Amiens 1918 - Leur permission terminée, Matthew et William sont retournés au front.
Ils se préparent à sortir des tranchées pour passer à l’attaque.
Matthew : Suis-je prêt ?
William : Vous seul le savez, Sir.
Matthew : Ils vont nous mitrailler tant qu'ils peuvent.
William : Alors nous devrons répliquer, n'est-ce-pas, Sir?
Matthew : Oui. Mais ça ne sera pas facile.
Matthew prend la parole au milieu de ses soldats.
Matthew : Comment allez-vous, Thompson? Votre rhume est-il passé ?
Thompson : Je vais très bien, Sir, merci.
Matthew : Bien. Nous y sommes presque les gars. Tenez le coup. Ça ne sera plus très long.
Wakefield : Nous sommes avec vous, sir.
Matthew : Je le sais, Wakefield. Je ne peux vous dire combien cela facilite ma tâche. Allez, Sergent. Fixez les baïonnettes !
Au même moment
* à Downton.
Mrs Patmore : Daisy, qu'est-ce qu’il se passe ?
Daisy : J’ai un affreux pressentiment..
* sur le champ de bataille, au milieu des coups de feu et du bruit des canons
Matthew : En avant !
* dans le salon, Mary a un étourdissement et laisse tomber sa tasse.
Mary : Je suis désolée.
Violet : Qu'y a-t-il ?
Mary : Je ne sais pas. J'ai soudainement eu très froid.
Au cœur de la mitraille, Matthew est touché, William se précipite mais touché à son tour, tombe sur le corps de Matthew.
Matthew : Attention ! Je serai content quand tout ça sera terminé !
illiam : Sir !
Dans la nuit, au château, O’Brien vient réveiller Cora.
O’Brien : Milady... Milady, réveillez-vous.
Robert : Qu'y a t-il ?
O’Brien : Vous devriez descendre.
La famille descend retrouver Molesley
Molesley : Je ne savais pas quoi faire quand en recevant le télégramme. Je savais que c'était urgent. J'espère que j'ai bien fait.
Robert : Vous avez bien fait. Mme Crawley ne m'en voudra pas de l’avoir ouvert. Ce qui est important est qu'il ne soit pas mort. Pas encore, du moins. Ils doivent encore l'examiner. Ils l'amènent à l'hôpital de Downton.
Cora : Quand arrive-t-il ?
Robert : Ils ne le disent pas.
Cora : Comment contacter Isobel? Comment pourra-t-elle rentrer ?
Robert : Chaque chose en son temps. Je contacterai le Bureau de la Guerre demain matin.
Cora : Peut-être qu'ils savent où elle est. Elle est peut-être avec lui en ce moment.
Robert : Ils n'auraient pas envoyé de télégramme. Elle aurait téléphoné. C'est le cafouillage habituel.
Carson : Mille excuses, milord, mais nous attendons tous des nouvelles.
Robert : Oui, naturellement ! Il y a quelques jours, le capitaine Crawley a été blessé. C'est sérieux, j'en ai peur, mais il est en vie et bientôt de retour à l'hôpital, au village.
Mrs Hughes : Où il y a de la vie, il y a de l'espoir.
Daisy : Et William ? Comment va-t-il ?
Robert : J'en saurai plus demain. On ne peut rien faire de plus cette nuit.
Bates : Le père de William a sûrement reçu un télégramme.
Edith : J'irai le voir demain matin.
Mary (très affectée): Quoi que vous découvriez, dîtes-le moi. Ne me cachez rien. Je veux savoir.
Le lendemain.
Anna : Lady Edith est de retour. William a été touché. Il est dans un hôpital à Leeds.
Bates : Je suis vraiment navré.
Anna : Nous ne pouvions être la seule maison non touchée par la guerre.
Bates : Comment va-t-il ?
Anna : Ça parait grave. Mais nous n'en savons pas plus. Pourras-tu venir à l'église avec moi cet après-midi ?
Bates : Avec plaisir.
Anna : J'aimerais prier pour eux. Pour eux deux.
Dr Clarkson : Nous nous occupons seulement des officiers.
Violet : Dr Clarkson... Je ne suis pas une révolutionnaire Jacobine, je ne cherche pas à changer l'ordre des choses. Nous avons seulement besoin d'un lit pour un jeune homme de ce village !
Dr Clarkson : Si c'était en mon pouvoir, vous l'auriez.
Violet : Sir, vous ne comprenez pas. Le père de William ne peut pas se permettre de quitter sa ferme pour aller à Leeds.
Dr Clarkson : Je suis vraiment navré. Mais ceci est un hôpital militaire et je ne peux changer l'ordre des choses.
Edith : Je prendrai soin de lui. J'en serai heureuse. Cela n'augmentera pas votre charge de travail.
Dr Clarkson : Si j'enfreins les règles pour vous, combien d'autres viendront de partout plaider leur cause ? Ma réponse restera NON.
Violet : Voilà ce qui arrive, quand vous donnez le pouvoir au peuple ! Ça leur monte à la tête !
Thomas : Je suis désolé pour lui. J’apprécie le Capitaine Crawley. Il est bien meilleur que la plupart d'entre eux.
O’Brien : William aussi. Ce n'est pas un mauvais bougre, quoi que tu puisses en dire. Je n'aurais jamais dû écrire cette lettre à la femme de Bates, en lui disant qu'il était revenu.
Thomas : Et pourquoi donc ?
O’Brien : Je sais qu'elle va venir et poser problème.
Thomas : Ne me regarde pas, ce n'était pas mon idée.
O’Brien : Du nouveau ?
