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#204 : Portés disparus

Isobel constate qu'elle a perdu tous pouvoirs à Downton Abbey. Elle menace Cora de sa démission, que sa cousine est ravie d'accepter. Ulcérée, Isobel accepte une mission en France pour la Croix-Rouge. A sa grand-mère, Mary soutient que Matthew ne l'intéresse plus et que son avenir prend désormais les traits de Sir Richard Carlisle. A l'instigation de Violet, Mary comprend soudain quels sentiments pourraient bien lier Brandon et Sybil. Quant à Daisy, elle surprend une conversation entre Thomas et O'Brien au sujet de M. Bates. La nouvelle remonte jusqu'à Robert, qui décide de partir à la recherche de son ancien valet...

Popularité


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Titre VO
Episode 4

Titre VF
Portés disparus

Première diffusion
09.10.2011

Première diffusion en France
16.09.2012

Vidéos

Promo (vo)

Promo (vo)

  

Mary et Matthew chantent (vo)

Mary et Matthew chantent (vo)

  

Diffusions

Logo de la chaîne TMC

France (inédit)
Dimanche 16.09.2012 à 22:00
0.53m

Logo de la chaîne ITV

Grande-Bretagne (inédit)
Dimanche 09.10.2011 à 21:00
8.80m

Plus de détails

Captures|Tournage

Réalisateur : Brian Kelly

Scénariste : Julian Fellowes

 

Distributions :

Hugh Bonneville... Robert Crawley, Comte de Grantham
Elizabeth McGovern... Cora Crawley, Comtesse de Grantham
Maggie Smith... Violet Crawley 
Michelle Dockery... Lady Mary Crawley
Laura Carmichael... Lady Edith Crawley
Jessica Brown Findlay... Lady Sybil Crawley
Dan Stevens... Matthew Crawley
Penelope Wilton... Isobel Crawley
Jim Carter... Charles Carson
Phyllis Logan... Elsie Hughes
Joanne Froggatt... Anna Smith
Brendan Coyle... John Bates
Allen Leech... Tom Branson
Sophie McShera... Daisy Robinson
Lesley Nicol... Beryl Patmore
Rob James-Collier... Thomas Barrow
Siobhan Finneran... Sarah O'Brien  
Thomas Howes... William Mason
Kevin Doyle... Molesley
David Robb... Docteur Clarkson
Amy Nuttall... Ethel Parks

 

Guests Stars :

Howard Gossington (Vétéran), Christine Lohr (Mme Bird), Daniel Pirrie (Major Bryant)

Edith s’affaire dans Downton Abbey transformé en hôpital. Elle doit organiser un concert pour les soldats et a besoin de la complicité de Mary qu’elle obtient avec difficulté.

Isobel apprend avec déplaisir qu’elle n’a pas été attendue pour la visite des malades qu’elle effectue habituellement avec le docteur Clarkson. Cora, très occupée, ne se montre pas très aimable et Isobel vexée par la nouvelle organisation, mise en place par Cora, dont elle est exclue, décide d’aller porter son aide en France.

En visite chez sa grand-mère, Mary doit défendre Sir Richard Carlisle que Violet a du mal à accepter comme prétendant de sa petite fille à cause de sa fortune construite sur la guerre. Elle souhaiterait que Mary se rapproche de Matthew, mais Mary lui rappelle que c’est sans espoir et qu’il lui faut aller de l’avant. Violet la questionne alors sur Sybil. Elle pense que Sybil est peut être amoureuse d’un homme qu’elle préfère taire, la guerre éliminant les barrières. Mary pense que sa grand-mère se contredit, Violet lui répond que comme toute femme, elle peut se contredire à son gré.

Sybil passe par le garage pour voir Branson. Il lui demande de s’enfuir avec lui mais Mary les surprend et interrompt leur conversation.

Plus tard, Mary rejoint Edith dans le salon pour le concert. Robert a reçu la confirmation de la demande en mariage de Sir Carlisle, Mary lui signale qu’elle pense l’accepter mais Robert est réticent et aimerait lui aussi la  voir se rapprocher à nouveau de Matthew. Il lui demande de lui écrire pour l’informer de son intention d’épouser Sir Carlisle.

Sur le départ, Isobel donne ses instructions à son personnel de maison au cas où son fils rentrerait à la maison.

Dans une tranchée, Matthew lit la lettre de Mary à William. Ce dernier se réjouit de rentrer bientôt chez lui. Il a l’intention de passer une journée avec Daisy avant d’aller voir son père. Matthew quant à lui envisage de se rendre à Downton Abbey puis de rejoindre Lavinia à Londres.

A Downton, dans la maison des Crawley, Molesley et Mrs Bird essaient de s’occuper. Ils discutent dans la cuisine, lorsqu’un soldat manifestement blessé se présente et demande quelques restes. Pris de pitié, Mrs Bird et Molesley le font entrer. Plus tard, Molesley va trouver Carson pour lui demander de l’employer en l’absence de ses maîtres pour aider au domaine.

A l’office, Daisy est inquiète, William aurait dû déjà être de retour. Mrs Hughes essaie de la rassurer. Daisy a appris par Thomas que Bates travaillait dans un pub. Carson n’était pas au courant et décide d’interroger Thomas qui n’en a averti personne, en présence de Robert. Robert apprend plus tard d’Anna qu’elle était au courant et l’a même vu. Bates ne souhaite pas revenir à Downton avant d’avoir réglé les problèmes qu’il rencontre avec sa femme.

Au village, Mrs Patmore et Daisy surprennent Mrs Bird et Molesley qui ont organisé des repas pour les soldats démunis, une fois par semaine. Elles se joignent aussitôt à eux pour les aider à servir. Mrs Bird confie qu’elle ne pourra pas longtemps continuer avec son propre argent, même avec des denrées les moins chères.

Toujours inquiète, Daisy demande à Edith d’essayer d’obtenir des renseignements pour apprendre la raison du retard de William. Robert sollicité par Edith, apprend que Matthew et William, ne sont pas rentrés de patrouille et sont portés disparus. Il demande à Edith de ne rien dire pour l’instant à personne en attendant d’autres nouvelles.

Dans une chambre désaffectée du couloir des domestiques, Mrs Hughes surprend un officier et Ethel qu’elle envoie sur le champ. Le lendemain matin, Anna essaie de convaincre Mrs Hughes de revenir sur sa décision mais elle reste inflexible et Ethel quitte le château en pleurs.

Robert rend visite à Bates et le convainc de revenir avec lui à Downton. Bates espère pouvoir régler son problème avec sa femme rapidement. Robert lui apprend que Matthew a disparu et avoue son désarroi de perdre à nouveau un membre de la famille qu’il aime de plus comme un fils.

A l’infirmerie, Mary vient assurer à Sybil qu’elle n’a rien dit à Violet qui a interrogé Sybil à la table du diner, la veille. Sybil confie à Mary que Branson lui a demandé de s’enfuir avec  lui. N’étant pas sûre de ses propres sentiments, elle ne l’a pas encouragé et demande à Mary de ne pas le dénoncer. Mary lu demande en retour de promettre de ne rien faire d’irréfléchi et stupide.

Bates reprend ses marques à l’office, échange quelques piques avec Thomas et O’Brien. En aidant Cora à se préparer pour le diner, O’Brien lui fait part de ce qu’elle a découvert dans l’après midi : il semblerait que Mrs Patmore détourne de la nourriture pour la revendre à Mrs Bird. Cora étonnée, décide d’aller voir elle-même.

Au garage, Sybil révèle à Branson qu’elle a tout avoué à Mary mais que cette dernière ne les trahira pas. Branson est certain que Sybil est amoureuse de lui sinon elle l’aurait dénoncé depuis longtemps mais la jeune femme ne peut se résoudre à renoncer à son monde et tous ceux qui en font partie.

Edith apprend à Mary que Matthew est porté disparu, bien que Robert lui ai demandé de ne pas le faire. Elle pense qu’il n’était pas correct de la laisser dans l’ignorance et ne veut toutefois pas la bouleverser.

O’Brien emmène Cora en espérant pouvoir surprendre Mrs Patmore. Toutefois, interrogée par Cora Daisy lui explique qu’elles n’ont utilisé que la nourriture fournie par l’armée, pour nourrir ces soldats dans le besoin. Mrs Patmore confirme les dires de Daisy. Cora leur demande dorénavant de prendre ce qu’il leur faut dans la réserve du château, pour ne pas être accusées par l’armée de mauvaise gestion. Puis quittant son manteau, elle se joint à elle pour la distribution et invite O’Brien, déconfite, à faire de même.

Le docteur Clarkson qui a appris par Mrs Hughes que Thomas tyrannisait Daisy en usant de son nouveau grade, lui demande de respecter le personnel de la maison.

Le concert a commencé. Edith est au piano, Mary la rejoint et chante une chanson reprise par toute la salle. Soudain, Mary reste sans voix en voyant Matthew et William entrer dans la salle. Matthew content de retrouver la famille demande que le spectacle continue. Il vient se placer à côté de Mary et ils terminent la chanson ensemble. Mary ne se lasse pas de regarder Matthew, heureuse de le revoir.

Plus tard, au cours de la réception donnée dans le salon, Matthew explique comment ils ont pu atteindre un poste de secours de campagne pour être rapatriés. Isobel se trouvant en France, Matthew informe Mary qu’il va partir pour Londres rejoindre Lavinia, ce qui semble attrister Mary.

O’Brien et Thomas regardent de loin Bates et Anna, heureux de s’être retrouvés, comme William qui couve Daisy du regard. Mrs Hughes est avisée qu’une personne la demande à l’office. Elle y trouve Esther qui lui demande de l’aide car elle est enceinte du Major Bryant.

Ecrit par mamynicky

Dans Downton, transformé en hôpital.

Edith : Mary, les hommes préparent le concert et ils s'inquiètent de nous y voir figurer toutes les deux. Sinon il n'y aura aucune femme. Dis moi que tu participeras, je t'en prie.

Mary : Suis-je obligée?

Edith : Oui, tu l'es.

Cora : Qu'ils gardent le moral est une part importante du soin et pourtant si peu à demander.

Isobel : Que se passe-t-il?

Edith : Les hommes préparent un concert.

Isobel : Puis-je aider?

Cora : Edith a l'ensemble sous contrôle.

Edith : C'est le cas, si Mary y consent.

Mary : Oh, d'accord. Une chanson, voilà ta part.

Isobel : A quelle heure a lieu la visite du Dr Clarkson?

Cora : C'est déjà fait.

Isobel : Sans moi? Pourquoi? Je ne suis pas si en retard.

Cora : Nous n'avons pas vu de raison d'attendre. Mme Hughes, une minute. Je dois vérifier les registres de linge.

Isobel : Je l'ai fait la semaine passée.

Mrs Hughes : Très bien, Madame. Je m'y mets.

Isobel : Je peux sûrement...

Cora : Anna, dîtes à Mme Patmore que je préfère voir les menus cet après-midi.

Anna : Certainement, Madame.

Isobel : Cousine Cora

Cora : Cela peut-il attendre, je vous prie. Je suis débordée.

 

Edith distribue le courrier.

Edith : Il y a un paquet pour vous.

Soldat : Merci.

Edith : Et un petit pour vous. Il a l'air d'avoir été ouvert, mais ce n'est pas le cas.

 

Edith remarque une servante qui s’attarde près de l’un des soldats.

