damn peg, I imagine.

SIR RICHARD: Why were you laughing with Matthew...at the end of the first drive?

MARY: I suppose he said something funny.

SIR RICHARD: Am I never to be free of him?

MARY: Of course not! You know how families like ours work. And he’ll be head of it one day.

SIR RICHARD: I might understand if you let me think for a solitary minute that you preferred my company to his. I have tried...

 

The sound drops out as Matthew hears their argument from a distance.

 

SIR RICHARD: ...Mary. Give me that. I’ve done everything I can to please you.

LADY MARY: Do you mean you bought a large and rather vulgar house?

SIR RICHARD: You cannot talk to me like that! What have I done...

(Matthew approaches the quarrelling couple and the volume increases.)

SIR RICHARD: ...to deserve it? What?!

MATTHEW: Is something the matter?

MARY: Richard’s loader seems to have got lost and this is one of the best drives. He’s missing all the fun.

MATTHEW: I see.

SIR RICHARD: Where the bloody hell have you been?

LOADER: Sorry, sir.

MARY: I’m afraid Sir Richard’s rather anxious to begin.

MATTHEW: I’d better get back to my post.

LOADER: There you are, sir.

 

INT. CABAN, VILLAGE

 

The family eat with people.

 

ISOBEL: Matthew is going to York for Bates’s trial, and, erm, well, I wondered if I might come as well?

ROBERT: Of course, if you want to.

ISOBEL: Cora’s told me she’s not going, and I feel I just might be useful as part of the bucking up brigade.

ROBERT: That’s kind, thank you.

ISOBEL: It’s odd, isn’t it? Us just chatting away here while that poor man waits to hear his fate.

ROBERT: Please don’t make me feel any worse than I do already.

 

CARSON: Have we time to serve the coffee or not?

THOMAS: Erm, I’m not sure, Mr Carson. We could’ve used one of the maids today.

CARSON: Maids at a shooting lunch? Ha! Hardly.

 

MARY: Anna’s very grateful you’re coming with us.

MATTHEW: Well, I have to go to London, but I’ll be back.

MARY: What are you going for?

MATTHEW: Reggie Swire’s funeral. He wanted his ashes to be buried in Lavinia’s grave. I’ll bring them back.

MARY: What does Mr Travis say?

MATTHEW: I haven’t asked him. I thought I’d do it myself one day.

MARY: Well, let me know when. I’d like to be there, if you don’t mind.

MATTHEW: No, I don’t mind.

 

INT. GRANTHAM’S HOUSE

 

VIOLET: This is very nice of you to spare some time for a poor old woman. Won’t they miss you at the tea?

LORD HEPWORTH: I’ll regain some novelty value at dinner.

VIOLET: Ve-- very well. Oh, what shall we talk about? Hatton? Shall we discuss why you never go there now? Or Lochearl? Or what about Hepworth House in Grosvenor Square? I spent so many happy evenings there with your father in hot pursuit.

LORD HEPWORTH: I see it’s time for some honesty.

VIOLET: A change is as good as a rest.

LORD HEPWORTH: I think you know that Hatton’s gone. So has Lochearl. And Hepworth House has so many mortgages, I , er, I could only sell it at a loss.

VIOLET: So my spies tell me. So, you want Rosamund, or rather the fortune of the late Mr Painswick, to come to the rescue.

LORD HEPWORTH: My feelings for Lady Rosamund are sincere. I admire her immensely.

VIOLET: I do not doubt it. My only fear is that you admire her money more.

LORD HEPWORTH: Lady Rosamund is too young to be alone, and you will concede that there are many...varieties of happy marriage.

VIOLET: Maybe, but they are all based on honesty. I insist you tell the truth about your circumstances to Rosamund. After that, it’s up to her.

 

INT. DINING ROOM

 

ROBERT: Well, yes, of course.

MEN: Yes, carry on.

SIR RICHARD: Have you thought of a date?

LORD HEPWORTH: When the men go through, can I steal you for a moment?

ROSAMUND: Why particularly?

LORD HEPWORTH: There’s something I should tell you.

ROSAMUND: Something nice, I hope.

LORD HEPWORTH: Not very nice, no, but you can make the nastiness go away.

ROSAMUND: “’Curiouser and curiouser,’ said Alice.”

 

MARY: I’d like to get married in the spring or the summer.

SIR RICHARD: I am only asking to set a date.

MARY: But what’s the hurry?

SIR RICHARD: Hurry? Glaciers are fast compared to you on this, Mary. I—I warn you...

(Carlisle grabs Mary’s arm to stop her from leaving.)

SIR RICHARD: Even my patience has its limits.

(Mary pulls her arm out of his grasp and exits. Matthew follows her out.)

 

INT. GREAT HALL

 

MATTHEW: Mary. Can I help?

MARY: After today, I won’t insult you by asking what you mean.

MATTHEW: You don’t have to marry him, you know. You don’t have to marry anyone. You’ll always have a home here as long as I’m alive.

MARY: Didn’t the war teach you never to make promises? And anyway, you’re wrong. I do have to marry him.

MATTHEW: But why? Not to prove you’ve broken with me, surely? We know where we stand. We’ve no need for...gestures.

MARY: If I told you the reason, you’d despise me, and that I really couldn’t bear.

CORA: Mary? Rosamund wants to play bridge until the men come through.

MARY: Of course.

 

INT. SERVANTS’ HALL

 

THOMAS: T-O-O-F-A-T. She said you’re too fat.

MRS PATMORE: She never said that. You’re pushing the thing. Come away, Daisy. We’ve got work to do.

MARIGOLD SHORE: I hope it’s rewarding work, Mrs Patmore, something to challenge our Daisy.

DAISY: Leave it alone.

MRS PATMORE: What did she mean?(whisper) That Miss Shore?

DAISY: Nothing.

 

INT. DRAWING ROOM

 

Robert enters in the room. Cora is here.

 

CORA: Who was telephoning so late?

ROBERT: Murray. He apologised. He’s going to come here the day before the trial to talk it all through with Mrs Hughes, O’Brien and me.

CORA: Why have they been chosen and not the others? What do they know?

ROBERT: Search me. I’ve told Carson.

CORA: Will Mr Murray be staying?

ROBERT: No, he wants to get to York. We’ll meet him there the following day.

CORA: Oh, my dear. I hope you can be strong if it goes against him.

ROBERT: It won’t. There was an awkward moment tonight between Mary and Carlisle at the end of dinner, did you notice it?

CORA: I’m sure Mary has him under control.

ROBERT: Does she? I look at her and all I can see is a tired woman with a tiresome husband, not a bride on the brink of heaven. Wish I could understand why she goes on with it. Do you think there’s some element I might have overlooked?

CORA: Yes.

ROBERT: Cora, if there is something and you know what it is, tell me, please.