Daisy : Le docteur refuse d'accueillir William au village
O’Brien : Non ?
Daisy : Seulement les officiers.
Mrs Patmore : Et son père qui reste auprès de lui, dépensant l'argent qu'il n'a pas et parcourant des kilomètres...
Daisy : Ce n'est pas juste.
Thomas : Non, sacrément pas juste ! Quoi, je fais aussi partie de la classe ouvrière ! Et je commence à en avoir marre, de voir notre lot à tous.
Mary : Je dois prendre du matériel pour aller à l'hôpital. Je pourrai rester près de lui quand il arrivera. J'ai lu qu'il était important d'être entouré, après une première blessure. Il faut être attentif à tous les signes. Ils n'ont pas d'infirmière pour veiller sur chaque homme, donc je le ferai.
Robert : Votre mère a écrit à Lavinia.
Mary : C'est bien. Je suis heureuse que quelqu'un y ait pensé. Elle doit rester ici et ne pas rester seule chez Isobel. Qu'y a-t-il ?
Robert : Rien.
Dans l’église.
Bates : Tu mérites un mariage religieux.
Anna : Ne sois pas ridicule.
Bates : Non, je le pense. Toi en robe blanche, moi ressemblant à un fou.
Anna : Je préfère avoir l'homme qu'il me faut qu'un beau mariage.
Bates : Bien, ce ne sera plus très long.
Anna : Combien de temps ?
Bates : Difficile à dire. Mais ne t'inquiètes pas. Le jugement provisoire signifie que nous sommes libres. Ce jugement est seulement une formalité. Je suis désolé que cela coûte autant.
Anna : Elle aurait pu prendre mes chaussures et la chemise que je porte, si seulement cela l'avait faite partir pour de bon.
Bates : Elle est partie maintenant.
Anna : Je suppose que mon bonheur me rend coupable, sachant les problèmes actuels à la maison. Mais d'un autre côté, cela me rend d'autant plus reconnaissante. Prions. Prions ensemble.
Mrs Patmore : Ne t'inquiète pas. La comtesse douairière va se démener pour trouver une solution maintenant qu’elle a pris le mors aux dents
Daisy : Je ne suis pas inquiète. Je suis désolée pour William, c'est tout.
Mrs Patmore : C'est normal. Nous sommes tous inquiets. Tu dois être contente de l'avoir laissé rêver.
Daisy : Non, je ne suis pas contente. C'est comme si je l'avais laissé partir en lui mentant et j'ai honte. J'ai tellement honte.
Mme Bates : Bonjour ?
Mrs Patmore : Mme Bates ? Que voulez-vous ?
Mme Bates : Ne soyez pas impolie, Mme Patmore. J'ai été habituée à un accueil plus chaleureux dans cette maison.
Dans le hall, Violet est au téléphone.
Violet : Oui, oui. Le ministre ! Combien existe-il de Marquise de Flintshire ? Est-ce un moyen de communication ou de torture ? Allo ? Shrimpie? Oui, c'est Tante Violet. Oui, très bien, très... Oui... Et Susan ? Oh, c'est bien. Je ne vais pas tourner autour du pot, d’après toi, qui connaissons-nous au conseil d’administration du centre hospitalier de Leeds ?
Mme Bates : Excuse-moi, mais je ne suis pas d'accord. Pas d'accord que tu reviennes ici et renoues avec ta maitresse.
Bates : Nous n'en avons jamais parlé.
Anna : Comment avez-vous su qu'il était ici ?
Mme Bates : Vous aimeriez le savoir !
Bates : Aucune importance. Dis-nous juste ce que tu veux.
Mme Bates : Tu pensais en avoir fini avec moi. Mais tu avais tort.
Bates : Jamais je ne...
Mme Bates : Je vais vendre mon histoire sur Lady Mary, sur le gentilhomme Turc, sur Miss Smith...
Anna : Ça n'a rien à voir avec moi !
Mme Bates : Ce n'est pas ce que l'on m'a dit.
Bates : Tu m'as donné ta parole. Je t'ai donné de l'argent et tu as promis.
Mme Bates : Eh bien, devine quoi ? J'ai menti.
Bates : Si je n'étais pas revenu à Downton, à Anna, tu aurais tenu ta parole ?
Mme Bates : Eh bien, nous ne le saurons jamais.
Bates : Tu es en colère parce que je suis heureux.
Mme Bates : Peut-être. Mais ton bonheur ne durera pas.
Sybil : Pouvez-vous me conduire à l'hôpital ?
Branson : On n'a plus besoin de vous ici ? J'y ai déjà emmené Lady Mary.
Sybil : Je sais. Je veux être avec elle quand le Capitaine Crowley arrivera. Ils peuvent se débrouiller sans moi un moment.
Branson : Est-elle toujours amoureuse de lui ?
Sybil : Je ne veux pas en parler.
Branson : Pourquoi ? Parce que je suis le chauffeur ?
Sybil : Non, parce que c'est ma sœur.
Branson : Vous savez cacher vos sentiments, n'est-ce pas ? Vous tous. Bien mieux que nous.
Sybil : Peut-être. Mais nous avons des sentiments. Et ne faites pas l'erreur de croire le contraire.
A l’hôpital de Leeds
Violet : Les ordres de Lord Flintshire ont été respectés ?
Le Directeur : Oui. Une ambulance arrive, bien que personne ne sache comment vous avez fait cela.
Violet : Qu'a-t-il, exactement ?
Le Directeur : Il est trop gravement blessé. Il ne guérira pas.
Violet : Mais il a l'air si normal.