Edith : Ethel, n'avez-vous rien à faire?

Soldat : Je la retenais. Ne la blâmez pas, elle.

Edith : Je ne le fais pas.

 

Mary accompagne Violet dans une promenade.

Mary : Quelle journée magnifique!

Violet : Es-tu sûre pour Lavinia? Elle n'était pas la maîtresse de sir Richard.

Mary : Elle lui a fourni la preuve pour régler la dette de ... quelqu'un qu'elle aime.

Violet : Et c'est lui ton soupirant, alors? Un homme qui prête de l'argent puis s'en sert pour faire du chantage?

Mary : Il vit dans un monde difficile.

Violet : Et tu veux l'y rejoindre?

Mary : Richard Carlisle est puissant. Il est riche et le sera davantage. Il veut acheter une demeure convenable, vous savez - avec un domaine. Il dit qu'après la guerre, le marché débordera et nous en bénéficierons.

Violet : Oh? Et tu te sens capable de danser sur les tombes des familles déchues.

Mary : Elles seront déchues, pour beaucoup. Certaines ne se relèveront pas et je refuse d'en faire partie.

Violet : Il reste Matthew.

Mary : C'est terminé, Grand-mère. Fini. Il est temps d'aller de l'avant.

Violet : Et Sybil? A-t-elle quelqu'un en vue?

Mary : Pas que je sache.

Violet : En es-tu sûre? Etrange! Je tombais sans cesse amoureuse à son âge.

Mary : Je ne crois pas.

Violet : Même pas d'un homme qu'elle préfère taire?

Mary : Que voulez-vous dire?

Violet : Et bien, la guerre élimine les barrières et quand la paix les élève à nouveau, il est... très facile de se trouver du mauvais côté.

Mary : Vraiment, Grand-mère! Vous dîtes que je suis trop matérialiste et Sybil pas assez? Vous ne pouvez pas vous contredire autant.

Violet : Je suis une femme, Mary. Je peux me contredire à mon gré.

 

Isobel est descendue dans la cuisine.

Isobel : Je ne comprends pas. On sert toujours leur repas aux patients à

Mrs Patmore : Et bien aujourd'hui, à une heure.

Mrs Hughes : Puis-je aider en quelque chose?

Isobel : Apparemment Mme Patmore ne suit pas mes instructions, sans donner d'explication.

Mrs Hughes : Si vous faites allusion au nouvel horaire du déjeuner des patients, Madame a compris combien cela rendait celui du personnel excessivement tôt. Son changement leur a permis de manger à midi.

Isobel : Mais cela va interférer avec le roulement des infirmières.

Mrs Hughes : Oh non, elle l'a aussi modifié.

Isobel : Ah, vraiment? Eh bien, nous allons voir.

Mrs Hughes : On a retrouvé nos vieilles habitudes.

 

Cora a aménagé un coin bureau dans le petit salon.

Isobel : Un mot, s'il vous plaît.

Cora : Cela peut-il attendre?

Isobel : Non, impossible. Je viens du sous-sol où j'ai appris que mon emploi du temps a été méprisé sans raison.

Cora : Si vous pensez au nouvel horaire du déjeuner les serviteurs infortunés déjeunaient à 11h et mouraient de faim jusqu'au thé.

Isobel : Vous avez aussi chamboulé le roulement des infirmières.

Cora : Je n'ai rien chamboulé.

Isobel : Ce serait insensé de vous accuser de manque de professionnalisme, puisque vous n'avez jamais eu de profession de votre vie.

Cora : Une minute!

Isobel : Vous pouvez croire que vous avez le droit de régir l'univers, mais ici dans ce domaine

Cora : Non, pas ici, dans cette maison, oui, j'ai le droit donné par le Dr Clarkson et par la loi du pays de décider. Ceci est ma maison, et j'en suis aussi responsable que vous!

Isobel : Assez! Je n'en écouterai pas plus. Si je ne suis pas appréciée ici, je chercherai un endroit où être reconnue.

Cora : Bien.

Isobel : Sérieusement : impossible pour moi d'agir sans être estimée.

Cora : A vous de voir!

Isobel : Certainement.

Je devrais partir. Je le ferai.

Isobel : Peut-être qu'il le vaudrait mieux. Je répète - je suis sérieuse.

Cora : J'en suis sûre - et moi aussi.

 

Sybil vient voir Branson dans le garage.

Sybil : Pourquoi avoir promis à Carson de ne plus participer à des manifestations et pas à moi?

Branson : J'avais mes raisons.

Sybil : Mais vous ne vous contenterai pas de rester pour toujours ici, non? A bricoler un moteur au lieu de combattre pour la liberté? Je croyais que vous auriez rejoint le soulèvement à Dublin, à Pâques

Branson : Possible..s'il n'avait pas été renversé en 6 semaines sanglantes. Ne vous inquiètez pas. Le vrai combat pour l'Irlande viendra après la guerre et je serai prêt. La vérité c'est que je resterai ici jusqu'à ce que vous vous vouliez vous enfuir avec moi.

Sybil : Ne soyez pas ridicule.

Branson : Vous avez trop peur pour l'avouer... mais vous êtes amoureuse de moi.

Mary : Branson, pourrez-vous me conduire à Ripon à 3h? J'ai des courses pour Mère. As-tu besoin de quoi que ce soit?

Sybil : Rien que tu puisses trouver à Ripon!

 

Isobel se plaint au docteur Clarkson.

Dr Clarkson : C'est effectivement sa maison.

Isobel : Aurait-elle reçu tout-à-coup une formation médicale?

Clarkson : Non.

Isobel : Ou pensez-vous comme tous les autres que le fait qu'elle soit Comtesse lui a donné un savoir universel par intervention divine?

Clarkson : Ce n'est pas la formation médicale qui compte pour les maisons de convalescence mais bien plus une bonne nourriture, un air sain, des draps propres, Mme Crawley.

Isobel : Fort bien. J'ai reçu une lettre d'un cousin à Paris qui travaille au Département de Recherche des Blessés et Disparus. Une antenne est ouverte au Nord de la France sous l'égide de la Croix Rouge. Je pourrai leur offrir mes services.

Clarkson : Euh, c'est... très drastique.

Isobel : Je dois me rendre là où je suis utile et j'ai bien peur que ce ne soit plus Downton Abbey désormais.

Clarkson : Vous serez regrettée.

Isobel : Par vous, c'est possible. Je l'espère en tout cas. Mais pas par Lady Grantham, je pense.

 

Le concert est organisé dans le salon de musique.

Edith : Il nous faudrait un homme.

Mary : Amen!

Edith : Ca sonnerait beaucoup mieux mais tous les volontaires sont absents.

Robert : Comment cela avance?

Mary : Très bien, je pense, si des chanteurs ne sachant pas chanter ni les acteurs jouer ne vous gênent pas!

Robert : Cela contribue à leur moral.

Mary : Ils le disent, bien que je ne voie pas en quoi.

Robert : J'ai reçu une lettre de sir Carlisle ce matin.

Mary : Oh?

Robert : Il... Il me fait part d'une demande en mariage qu'il t'aurait faite. Il s'excuse de ne pas avoir demandé ma permission, il me la demande maintenant. T'es-tu décidée? Est-ce la raison de sa lettre?

Mary : Non, mais j'ai pris ma décision.

Robert : Qui est?

Mary : Je pense que je vais l'accepter.

Robert : Vraiment ma chérie? J'aimerais partager tes motivations.

Mary : Pourquoi? Quelles étaient les vôtres en épousant Mère?

Robert : Ta mère m'a rendu très heureux.

Mary : Peut-être que sir Richard me rendra très heureuse.

Robert : Mais Matthew?

Mary : Pas vous aussi! Pauvre Matthew... Que doit-il faire pour vous convaincre qu'il est amoureux de Lavinia? Qu'il s'ouvre la poitrine et y grave son nom?

Robert : Ecris lui. Dis lui tes projets avec Carlisle. Tu lui dois bien ça.

Mary : Je ne crois pas lui "devoir" quoi que ce soit. mais je lui écrirai, si vous voulez.

 

Comme elle l’a décidé, Isobel est sur le départ.

Isobel : Je tâcherai de vous envoyer une adresse, et vous pouvez toujours m'atteindre via la Croix Rouge.

Molesley : Très bien, Madame.

Isobel : J'essaierai de contacter le capitaine Crawley pour lui expliquer. S'il obtient une permission, il me rejoindra probablement ou restera à Londres ; si je le manque et qu'il vienne ici, je sais que vous vous en prendrez soin.

Mrs. Bird : Bien sûr Madame.

Isobel : Cuisinez ce qu'il aime, pas ce qui est bon pour lui.

Mrs. Bird : Vous ne savez pas quand vous reviendrez?

Isobel : Personne ne le sait en temps de guerre. J'essaierai de vous avertir. Prenez soin de vous d'ici là. Bien. Je ne veux pas manquer mon train.

Molesley : Et maintenant?

 

Mary entre dans la chambre de Sybil en train de se préparer pour le diner.

Mary : Ah, Anna a dit que tu nous honorais de ta présence au diner.

Sybil : C'est plus commode ici qu'à l'hôpital. Je peux remettre mon uniforme si besoin.

Mary : De quoi parlais-tu avec Branson quand je suis arrivée dans la cour?

Sybil : Rien.

Mary : Que faisais-tu là alors?

Sybil : Et toi?

Mary : Je réservais l'automobile, c'est la raison pour laquelle on s'adresse aux chauffeurs, non? Pour prévoir des trajets en voiture?

Sybil : C'est une personne. Il est capable de discuter d'autres sujets.

Mary : J'en suis sûre - mais pas avec toi.

Sybil : Qu'est-ce que tu attends de moi? Dois-je m'enquérir d'un frère cadet de sir Carlisle -encore plus riche que lui?

Mary : Ma chérie, qu'as-tu? Je suis de ton côté.

Sybil : Alors sois de mon côté!

 

Dans une tranchée, Matthew lit la lettre qu’il a reçue de Mary. William est à ses côtés.

Mary : "Nous y voilà. J'attends de vous présenter l'un à l'autre à votre prochain passage à la maison qui, je l'espère naturellement, aura lieu très bientôt. Je vous en prie, réjouissez vous pour moi comme je le ferai toujours pour vous. Votre cousine dévouée, Mary."

 

Matthew : Nous irons seuls.

William : Le Sergent est au courant. Mais pour quoi patrouiller?

Matthew : Encore ton éternelle logique! c'est l'armée, Mason. Nous partons en patrouille parce que nous partons en patrouille.

William : Miss Mary a-t-elle déjà fixé la date des noces?

Matthew : Elle n'en parle pas. Elle doit espérer que la fin de la guerre est proche, ils fixeront alors la date.

William : Elle aurait pu attendre de vous voir.

Matthew : Elle ne sait pas que j'ai fini. As-tu prévenu Daisy ou lui fais-tu la surprise?

William : Non, je l'ai prévenue. Après Downton Abbey, j'irai voir mon père, puis un dernier jour avec elle.

Matthew : air frais du Yorshire, suivi de Londres et de Miss Swire.

William : Parfait, Monsieur!

Matthew : Toi, tu n'échangerais pas, si?

William : Non, jamais...

 

Dans la cour de service. Thomas, en permission, a reçu une lettre qu’il lit à O’Brien.

O’Brien : Bates, dans un pub? Je ne peux pas l’imaginer. Ton copain a dû se tromper.