CORA: Perhaps it’s time.

ROBERT: I was hoping you’d say I was wrong.

CORA: You’re not wrong. But if I do tell you, swear not to fly off the handle. And try not to be too hurt.

ROBERT: Now you must tell me, because nothing can be worse than my imaginings.

CORA: Very well. Do you recall a Turkish diplomat who stayed here before the war?

ROBERT: I think I can be relied on to remember any guest who is found dead in his bed next morning.

CORA: Well, that’s the thing.

 

INT. SERVANT’S ROOM

 

GEORGE MURRAY: I wanted to explain how it will work. You’ll both have received official notification through the post.

O’BRIEN: But what have I been called? What’s it to me? I know nothing.

GEORGE MURRAY: Since you’re summoned as a witness for the prosecution, the police would obviously disagree.

HUGHES: But I’m there for the prosecution, too, when I have no doubt of Mr Bates’s innocence. How can that be?

GEORGE MURRAY: It’ll be made clear on the day.

CARSON: Where does Anna stand in all this?

GEORGE MURRAY: A wife cannot be compelled to testify against her husband.

HUGHES: Well, that’s a mercy, anyway.

 

INT. COURTROOM

 

O’BRIEN: As far as I could make out, he was talking to his lawyer. He seemed to be blaming his wife for cancelling the divorce.

PROSECUTION: You heard this yourself?

O’BRIEN: I wasn’t eaves dropping. He was speaking loudly, but I don’t think you can blame him.

PROSECUTION: Just answer the questions, please, Miss O’Brien. When John Bates returned from London on his final visit to Mrs Bates, did you notice anything about his appearance?

O’BRIEN: He had a scratch on his cheek, but he might have got that--

PROSECUTION: And I believe the maid, Anna Smith, asked him how the meeting had gone.

O’BRIEN: Well, she and he were...

PROSECUTION: And how did he answer

(Miss O’Brien hesitates to speak.)

O’BRIEN: He said it had been worse than that she could possibly imagine.

PROSECUTION: And what did he call her?

 

It’s Mrs Hughes’ turn.

 

HUGHES: I—I shouldn’t have been listening in the first place. I h—had no right to be there.

PROSECUTION: But you were listening, Mrs Hughes. So, please tell us what he called her when he grew angry.

(Mrs Hughes hesitates.)

HUGHES: He… He said she was a...bitch.

PROSECUTION: Did it sound as if he threatened to strike her?

HUGHES: But what people say in an argument...

PROSECUTION: Did he threaten to strike her?

(Mrs Hughes hesitates a long time.)

HUGHES: I’m afraid he did. Yes.

 

INT. COURTHALL

 

GEORGE MURRAY: Every case looks as black as night by the time the prosecution is finished, but we’ve heard nothing in Bates’ defence yet.

ANNA: I can’t believe Mrs Hughes would say those things. Miss O’Brien, maybe, but not Mrs Hughes.

ISOBEL: It’s difficult to lie on oath. Few of us can manage it.

MARY: She looked as if she were in hell.

ROBERT: It does sound worse than I expected.

MATTHEW: It’s a great pity he didn’t speak up about buying the poison.

ANNA: I told him to. I begged him to.

GEORGE: And he should’ve listened.

ROBERT: Then it’s down to me to convince them that this crime is simply not in Bates’s character.

 

INT. COURTROOM

 

PROSECUTION: So, you have no doubt at all?

ROBERT: None whatsoever. We served in the African War, and I owe my life to John Bates, who acted to protect me without any care for his own safety. Is this a man who could plot to kill his wife? Absolutely not.

PROSECUTION: Lord Grantham, did John Bates ever speak to you about his wife?

ROBERT: Not that I recall.

PROSECUTION: Never? He never once spoke one word of this wife who’d prevented all his dreams from coming true?

ROBERT: Well...you know one...talks about this and that.

PROSECUTION: Did he give you the impression he was losing patience with Mrs Bates around the time she had prevented the divorce? Were you aware that he was angry at what had happened?

ROBERT: I suppose so.

PROSECUTION: Did he ask permission to travel to London to see her that last time.

ROBERT: I believe he did.

PROSECUTION: And did you recommend restraint in his dealings with his wife?

ROBERT: I don’t think so.

PROSECUTION: You’re absolutely sure?

ROBERT: Well...perhaps I may have done.

PROSECUTION: You did, Lord Grantham. Mr Bates has, in his interviews, stated that you prescribed discretion, for his case is that he followed your advice, but I wonder why the defence has chosen not to refer to this.

ROBERT: I can’t tell you.

PROSECUTION: No. And was there one statement of his that prompted you to advise him to moderate his behaviour?

ROBERT: I can’t remember. Not precisely.

PROSECUTION: Give us an approximate.

(Robert tries to remember.)

PROSECUTION: I must urge that the witness gives an answer.

ROBERT: I...said...I hoped his trip to London was to do with some property he owned and not to do with the former Mrs Bates.

PROSECUTION: And how did he answer?

(Robert remembers the dangerous statement that Bates made.)

ROBERT: He said...

(Robert hesitates to answer because he knows what it will mean.)

JUDGE: Lord Grantham...

ROBERT: He said, “If only she was the former or, better still, the late.”

 

INT. COURTHALL

 

HUGHES: I-- don’t know what to say, ma’am. They twist your words.

ISOBEL: You had to answer their questions.

HUGHES: Were to God I never listened.

ISOBEL: Well...

O’BRIEN: I suppose Anna is very bitter. I wonder if you would tell her—

ISOBEL: I know that you’re both praying for her, as I am.

GEORGE MURRAY: Mrs Crawley, the jury’s returned.

ISOBEL: Ah.

 

INT. COURTROOM

 

JUDGE: Are you all agreed?

FOREMAN: We are, my lord.

JUDGE: The prisoner will stand.

(Bates stands.)

JUDGE: Do you find the prisoner to be guilty or not guilty as charged?

FOREMAN: Guilty...

(Anna cries out.)

FOREMAN: ...my lord.

JUDGE: John Bates, you have been found guilty of the charge of wilful murder. You will be taken from here to a place of execution where you will be hanged by the neck until you are dead, and may God have mercy upon your soul.

ANNA: No! No, this is wrong! This is… this is terribly, terribly wrong!

JUDGE: Take him down.

BATES: Anna!

 

INT. GRANTHAM’S HOUSE

 

ROSAMUND: Did you know this Bates well?

VIOLET: No, not really. Oh, I saw him once. It’s when I went to talk to Matthew in his bedroom just before dinner.

ROSAMUND: That sounds rather risqué.

VIOLET: Alas, I am beyond impropriety.

ROSAMUND: There’ll be a stink in the papers.