Le Directeur : Les apparences peuvent être cruellement décevantes. La force de l'impact a causé des blessures fatales à ses poumons.
Edith : Mais s'il a réussi à tenir jusqu’ici…
Violet : Cela ferait-il une différence qu'il reste ici ou essayez vous de soulager sa douleur tout simplement ?
Le Directeur : C'est fini. On ne peut rien faire de plus.
Violet : Donc, vous approuvez notre projet ?
Le Directeur : Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je préfèrerais mourir dans un endroit connu, entouré de proches.
Violet : Vous voilà, Mr Mason. Nous avons tout prévu et cela ne sera plus très long.
Mr Mason : Il ira mieux, si nous pouvons le ramener à la maison. J'en suis sûr.
Le Directeur : Je ne...
Violet : Il ne faut pas vous inquiéter outre mesure. Nous en saurons plus une fois qu'il se sera reposé.
Mr Mason : Je vous suis reconnaissant, Milady. A vous deux.
Edith : Allons le préparer.
Violet : Quelquefois, il vaut mieux y aller par paliers. Laissons-lui du temps pour trouver la force d'affronter la réalité.
Dr Clarkson : Ah, ils sont là.
Sybil : Puis-je rester ?
Dr Clarkson : Oui.
Mary : Je veux aider aussi.
Dr Clarkson : Lady Mary, j'apprécie votre bonne volonté mais j'ai bien peur que l'état du Capitaine Crawley ne vous afflige. Puis-je suggérer que vous restiez en retrait pendant que les infirmières agissent ?
Mary : Je ne suis pas très douée pour cela, j'en ai peur. Je ne vous gênerai pas, je vous le promets, mais je reste. Vous avez des bénévoles, non ? Eh bien, j'en suis une.
Dr Clarkson : D'accord. Tout le monde à son poste.
Sybil : Mets-toi là.
Dr Clarkson : Mettez ce Monsieur ici.
Infirmière : Oui, Docteur.
Dr Clarkson : Numéro deux, infirmière Crawley ici. Oui, Juste ici. Doucement, doucement.
Sybil : Prends-le sous les pieds. Cousin Matthew ? Vous m'entendez ?
Infirmière : Il respire, mais il n'a toujours pas repris conscience. Ils lui ont donné de la morphine.
Sybil : Merci.
Mary : Qu'est-il écrit ?
Sybil : Dommage spinal probable. Cela peut tout signifier. Nous en saurons plus bientôt. Quest-ce que cela fait ici ?
Mary : Je le lui ai donné pour lui porter chance. Il l'avait probablement sur lui quand il a été blessé.
Sybil : Si seulement ça avait marché.
Mary : Il est vivant, non ?
Sybil : Je vais le laver. Cela peut être sinistre. Quelquefois nous devons couper les vêtements. Et il y a beaucoup de sang.
Mary : L'eau doit être chaude ?
Sybil : Plus que chaude. Et amène quelques serviettes.
Thomas : Tu n'aurais jamais dû lui dire que Bates était ici.
O’Brien : Je le sais bien. Elle s'est montrée pire que la dernière fois, menaçant de révélant un scandale sur la maison des Grantham. Quelle peste !
Thomas : Quel scandale ?
O’Brien : Je pensais qu'elle viendrait juste bousculer un peu Bates. Je le pensais vraiment.
Thomas : Tu aurais dû poser plus de questions. Tu connais le dicton : le diable se niche toujours dans les détails.
O’Brien : Ça me chagrine qu'elle menace de ruiner la réputation de milady.
Thomas : C'est de ta faute.
O’Brien : Ah oui, tu es plus important que moi ? Mr Je-sais-tout. Nous sommes tous à ta disposition !
Thomas : Je suis désolé que tu sois en colère mais ne t'en prend pas à moi. C'est de ta faute.
En aidant Mary à se préparer pour la nuit, Anna la met au courant de la visite de Mrs Bates.
Mary : Mais à qui va-t-elle la vendre ?
Anna : Elle n'a rien dit. Juste que rien ni personne ne pourrait l'arrêter. Mr Bates lui a donné jusqu'à son dernier centime pour la faire taire, mais elle l'a piégé et maintenant il n'a plus rien à négocier.
Mary : Nous savons toutes les deux ce que je dois faire.
Anna : Mais comment demander de l'aide à Sir Richard, sans lui dire la vérité ?
Mary : Je préfère qu'il l'apprenne de ma bouche, plutôt que dans le journal pendant son petit-déjeuner.
Anna : Mais supposez qu'il ne fasse rien. Supposez qu'il rompe ?
Mary : C'est un risque que je dois prendre. J'irai à Londres demain après-midi. C'est une requête qui doit être faite en personne.
Anna : Et pour Mr Matthew?
Mary : Miss Swire va bientôt arriver pour lui tenir compagnie. Je pense que je peux prendre un après-midi pour sauver mon honneur.
William est arrivé à Downton.
Edith : Pourquoi ne rentrez-vous pas, Mr Mason? Vous reviendrez demain matin.
Mr Mason : Vous êtes sûre que cela ne vous dérange pas de le veiller ?
Edith : Il ne sera pas seul. Pas un seul moment, je vous le promets.
Mr Mason : Il a l'air si paisible... étendu là.
Mrs Patmore : C’est bien vrai qu’il a l’air paisible. Etes-vous sûre qu'ils ont raison ?
Edith : J'en ai bien peur. Si seulement je me trompais.
Lavinia est arrivée à l’hôpital. Le Dr Clarkson ausculte Matthew.
Dr Clarkson : Vous sentez ? Et là ?
Matthew : Non.