Thomas : Il l'y a vu deux fois avant la guerre. Ecoute : «Je lui ai dit "Hello, M. Bates", il est parti et n'a plus voulu me servir.»

O’Brien : On va bientôt voir Anna courir tout le pays et le ramener par son bâton!

Thomas : Je suis étonné de ne pas le trouver déjà là de lui-même alors que sa Seigneurie n'a plus de valet depuis que le fou est parti.

O’Brien : Ne dis pas de mal de M. Lang.

Thomas : T'es bizarre toi! Toi toujours si douce et attentionnée. Je ferais mieux d’y retourner.

 

Molesley est désœuvré dans la maison Crawley, déserte. Un homme entre dans la cuisine.

Mrs. Bird : Vous en voulez une tasse?

Molesley : Pas vraiment.

Mrs. Bird : Que faîtes-vous? Je peux voir?

Molesley : J'ai ciré le bureau deux fois et j'ai rangé les manteaux dans le hall. Je peux aussi bien vérifier s'il y a des mites dans les habits. Et vous?

Mrs. Bird : Nous avons tout nettoyé à fond trois fois. J’ai envoyé Beth chercher des œufs au village pour les conserves, même si la Maîtresse ne les aime pas trop.

Molesley : Elle ne mange jamais raisonnablement de toute façon. Enfin, pas toute seule. Un majordome ne peut pas tirer grand chose d'un souper sur un plateau!

L’homme : Vous demande pardon de vous déranger, la porte était ouverte.

Molesley : Pas la porte de devant.

L’homme : Non.

Molesley : Que voulez-vous?

L’homme : Vous n'auriez pas des restes de trop?

Mrs. Bird : "Des restes"? Ca ne veut rien dire à la maison.

Molesley : Pas si vite. Attendez. Vous êtes d'ici?

L’homme : Pas loin. Je travaillais dans les fermes, mais euh... plus maintenant.

Molesley : C'est une blessure de guerre?

L’homme : Pas de pitié. Je suis un des plus chanceux.

Mrs. Bird : J'ai peut-être quelque chose pour vous.

Molesley : Entrez.

 

Molesley se rend à Downton Abbey.

Carson : Bonjour, M. Molesley.

Molesley : Ils m'ont dit que je vous trouverais en haut. J'espère ne pas vous déranger.

Carson : Du tout. Que puis-je faire pour vous?

Molesley : En fait, M. Carson, j'ai pensé que je pourrais faire quelque chose pour vous. Brosser cet habit, par exemple. Je déteste n'avoir rien à faire, en l'absence du capitaine Crawley à la guerre et sa mère en France aussi. Et puis, Sa Seigneurie sans valet... et vous avez une montagne de travail!

Carson : Je suis assez pris, c'est vrai.

Molesley : Alors j'ai pensé venir vous donner un coup de main, brosser, raccommoder, nettoyer les chaussures, ce qu'il faut.

Carson : Bien aimable à vous, M. Molesley. Nous devrons faire attention, sinon Sa Seigneurie voudra vous voler au Capitaine Crawley.

 

A l’office.

Daisy : Il devrait être revenu mais il n'est pas encore là.

Mrs Hughes : Tu ne dois pas t'inquiéter, Daisy.

Daisy : Pas dans ce sens-là. Mais c'est William. On devrait tous être inquiets.

Mrs Hughes : Il a pu arriver n'importe quoi. Son départ annulé peut-être. En guerre, les gens disparaissent et réapparaissent inopinément.

Daisy : Comme M. Bates dans ce pub.

 

Carson : Il travaille dans un débit de boisson ?

Daisy : Il l'a dit. Je vous croyais au courant.

Carson : Il est peu vraisemblable qu'un valet aguerri comme lui soit satisfait de travailler dans un endroit public!

Daisy : C'est ce qu'il a dit.

Carson : En avez-vous parlé à Anna?

Daisy : A personne. Je croyais que tout le monde était au courant. Vous devriez interroger Thomas.

Carson : Je le ferai. Ne vous inquiétez pas, ma fille.

 

Robert est mis au courant par Carson, ils interrogent Thomas.

Robert : Cela ne vous est pas venu à l'esprit que nous pourrions être intéressés?

Thomas : Non. M. Bates a quitté votre service, que je sache.

Robert : Et le dire à Carson?

Thomas : je ne suis plus sous les ordres de Carson, Votre Seigneurie.

 

Mrs Patmore : Daisy, va au lit avant de t'user les yeux!

Thomas : Merci, Daisy, d'avoir parlé de ma lettre privée à M. Carson!

Daisy : Je ne savais pas que c'était un secret. Désolée si j'ai eu tort.

Thomas : Pas "si".

O’Brien : Pourquoi avoir répondu à sa Seigneurie?

Thomas : Q'est-ce que je pouvais faire? Lui dire d'aller au diable?

O’Brien : Il ne paie pas tes gages.

Thomas : Je vois. Je ne te recommande pas la carrière diplomatique, alors.

O’Brien : Que cherche-t-il? Le retour de Bates?

Thomas : Si M. Bates voulait récupérer sa place il aurait écrit de lui-même.

Ethel : Pourquoi voudrait-il ça? Il est comme toi. Il est parti.

Thomas : On ne se ressemble en rien, merci.

Ethel : Mais vous êtes tous les deux libérés des courbettes et des nettoyages, des "oui, Monsieur", "non, Monsieur", Je vous envie. Comme je suis prête pour une nouvelle aventure je me moque qu'on m'entende.

O’Brien : Tu sais ce qu’on dit "méfie toi de tes rêves".

 

Dans la bibliothèque

Robert : Ah, bonjour, Anna.

Anna : Vous m'avez demandée, Monsieur?

Robert : Oui, entrez. Je voudrais vous parler mais j'espère ne pas me tromper. Carson ne voulait pas vous inquiéter avec ça.

Anna : Est-ce au sujet de M. Bates, Monsieur?

Robert : Oui. Je ne veux pas vous bouleverser. Il semble de retour dans le Yorkshire. Nous ne savons pas précisément où.

Anna : Le Red Lion à Kirby Moorside.

Robert : Oh. Vous l’avez vu, alors?

Anna : Oui, Monsieur.

 

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Robert : Il va bien?

Anna : Oui. Il n'est pas revenu à Downton pour deux raisons. Il espérait d'abord régler certains problèmes...avec Mme Bates.

Robert : Est-ce en bonne voie?

Anna : Il le pense, Monsieur.

Robert : Très bien. Et pour quelle autre raison nous évite-t-il?

Anna : Il dit avoir quitté votre Seigneurie en mauvais termes. Cela lui a semblé embarrassant.

Robert : Oui... C'est à moi d'être gêné.

 

Mrs Patmore et Daisy reviennent du village. Elles rencontrent Mrs Bird qui sert à manger à un groupe d’hommes.

Mrs Patmore : Il fallait que je sorte de cette cuisine pour ne pas finir inconsciente sous la table C'est comme cuisiner un banquet trois fois par jour.

Daisy : C'est beaucoup de travail supplémentaire, même avec les aides.

Mrs Patmore : Elles ne soulagent en rien! Mme Bird? Que se passe-t-il?

Mrs. Bird : Je savais que ça se saurait tôt ou tard. Je préfère que ce soit vous.

Mrs Patmore : Que cachez-vous? Qu'est-ce que je vois? Rien d'autre qu'une sorte de soupe populaire.

Mrs. Bird : Vous feriez bien d'entrer.

 

Mrs. Bird : Un à la fois. Prenez un morceau de pain.

Mrs Patmore : Bon, Daisy, mets toi là. Donne leur un bol et une cuillère. Depuis combien de temps ça dure?

Mrs. Bird : Ce gars est venu demander à manger. Et il est revenu avec un ami le lendemain. Et voilà.

Daisy : Qu'en dit Mme Crawley?

Mrs. Bird : Elle ne le sait pas encore. Certainement qu'elle y mettra fin quand elle reviendra.

Mrs Patmore : J'espère pas.

Mrs. Bird : A la vérité, Mme Patmore, je ne suis pas sûre de pouvoir continuer.

Mrs Patmore : Vous en servez souvent?

Mrs. Bird : J'avais prévu une fois par semaine et je leur donne les morceaux les moins chers, mais c'est sur mon argent et je ne sais

pas combien

Mrs Patmore : Arrêtez-vous là! Si on ne peut pas nourrir quelques soldats de notre propre village, ceux qui ont pris une balle ou pire pour le roi et le pays, à quoi bon!

 

Au château.

Daisy : Désolée, Madame, mais il n'y a personne d'autre de libre pour le faire.

Edith : Très bien mais tu ferais bien d'y aller avant que Mme Hughes te voie.

Daisy : Madame...Je peux vous demander quelque chose? C'est William, qui travaillait ici

Edith : Je vois qui c'est.

Daisy : Il a disparu. Il devait revenir en permission mais il ne s'est pas montré. Il a écrit qu'il viendrait quelques jours avec le capitaine Crawley...

Edith : William est votre prétendant?

Daisy : Je ne dirais pas ça, Madame. Nous sommes tous très attachés à William en bas.

Edith : Oui, bien sûr. Je suis sûre qu'il n'y a rien de grave mais je vais me renseigner.

Daisy : Merci.

 

Robert : Peut-être qu'ils ont changé leurs

projets?

Edith : Oui, c'est possible, mais cette pauvre fille semble très convaincue.

Robert : Pile en l'absence d'Isobel et sans que personne ne sache où elle est. Typique!

Edith : Matthew en sait plus peut-être pour cousine Isobel et a préféré la voir en France.

Robert : Cela n'expliquerait pas l'absence de William. Je ferai mon possible.

 

A la cuisine.

Mrs Patmore : Non, continue de tourner, le fond va brûler! Vous pouvez les confier à Daisy. C'est ça, Daisy. Range-les dans le stock à part. Qu'est-ce que vous voulez?

O’Brien : Vous emprunter du carbonate de soude.

Mrs Patmore : "Emprunter"? Pourquoi? Allez-vous me le rendre?

 

Au diner.

Cora : Je compte me rendre à Malton demain. A la vente de charité d'Agatha Spenlow. Avez-vous besoin de l'auto?

Robert : J'en ai peur. Pratt peut prendre l'autre?

Cora : Ce n'est pas grave. J'irai lundi. Pourquoi?

Robert : J'ai entendu dire que Bates travaille dans un établissement de Kirby Moorside. Je veux me renseigner.

Violet : Je n'arrive pas à trancher lequel de vos propos je trouve le plus incroyable! Pourquoi n'envoyez-vous pas quelqu'un?

Robert : Je veux m'y rendre en personne.

Violet : Eh bien Sybil, quoi de neuf, ma chère?

Sybil : Pas grand chose. Le travail. Je n'ai de temps pour rien d'autre.

Violet : Pourtant, Mary et moi avons parlé de toi l'autre jour.

Sybil : Oh?

Violet : Oui, vois-tu, parfois, pendant la guerre, on peut se rapprocher de personnes pas vraiment convenables et ça peut devenir délicat, tu sais, plus tard. Cela nous est arrivé à tous. Je veux seulement te mettre en garde.

Sybil : "Convenable" pour qui?

Violet : Eh bien, ne me saute pas à la gorge, Ce n'est qu'un conseil amical.

Cora : Pourquoi voulez-vous voir Bates? Pour lui rendre son ancienne place?