VIOLET: Well, to be honest, I’m surprised there hasn’t been one already. Perhaps Sir Richard had a hand in it. And while we’re on the subject of unsuitable spouses--

ROSAMUND: Lord Hepworth is not unsuitable, Mama. You are unjust.

VIOLET: He’s hardly the consummation devoutly to be wished. Did he tell you what I asked him to tell you.

ROSAMUND: I know he has no fortune, if that’s what you mean.

VIOLET: No fortune? He’s lucky not to be playing the violin in Leicester Square.

ROSAMUND: He’s fond of me, Mama. I’m tired of being alone, and I have money.

VIOLET: He’s a fortune hunter, my dear. A pleasant one, I admit, but a fortune hunter. Still, it’s your decision. So, have you made it?

ROSAMUND: Not quite. I’m going to ask Robert to get him back for the Servants’ Ball.

VIOLET: Oh, will that happen after today?

ROSAMUND: Well, he can come and stay, whether or not we feel like dancing.

 

INT. INN, DINING ROOM

 

ISOBEL: Thank you, we don’t need anything.

MARY: Do sit down, Anna.

ISOBEL: You mustn’t think that this is the end.

GEORGE MURRAY: For the judge to pronounce the death sentence is only a matter of routine.

ANNA: Routine?

MATTHEW: He means the judge had no choice. If a man is found of murder, he must be sentenced to death, but there are many reasons for it to be commuted. Many reasons.

ANNA: Is being innocent one of them?

GEORGE MURRAY: We have to work to change the sentence to life imprisonment.

ANNA: Life imprisonment?

MATTHEW: Because it won’t demand a retrial or an overthrow of the Crown’s case. Once we have that, we can begin to build a challenge to the verdict.

MARY: Do you understand?

ANNA: Yes, milady, I do.

ROBERT: I still can’t believe it.

ISOBEL: Well, I’m afraid you must.

MATTHEW: We’ll need you to write a letter to the home secretary.

GEORGE MURRAY: I’ll leave for London at once and put it into his hand myself.

ROBERT: He’s a Liberal, isn’t he? Pity.

ISOBEL: He’s a decent man.

GEORGE MURRAY: The flaw in their case is the question of premeditation. Even if Mr Bates had run into the cellar for the poison and pushed it into her food, we can argue strongly he didn’t plan it.

ANNA: He didn’t plan it because he didn’t do it.

MATTHEW: And we’ll stress the circumstantial nature of the evidence. There may still be elements that come to light.

ANNA: What chance do you think we have?

GEORGE MURRAY: It’s not a good chance, Mrs Bates. But there’s still a chance.

 

INT. SERVANTS' HALL

 

MRS PATMORE: When will they be back?

HUGHES: I’m not sure. They took Anna to an inn to help her catch her breath.

DAISY: How will we ever face her?

HUGHES: With kindness, I hope.

SERVANT: When will he be hanged?

(Carson comes in)

CARSON: Her Ladyship wondered if you could give her an account of the day.

HUGHES: Of course. I’d like to say, I may have been called for the prosecution, but I do not believe in Mr Bates’s guilt.

MARIGOLD SHORE: What about you Miss O’Brien? You’re very quiet.

O’BRIEN: I’m sorry to have been part of it.

THOMAS: There’ll have to be a new valet now, won’t there?

O’BRIEN: I don’t often feel selfless, but when I listen to you, I do.

 

INT. DRAWING ROOM

 

CORA: His Lordship will be so upset.

HUGHES: We’re all upset downstairs, milady.

CORA: Of course you are. His Lordship and Lady Mary won’t want to change, so we won’t either. Please ask Mrs Patmore to serve dinner twenty minutes after they arrive.

HUGHES: Very good, milady.

CORA: Oh, Mrs Hughes, this is a time of grief for us. Of grief and heartbreak.

 

INT. KITCHENS

 

DAISY: I suppose it’s down to me again.

MRS PATMORE: What is?

DAISY: To produce dinner twenty minutes after they arrive when we don’t know if it’s in two or ten hours time.

MRS PATMORE: What’s got into you all of a sudden?

DAISY: Nothing. I mean, I know I’m a dogsbody, but--

MRS PATMORE: How can you choose today of all days to complain about your lot? I expect Mr Bates would rather be wondering how to keep a roast chicken warm than sitting in a lonely cell facing his Maker!

 

INT. LIBRARY

 

MARY: You’ve been hiding from us.

ROBERT: I couldn’t do any more chatter. Are the Crawleys still here?

MARY: They went ages ago. Mama and Edith have gone up. (sigh) I’m so dreadfully, dreadfully sorry about today.

ROBERT: I know you are. How’s Anna?

MARY: I sent her to bed.

ROBERT: Can I ask you something?

MARY: Of course.

ROBERT: Do you stay with Carlisle because he’s threatened to expose the story of Mr Pamuk dying in your bed?

(Mary is shocked that her father knows, then recovers.)

MARY: When did you find out?

ROBERT: Your mother told me when I asked why you were still with Carlisle when you look so tired of him.

MARY: How very disappointed you must be.

ROBERT: Your Mama chose her moment well. And you’re not the first Crawley to make a mistake.

MARY: To answer your question, it is partly true, though not entirely. In Mama’s phrase, I am “damaged goods” now. Richard is, after all, prepared to marry me in spite of it, to give me a position, to give me a life.

ROBERT: And that’s worth it? Even though he already sets your teeth on edge? What about Matthew? How does he view the late Mr Pamuk?

MARY: He doesn’t know.

(Robert is surprised.)

ROBERT: So that is not what split you apart; I thought it might have been.

MARY: Oh, no. Th—there are other reasons for that... to do with Lavinia.

ROBERT: I see. And those reasons are final?

MARY: They are final for Matthew. So, yes, they are.

ROBERT: Here’s what I think. Break with Carlisle. He may publish, but we’ll be a house of scandal anyway with Bates’s story. Go to America, stay with your grandmother until the fuss dies down. You may find the New World is to your taste.

MARY: He’ll keep my secret if I marry him.

ROBERT: Once I might have thought that a good thing. But I’ve been through a war and a murder trial since then, to say nothing of your sister’s choice of husband. I don’t want my daughter to be married to a man who threatens her with ruin. I want a good man for you, a brave man. Find a cowboy in the Middle West and bring him back to shake us up a bit.

(Mary chuckles with tears in her eyes and rushes to hug Robert.)

MARY: Oh, Papa!

 

INT. MR CARSON'S OFFICE

 

THOMAS: Have you got a minute, Mr Carson?

CARSON: Only a minute. I have to go up and attend to His Lordship.

THOMAS: Well, that’s the point. This news is going to change things, isn’t it?

CARSON: I have every hope that Mr Bates’s sentence will be commuted. His Lordship is doing everything…

THOMAS: I know. And I hope he’s successful. But even if he is, Mr Bates won’t be coming home this weekend, will he?