Dr Clarkson : Et là ?
Matthew : Non.
Dr Clarkson : Rien du tout ?
Lavinia : On en sait plus ?
Mary : Le médecin est en train de l'examiner.
Lavinia : Alors, il est conscient ?
Mary : Juste un peu.
Robert : Ont-ils trouvé ce qui s'était passé ?
Mary : Un obus a explosé près d'eux. L'explosion à projeté Matthew contre un objet.
Robert : Continuez.
Mary : Dr Clarkson pense que ses jambes sont atteintes.
Dr Clarkson : Les nouvelles ne sont pas bonnes, j'en ai peur. Je dirais que la colonne vertébrale a été touchée, et que c'est permanent.
Robert : Vous voulez dire qu'il ne marchera plus jamais ?
Dr Clarkson : Si j'ai raison, non. C'est un choc, bien sûr. Laissez-vous aller à pleurer. Mais je pense qu'il pourra probablement recouvrir la santé. Sa vie n'est pas terminée.
Mary : Mais le début d'une vie différente.
Dr Clarkson : Exactement. Lord Grantham, puis-je vous parler ?
Lavinia : Avez-vous un mouchoir ? C'est la première fois que cela m'arrive. Merci.
Robert : Vous voulez dire qu'il ne pourra pas avoir d'enfants ?
Dr Clarkson : Non, j'en ai bien peur.
Robert : Mais y a-t-il une chance que cela puisse changer ?
Dr Clarkson : L'érection est contrôlée en partie par la colonne vertébrale, qui contrôle aussi les jambes. Quand l'une ne marche plus, l'autre ne marche pas non plus.
Robert : D'accord.
Robert : Laissons-les seuls.
Mary : Qu'a dit Clarkson ?
Robert : Rien qui doive t'inquiéter.
Matthew : Ma chérie.
Mrs Hughes vient visiter Ethel qui a mis son bébé au monde. Elle lui porte des provisionns.
Mrs Hughes : Si seulement il pouvait voir l'enfant.
Ethel : Il ne le fera pas. Je lui ai écrit encore et encore. Je lui ai proposé de l'amener où il le désirait.
Mrs Hughes : Je ne voulais pas vous le dire, mais il vient ce week-end. Voir ses vieux amis.
Ethel : Aidez-moi, Mme Hughes. Laissez-moi venir à Downton et lui montrer le bébé !
Mrs Hughes : Sûrement pas !
Ethel : Alors dîtes-lui de me venir me voir. Il vous écoutera. Je vais vous donner une lettre. Faîtes la lui lire devant vous.
Mrs Hughes : Je ne peux pas faire cela.
Ethel : S'il-vous-plaît !
Mrs Hughes : Il dira que ce ne sont pas mes affaires et il aura raison. Et ne pensez pas que j'approuve votre conduite.
Ethel : N'avez-vous jamais fait d'erreur ?
Mrs Hughes : Pas de cette sorte, non. Navrée de vous décevoir.
Ethel : Alors vous ne ferez rien ?
Mrs Hughes : Je vous nourris. A tort, devrais-je dire. Je serais bien inspirée d'arrêter.
Ethel : Maintenant c'est moi qui suis désolée.
Mrs Patmore incite Daisy à aller rendre visite à William veillé par Edith.
Mrs Patmore : Allez !
Daisy : Je ne sais pas quoi dire.
Mrs Patmore : Ce n'est pas grave. Il est mourant. Dis des choses gentilles et réconfortantes. Qu'il sente qu'on l'aime. Tu n'as pas à être Shakespeare.
Daisy : Mais...
Mrs Patmore la pousse dans la chambre.
William : La voilà. Viens ici, que je puisse te voir. Ca le valait, si je peux tenir ta main.
Daisy : Ne dis pas de sottises.
William : Je n'avais jamais dormi dans une chambre aussi grande. Où sommes-nous ?
Edith : Au bout de la Galerie Sud. Prenez vos gouttes.
William : Des nouvelles du Capitaine Crawley?
Edith : Il va bien mieux. Grâce à vous.
William : Papa sera là dans une minute. Peux-tu rester ?
Daisy : Je dois descendre. Ce n'est pas juste envers Mme Patmore.
Edith : Ce n'est pas grave.
William : Parce que... Je voulais te demander quelque chose. Daisy, veux-tu m'épouser maintenant ? Et ne pas attendre la fin de la guerre, comme prévu ?
Edith : Ne vous inquiétez pas de cela maintenant, William. Vous êtes ici pour vous reposer. Evitez les émotions fortes.
Daisy : C'est vrai. Inutile de s'en inquiéter maintenant. D'abord, il faut que tu ailles mieux.
William : Mais, tu y penseras ?
Daisy : Je dois y aller. Ils vont me chercher. Repose-toi.
Dans son bureau, Mrs Hughes reçoit une jeune femme qui postule pour un emploi.
Mrs Hughes : Ce ne serait pas très habituel.
Jane Moorsum : Je le sais. Bien sûr. Mais je pense que je pourrais le faire.
Mrs Hughes : Et si votre enfant était malade ?
Moorsum : Je Ma mère sait ce qu'elle fait. Elle en a élevé cinq.
Mrs Hughes : Quand bien même.
Moorsum : Ils sont seulement au village.
Mrs Hughes : J'en parlerai à Mr Carson. Vos références sont parfaites, mais elles datent d'avant votre mariage.
Moorsum : Je suis travailleuse. Et je dois gagner ma vie.
A l’hôpital.
Mary : Matthew... Vous sentez-vous mieux ?
Matthew : Où est Lavinia?