Robert : Pas forcément. Je veux surtout le voir parce que nous nous sommes quittés en mauvais termes.

Carson : Un appel, Monsieur.

Cora : Si c'est le cas, je suis sûre que c'est de sa faute.

Robert : Non, la mienne.

Violet : Vraiment! On se croirait dans un hôtel de seconde classe dont les hôtes ne cessent d'affluer et ne repartent jamais!

 

Robert (au téléphone): Je vois. Oui.. Merci de m'avoir mis au courant.

Edith : Vous allez bien, Père?

Robert : C'était le ministère de la Guerre. Matthew et William sont partis en patrouille et ont disparu depuis.

Edith : Oh, mon Dieu.

Robert : Ne nous affolons pas. Cela arrive tout le temps apparemment et on retrouve les hommes dans un hôpital de campagne.

Edith : Mais ils sont portés disparus au combat?

Robert : Il est trop tôt pour ça. Il peut y avoir des tas d'explications.

Edith : Vous voulez dire qu'ils ont été faits prisonniers?

Robert : Possible. Ne dis rien à Mary... ni à ta mère, à personne - pas encore. Je n'aurais pas dû t'en parler.

Edith : Et cousine Isobel?

Robert : J'ignore comment la joindre. Comme elle est en France, elle a pu être avertie avant nous.

 

O’Brien : Je ne veux pas l'accuser de quoi que ce soit, mais je me demandais si vous étiez au courant du "stock spécial"?

Mrs Hughes : Je sais que Mme Patmore a son propre système, comme nous tous.

O’Brien : Oui. Bonne nuit.

Molesley : Je faisais des raccommodages invisibles sur l'un des manteaux de Monsieur le Comte. Je suis plutôt satisfait du résultat.

Mrs Hughes : Il n'y a pas de raison pour que vous ne le fassiez pas en l'absence de valet. C'est une bénédiction pour M. Carson.

Molesley : J'en suis heureux, si ça rend service.

Mrs Hughes : Continuez ainsi et nous ne pourrons plus nous passer de vous du tout.

Molesley : Il n'y a pas de motif pour qu'il en soit autrement. Oh, euh, je peux me tromper mais, je crois avoir vu l'un des officiers dans l'escalier des femmes à l'instant. Il y a certainement une explication

logique.

Mrs Hughes : Espérons-le. Bonne nuit.

 

Mrs Hughes vérifie le couloir des femmes de chambre et surprend Ethel avec l’un des officiers en convalescence.

Mrs Hughes : Que diable... Ethel!

L’officier : C'est seulement...

Mrs Hughes : Je sais exactement ce que vous faisiez, Major. Je ne suis peut-être pas une femme d’expérience mais je ne suis pas née de la dernière pluie. Ayez la bonté de prendre vos affaires et de redescendre. Ethel, je vous donne votre congé sans lettre de recommandation ni délai. Veuillez être partie tôt demain.

Ethel : Je ne pensais pas que...

Mrs Hughes : Non. c'est le problème. Vous ne pensez jamais.

 

Dans la maison Crawley.

Mrs. Bird : Cela vous rend nerveux?

Molesley : Je suppose que Sa Seigneurie s'est forgé sa propre opinion et cela ne me dérange pas.

Mrs. Bird : Vous êtes heureux de travailler dans une grande maison. C'est plus intéressant que d'être coincé avec moi, un soir après l'autre. Que répondrez-vous s'ils vous demandent de rester?

Molesley : Ce serait une vraie promotion pour moi. Cela ne sert à rien de le nier.

Mrs. Bird : En fait, je crois que ça va arriver.

Molesley : Vous le pensez vraiment, Mme Bird?

Mrs. Bird : Et voilà M. Molesley, valet de chambre du Comte de Grantham.

Molesley : Arrêtez!

Mrs. Bird : Mais pourquoi?

 

Ethel rassemble ses affaires. Anna ne comprend pas.

Anna : Qu'est-ce que vous avez bien pu faire de si terrible?

Ethel : Est-ce que j'ai tout pris?

Anna : Voulez-vous que je lui parle? Je peux le faire.

Ethel : Non. Elle ne vous écoutera pas.

Anna : Mme Hughes n'est pas une méchante personne. Je sais bien qu'elle peut être stricte, mais elle…

Ethel : Elle n'écoutera pas.

 

Robert entre dans l’auberge où travaille Bates.

Bates : Nous sommes fermés.

 

A l’office.

Anna : Je sais qu’Ethel pose des problèmes, Mme Hughes, mais elle regrettait tellement son erreur, quelle qu'elle soit.

Mrs Hughes : Sûrement. Elle lui coûte sa place.

Anna : Mais ça ne peut...

Mrs Hughes : Peu importe où elle est partie, c'est fait - la discussion est close. Au fait, j'ai entendu dire que M. Bates est de retour dans la région. M. Carson dit que vous êtes au courant. Je suppose que Sa Seigneurie est parti le rencontrer.

Anna : Je sais. Il m'en a avertie.

Mrs Hughes : Pourquoi diable n'avez-vous jamais abordé ce sujet avec moi?

Anna : Ce n'était pas mon secret.

 

A l’auberge.

Robert : Je suis heureux de l'entendre. D'après Carson, votre femme vous menace.

Bates : Elle va devoir cesser.  Depuis que j'ai quitté Downton, j'ai découvert qu'elle ... me trompait. J'ai pu en faire autant dans mon cœur, mais je n'ai aucun acte à me reprocher. L'important, c'est que je peux divorcer, qu'elle le veuille ou non. Mais comment l'empêcher de sortir ses histoires dans la presse? Si elle accepte de se taire, je lui donnerai tout ce qu'elle veut. Elle ne me tient plus et doit choisir entre pauvreté et richesse.

Robert : Et quel scandale voulait-elle raconter? Carson n'a jamais été explicite.

Bates : Des inepties, Monsieur. Ne perdez pas votre temps avec ça. Quelles nouvelles de Downton?

 

Dans la cuisine.

Mrs Hughes : Daisy, ne te fais plus de souci pour William. J'en ai parlé avec sa Seigneurie. Il dit de ne plus t'en préoccuper tant que nous n'en saurons pas plus.

Daisy : Il a disparu. Ils ne savent pas où il est ni le capitaine Crawley, si?

Mrs Hughes : Il y a des centaines d'explications possibles.

O’Brien : Oui - qu'ils soient morts! Comprends moi bien, j'espère vraiment qu'ils ne le sont pas, mais nous devons affronter la vérité.

Mrs Hughes : Vous ne la connaissez pas. Bonne ou mauvaise! - Anna, pensez-vous que M. Bates revienne?

Anna : C'est à lui de voir.

Daisy : Je l'espère en tout cas. Je l'ai toujours trouvé un personnage si romantique.

O’Brien : Vraiment? Que veut dire "romantique" pour toi?

Thomas : Qu'il croie pas qu'il lui suffit de se pointer pour être le roi de la basse-cour.

Mrs Hughes : Pourquoi, Thomas? Parce que la place est déjà prise?

 

A l’auberge.

Robert : Je déteste le mot "disparu". Il semble laisser si peu de place à l'optimisme. Je me dis qu'il est trop tôt pour le désespoir, mais pour être honnête, Bates, je ne crois pas pouvoir le supporter. C'a été déjà assez dur de perdre Patrick, à l'idée de Matthew parti et d'un avenir détruit encore une fois.. Par dessus tout, je l'aimais comme un fils. Non, je l'aime. Restons au présent, tant que c'est possible. Alors, acceptez vous de m'accompagner... et de me soutenir dans la Vallée des Ombres?

Bates : Ce n'était pas mon intention, Monsieur, mais... oui, si vous le voulez.

Robert : Je vous ai mal jugé et je vous ai fait du tort. J'aurais dû me fier à vous davantage. Je suis désolé.

Bates : Dieu sait que vous m'avez fait plus confiance que je ne le méritais.

 

Au village, Mrs Patmore et Daisy arrivent au foyer ouvert pour les soldats pas Mrs Bird. O’Brien les observe de loin.

Mrs Patmore : Nous voilà. Prenez ce panier. Il pèse une tonne!

 

A l’hôpital.

Mary : Sybil? Je n'ai rien dit à Grand-mère, sincèrement.

Sybil : Alors d'où sortait-elle son discours sur "les amitiés convenables"?

Mary : Elle pense que tu as un soupirant et que si on ne le connaît pas, tu le caches. C'est typique de Grand-Mère. N'en fais pas une montagne.

Sybil : Je ne mérite pas de réprimande - ni d'elle ni de toi. Il ne s'est rien passé.

Mary : Pourquoi? Cela aurait pu? Je suis sérieuse.

Sybil : On ne s'est pas embrassés ni rien. Même pas serré la main! Je ne sais même pas ce que j'éprouve. Il dit que je l'aime. Je ne sais pas.

Mary : Nous parlons bien de...

Sybil : Branson, oui.

Mary : Le chauffeur, Branson?

Sybil : Comme tu es décevante!

Mary : J'essaie seulement de bien comprendre, toi et le chauffeur...

Sybil : Tu sais que je moque de tout ça.

Mary : Chérie, ne sois pas si puérile. Nous ne vivons pas au pays des fées. Où avais-tu la tête? Croyais-tu épouser le chauffeur et que nous viendrions tous pour le thé? Sottise.

Sybil : Je te l'ai dit. Je ne pense même pas l'aimer.

Mary : Que t'a-t-il dit?

Sybil : Qu'il m'aimait et voulait s'enfuir avec moi.

Mary : Dieu du ciel!

Sybil : Il est incroyablement fat.

Mary : Je ne te le fais pas dire.

Sybil : Mais je ne l'ai pas encouragé. Je n'ai rien dit, honnêtement.

Mary : Tu ne l'as pas dénoncé en tout cas.

Sybil : Vas-tu le faire?

Mary : Je ne vais pas le trahir. Tu dois me promettre de ne rien faire de stupide. Promets-le-moi ou je parle à Père ce soir.

Sybil : Promis.

 

Bates entre à Downton par l’entrée de service.

Mrs Hughes : M. Bates! Vous revoir me réjouit. Bienvenu à la maison.

Bates : Merci, Mme Hughes.

Anna : C'est bien toi.

Bates : Bonjour.

Mrs Hughes : Suivez-moi et donnez matière aux ragots sur votre retour.

Carson : Vous allez trouver quelques changements depuis votre départ, M. Bates.

Bates : Downton est en guerre.

Carson : Exactement. Il y a des extras en cuisine, toutes très bien et des infirmières, bien sûr, mais elles habitent à l'hôpital.

Anna : Sauf Lady Sybil.

Thomas : Infirmière Crawley, je vous prie!

Bates : Alors on est de retour, vous et moi. Les enfants prodigues.

Thomas : Pas moi.

O’Brien : Thomas veut dire qu'il n'est plus domestique. Il gère la maison. Il est sergent à présent.

Thomas : Je prends mes ordres du Major Clarkson. Il dirige la place pour le compte du Corps Médical de l'Armée.

Bates : Une autre bonne raison de prier pour la paix! Sa Seigneurie m'a parlé de William. Et du capitaine Crawley.

Anna : Je suis sûre qu'ils vont bien.

 

Molesley arrive en courant.

Molesley : Désolé, je suis en retard! Monsieur a-t-il déjà sonné?

Mrs Hughes : Vous n'êtes pas en retard, M. Molesley, mais, euh... M. Bates est revenu.