CARSON: I’m afraid not.

THOMAS: So, I...I wondered if you’d given any more thought to my application.

CARSON: I’m sorry, but I have spoken to His Lordship and he thinks you’re more suited to your present position.

THOMAS: He doesn’t trust me, does he? Because of the stealing. I knew it.

 

INT. KITCHENS

 

Daisy sighs loudly.

 

MRS PATMORE: What is it now?

DAISY: Nothing.

MRS PATMORE: Well, it’s not nothing, is it?

DAISY: I just feel taken for granted. Sometime I think you don’t notice that I’m human at all.

MRS PATMORE: Oh, so it’s my fault?

DAISY: You talk to me like when I first came, but I know things now.

MRS PATMORE: Things I taught you.

DAISY: Maybe, but I learned ‘em. And I work well, but you wouldn’t know it the way I’m treated. It may be wrong to complain with Mr Bates like he is, but it reminds me that life’s short and I’m wasting mine.

MRS PATMORE: Daisy, you’re tired. Why not get away for a day? You told Mr Mason you’d go to the farm. Go then, breathe the air, have a rest.

DAISY: I couldn’t. I don’t think William would like it.

MRS PATMORE: Argh!

 

EXT. GRAVEYARD

 

Isobel and Matthew wait by Lavinia’s grave in the rain. Mary joins them.

 

MATTHEW: You got my note. I’m so glad you’re here. And I feel somehow we were, all of us, part of each other’s story for a while, and...

MARY: And now that story is at an end.

ISOBEL: In what way?

MARY: Well, Matthew doesn’t want to live here, and I’m moving away soon.

MATTHEW: You’re moving to Hacksby?

MARY: Wherever I go, the time we shared is over, and Lavinia was a part of that.

ISOBEL: Let’s take a moment to remember her.

MATTHEW: Our father, which art in heaven...

 

INT. LIBRARY

 

Violet finds Daisy crying on her knees in front of the fireplace.

 

VIOLET: Oh! What on earth’s the matter?

(Daisy springs to her feet, startled.)

 

EXT. CHURCHYARD

 

Mary turns back toward Downton while Matthew and Isobel continue down the path toward the street, each carrying an umbrella.

 

ISOBEL: She’s still in love with you, you know.

MATTHEW: I don’t think so.

ISOBEL: Well, I’m sorry, but it’s plain as the nose on your face.

MATTHEW: I thought you didn’t like her for throwing me over.

ISOBEL: That’s a different conversation.

MATTHEW: Mother, it has to be like this. I’m afraid I can’t explain why. At least, I’m not going to.

ISOBEL: Something to do with Lavinia?

MATTHEW: Maybe.

ISOBEL: Well, you see, I think you’re wrong. Lavinia wouldn’t have wanted this. She was a sweet girl, a kind girl. She wouldn’t have wanted you to be unhappy.

MATTHEW: You don’t understand. I deserve to be unhappy. So does Mary.

ISOBEL: Nobody your age deserves that. And if you are, and you can do something about it and don’t, well, the war has taught you nothing.

MATTHEW: That’s your opinion.

ISOBEL: Yes, it is.

 

INT. LIBRARY

 

VIOLET: But you can’t have been false to him. You were his wife for only half an hour.

DAISY: It’s difficult to explain, milady.

VIOLET: Well, try.

DAISY: I led him on. When he was wounded, I let him think that I loved him.

VIOLET: Why?

DAISY: I thought it’d cheer him up, give him something to live for.

VIOLET: And you did all this when you didn’t even like him?

DAISY: No, I did like him very, very much. Everyone liked our William.

VIOLET: Oh, so you married him to keep his spirits up at the end?

DAISY: I suppose I did, yes.

VIOLET: Well, forgive me, but that doesn’t sound unloving. To me that sounds as if you loved him a great deal.

ROBERT: I’m sorry to keep you waiting, Mama, I’ve been outside. I was looking for...

 

Robert sees Violet having a conversation with Daisy. Daisy gathers her cleaning supplies and rushes out.

 

ROBERT: What was she doing?

VIOLET: Mending the fire...and suffering.

ROBERT: Well, she shouldn’t be here at this hour, why isn’t Thomas on duty?

VIOLET: Y-- I don’t need you to tell me the world is falling about our ears. Is there any news on Bates?

ROBERT: Not yet. Murray has a meeting with the home secretary later today. We should know something then.

VIOLET: I’m surprised there isn’t more in the papers. “Earl’s Valet To Swing” and so on. But I’ve seen hardly anything, and nothing about you.

ROBERT: I quite agree, and I can’t enlighten you. Is that why you’re here?

VIOLET: Well, not exactly, I wanted to talk about Rosamund and Hepworth.

ROBERT: Careful, she might come in.

VIOLET: Then I shall speak quickly. I only want to know one thing. Is a woman of Rosamund’s age entitled to marry a fortune hunter?

ROBERT: Does she know all the facts?

VIOLET: Yes. Yes, she does.

ROBERT: Then I would say yes. But, for God’s sake, let’s tie up the money.

VIOLET: My thoughts exactly. What is the matter, Robert?

ROBERT: Isis has gone missing. I can’t think where she’s got to.

 

EXT. WOODS

 

Thomas leads the dog out and finds a shed.

 

THOMAS: You go, Isis. In you go. Good girl. Good girl.

(Thomas locks the dog inside and leaves.)

 

INT. PRISON VISITATION ROOM

 

Anna sits at a table across from Bates.

 

BATES: Will you stay on at Downton?

ANNA: Who says they’ll let me.

BATES: They’ll let you. And you have some money. Mr Murray thinks you can keep it almost. I want you to thank His Lordship for trying to help me.

ANNA: Yes, but what he said...

BATES: He didn’t want to day it, and I won’t blame him for not lying. Give him my best wishes for the future. I wish all of them well. I don’t want you to hold it against Mrs Hughes or Miss O’Brien.

ANNA: If you think I can ever—

BATES: Even Miss O’Brien. We’ve not been friends, but she doesn’t want me here. Please forgive them.

ANNA: I’m not sorry, you know? Not a bit. I would marry you now if I wasn’t already your wife. I would.

BATES: God knows I’m not sorry either. Maybe I should be, but...no man can regret loving as I have loved you.

(Anna and Bates reach their hands across the table.)

GUARD: No touching!

BATES: For God’s sake, man, you know where I am bound. How dangerous can this be?

(The guard looks away and Bates and Anna take hands and get up to embrace.)

BATES: A kiss? To take with me?

(They kiss.)

 

INT. SERVANTS’ HALL

 

The servants continue to play with a Ouija board.

 

MRS PATMORE: Still at it?

THOMAS: The secrets of the universe are boundless.