Mary : Elle est allée défaire ses bagages.
Matthew : Comment va William? Savez-vous qu'il a essayé de me sauver ?
Mary : Il ne va pas bien, j'en ai peur.
Matthew : Des nouvelles de Mère ?
Mary : Pas encore, mais je suis sûre qu'elle est en chemin.
Matthew : J'ai cette sensation étrange dans les jambes. Elles ne bougent pas. Et je ne les sens pas, maintenant que j'y pense. Clarkson a-t-il dit ce que j'avais ?
Mary : Attendons Lavinia pour en parler.
Matthew : Dîtes-moi.
Mary : Vous êtes ici depuis à peine 24h. Rien n'est encore définitif.
Matthew : Dîtes-moi.
Mary : Votre colonne vertébrale est sans doute endommagée
Matthew : Combien de temps prendra la guérison ?
Mary : On ne peut pas savoir.
Matthew : Mais est-ce guérissable ?
Mary : Il vous faut d'abord reprendre des forces. Concentrons-nous là-dessus.
Matthew : Je vois.
Mary : Et il a dit que vous pouviez avoir une vie parfaitement normale.
Matthew : Mais pas une vie active.
Mary : Désirez-vous un peu de thé ? Moi oui.
Matthew : Merci de me l'avoir dit. Je sais que... j'insiste, mais je préférais le savoir. Merci.
Mary : Faîtes ce qui vous plaît. Et quand Lavinia sera là, vous ferez des projets.
Dans le grand salon transformé en mess des officiers, Mrs Hughes s’approche du Major Bryant, venu en visite revoir ses amis. Elle lui tend une lettre d’Ethel mais il ne la prend pas.
Mrs Hughes : Major ? Puis-je vous parler ?
Bryant : De quoi s’agit il ?
Mrs Hughes : J'ai quelque chose pour vous.
Bryant : Merci.
Mrs Hughes : Je voudrais que vous lisiez ceci.
Bryant : Savez-vous qui l'a écrit ?
Mrs Hughes : Oui. Elle attend anxieusement une réponse.
Bryant : Avec tout mon respect, je ne crois pas que cela vous concerne.
Mrs Hughes : Si seulement vous... Si seulement vous voyiez l'enfant. C'est un charmant petit garçon...
Bryant : Mme Hughes. Je ne souhaite pas être impoli, mais je dois vraiment vous laisser. Au revoir.
Mrs Hughes : Au revoir alors, Major.
Dans le bureau de Sir Richard.
Carlisle : Qui l'aurait cru ? La froide et calculatrice Marie Crawley. Maintenant que nous nous connaissons mieux, je suis surpris que vous ne m'accordiez pas de circonstances atténuantes.
Mary : Je n'en ai pas. J'ai été folle et maintenant je le paie.
Carlisle : Et si je vous sauve, si je le peux, vous attendez-vous à ce que je vous épouse ? Sachant cela ?
Mary : Ce n'est pas à moi de le dire.
Carlisle : Bien sûr, nous savons tous deux que si nous nous marions, vos proches penseront que vous m'accordez un immense privilège. Ma maison accueillera tous les plus beaux partis du coin, mes enfants seront de sang bleu. Mais ce ne sera pas la vraie histoire. Il y a une ombre au tableau.
Mary : Sir Richard... Cela m'est pénible de vous demander cette faveur. En effet. Mais je n'ai pas le choix, si je ne veux pas être tournée en ridicule et prise en pitié. Si vous voulez briser notre accord, je l'accepterai. Après tout, il n'a jamais été rendu public. Nous pouvons l'annuler sans grand inconfort.
Carlisle : Pardonnez-moi. Je ne voulais pas vous offenser. Je souhaitais simplement faire preuve d'honnêteté. Si je parviens à déjouer cette rumeur, cela signifiera que notre mariage se fera sur une base équitable. Cela me plaît.
Mary : Alors, vous allez m’aider ?
Carlisle : Je vais essayer, oui.
Mary : Vous devez agir vite.
Carlisle : Je lui enverrai une voiture dès que vous serez partie.
Mary : Faîtes-moi savoir le coût. Je trouverai un moyen de vous rembourser.
Carlisle : Ne vous inquiétez pas. Votre statut de future épouse vous autorise à être ma débitrice.
Dans le salon de Downton.
Carson : Nous avons un problème, my lord. Comme vous le savez sans doute, il nous manque une femme de chambre. Nous avons eu une demande d'une jeune femme du village, Jane Moorsum, mais elle est mariée et elle a un enfant, un fils.
Robert : Mais son mari...
Carson : Elle est veuve, my lord. Mr Moorsum est mort dans la bataille de la Somme. Elle doit donc gagner de l'argent, c'est pour cela qu'elle veut travailler. Je lui ai dit que je vous en parlerais.
Robert : Eh bien, si Mme Hughes est d'accord, je pense que nous devons faire un geste pour les veuves de guerre.
Carson : Très bien, Monsieur, je transmets.
Cora : Que se passe-t-il ?
Robert : Nous engageons une nouvelle femme de chambre.
Cora : Il aurait pu m'en parler.
Robert : Ils pensaient que vous étiez trop occupée.
Cora : Oui, je le suis, et cela me rappelle que je ne peux pas aller chez les Townsends. Vous devrez m'excuser auprès d'eux.
Robert : Mais nous avions dit oui.
Cora : Vous trouverez bien quelque chose.
Dans la cuisine.
Daisy : Tu disais que je ne devrais pas l'épouser quand il reviendrait.
Mrs Patmore : Daisy, il est mourant. Quelle différence cela fait-il ?