Carson : Et vous me faîtes penser qu'il est temps que je sonne.

Molesley : Restez-vous... pour de bon?

Bates : Je ne suis pas voyant, mais je reste. M'avez-vous remplacé?

Molesley : J'allais le faire, je commençais ce soir.

Bates : Alors vous devez être soulagé de me voir.

Molesley : Oh, incroyablement.

Bates : Qu'est-ce que c'est?

Molesley : C'est un nouveau chausse-pieds. Je l'ai acheté pour Sa Seigneurie.

Bates : C'est très aimable de votre part, M. Molesley. Merci

Thomas : Daisy, prépare moi du thé.

Daisy : Thomas, j’ai le dîner à...

Thomas : Chaud, cette fois, et c'est sergent Borrow pour toi.

O’Brien : Prenez garde, M. Bates. Thomas dirige maintenant. Il ne faudrait pas le prendre par son mauvais côté.

Bates : Il en a un bon?

 

O’Brien rapporte ce qu’elle a vu à Cora en l’aidant à se préparer pour le dîner.

Cora : Je n'y crois pas. Pourquoi vendrait-elle des vivres à Mme Bird? Cela ne tient pas debout.

O’Brien : Je ne peux pas certifier les détails de l'arrangement. Peut-être qu'elles les vendent toutes les deux et partagent les recettes. Par ailleurs, vous deviez être informée.

Cora : En avez-vous parlé à Mme Hughes ou à Carson?

O’Brien : J'ai essayé mais il n'y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Cora : Je suis curieuse de savoir. Venez  me chercher la prochaine fois.

 

Au garage.

Sybil : Ainsi Bates est revenu. Père doit être content.

Branson : Et M. Carson ne doit pas être fâché.

Sybil : Il y a quelque chose que je dois vous dire. J'ai tout dit à Mary.

Branson : Je vois. Bien, c'est fini pour moi, alors – et sans recommandation.

Sybil : Non, Mary n'est pas comme ça. Vous ne la connaissez pas. Elle ne nous trahira pas.

Branson : Mais elle ne nous soutiendra pas non plus.

Sybil : Non. Pourquoi souriez vous? je pensais que vous seriez fâché.

Branson : Parce que c'est la première fois que vous parlez de "nous". Si vous n'éprouviez rien, vous m'auriez dénoncé depuis des mois.

Sybil : Je vois. Comme je ne veux pas vous voir perdre votre place, ça veut dire que je suis follement amoureuse de vous.

Branson : Ce n'est pas le cas?

Sybil : Vous dites que je suis un esprit libre et j'espère que c'est le cas, mais vous me demandez de renoncer à mon monde et à tous ceux qui en font partie.

Branson : Et c'est un prix trop élevé à payer?

Sybil : C'est un prix élevé! Oui ! J'aime mes parents - vous ne les connaissez pas... et j'aime mes sœurs, mes amis...

Branson : Je ne vous demande pas de renoncer à eux pour toujours. Quand ils viendront nous voir, je les accueillerai à bras ouverts.

Sybil : Et les gens de votre entourage? Est-ce qu'ils m'accepteront? Et mon travail?

Branson : Quel travail? Donner des boissons chaudes à des officiers en goguette? Ecoutez - tout se résume à savoir si vous m'aimez ou non. C'est tout. C'est ça. Le reste est un détail.

 

Anna et Bates se retrouvent dans la cour de service.

Bates : J'ai écrit à Vera pour lui expliquer le cas et qu'elle ne peut pas le gagner. Je lui ai dit que je serai généreux, si elle coopère.

Anna : Etes-vous prêt à tout lui donner? Parce que je le suis.

Bates : Tout ce qu'il faudra. Je veux une rupture nette et pas une plaie ouverte. Si nous arrivons à patienter encore un peu. Ne restons pas dehors. Il fait froid.

Anna : Je serai patiente et je peux tout supporter, sauf que vous partiez encore.

Bates : Non. C'est terminé. Vous êtes engagée pour de bon avec moi ... comme il faut.

 

Sur la galerie.

Edith : Il y a quelque chose que tu devrais savoir. Père ne veut pas qu'on t'en parle, à tort je pense.

Mary : Continue.

Edith : Matthew est porté manquant. Il était en patrouille et il a ... disparu. Père ne l'a dit à personne. Pas même à Mère. Je l'ai appris parce que je me trouvais là quand il a reçu la nouvelle. Cela ne m'a pas semblé correct de te laisser dans l'ignorance. Je ne veux pas te bouleverser, vraiment.

Mary : Pour une fois dans ma vie, je te crois.

Anna : Ils vous l'ont dit finalement.

Mary : Tout le monde est au courant en bas?

Anna : William aussi est porté disparu. Je pense que tous le savent sauf Madame.

Mary : J'aurais préféré qu'Edith remette ça à demain matin. J'aurais mieux fait face avec une nuit de sommeil en plus.

 

Cora et O’Brien entrent dans la cuisine où Mrs Bird, Molesley, Mrs Patmore et Daisy s’affairent.

Mrs Patmore : Attention, c'est chaud. Daisy! les cuillères! A moins de boire directement dans la soupière!

Mrs. Bird : Vous pensez que ça suffira?

Molesley : Vous pouvez en nourrir à peu près 50, d'après moi.

Mrs. Bird : Allez chercher les légumes.

Molesley : Les légumes...

Cora : Pouvons-nous entrer?

Mrs Patmore : Madame... Quelle surprise.

Cora : O'Brien croyait que vous viviez une sorte d'aventure commerciale vous et Mme Bird. Alors je suis venue voir par moi-même.

Mrs. Bird : Ce n'est pas vrai, Madame!

Cora : J'admets que ça n'y ressemble pas.

Mrs Patmore : Nous nourrissons ces hommes une fois par semaine et je n'en ai pas honte. Je serai de retour à la grande maison avant le repas.

Cora : J'en suis sûre. Mais est-il vrai que la nourriture provient de nos cuisines?

Daisy : Seulement du stock donné par l'armée. Ce sont des soldats.

O’Brien : Je vous l'avais bien dit.

Mrs Patmore : Daisy dit vrai. Nous n'utilisons que celui-là et tous ces hommes ont servi leur pays.

Cora : A l'avenir, je préfèrerais que vous preniez celles payées par la maison. Je ne veux pas que l'armée nous accuse de mauvaise gestion.

O’Brien : Vous n'allez pas les laisser s'en sortir comme ça?

Cora : Mieux que ça. Je vais les aider - et vous aussi. Molesley.

Molesley : Madame.

Cora : Si vous déplacez cette table, nous diviserons la nourriture. Nous pourrons faire deux files et servir plus vite. O'Brien occupez-vous du pain. Daisy?

Daisy : Bien sûr, Madame.

Cora : Mmh... Qu'est-ce que c'est?

Molesley : Du ragoût de boeuf, M'dame.

Cora : Faîtes la queue.

 

A Downton.

Dr Clarkson : Sergent, un instant. J’ai entendu dire que vous deveniez très autoritaire dans vos manières avec le personnel ici. Euh, Daisy surtout. Que vous soyez un braconnier promu garde-chasse ne justifie pas la rudesse.

Thomas : Non, Monsieur.

Dr Clarkson : Sergent Alors tenez en compte. Allez-y.

 

Dr Clarkson : J'ai fait comme vous l'aviez demandé Mme Hughes. je pense que Barrow a pris bonne note.

Mrs Hughes : Il devient plus arrogant que Lady Mary, ce n'est pas peu dire!

 

Dr Clarkson : Lady Grantham.

Cora : Bonjour, Dr Clarkson.

 

O’Brien : Ça vient de Bates. Je l'ai vu te regarder. Il a du filer chez le Major rapporter dès que tu as eu le dos tourné.

Thomas : Bon. Il y a des choses qui ne changent jamais.

O’Brien : Ne t'inquiète pas. Sa position s'est affaiblie par rapport à l'an dernier.

Thomas : Pourquoi?

O’Brien : Parce que nous en savons plus, voilà pourquoi.

 

Cora : Pourquoi me l'avoir caché?

Robert : Je ne sais pas. Peut-être que j'enviais votre ignorance.

Cora : Je ne renonce pas à espérer. Pas encore.

Robert : Moi non plus, bien sûr, mais je pense que nous devrions nous préparer.

Cora : Isabel ne sait rien?

Robert : Je n'ai pas pu la joindre.

Cora : Avez-vous parlé à Mary?

Mary : Edith m'a prévenue.

Robert : Vraiment? Je suppose que la tentation était trop grande.

Mary : Bizarrement, je pense qu'elle ne voulait pas faire mal.

Cora : Nous devons descendre. C'est l'heure du concert.

Mary : Qui pense à ce stupide concert?

Robert : Les hommes, et nous le devrions aussi... parce qu'il faut continuer quoi qu'il advienne. Nous devons nous soutenir les uns les autres pour faire aller.

 

Dans le salon. Edith est au piano, un officier fait des tours de magie. Puis Mary intervient pour chanter.

Violet : Cora m'a dit que Matthew est porté disparu. Est-ce vrai?

Robert : Il n'y a aucun indice pour l'instant.

Violet : Je vois. Eh bien, il m'en faut plus pour m'angoisser.

Robert : Je serais content que vous vous inquiétiez.

Violet : Je le ferai, bien sûr. Nous nous sommes habitués à Matthew. Dieu sait qui sera le prochain héritier. Certainement un ramoneur de Solihul! Ah!

 

Mary : La plupart d'entre vous ignore combien il est rare de nous voir ma sœur et moi agir en chœur...

Cora : Un vrai miracle, s’il en existe.

Mary : Mais en temps de guerre, nous tous avons des soucis plus importants. Mesdames et Messieurs, je vous présente les Sœurs Crawley.

Violet : Maintenant, on peut dire que j'aurai tout vu.

 

Matthew et William entrent à leur tour dans le salon. Mary, atterrée, arrête de chanter.

Mary : Dieu merci...

Robert : Mon cher garçon. Mon très cher garçon!

Matthew : Allez, ne vous arrêtez pas pour moi.

 

Matthew : Nous nous sommes perdus et resté coincés derrière des Allemands pendant trois jours. Après cela, nous sommes tombés sur un poste de campagne où on nous a aussitôt admis. Nous ne courions aucun danger, alors ils n'ont pas informé notre unité.

Robert : Ils auraient pu nous informer de votre retour à la base.

Matthew : J'espère que vous ne vous êtes pas trop inquiétés.

Robert : Oh, vous nous connaissez. Nous aimons être assurés de notre héros au front.

Mrs Hughes : Je vous demande pardon, Monsieur, mais la Comtesse douairière s'en va.

Robert : Ah.

Mary : Qu'allez-vous faire pendant votre permission?

Matthew : Puisque Mère n'est pas là, j'irai à Londres voir Lavinia. J'ai reçu votre lettre au sujet de Carlisle.

Mary : Vous approuvez, j'espère. Je sais que vous ne l'appréciez guère

Matthew : Je le connais à peine. Mais je ne doute pas de l'apprécier. Enfin, s'il vous traite bien. Sinon, il devra m'en répondre.

 

Bates : Qui aurait cru qu'un concert amateur soit le sommet du bonheur? J'ai erré dans une telle misère depuis que je vous ai quittée. Je crois avoir oublié ce qu'est le bonheur.

Anna : Moi, aussi. Désormais nous devrons nous habituer à ce sentiment ... et nous y fier.