MRS PATMORE: Are they, indeed? All right, shove over.

O’BRIEN: You’ve changed your tune.

MRS PATMORE: Have I? Mm, perhaps I have. Now, let’s get going. Who’s out there? Here we go.

 

Mrs Patmore moves the Ouija piece.

 

MRS PATMORE: W?

DAISY: William? Is it really you, William?

(Mrs Patmore moves the piece.)

MRS PATMORE: Yes.

DAISY: Oh, my lord. Oh, my God. William, is it you? What do you want?

(Mrs Patmore moves the piece around the board.)

MRS PATMORE: Go...to...farm...make...Dad...happy. Go to the farm, make Dad happy. You can’t say fairer than that.

MARIGOLD SHORE: Is it usually so specific.

O’BRIEN: Not usually, no.

MRS PATMORE: Well, that’s enough for me. Ooh, this stuff is thirsty work.

 

INT. OUTER HALL

 

CARSON: They’re in the drawing room, sir.

MATTHEW: I’m really only here to see Lady Mary, Carson. Is there any chance of hooking her out?

CARSON: Leave it to me, sir.

ROBERT: Matthew? You should have come earlier, you could have had dinner.

MATTHEW: Is something the matter?

ROBERT: My dog’s gone missing. I was going to go and look for her.

MATTHEW: Well, we should organise a search party, ask the menservants to join us. Then we can apply some real method. Wouldn’t you agree, Carson?

 

EXT. WOODS

 

ROBERT: Isis! Come here, girl! Isis!

MARY: Poor Papa. I wonder if she’s been stolen.

EDITH: What a horrid thought.

CARSON: Thomas?

MAN (background): Isis!

CARSON: What’s the matter with you?

THOMAS: Nothing.

ROBERT: I’m afraid we’ll have to call it a night! But remember there’s ten pounds for anyone who finds her tomorrow! For now, thank you all very much!

MARY: Poor Papa. It’s terrible for you.

ROBERT: She may turn up. She may be trapped somewhere. We could still find her.

CARSON: Get back to the house as fast as you can and ask Mrs Patmore to heat up some soup for the searchers. Thomas?

THOMAS: Yes, Mr Carson.

MARY: Why were you up at the house this evening? Did Papa summon you?

MATTHEW: As a matter of fact, I came to see you. I wanted to find out what you meant when you said you had to marry Carlisle and that I’d despise you if I knew the reason.

MARY: Yes, you would.

MATTHEW: Whatever it is, it cannot be enough for you to marry him.

MARY: That’s what Papa said.

MATTHEW: So, you told him?

MARY: Yes.

MATTHEW: And does he despise you?

MARY: He’s...very disappointed in me.

MATTHEW: Even so...please tell me.

 

INT. MR CARSON'S OFFICE

 

HUGHES: You’d think The Good Lord would’ve spared him the loss of his dog at a time like this.

CARSON: Our is not to reason why.

HUGHES: When will we hear about Mr Bates? I don’t know how they’ve kept it out of the papers. I suppose that’ll change w...if it goes ahead. I can’t bear to think of it. How will Anna bear it?

CARSON: As the widow of a murderer she’ll have to get used to a degree of notoriety, I’m afraid. And so will we, as the house that shelters her.

ANNA: Then let me put you out of your misery right away, Mr Carson...by handing my notice.

HUGHES: You don’t mean that.

ANNA: Yes, I do. If I stay here, I keep the story alive. If I go away to Scotland, say, or London, it’ll die soon enough. I’ll just be one more housemaid lost in the crowd.

CARSON: She has a point.

HUGHES: Not one that I accept.

ANNA: I mean it, Mrs Hughes. I do.

 

EXT. DOWNTON GROUNDS

 

MARY: Say something...if it’s only goodbye.

MATTHEW: Did you love him?

MARY: You mustn’t try to…

MATTHEW: Because if it was love, then--

MARY: How could it be love? I didn’t know him…

MATTHEW: Then why would you…?

MARY: It was lust, Matthew! Or a need for excitement, or something in him that I...Oh, God, what difference does it make? I’m Tess of the d'Urbervilles to your Angel Claire. I have fallen. I am impure.

MATTHEW: Don’t joke. Don’t make it little, not when I’m trying to understand.

MARY: Thank you for that. But the fact remains...that I am made different by it. Things have changed between us.

MATTHEW: Even so, you must not marry him.

MARY: So, I must brave the storm?

MATTHEW: You’re strong. A storm-braver if ever I saw one.

MARY: I wonder. Sybil’s the strong one. She really doesn’t care what people think, but I’m afraid I do. Papa suggested I go to New York to stay with Grandmama to ride it out.

MATTHEW: You can find some unsuspecting millionaire.

MARY: Preferably one who doesn’t read English papers.

MATTHEW: Go or stay you must sack Carlisle. It isn’t worth buying off a month of scandal with a lifetime of misery. When is he due back?

MARY: Tomorrow. He and Aunt Rosamund’s beau are returning for the Servants’ Ball.

MATTHEW: Will that still go ahead?

MARY: Not if Bates is...well, not if the worst happens. Papa hasn’t faced that it probably will.

MATTHEW: You were wrong about one thing.

MARY: Only one? And what is that, pray?

MATTHEW: I never would...I never could despise you.

 

INT. SERVANTS' HALL

 

Thomas smokes nervously.

 

O’BRIEN: Why didn’t you just go and find the poor thing there and then?

THOMAS: How? His Lordship was in the way, and Mr Carson sent me back with a message for Mrs Patmore.

O’BRIEN: So, you’re going to leave the wretched animal out all night?

THOMAS: What reason could I give if I went back and found her now?

O’BRIEN: Go first thing once you’re free. And just pray nothing’s happened, for you own sake.

(O'Brien exits.)

 

INT. KITCHENS

 

DAISY: Do you think that was William?

MRS PATMORE: Who else could it have been? Who else would’ve known you’d been asked to the farm?

DAISY: That’s true.

MRS PATMORE: So, will you go?

DAISY: I feel I should, don’t you?

MRS PATMORE: Oh, I think so.

(Daisy walks away.)

MRS PATMORE: If only to spare my fingers.

 

EXT. WOODS

 

Thomas finds the shed unlocked and panics.

 

EXT. FIELD

 

Daisy walks to the Mason's and knocks on the door.

 

EXT. WOODS

 

Thomas searches for the dog.

 

THOMAS: Isis? Good dog! Isis! Good girl!

(Thomas falls.)

THOMAS: Oh, for God’s sake will you just bloody come, you stupid dog?!

 

INT. MR MASON'S HOUSE

 

DAISY: You shouldn’t have gone to all this trouble. Not for me.

MR MASON: No? Not when you’re the nearest thing to a child of mine left on earth?