Daisy : Je ne peux pas lui mentir dans son état. Ne me fais pas mentir à un homme mourant.
Mrs Patmore : Quel mal y a t-il à donner à un pauvre bougre un peu de paix et de bonheur avant qu'il meure ?
Daisy : Je ne peux pas.
A l’hôpital.
Lavinia : Ça m'est égal que vous ne marchiez plus.
Matthew : Vous me trouvez bien faible si vous pensez que cela fait une différence. Je sais bien que non... et je vous aime tellement pour l'avoir dit. Mais il y a autre chose, qui peut ne pas avoir traversé votre esprit. C'est dur à dire... Nous ne pourrons jamais vraiment être mari et femme.
Lavinia : Quoi ? Bien sûr que si.
Matthew : Pas complètement.
Lavinia : Je vois.
Matthew : C'est pourquoi... Je dois vous laisser partir.
Lavinia : Mais... ce n'est pas important pour moi, je vous le promets.
Matthew : Ma chérie, ce n'est pas important maintenant. Mais plus tard ça le sera. Ca le devrait. Je ne veux pas être responsable et vous voler la vie que vous devriez mener.
Lavinia : Je ne vous laisserai pas. Vous me pensez faible et je ne sais pas comment le prendre.
Matthew : Comment pourriez-vous ? Pour l'amour de Dieu.
Lavinia : Je ne dis pas que ça sera facile. Mais ce n'est pas parce qu'une vie n'est pas facile qu'elle n'est pas juste.
Matthew : Je ne veux pas me disputer. Mais je ne vous volerai pas votre vie. Rentrez chez vous. Considérez-moi comme mort. Souvenez-vous de moi tel que j'étais.
A Downton
Sybil : Mary a appelé. Elle a pris le dernier train. Il arrive à 11h.
Branson : D'accord. Comment va William?
Sybil : C'est si affreux. Edith prend soin de lui mais il n'y a rien à faire. Nous attendons. - Qu'y a-t-il ?
Branson : Ils ont tué le Tsar. Et toute sa famille. C'est terrible. Je suis désolé. Je ne le nie pas. Je n'aurais pas pensé qu'ils le feraient. Mais quelquefois le futur a besoin de sacrifices. Vous pensiez cela, autrefois.
Sybil : Si vous voulez parler de la politique, vous étiez d'accord pour mettre ça de côté jusqu'à la fin de la guerre.
Branson : Vous oui, mais Sylvia Pankhurst s'est battue pour ça.
Sybil : Oh, n'exagérez pas, svp !
Branson : Quelquefois un gros sacrifice est nécessaire pour que le futur vaille le coup. C'est tout ce que je voulais dire. Le reste dépend de vous.
Richard Carlisle reçoit Mrs. Bates dans son bureau.
Carlisle : Vous comprenez que j'achète l'exclusivité ? Je ne peux pas prendre le risque de voir votre histoire chez mes concurrents.
Mrs. Bates : Bien sûr. Mais je ne peux pas les empêcher de la rapporter quand vous l'aurez publiée.
Carlisle : Evidemment. Moi non plus. Mais je pourrai en contrôler la publication. Vous devrez signer un contrat. Aujourd'hui.
Mrs. Bates : Je m'y attendais.
Carlisle : Et je vous préviens, je suis impitoyable quand quelqu'un brise un contrat. Un mot de trop et je vous fais un procès.
Mrs. Bates : Je m'y attendais aussi. Mais je suis curieuse. Comment m'avez-vous connue ?
Carlisle : Je sais tout ce qui se passe dans cette ville.
Mrs. Bates : Et pourquoi tant de précipitation ?
Carlisle : Je suis un homme de médias. Quand j'ai un scoop, je le sors tout de suite. Désolé de vous presser.
Mrs. Bates : Ce n'est pas grave.
Carlisle : Vous devez détester les Crawley pour les menacer ainsi d'un scandale.
Mrs. Bates : Mon mari travaille pour eux. Nous ne sommes pas en bons termes.
A la cuisine.
Mrs Patmore : Comment va-t-il ?
Mrs Hughes : Son père est là et semble avoir compris la situation.
Mrs Patmore : Pauvre homme.
Mrs Hughes : Daisy, William te demande.
Daisy : Je ne peux pas y aller. Ne m'y obligez pas.
Mrs Patmore : Tu t'en fiches, de lui ?
Daisy : Non, j'aime beaucoup William et je suis triste. Mais je n’en suis pas amoureuse et lui ai fait croire des choses fausses.
Mrs Patmore : Mais c'est ce qu'il souhaitait. Il en était heureux.
Daisy : Mais ça n'est pas bien.
Mrs Hughes : Dois-je lui dire que tu ne viendras pas ?
Daisy entre dans la chambre de William.
William : Tu nous laisses, papa ?
Daisy : Il n'avait pas besoin de partir.
William : Si. Viens ici. Tu sais que je vais mourir ?
Daisy : Tu ne...
William : Si, Daisy. Si... et je n'ai plus très longtemps. C'est pourquoi tu dois m'épouser.
Daisy : Quoi ?
William : Non, écoute. Tu seras ma veuve. Une veuve de guerre a droit à une pension. Tu seras à l'abri. Ce ne serait pas beaucoup... mais je saurai... que tu as quelque chose sur quoi t'appuyer. Laisse-moi faire ça pour toi. S'il-te-plaît.
Daisy : Je ne peux pas. Ce ne serait pas honnête. De la triche.
William : Ce n'est pas de la triche. Nous nous aimons, non ? Nous nous serions mariés si je n'avais pas eu ça et aurions passé notre vie ensemble. Où est la malhonnêteté ?