Bates : Mon Dieu, c'est ce que je veux.

 

O’Brien : L'amour est-il un rêve de jeunesse? Non!

Thomas : Je n'y attache pas d'importance.

O’Brien : Vas-tu t'adoucir avec l'âge?

Thomas : Je ne l'aime pas - c'est un salaud paternaliste qui cafte dans mon dos, mais j'ai d'autres soucis.

O’Brien : Vraiment? Intéressant.

Thomas : Pourquoi?

O’Brien : Parce que clairement je suis plus rancunière que toi.

 

Mrs Patmore : Je savais qu'il n'était rien arrivé de grave. Je le sentais.

William : Et toi? Tu me voyais mort et enterré?

Daisy : Je suis contente que tu ailles bien.

William : Vrai. Tu le dois. C'est penser à toi qui m'a sauvegardé.

 

A l’office.

Mrs Hughes : Ethel? Que diable faîtes-vous ici?

Ethel : Il fallait que je vous voie, Mme Hughes. Je suis désolée de m'imposer mais je suis restée seule à n'en plus pouvoir. Vous devez m'aider;

Mrs Hughes : Je ne "dois" rien du tout! Que voulez-vous dire? Aider à quoi? Cela a-t-il un rapport avec le major Bryant? Je m’en veux de ne pas être intervenue plus tôt - je le reconnais. Combien de temps cela a-t-il duré?

Ethel : Assez pour que je tombe enceinte. Je vais avoir un bébé, Mme Hughes.

Ecrit par mamynicky

INT. DOWNTON


Edith hands out the post.

EDITH : Mary, the men are arranging the concert now and they're so anxious for us both to be in it or there'll be no girls at all. Please say you will.
MARY : Do I have to?
CORA : Yes, you do. Keeping their spirits up is an important part of the cure and it's so very little to ask.
ISOBEL : What's going on?
EDITH : The men are putting on a concert.
ISOBEL : Can I help?
CORA : Edith has it under control.
EDITH : I do if Mary's willing.
MARY : Oh, all right. One song, and that's your lot.
ISOBEL : What time is Dr Clarkson round?
CORA : It's already happened.
ISOBEL : Without me? Why? I'm not very late.
CORA : We didn't see the need to wait. Mrs Hughes, I need to steal you for a minute. I have to check the linen books.
ISOBEL : But I went over them last week.
HUGHES : Very good, milady. I'll get started.
ISOBEL : Surely I can--
CORA : Anna, can you tell Mrs Patmore it'd be easier for me to go through the menus this afternoon.
ANNA : Of course, Your Ladyship.
ISOBEL : Cousin Cora--
CORA : Please, can it wait? I've a mountain to get through.

INT. RECREATION ROOM

EDITH : There's a parcel for you.
OFFICER : Thank you.
EDITH : There's a little one for you.
(Edith hands a small package to an officer)
EDITH : This one looks as if it's been opened, but it hasn't.

Lady Edith hears a giggle and looks over to see Ethel leaning close to Major Bryant.

EDITH : Ethel, have you nothing to do?

Ethel leaves just as Mrs Hughes enters.

MAJOR BRYANT : I was keeping her talking. You mustn't blame her.
EDITH : I don't.
(Mrs Hughes looks disapprovingly at Major Bryant and walks away)

EXT. THE DOWER HOUSE


Mary and Violet walk towards the house.

MARY : What a lovely day.
VIOLET : Are you quite sure about Lavinia?
MARY : She wasn't Sir Richard's mistress. She gave him the evidence to settle a debt of...someone she loved.
VIOLET : And this is your beau, is it? A man who lends money, then uses it to blackmail the recipient?
MARY : He lives in a tough world.
VIOLET : And will you be joining him there?
MARY : Richard Carlisle is powerful. He's rich and getting richer. He wants to buy a proper house, you know. With an estate. He says, "After the war, the market will be flooded and we can take our pick."
VIOLET : Oh.

Violet walks towards a bench.

VIOLET : And you can dance on the grave of a fallen family.
MARY : They will fall. Lots of them. Some won't rise again, but I don't intend to be among them.
VIOLET : That leaves Matthew.
MARY : That's done now, Granny. Finished. It's time to move forward.
VIOLET : What about Sybil? Does she have anyone in her sights?
MARY : Not that I know of.
VIOLET : Are you sure she has no chap in mind? How odd. I had an endless series of crushes at her age.
MARY : I don't think so.
VIOLET : Not even some man she doesn't care to mention?
MARY : What do you mean?
VIOLET : Well, war breaks down barriers, and when peacetime re-erects them, it can be very easy to find oneself on the wrong side.
MARY : Really, Granny. How can you say that I am too worldly, but Sybil's not worldly enough? You cannot be so contrary.
VIOLET : I'm a woman, Mary. I can be as contrary as I choose.

INT. KITCHENS

ISOBEL : But I don't understand. The patients are always served their luncheon at half past twelve.
MRS PATMORE : Well, today they'll be served at one.
HUGHES : Is there something I can help with?
ISOBEL : Mrs Patmore seems to be disobeying my instructions, and I can't get to the reason why.
HUGHES : If you mean the patients' new lunchtime, Her Ladyship felt that it made the staff luncheon unreasonably early. She moved it so that they could eat at noon.
ISOBEL : But that will interfere with the nurses' shifts.
HUGHES : Oh, no, she's altered those, too.
ISOBEL : Has she indeed? Well, we'll see about that.
(Isobel leaves)
HUGHES : It was always a question of when.

INT. LADY GRANTHAM'S WRITING ROOM


Isobel knocks at the door and opens it.

ISOBEL : May I have a word?
CORA : Can it wait?
ISOBEL : No, it cannot wait.
(Isobel enters and closes the door)
ISOBEL : I've just come from downstairs where I learned that my timetable has been wantonly disregarded.
CORA : If you mean the new lunchtime, the wretched servants were having to eat at eleven, and then starve until their tea at six. So, I felt--
ISOBEL : I also discovered that you've torn up the nurses' timetable.
CORA : I've haven't torn up anything--
ISOBEL : Of course, it would be foolish to accuse you of being unprofessional, since you've never had a profession in your life.
CORA : Now, just a minute...
ISOBEL : You may think that you have the right to ordain the universe, but in this field--
CORA : No, not in this field. In this house, yes, I do have the right. Given me by Dr Clarkson, and by the law of the land. This is my house. And I am in charge right alongside you. And if you would stop your bullying...
ISOBEL : That's enough, I will not listen to this. If I am not appreciated here, I will seek some other place where I will make a difference.
CORA : Good.
ISOBEL : I mean it! I cannot operate where I am not valued. You must see that.
CORA : Certainly.
ISOBEL : I shall go. I will.
CORA : Perhaps it would be best.
(Isobel starts to panic)
ISOBEL : I repeat, I mean it.
CORA : I'm sure you do. And so do I.

EXT. DOWNTON GARAGE


Sybil visits Branson while he works on the car.

SYBIL : Why did you promise Carson not to stage anymore protests when you wouldn't promise me?
BRANSON : I had my reasons.
SYBIL : You won't be content to stay at Downton forever, will you? Tinkering away at an engine instead of fighting for freedom? I thought you'd join the rising in Dublin last Easter.
BRANSON : Might've...if it hadn't been put down in six short bloody weeks. But don't fret. The real fight for Ireland will come after the war and I'll be ready for it.

Mary pauses on her way to the garage when she sees them talking.

BRANSON : You're not the only one. The truth is, I'll stay in Downton until you want to run away with me.
SYBIL : Don't be ridiculous.
BRANSON : You're too scared to admit it, but you're in love with me.
MARY : Branson, could you take me into Ripon at three? (To Sybil) I'm getting some things for Mama, is there anything you want?
SYBIL : Nothing you can find in Ripon.
(Sybil gives Branson an irritated look as she marches off. Branson watches her leave and Mary watches Branson before turning back to the house)

INT. DOWNTON COTTAGE HOSPITAL, OFFICE

DR CLARKSON : Well, it is her house.
ISOBEL : Does that mean she's suddenly received a medical training?
DR CLARKSON : No.
ISOBEL : Or are you like everyone else in thinking that, because she's a countess, she has acquired universal knowledge by divine intervention?
DR CLARKSON : Mrs Crawley, convalescent homes are not about medical training. They are far more to do with good food, fresh air, and clean sheets.
ISOBEL : Very well. I've had a letter from a cousin in Paris who is working for the wounded and missing inquiry department. They've opened a branch in northern France under the aegis of the Red Cross. I shall offer them my services.
DR CLARKSON : That's-- that's very drastic.
ISOBEL : I have to go where I am useful. And that place, I'm afraid, is no longer Downton Abbey.
DR CLARKSON : You'll be missed.
ISOBEL : By you, possibly. I hope so, anyway. But not, I think, by Lady Grantham.

INT. RECREATION ROOM


Edith plays and Mary sings as they practice for the concert.

MARY (singing) : « If you were the only girl in the world and I were the only boy. »

Robert enters as they finish and applauds with the officers.

EDITH : I wish we had a man.
MARY : Amen.
EDITH : It would sound so much richer. But all the volunteers are spoken for.
(Mary walks to her father)
ROBERT : How's it going?
MARY : All right, I suppose. If you don't mind singers who can't sing and actors who can't act.
ROBERT : It helps to keep their spirits up.
MARY : So they say. Although I can't think why.
ROBERT : I had a letter this morning from Sir Richard Carlisle.
MARY : Oh?
ROBERT : He...
(Robert waits for an officer to pass by)
ROBERT : He tells me he proposed when he was staying here. He apologises for not asking my permission, but he's asking it now. Well, have you decided? Is that why he's written?
MARY : No. But I have made the decision.
ROBERT : Which is?
MARY : I think I should take him.
ROBERT : Do you really, my darling? I wish I could believe in your motives.
MARY : Why? What were your motives when you married Mama?
ROBERT : Your mother has made me very happy.
MARY : Perhaps Sir Richard will make me very happy.
ROBERT : What about Matthew?
MARY : Not you, too. Poor Matthew. What must he do to persuade you he's in love with Lavinia? Open his chest and carve her name on his heart?
ROBERT : Write to him. Tell him of your plans with Carlisle. You owe him that.
MARY : I don't think I owe him anything. But I'll write to him if you like.

EXT. CRAWLEY HOUSE


Branson packs Isobel's bags on the car.

ISOBEL : I'll try to send you an address, but you can always get me through the Red Cross.
MR MOLESLEY : Very good, Ma'am.
(Isobel turns to the maid/cook)
ISOBEL : And I'll try to contact Captain Crawley, explain to him what's happened. If he does get leave, he'll probably come to me or stay in London. But if I miss him, and he turns up here, I know you'll look after him.
MRS BIRD : Of course I will, Ma'am.
ISOBEL : Cook him what he likes, not what's good for him. Y--you don't know when you'll be back?
(Isobel steps into the car)
ISOBEL : I don't think one knows anything in wartime. I'll try to give you warning. But in the mean time, look after yourselves. Now, I mustn't miss my train.

Branson closes the door. Molesley and Bird smile at Isobel and she looks upset as she contemplates her decision for a moment before they drive off.

MR MOLESLEY : So, what now?

INT. LADY SYBIL'S BEDROOM


Sybil finishes her hair as Mary enters.