DAISY: But I don’t deserve it. Not when I were only married to William for a few hours. You were there, you saw it.

MR MASON: You may not know this, Daisy, but William had three brothers and a sister.

DAISY: What?

MR MASON: All dead...at birth, or not long after. I think that’s one reason why William married you. So that I wouldn’t be alone will all my bairns gone. Without you, I’d have no one to pray for. I think William knew that.

DAISY: Oh.

MR MASON: So, will you be my daughter? Let me take you into my heart, make you special? You’ll have parents of your own, of course.

DAISY: I haven’t got any parents. Not like that. I’ve never been special to anyone.

MR MASON: Except William.

DAISY: That’s right. I were only ever special to William. I never thought of it like that before.

MR MASON: Well, now you’re special to me.

 

EXT. DOWNTON GROUNDS

 

Thomas walks resignedly back to the house, disheveled and covered in dirt. Isis barks and runs to him. He stops and crouches down to pet her.

 

THOMAS: Isis! Where have you bloody been? Eh?

ROBERT: What, in God’s name, happened to you?

THOMAS: I’ve been looking for the dog.

ROBERT: A village child found her yesterday. Somehow the silly animal got herself shut into one of the keeper’s shelters. They took her back and claimed their reward this morning.

THOMAS: Ah, well, that’s good.

ROBERT: Did you really get yourself into this mess looking for my dog?

THOMAS: I know how fond of her you are.

ROBERT: I’m impressed, Thomas. It’s good to know there’s some decency in the world at a time like this. Thank you.

THOMAS: That’s all right, my lord. The main thing is, she’s home and healthy.

ROBERT: Hm.

 

EXT. MR MASON'S HOUSE

 

Mr Mason hitches a cart to a horse to drive Daisy home.

 

DAISY: I could walk to the station. I walked here, after all.

MR MASON: I want to talk while we go. If you’re my daughter, you must allow me to give you advice.

DAISY: I suppose.

MR MASON: Well, then. If you’re not content with the way you’re treated, don’t sulk and answer back, tell them.

DAISY: They wouldn’t listen.

MR MASON: Well, you don’t know. You haven’t given them the chance. Go to Mrs Patmore and explain to her why you think you’re worth more than you’re getting. Make your case. Put it to her.

DAISY: But Miss Shore said—

MR MASON: Daisy, do me a favour and stop listening to that Miss Shore.

 

INT. MAIN STAIRCASE

 

ROSAMUND: Are you here? Nobody told me.

LORD HEPWORTH: Only just. The train was late. I’ll have to scramble to get changed.

ROSAMUND: I’m afraid it may be a rather gloomy visit. No news yet for the poor valet, I’m afraid, so the Servants’ Ball has been cancelled.

LORD HEPWORTH: Never mind. I’m very flattered to be asked back on any terms. I hope I can read something into it.

ROSAMUND: Only my desire not to lose my maid. Shore wouldn’t stop nagging me until you were invited. You owe her a tip. But I mustn’t delay you.

 

INT. LADY MARY'S BEDROOM

 

ANNA: What will you do in America?

MARY: What I do here. Pay calls and go to dinners. My grandmother has houses in New York and Newport. It’ll be dull, but not uncomfortable.

ANNA: Milady...I’ve been thinking. If things go badly for us...I thought I might come with you.

MARY: You mean you won’t leave after all?

ANNA: I have to leave Downton, but I--I don’t have to leave you.

MARY: But of course you can come with me. You don’t need to ask. But let’s not give up hope yet.

ANNA: No, milady. Let’s not do that.

 

INT. LORD GRANTHAM'S DRESSING ROOM

 

CARSON: My lord?

ROBERT: I was only going to say that if I do need a new valet, I think I’d like to give Thomas a trial.

CARSON: Really, my lord?

ROBERT: I think I’ve misjudged him. There’s more true kindness in him than I give him credit for.

CARSON: Is there?

ROBERT: I think so. At any rate, let’s give him a chance. Everyone deserves a chance...even Thomas.

 

INT. LADY MARY'S BEDROOM

 

ANNA: So, Sir Richard’s back.

MARY: I haven’t seen him yet. He and Lord Hepworth only just arrived in time to change.

ANNA: Are you ready?

MARY: I think so. I know what I have to say to him. It’s time.

 

INT. OUTER HALL

 

ISOBEL: I wish you’d take my advice and fight for her. But I know you won’t.

MATTHEW: I don’t expect you to understand.

ISOBEL: Well, that’s good, because I can’t. And please, don’t invoke the name of that sweet dead girl again.

 

INT. MRS HUGHES'S SITTING ROOM

 

ANNA: I’ve always wanted to see America, so at least I’ve got a plan.

HUGHES: I suppose so. I still can’t be glad you’ll be leaving here, but it’s good news that you won’t be casting off entirely.

ANNA: It’s only, I’m...

(Anna’s voice cracks.)

HUGHES: I know. Just so as you know, you’re highly valued by all of us, both of you. Very highly valued.

 

INT. LIBRARY

 

SIR RICHARD: My God, Mary. What more could I have done?

MARY: Nothing. But you must see we’re not well suited. We’d never be happy.

SIR RICHARD: You won’t be happy by the time I’m finished. I promise you that.

MARY: Of course I’m grateful…

SIR RICHARD: So you should be! I buy your filthy scandal! I keep it safe from prying eyes! And why do the papers leave you alone over Bates? Why has there been nothing linking him to the great Earl of Grantham?!

MARY: I suppose you stopped it.

SIR RICHARD: With threats, bribes, calling in favours, yes I stopped it.

MARY: Papa will be so thankful.

SIR RICHARD: You don’t think it holds now, do you? You don’t think I’ll save you or him for one more day?

MARY: And you wonder why we wouldn’t make each other happy!

 

Matthew enters boldly.

 

MATTHEW: Mary, are you quite all right?

SIR RICHARD: Oh, here he is, the man who can smile and smile and be a villain. Is she not to be trusted even to get rid of me without your help?

MATTHEW: I heard shouting.

SIR RICHARD: Lavinia knew it, you know. She knew you never loved her.

MATTHEW: Don’t you dare.

SIR RICHARD: Oh, she said it once. It was late and she was tired, you two were locked together in the corner of the room and she said, “If he could just admit the truth, then all four of us might have a chance.”

MATTHEW: Liar.

SIR RICHARD: I’m not a liar. No, I am many things, but not that. She regretted it, of course, but she said it.

MATTHEW: You bastard.

 

Matthew punches Carlisle and Mary cries out in shock. The men wrestle and knock over a table, smashing a vase. Richard enters.

 

 

ROBERT: Stop this at once!

(Matthew and Carlisle separate roughly.)

ROBERT: I presume you will be leaving in the morning, Sir Richard. What time should I order your car?

(Carlisle smoothes down his hair, still panting.)