Edith et Mr Mason attendent Daisy dans le couloir.
Mr Mason : Il te l'a demandé, hein ? Je savais qu'il le ferait. Tu le feras, n'est-ce pas ?
Daisy : Il ne devrait pas s'inquiéter de ça maintenant.
Mr Mason : Et de quoi d'autre devrait-il s'inquiéter ? Il n'y a que toi qui importe pour lui, Daisy. Tu ne le décevras pas, hein ?
Daisy : Et supposez que le vicaire refuse ? Peut-être qu'il voudra attendre que William aille mieux. Mais ceci n'arrivera pas, non ?
Mary entre dans la chambre de Lavinia en l’entendant pleurer.
Mary : Lavinia ?
Lavinia : Vous êtes de retour. Comment s’est passée votre journée ?
Mary : Bien, je pense. Et vous ?
Lavinia : Matthew m'a dit de rentrer. Il ne veut plus me voir. Il veut me "rendre ma liberté". J'ai essayé de lui dire que ce n'était pas important, mais il n'écoute pas
Mary : Alors continuez de le lui dire.
Lavinia : Oui, mais il ne s'agit pas juste de ses jambes. Il m'a dit que nous ne pourrions jamais être amants. Je n'avais pas réalisé. Ca devait être évident pour tout le monde, mais je n'ai pas réalisé.
Mary : Non. Non, moi non plus.
Lavinia : Et il pense que ce serait criminel de me garder... de garder n'importe quelle femme dans la vie d'une nonne sans enfants. Il pense que j'en arriverai à le détester. Je suis désolée si je vous ai choquée mais je n'ai personne à qui en parler et quand vous êtes entrée, je...
Mary : Je ne suis pas choquée. Juste surprise... et affreusement triste.
Lavinia : J'en mourrai de ne pas être avec lui.
A la table du petit déjeuner. Robert lit le journal.
Robert : Dieu tout-puissant ! On annonce les fiançailles de Lady Mary Josephine Crawley, fille aînée du Comte et de la Comtesse de Grantham et de Sir Richard Carlisle, fils de Mr et de feu Mme Mark Carlisle, de Morningside, Edinburgh. C'est pour ça que vous êtes allée le voir ? Pourquoi n'avez-vous pas dit que ce serait dans les journaux ?
Mary : Je ne le savais pas.
Robert : Il a dû vous demander votre permission ?
Mary : La notion de permission lui est étrangère.
Robert : C'est très impoli. Vous ne pouvez le laisser agir comme cela.
Edith : Oh, c'est fait maintenant.
Carson s’approche.
Robert : Qu'y a-t-il ?
Carson : Le mariage de William, my lord. Si c'est possible, cet après-midi, le personnel voudrait s'y rendre.
Robert : Nous ne savons pas encore si Mr Travis sera d'accord.
Carson : J'ai bien peur qu'il doive se décider rapidement.
Violet se charge de décider le pasteur.
Travis : Ce garçon va mourir. Mais comment savoir si c'est ce qu'il désire vraiment ? Peut-être que l'aide-cuisinière y voit un avantage ?
Violet : Et quel avantage ?
Travis : Une pension de guerre ?
Violet : Mr Travis, puis-je vous rappeler que William Mason a été un bon employé. Il a sauvé la vie, sinon la santé, de l'héritier de mon fils. Maintenant, avant de mourir, il souhaite épouser son aimée. Vous imaginez bien que nous ne demanderions pas si ce mariage se réduisait à l'obtention d'une pension.
Travis : Non, mais...
Violet : Ce garçon m'intéresse. J'ai essayé mais échoué à lui éviter la conscription, mais j’assisterai à son mariage. Est-ce un bon argument ?
Travis : Bien sûr, mais...
Violet : Devrais-je préciser que vous vivez grâce à Lord Grantham, que votre maison appartient à Lord Grantham et que les fleurs de votre église viennent du jardin de Lord Grantham ? J'espère que vous me pardonnerez de suggérer que cela devrait atténuer vos scrupules.
Mrs Hughes est retournée voir Ethel.
Mrs Hughes : Tu ne pouvais t'attendre à autre chose ? Pas quand ces lettres revenaient non ouvertes.
Ethel : Je ne sais pas ce que j'espérais mais je ne pouvais m'en empêcher.
Mrs Hughes : As-tu trouvé du travail ?
Ethel : Un peu de ménage. Il n'y a pas beaucoup d'endroits où je peux emmener le bébé.
Mrs Hughes : Que leur dis-tu ?
Ethel : Que mon mari est mort à la guerre.
Mrs Hughes : C'est drôle... Nous avons une nouvelle servante, Jane, qui est vraiment veuve de guerre, avec un enfant et nous la respectons pour cela. Mais là, nous croyons son histoire.
Bureau de Richard Carlisle.
Secrétaire : Mme Bates, je me dois d'insister...
Mrs. Bates : Vous m'avez trompée ! Alors ? Le niez-vous ?
Carlisle : Bien sûr que non. Je vous ai trompée pour protéger la réputation de ma fiancée. C'est une explication parmi d'autres. Vous feriez mieux de vous taire si vous savez ce qui est bon pour vous.
Mrs. Bates : Je ne veux pas de votre argent ! Je ne veux pas de ce contrat !
Carlisle : C'est trop tard. Et je vous avertis, si je trouve son nom autre part que dans le Journal de la Cour, je vous poursuivrai et vous ruinerai et vous jetterai en prison. Est-ce clair ?