MARY : Anna said you were honouring us with your presence at dinner.
SYBIL : It's easier here in the hospital. And I can always get changed back into my uniform if I need to.
MARY : What were you talking to Branson about? When I came into the yard?
SYBIL : Nothing.

Sybil walks away from the mirror.

MARY : Then why were you there?
SYBIL : Why were you there?
MARY : Because I was ordering the motor. That is why one talks to chauffeurs, isn't it? To plan journeys by road.
SYBIL : He is a person. He can discuss other things.
MARY : I'm sure he can. But not with you.
SYBIL : What do you want from me? Am I to see if Sir Richard Carlisle has a younger brother? One who's even richer than he is?
MARY : Darling, what's the matter with you? I'm on your side.
SYBIL : Then be on my side!

EXT. BATTLEFRONT, TRENCHES


Matthew reads Mary's letter.

LADY MARY : "So there we have it. I look forward to introducing the two of you, just as soon as you are next at home, which naturally, I trust will be very soon indeed. Please be glad for me, as I will always be for you. Your affectionate cousin, Mary...happy to hear has come to pass. I look forward to introducing you to Sir Richard, just as soon as..."
MATTHEW : No, we don't need anyone with us. The Sergeant knows what we're doing.
(Matthew picks up the stuffed dog that Mary gave him, which is sitting next to Lavinia's picture)
WILLIAM : But what are we patrol in for?
MATTHEW : You've been taking those logic pills again. This is the army, Mason. We're going on a patrol, because we're going on a patrol.
WILLIAM : Has Mary set a date yet for the wedding?
MATTHEW : She doesn't say. I think she's hoping the war will be over soon and they can set a date then.
WILLIAM : She could've waited and told you when she saw you.
MATTHEW : I don't think she knows I'm due back. Have you warned Daisy or will it be a surprise?
WILLIAM : No, I told her we're coming to Downton first. Then I'll visit me dad and go back to see her for a day at the end.
MATTHEW : Just think fresh Yorkshire air followed by London and Miss Swire.
WILLIAM : All right for some, sir.
MATTHEW : You'd never swap though, would you?
WILLIAM : No, I'd never swap.

EXT. COURTYARD


Thomas and O'Brien on a smoke break.

O'BRIEN : Bates in a pub? I can't see that. I think your pal's mistaken.
THOMAS : He met him here twice before the war. Listen, "I said to him, 'Hello, Mr Bates.' and he walked off and wouldn't serve me after."
O'BRIEN : Next thing you know, we'll have Anna running across the county dragging him back by his stick.
THOMAS : I'm surprised he isn't here of his own accord with His Lordship having no valet since the loony went.
O'BRIEN : Don't speak ill of Mr Lang.
THOMAS : You're a funny one. Talk about sweet and sour. Better get back.

INT. CRAWLEY HOUSE

BIRD : Want a cup?
MOLESLEY : Not really.
BIRD : What were you doing?
MOLESLEY : Let's see. I've tidied the study, twice. And I've rearranged the coats in the hall. I might check his clothes for moth. What about you?
BIRD : We've cleaned everything three times over. And I've sent Beth into the village for some eggs to pickle, though the mistress doesn't really like them.
MOLESLEY : Well, she never eats properly anyway. Not on her own. I [?] can't do much with supper on a tray.

A dirty, homeless man walks into the kitchen with a cane.

STRANGER : Beg pardon for troubling you, only the door was open.
MOLESLEY : Yeah, but the front gate was not.
STRANGER : No.
BIRD : What do you want?
STRANGER : Have you got any spare food?
BIRD : Spare food? What's that when it's at home?
(The man nods and starts to leave)
MOLESLEY : Hang on, hang on. Wait. You from around here?
STRANGER : Not far. I used to work on the farm once, but, er... Not anymore.
MOLESLEY : You get that in the war?
STRANGER : Don't pity me. I'm one of the lucky ones.
BIRD : I might have something for you.
MOLESLEY : Come on.

EXT. BATTLEFRONT


Matthew and William sneak along a hedgerow. A cigarette drops in front of Matthew and they duck into hiding. Germans stand around talking above them. Matthew motions and they head back the way they came. They rush through some woods and find some patrolling Germans. More German soldiers appear behind them. They make a run for it as the Germans open fire.

EXT/INT. DOWNTON, LORD GRANTHAM'S DRESSING ROOM


Mr Molesley walks to Downton. He approaches Mr Carson who is sweeping Lord Grantham's uniform and knocks on the door frame.


CARSON : Hello, Mr Molesley.
MOLESLEY : They told me you were up here. I hope you don't mind my bothering you.
CARSON : Not a bit. What can I do for you?
MOLESLEY : Well, actually, Mr Carson I've been thinking there might be something I could do for you.
CARSON : Mm?
MOLESLEY : That brushing, for instance. I don't like having nothing to do. What with Captain Crawley away at the war and with his mother in France alongside him, and then His Lordship's without a valet a--and your plate is piled so high.
CARSON : I am quite occupied, it's true.
MOLESLEY : So, I thought I'd look in and give you a hand. Brushing, mending, cleaning shoes, whatever's needed.
CARSON : Well, that's kind of you, Mr Molesley. We shall have to watch ourselves or else His Lordship will want to pinch you off Captain Crawley.

INT. SERVANTS' CORRIDOR

DAISY : But he said he'd be here by now and he's not.
HUGHES : You mustn't worry about him, Daisy.
DAISY : I'm not worried like that exactly. But this is William. I think we should all be worried.
HUGHES : Anything might've happened. Maybe his leave was cancelled. At times like these, people vanish and turn up again in the strangest places.
DAISY : Like Mr Bates in that pub.

INT. MR CARSON'S OFFICE

CARSON : Working in a public house?
DAISY : That's what he said. I thought they'd have told you.
CARSON : That doesn't seem likely that a trained valet like Mr Bates would be content to work in a public house.
DAISY : Well, that's what he said.
CARSON : Have you mentioned this to Anna?
DAISY : I haven't said anything to anyone. I thought you all knew. Perhaps you should ask Thomas.
CARSON : Oh, I will ask Thomas, don't you worry about that, my girl.

INT. SERVANTS' CORRIDOR

ROBERT : Didn't it occur to you that we might be interested to hear it?
THOMAS : Not particularly. As far as I knew, Mr Bates had left your employment.
ROBERT : You didn't think to tell Carson?
THOMAS : I'm not under Mr Carson's command now, Your Lordship.

INT. SERVANTS' HALL


Mrs Patmore finds Daisy reading at the table while Ethel knits and O'Brien sews.

MRS PATMORE : Daisy! Go to bed before you strain your eyes.
(Daisy heads out, but Thomas blocks her way as he enters)
THOMAS : Thank you, Daisy for telling Mr Carson all about my private letter.
DAISY : I didn't know it was a secret. Sorry if I was wrong.
THOMAS : There's no "if" about it.

Daisy leaves.

O'BRIEN : Why answer His Lordship at all?
THOMAS : What did you want me to do? Tell him to get knotted?
O'BRIEN : He doesn't pay your wages.
THOMAS : I'll say. But I won't put you down for a career in diplomacy, then.
O'BRIEN : What's he after? To get Bates back?
THOMAS : If Mr Bates wanted his job back, he'd have written for it himself.
ETHEL : Why would he want his job back? He's like you, he got away.
THOMAS : He's not very like me, thank you.
ETHEL : But you're both free of all the bowing and scraping and "Yes, my lord" and "No, my lord." I envy him. I envy you. 'Cause I'm ready for a new adventure and I don't care who hears me.
O'BRIEN : Well, you know what they say, be careful what you wish for.

EXT. DOWNTON, GROUNDS


Sybil walks the grounds alone, mulling over what Branson said.

BRANSON : But the truth is, I'll stay at Downton until you want to run away with me.

INT. LIBRARY


Robert reads a telegram. Anna enters.

ROBERT : Ah, good morning, Anna.
ANNA : You sent for me, milord?
ROBERT : I did. Come in. I have something to tell you, but I hope I'm right. Carson didn't want you to be troubled with it.
ANNA : Is this about Mr Bates, milord?
ROBERT : Yes, it is. I've no wish to upset you, but it seems he may be back in Yorkshire working in a public house. We don't yet know where.
ANNA : The Red Lion in Kirkbymoorside.
ROBERT : Oh. You've seen him, then?
ANNA : I have. Yes, milord.
ROBERT : And he's well?
ANNA : He is. He's not been back to Downton for two reasons. He's hoping to settle certain matters first with Mrs Bates.
ROBERT : And does he think he can?
ANNA : He believes so, milord.
ROBERT : Very good. And what is his second reason for avoiding us?
ANNA : He says he parted with Your Lordship on bad terms. He felt it might be embarrassing.
ROBERT : Well, it is for me to feel embarrassed.

EXT. THE VILLAGE


MRS PATMORE : I had to get out of that kitchen if I'm not to be found dead under the table. It's like cooking a banquet three times a day.
DAISY : It is a lot of extra work, whatever they say. Even with the helpers.
MRS PATMORE : Huh. Don't think they lighten the load.

They see a bunch of war-wounded men walking to the Crawley house.

MRS PATMORE : Mrs Bird? What's going on?
BIRD : I knew I'd be found out sooner or later. At least it's you.
MRS PATMORE : Found out doing what?
BIRD : What does it look like?
MRS PATMORE : Well, I don't know what it looks like. Except some kind of soup kitchen.
BIRD : You better come inside.

INT. CRAWLEY HOUSE, KITCHEN


The men gather to get food.

BIRD : One at a time. Take a piece of bread
MRS PATMORE : Right. Daisy, stand there. Give them a bowl and a spoon. When did all this start?
BIRD : That fella turned up asking for food. Then he came back next day with a friend. And here we are.
DAISY : What does Mrs Crawley say?
BIRD : She doesn't know yet. I suppose she'll put a stop to it when she gets back from France.
MRS PATMORE : I hope not.
BIRD : To be honest, Mrs Patmore, I'm not sure I can manage much longer.
MRS PATMORE : Well, how often do you do it?

BIRD : Plan to get it down to once a week and give 'em only the cheapest cuts, but it is my money. And I don't know how much--
MRS PATMORE : No, hold it right there. If we can't feed a few soldiers in our own village, them as have taken the bullet or worse for king and country, then I don't know what.

INT. GREAT HALL


Daisy walks in with a basket of firewood while the officers are sitting at tables around the room.

DAISY : Sorry about this, milady. Only there's no footmen to do it now.
EDITH : I don't mind. You better run before Mrs Hughes sees you.
DAISY : Milady, could I ask something? Only, William, who was in service here…
EDITH : I know William.
DAISY : Well, he's missing. That is, he was supposed to be back on leave, but he never turned up. He wrote he was coming home for a few days with Captain Crawley.
EDITH : Is William your beau?
DAISY : I wouldn't say that. No, milady. We're all very fond of William downstairs.
EDITH : Of course you are. Well, I'm sure it's nothing, but I'll see what I can find out.
DAISY : Thank you.

INT. LIBRARY

ROBERT : But how do you know they didn't change their plans?
EDITH : Well, of course I don't, but the poor girl seemed quite certain.
ROBERT : Just when Isobel is away and none of us know where she is. Typical.
EDITH : I suppose Matthew might've heard from Cousin Isobel and decided to meet up in France instead.
ROBERT : But that wouldn't explain why William isn't here. I'll do what I can.

INT. KITCHENS


Mrs Patmore orders the cook's helper at the stove.