SIR RICHARD: How smooth you are. What a model of manners and elegance. I wonder if you’ll be quite so serene when the papers are full of your eldest daughter’s exploits.

ROBERT: I shall do my best.

 

Violet enters.

 

VIOLET: Oh, what on earth’s the matter?

SIR RICHARD: I’m leaving in the morning, Lady Grantham. I doubt we’ll meet again.

VIOLET: Do you promise?

 

Richard exits.

 

MATTHEW: Sorry about the vase.

VIOLET: Oh, don’t be. Don’t be. It was a wedding present from a frightful aunt. I have hated it for half a century.

 

EXT. FRONT DOOR/INT. OUTER HALL

 

Servants pack Carlisle's car. Mary comes down the stairs as Richard is about to leave.

 

MARY: Wait.

SIR RICHARD: After last night’s exhibition, I rather hoped to escape unobserved.

MARY: I didn’t want you to go without saying goodbye.

SIR RICHARD: Well, then... goodbye.

MARY: I suppose you feel I’ve used you, and I’m sorry if I have. I’m sorry about Hacksby, about all of it.

SIR RICHARD: I assume this is a plea to stay my hand from punishment. But I warn you, I’d feel no guilt in exposing you. My job is to sell newspapers.

MARY: Papa has suggested I go to New York to wait it out. So, I’ll be all right. I just didn’t want our final words to be angry ones.

SIR RICHARD: I loved you, you know. More than you knew, and much, much more than you loved me.

MARY: Then I hope the next woman you love deserves you more than I did.

SIR RICHARD: And don’t worry about Hacksby. I’ll set it at a profit. I usually do.

(Carlisle takes a last look at Downton, puts on his hat and leaves in the car.)

 

INT. CORRIDOR

 

Anna finds Miss Shore talking with Hepworth again.

 

MARIGOLD SHORE: He’s still on at me to press his case with the mistress.

ANNA: He’s very tenacious, I must say.

MARIGOLD SHORE: You know men.

ANNA: And I know women, too.

 

INT. LIBRARY

 

Carson rushes in with a note.

 

CARSON: My lord. My lord.

ROBERT: What in heaven’s name?

CARSON: A telegram, my lord.

CORA: Open it.

(Robert opens the telegram.)

ROBERT: Thank God, he’s been reprieved. It’s life imprisonment, but he’s been reprieved.

CORA: Go and fetch Anna.

 

The family gathers for Robert to explain the news. Mary holds Anna's hand.

 

ROBERT: The home secretary finds that many details call into question the case for premeditation. The point is, he will not hang.

ANNA: But it’s still life imprisonment.

MARY: Don’t dwell on that, not now. It’s life, not death. That’s all we need to think about.

ROBERT: We’ve a task ahead of us, it’s true. Bates will live and he is innocent. In time, we’ll prove it and he will be free.

ANNA: I must go and see him...today. They’ll let me, won’t they?

ROBERT: I can’t believe they won’t. I’ll get Pratt to run you into York.

 

INT. SERVANTS' HALL

 

CARSON: So, that is the news. It only remains for me to add that we will be holding the Servants' Ball tonight after all.

THOMAS: Tonight? Are you serious?

CARSON: Mrs Hughes thinks we can manage it.

MRS PATMORE: I never thought they'd hang an innocent man.

MARIGOLD SHORE: He wouldn't have been the first.

O'BRIEN: Well, it's a relief. It is. I don't mind saying it.

MRS PATMORE: But he has to stay in prison?

CARSON: Only until they prove he didn't do it.

HUGHES: If you don't mind, we can worry about that later. Right now, we have a great deal of work to do.

 

INT. PRISON VISITATION ROOM

 

ANNA: His Lordship means to work with Mr Murray.

BATES: Will you stay at Downton now?

ANNA: Of course. I'm sorry to let Lady Mary down, but I think I should. And there may be some way I can help them to overturn the conviction. I don't know what I can do, but there may be something.

BATES: I don't deserve you.

ANNA: Because we will overturn it. I won't rest until we have you out.

BATES: But it may take years. That's if you ever manage it. So, there's one thing I must ask. I can't have you grey faced in perpetual mourning. Promise me that you'll make friends, have fun, live life.

ANNA: I'll try. I promise.

 

INT. LIBRARY

 

Matthew enters as Robert is pouring himself a drink.

 

ROBERT: Can I give you some whiskey to fortify you for the coming ordeal?

MATTHEW: That's very kind. Is there anyone I should dance with particularly.

ROBERT: Well, Cora opens it with Carson

MATTHEW: Not Cousin Violet?

ROBERT: Not since my father died. No, Mama ought to dance with my valet, but we let it lapse while Bates was here. Perhaps Thomas will revive the privilege.

MATTHEW: He's certainly got the nerve.

ROBERT: Then I join in with Mrs Hughes. So, perhaps it would be nice if you were to partner O'Brien.

MATTHEW: Crikey.

ROBERT: By the way, Mary told me about Mr Swire.

MATTHEW: Well, at least I was with him, and we've made our peace. Though I didn't deserve it. I let Lavinia down.

ROBERT: You were ready to marry her, Matthew. You would've kept your word. You can't be blamed for feelings beyond your control. If Swire had any inkling of that, we would've respected you for it.

(Cora opens the door.)

CORA: Glut those drinks down, both of you, we have to go in.

 

INT. GREAT HALL

 

The family and servants dance. Mary sits at a side table with Violet.

 

VIOLET: I gather Anna isn't going to America.

MARY: No. But, of course, I'm glad for her. Uh-oh. Here he comes to claim his prize.

(Thomas bows to Violet.)

THOMAS: Your Ladyship, may I have the honour of this dance?

VIOLET: Well, yes, it is a waltz. I'm far too old for that awful foxtrot.

THOMAS: What about black bottom, my lady.

VIOLET: Just--just keep me upright and we'll try to avoid it.

 

Anna stands on the side, stone-faced. She hears voices behind her and sees Hepworth stealing up the stairs with Miss Shore.

 

MRS PATMORE: Daisy, I'm having trouble understanding what you mean. So, are you saying you want to leave?

DAISY: No, I don't want to leave unless I have to, but I want to move on. I think I'm more than a kitchen maid now. I want to be a proper assistant cook, I know I can be.

MRS PATMORE: Well, I've no objection if the budget stretches to it. I'll have to ask Mrs Hughes and Her Ladyship.

DAISY: I'll work for it, I promise.

MRS PATMORE: Why couldn't you have spoken of this sensibly the other night instead of going off into a pet?

DAISY: Because I took the wrong advice.

 

INT. CORRIDOR

 

Rosamund and Anna follow Mary through the upstairs corridors.

 

ROSAMUND: I hope this isn't a practical joke.