Mrs. Bates : Ce n'est pas fini. Pas pour John Bates. Lady Mary peut s'en sortir, je m'en fiche. Mais lui, non. Dîtes-le lui.
Carlisle : C'est votre problème.
Jane Moorsum fait irruption dans la bibliothèque croyant la pièce inoccupée.
Moorsum : Par quoi faut-il commencer ?
Robert : A vous de me le dire.
Moorsum : Oh ! Monsieur, je... je m'excuse. Je pensais que Mme Hughes m'avait dit de nettoyer cette pièce.
Robert : Vous devez être la nouvelle domestique.
Moorsum : Oui. Jane. Et c'est vraiment gentil à vous et à sa seigneurie de m'avoir engagée.
Robert : Pas du tout. Nous sommes tous en dette envers votre mari.
Moorsum : Merci.
Mrs Hughes : Milord, il y a un appel pour... Jane ? Que faîtes-vous ? Vous deviez aller dans le salon, pas dans la bibliothèque, pour le nettoyer tant que les hommes n'y sont pas. - Elle est diligente, mais elle n'est pas encore tout à fait installée. Désolée.
Robert : Oh, ne le soyez pas. Et l'appel ?
Mrs Hughes : Pour Lady Mary. Ils attendent.
Robert : Vous pouvez la rattraper si vous vous dépêchez. Elle va à l'hôpital.
Les domestiques entourent Daisy, dans la cuisine.
Carson : Monsieur le Comte a demandé à Mr Bassett de vous donner ce bouquet.
Anna : Ah, comme c'est gentil. Daisy, assieds-toi.
Daisy : Je ne devrais pas le faire. C'est un mensonge. Vous le savez bien.
Mrs Patmore : Vous le faites car votre cœur est bon.
Daisy : Il est plutôt faux.
O’Brien : Ce n'est pas une mariée radieuse.
Thomas : Je ne pense pas que ce soit le cas quand tu épouses un cadavre.
O’Brien : Tu y vas ?
Thomas : Pourquoi pas ? Pour serrer la main de William avant qu'il s'en aille.
O’Brien : C'est par superstition, au cas où il vous hante ?
Mrs Hughes : Tu es très jolie. Le vicaire est prêt.
Carson : Allons-y, alors.
Travis : Mes bien-aimés... Nous sommes réunis ici devant Dieu et la congrégation, pour joindre dans le mariage cet homme et cette femme, ce qui est une belle étape, instituée par Dieu au temps de l'innocence de l'homme, nous signifiant ainsi le côté mystique de cette union... Si un homme à une raison qui empêcherait ce mariage, qu'il parle ou se taise à jamais... Vous avez la bague ?
Violet : J'ai attrapé un rhume.
Travis : Vous pouvez embrasser la mariée.
A l’hopital.
Matthew : Elle est mieux à Londres.
Mary : Si vous le dîtes.
Matthew : Savez-vous pourquoi je l'ai repoussée ?
Mary : Je crois, oui.
Matthew : Alors vous savez que je ne pouvais pas l'épouser. Plus maintenant. Je ne peux plus épouser personne.
Mary : Et si elle voulait juste être à os côtés ?
Matthew : Personne de sain ne le voudrait. Moi y compris. Oh, mon Dieu, je crois que je me sens mal.
Mary : Ce n'est pas grave. Qu'y a-t-il ?
Matthew : Je pensais...que cela fait une éternité que je vous ai repoussée. Et maintenant, regardez-moi. Un estropié impuissant, puant la maladie. Quel cruel revers. Vous devez l'admettre, c'est assez drôle.
Mary : Je n'admettrais qu’une seule chose : que vous ayez survécu à la guerre. Cela me suffit.
En sortant, Mary croise Isobel qui vient d’arriver.
Mary : Vous êtes de retour. Il sera si content.
Isobel : Vous êtes devenue une sacrée infirmière depuis la dernière fois.
Mary : Oh, non. Ce n'est rien. C'est Sybil l'infirmière de la famille.
Isobel : Ça représente tant de choses au contraire.
Matthew : Mère...
Mary : Bates, que s'est-il passé ? Comment va William?
Bates : C'est bientôt la fin, milady.
Mary : Je suis désolée. En fait, Bates, je suis heureuse de vous voir. Sir Richard Carlisle vient de m'appeler. Il dit qu'il a payé Mme Bates pour son histoire. Elle ne peut plus en parler sans risquer la prison.
Bates : Elle ne le fera pas.
Mary : Nous allons tous oublier cet incident.
Bates : C'est déjà le cas, milady.
Mary : Merci. J'ai bien peur qu'elle soit très en colère d'avoir été réduite au silence.
Bates : J'imagine.
Mary : Il a dit qu'elle vous avait menacée. "Ce n’est pas terminé, il va me le payer." Ce genre de choses. Je suis sûre qu'elle ne le pensait pas.
Bates : Vous le croyez vraiment, Milady?
Mary : Eh bien... Vous la connaissez mieux que moi.
Anna : Lady Mary est de retour.
Bates : Je viens de la voir. Elle a dit que ça avait marché. Sir Richard a baillonné Vera.
Anna : Merci mon Dieu. Donc tout est pour le mieux ?
Bates : Je l'espère. Je l'espère vraiment.
Mrs Patmore : Tu dois être fatiguée. Pourquoi ne pas me laisser prendre ta place et aller te reposer ?
Daisy : Non, merci, Mme Patmore, je reste avec lui. Je ne vais pas le quitter maintenant, alors qu'il a besoin de moi.
Mr Mason : Il n'a plus besoin de toi, Daisy. Il n'a plus besoin de personne. Il est parti.
Ecrit par mamynicky