MARY: It is a joke, in a way, I'm afraid.

 

They reach Hepworth's guest bedroom and Mary steps aside for Anna to open the door. Hepworth climbs off of Miss Shore and they readjust their clothing.

 

LORD HEPWORTH: My dear this is...isn't what it seems.

ROSAMUND: Is there room for misinterpretation?

LORD HEPWORTH: But I can promise...

ROSAMUND: Clearly I have been managed and steered by an expert hand, which I now see has not been yours.

LORD HEPWORTH: But Rosamund…

(Miss Shore puts out a hand to stop Hepworth.)

MARIGOLD SHORE: Let it go. It's over. Don't' make yourself ridiculous .

ROSAMUND: Good advice. Why not marry her? She'll more than cover any social flaws with her resourcefulness.

MARIGOLD SHORE: Isn't that what I'm always saying, you silly old whatnot.

MARY: There are no more trains tonight, so you'll have to leave first thing.

MARIGOLD SHORE: Oh, don't worry, we will.

 

Rosamund turns towards the balcony and Anna closes the door.

 

ROSAMUND: Please forgive me, but...damn.

MARY: Why? It's a lucky escape if you ask me.

ROSAMUND: Well, that's true, of course. I just can't stand it when Mama is proved right.

 

INT. GREAT HALL

 

Carson dances with Isobel, MAtthew dances with Mrs Patmore, Thomas with Edith. Anna approaches Robert who's watching from the side.

 

ANNA: Your Lordship, may I have a word?

ROBERT: Of course. How is Bates?

ANNA: Relieved, shocked, tired, grateful.

ROBERT: I'm sure.

ANNA: Milord, I wonder if I might withdraw my resignation?

ROBERT: I was hoping you'd say that.

 

Anna smiles as the song ends. Mary stands pensively on the side of the dance floor. Matthew approaches her from behind. She smiles as he steps up next to her.

 

MATTHEW: What about it?

MARY: Why not?

(Matthew offers his arm and they walk onto the floor and begin to dance.)

 

MATTHEW: How are your plans for America going?

MARY: I'll book my crossing as soon as I hear back from Grandmama.

MATTHEW: Will you be gone long?

MARY: I don't know. I'll have to see.

 

INT. LIBRARY

 

Cora stands up from the couch as Robert enters. He sighs.

 

CORA: You think we can go to bed?

ROBERT: I expect so. I think we've done our duty. Mama has gone home and so has Isobel.

CORA: And the girls?

ROBERT: I think Edith's upstairs and the last time I looked, Mary was dancing with Matthew.

CORA: Don't let's interfere with that. I've written to Sybil. Sent her your love. I won't be kept away from my first grandchild, Robert.

ROBERT: I don't know what you mean. I didn't quarrel with her, I gave my permission, I didn't fight it.

CORA: But you wouldn't go to the wedding.

ROBERT: No.

CORA: It isn't what I wanted for her. None of it is. But this is what's happened and we must accept it. I want to go over there, and I want Sybil to come here.

ROBERT: And the chauffeur?

CORA: Him, too.

(Robert sighs. Cora holds her hands out to him.)

CORA: Been a happy day, Robert.

(Robert puts down his drink and takes her hands.)

CORA: Let's end on a happy note.

(They kiss.)

 

INT. SERVANTS' HALL

 

Daisy sits at the table with the Ouija board in front of her. O'Brien enters.

 

O'BRIEN: Tired already?

DAISY: A bit. I was thinking about William. He always loved the ball.

 

Anna enters.

 

ANNA: Miss O'Brien, Her Ladyship's ready for bed.

 

O'Brien exits and Anna joins Daisy at the table.

 

DAISY: I'm ever so glad Mr Bates is going to be all right.

ANNA: Well, he's alive. I think we're quite a way from all right.

(Anna nods to the Ouija board.)

ANNA: Go on.

(They put their fingers on the board in they move the piece around.)

ANNA: Are you pushing it?

DAISY: No, are you?

(They continue to move the piece.)

DAISY: That doesn't make sense.

ANNA: Yes, it does. "May they be happy."

(The piece continues to move.)

ANNA: "With my love."

DAISY: What does that mean?

ANNA: I don't know. I suppose the spirit wants some couple to be happy.

DAISY: You were moving it.

ANNA: No, I wasn't. You were.

 

EXT. DOWNTON ABBEY

 

Matthew joins Mary as she stands out in the falling snow with no coat.

 

MATTHEW: That was fun. There'll be a few thick heads in the morning.

MARY: No doubt they think it's worth it.

MATTHEW: You're really going to America.

MARY: Mm.

MATTHEW: Would Carlisle make your life a nightmare if you stayed?

MARY: I couldn't tell you. Maybe. Even if he does let me go, my story's still out there and always will be.

MATTHEW: Would you stay...if I asked you to.

(Mary looks at him in surprise, then shakes her head and looks down.)

MARY: Oh, Matthew, you don't mean that. You know yourself we carry more luggage than the porters at King's Cross. And what about the late Mr Pamuk? Won't he resurrect himself every time we argued?

MATTHEW: No.

(Mary looks at him in hopeful surprise.)

MARY: You mean you've forgiven me?

MATTHEW: No, I haven't forgiven you.

MARY: Well, then.

MATTHEW: I haven't forgiven you because...I don't believe you need my forgiveness. You've lived your life and I've lived mine. And now it's time we lived them together.

MARY: We've been on the edge of this so many times, Matthew. Please don't take me there again unless you're sure.

MATTHEW: I am sure.

MARY: And your...vows to the memory of Lavinia?

MATTHEW: I was wrong. I...I don' think she wants us to be sad. She was someone who never caused a moment's sorrow in her whole life.

MARY: I agree.

MATTHEW: Then, will you?

(Mary looks into his face excitedly.)

MARY: You must say it properly. I won't answer unless you...kneel down and everything.

(Matthew sighs in amusement, kneels down and takes her hands.)

MATTHEW: Lady Mary Crawley, will you do me the honour of becoming my wife?

MARY: Yes.

(They smile brightly. Matthew stands and they kiss passionately. They pull apart smiling and Matthew lifts her up and spins her around. They laugh under the falling snow.)

 

End of the episode.

Ecrit par stella

Kikavu ?

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whistled15  (01.10.2022 à 16:20)

Très belle épisode, Mary à Matthew se sont enfin avoué leurs amoure. Ont voit bien qu'Anna est annéanti par le verdict. 

cartegold  (06.04.2019 à 22:31)
J' ai beaucoup aimé cet épisode. L'effervescence de Noël n a hélas pas duré longtemps. Le verdict est dur pour les Bates. Pas de très gros cliffhanger mais cet épisode donne vraiment envie de voir la nouvelle saison!

Contributeurs

Merci aux 3 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

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Sirena 
stella 
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