MRS PATMORE : No! Don't stop stirring, the bottom'll burn.
(Mrs Patmore orders the cook's helper carrying some chickens)
MRS PATMORE : You can leave those to Daisy. That's it Daisy. Put them in the special storage area. What do you want?
O'BRIEN : Can I borrow some baking soda?
MRS PATMORE : Borrow? Why? Are you planning to give it back?

INT. DINING ROOM

CORA : I might go over to Moulton tomorrow. Agatha [?] promoting her charity fair. Do you need the motor?
ROBERT : I'm afraid I do. Can you get Pratt to take you in the other car?
CORA : Doesn't matter, I can go on Monday. But why?
ROBERT : I'm told Bates is working at a public house in Kirkbymoorside. I want to investigate.
VIOLET : I can't decide which part of that speech is the most extraordinary. Why can't someone else go?
ROBERT : Because I want to go myself.

The telephone rings and Carson goes to answer it.

VIOLET : So, Sybil, what are you up to, dear?
SYBIL : Nothing much. Working. I don't have time to get up to anything else.
VIOLET : Only, Mary and I were talking about you. You know, the other day.
SYBIL : Oh?
MARY : I didn't say anything.
VIOLET : Yes, you see, sometimes in war, one can make friendships that aren't quite…appropriate. And can be awkward, you know, later on. I mean, we've all done it. I just want you to be on your guard.
SYBIL : Appropriate for whom?
VIOLET : Well, don't jump down my throat, dear. I'm only offering friendly advice.
CORA : Why do you want to see Bates? To give him his old job back?
ROBERT : Not entirely. I mainly want to see him because we parted badly.

Carson re-enters.

ROBERT : Telephone call for you, milord.
CORA : If you did, I'm sure it's his fault.
ROBERT : No, it was mine.
(Robert gets up from the table and exits into the next room, which is full of the officer's loud conversation)
VIOLET : Oh, really. It's like living in a second rate hotel where the guests keep arriving and no one seems to leave.

After dinner, the ladies exit the dining room and Robert finishes up his phone call.

ROBERT(on the telephone) : I see.
CORA : I had an idea of going up to London for some…
ROBERT(on the telephone) : Yes. Thank you for letting me know.
EDITH : Are you all right, Papa?
ROBERT : That was the war office. Matthew and William went out on a patrol a few days ago and they haven't been seen since.
EDITH : Oh, my God.
ROBERT : Let's not fall to pieces quite yet. It happens all the time, apparently, and the men turn up in one field hospital or another.
EDITH : But they are treating them as Missing In Action?
ROBERT : It's too early for that. There could be lots of things to explain it.
EDITH : You mean they could've been taken prisoner.
ROBERT : It's possible. Don't say anything to Mary. Or your mother. Or anyone, in fact. Not yet. I shouldn't really have told you.
EDITH : What about Cousin Isobel?
ROBERT : I don't know how to contact her. Anyway, she's in France. She may hear before we do.

INT. SERVANTS' CORRIDOR

O'BRIEN : I'm not accusing her of anything. I did wonder if you were aware of this special storage area.
HUGHES : I daresay Mrs Patmore has her own system like we all do.
O'BRIEN : Right. Well, I'll say goodnight.
HUGHES : Goodnight.

O'Brien leaves as Mr Molesley puts on his jacket to leave.

HUGHES : Ah, Mr Molesley. You're very late.
MOLESLEY : I was doing some invisible mending on one of his coats. I got a bit carried away. But I'm...I'm quite pleased with the way it turned out.
HUGHES : I don't see why you can't dress him. Until there's a new valet, it'd be a blessing to Mr Carson.
MOLESLEY : I'd be happy to if it'd help.
HUGHES : Keep this up and we won't be able to do without you at all.
MOLESLEY : There's no reason why you should. Oh, er, I may be wrong, but I thought I saw one of the officers by the main staircase just now. I'm sure there's a perfectly reasonable explanation.
HUGHES : Let's hope so. Goodnight.

Molesley nods to her and exits. Mrs Hughes takes a breath and heads down the servants' bedroom corridor. She checks the housemaids' bedroom and finds Anna there, but not Ethel. Then she hears giggling and opens the next room and turns on the light to find Major Bryant naked under a sheet with Ethel.


MAJOR BRYANT : What the bloody...?
HUGHES : Ethel!
MAJOR BRYANT : We were only...
HUGHES : I know precisely what you were doing, Major. I may not be a woman of the world, but I don't live in a sack! Now, if you will kindly take your things and go downstairs.

Major Bryant goes without protest, a blanket wrapped around his waist.

HUGHES : Ethel, you are dismissed without notice and without a character. You will please leave before breakfast.
ETHEL : I didn't think how...
HUGHES : No. And that's a problem. You never do.
(Mrs Hughes marches out angry and Ethel is left to panic over her situation)

INT. CRAWLEY HOUSE

BIRD : And you're not nervous?
MOLESLEY : Well, I gather His Lordship knows his own mind, but I've no difficulty with that.
BIRD : You'll enjoy working in a big household. Better than staring at me night after night. What would you say if they ask you to stay?
MOLESLEY : It would be a big step up for me, there's no point in denying it.
BIRD : Because I think they might.
MOLESLEY : Do you really, Mrs Bird?
BIRD : There goes Mr Molesley, valet to the Earl of Grantham.
MOLESLEY : Stop it.

INT. HOUSEMAIDS' BEDROOM


Ethel cries as she packs.

ANNA : But why? What could you have possibly done that's so terrible?
ETHEL : Have you taken everything of mine from there?
ANNA : Would you like me to speak to her? Because I can.
ETHEL : No, she wouldn't listen.
ANNA : She's not a bad person, Mrs Hughes. I know she can be strict, but she's not--
ETHEL : She wouldn't listen.

INT. THE RED LION


The doorbell rings.

ROBERT : We're closed.
(Bates turns around to see Robert)

INT. MRS HUGHES'S SITTING ROOM

ANNA : I know Ethel can be difficult, but she was very sorry for her mistake, whatever it was.
HUGHES : I'm sure. It's cost her her job.
ANNA : But surely...
HUGHES : Nevermind why she's gone. She's gone. And there's an end to it. By the way, I hear Mr Bates is back in the county. Mr Carson says you know all about it. I gather His Lordship has gone to see him.
ANNA : I know. He told me he was going.
HUGHES : Why in heavens name didn't you mention any of it to me?
ANNA : It wasn't my secret to tell.

INT. THE RED LION

ROBERT : I'm glad to hear it. But Carson said your wife made all sorts of threats.
BATES : She won't carry them out. Not now. Since I've left Downton, I've discovered that she was untrue to me. I may have been as bad in my heart, milord, but I've done nothing to be ashamed of. The point is, I can divorce her now, whether she likes it or not.
ROBERT : But what's to stop her blurting out her stories to the press?
BATES : If she agrees to keep silent, I will give her whatever she wants. She can't hold me now, so her choice is between poverty and plenty.
ROBERT : And what was the tale she was going to tell? Carson never made it clear.
BATES : Some silly nonsense, milord. I wouldn't waste your time with it. What's the news from Downton?

INT. SERVANTS' HALL

HUGHES : Daisy, you're not to worry about William. I spoke to His Lordship earlier. He says you're not to be concerned until we know more.
DAISY : But he is missing. I mean, they don't know where he is, or Captain Crawley, do they?
HUGHES : There could be a hundred explanations.
O'BRIEN : Yes. And one of them is that they're dead. Don't mistake me. I hope very much they're not. But we ought to face the truth.
HUGHES : What may be the truth. And what very well may not.

Mrs Hughes meets Anna on her way out.

HUGHES : Anna, do you think that Mr Bates will come back?
ANNA : That's for him to say.
DAISY : I hope he does. He always seems a romantic figure to me.
O'BRIEN : Does he? How do you define romantic?
THOMAS : It's no good in thinking you can set up here without a moment's notice when you [?].
HUGHES : Why is that, Thomas? Because a place is already taken?

INT. THE RED LION

ROBERT : I hate the word "missing." It seems to leave so little room for optimism. I tell myself it's too early to despair...but to be honest, Bates, I don't think I can bear it. Losing Patrick was bad enough, but now the thought o Matthew gone...and the future once again destroyed. More than all that, I loved him like a son. No, I love him. Let's stay in the present tense while we still can. So, will you come back with me and help me through the veil of shadow?
BATES : It's not what I expected, my lord, but I will, if you want me to.
ROBERT : I misjudged you Bates, and I abused you when we parted. I should've had more faith. I'm sorry.
BATES : God knows, you've shown more faith in my than I had any right to.

EXT. CRAWLEY HOUSE

Daisy and Mrs Patmore carry baskets of food to Mrs Bird.

MRS PATMORE : Here you are. We have this...
(O'Brien watches them from a distance)

INT. DOWNTON


Mary enters the corridor to find Sybil pulling out some candles.

MARY : Sybil. I never said anything to Granny, honestly.
SYBIL : Then why did she suddenly start talking about inappropriate friendships out of nowhere?
MARY : She thinks you must have a beau, and if we don't know about him, then you have to be keeping him secret. It's just Granny being Granny. Don't make such a thing of it.
SYBIL : I don't deserve to be told off. Not by her or by you. Nothing's happened.
MARY : Why? What might've happened?
SYBIL : I mean it. We haven't kissed or anything. I don't think we've shaken hands. I'm not even sure if I like him like that. He says I do, but I'm still not sure.
MARY : We are talking about…?
SYBIL : Branson. Yes.
MARY : The chauffeur? Branson?
SYBIL : Oh, how disappointing of you.
MARY : I'm just trying to get it straight in my head. You and the chauffeur.
SYBIL : Oh, no, you know I don't care about all of that.
MARY : Oh, darling, darling, don't be such a baby. This isn't fairyland. What did you think? You'd marry the chauffeur and we'd all come to tea?
SYBIL : Don't be silly. I told you, I don't even think I like him.
MARY : What has he said to you?
SYBIL : That he loves me and he wants me to run away with him.
MARY : Good God in heaven.
SYBIL : He is frightfully full of himself.
MARY : You don't say.
SYBIL : I haven't encouraged him. I haven't said anything, really.
MARY : You haven't given him away, though?
SYBIL : Will you?
MARY : Well, I won't betray him on one condition: you must promise not to do anything stupid. You must promise now, or I'll tell Papa tonight.
SYBIL : I promise.

INT. SERVANTS' CORRIDOR


Mr Bates enters through the servants' door with his bag. Mrs Hughes comes into the hallway, surprised to find Bates. She smiles.

HUGHES : Mr Bates. You're a sight for sore eyes. Welcome home.
BATES : Thank you, Mrs Hughes.

Anna steps into the corridor.

ANNA : Thought it was you.
BATES : Hello.
HUGHES : Come a way in, and give some substance to the gossip of your return.
CARSON : You'll find things a bit different from when you left, Mr Bates.
BATES : Downton at war?
CARSON : Precisely. There's some extra help in the kitchen, all very nice people. And the nurses of course, but they live down at the hospital.
ANNA : Except for Lady Sybil.
THOMAS : Nurse Crawley, please.
BATES : So, we've both returned, you and I. Couple of bad pennies.
THOMAS : I haven't.
O'BRIEN : Thomas means he's not here as a servant. He manages the house. He's a sergeant now.
THOMAS : I take orders from Major Clarkson. He runs this place on behalf of the army medical corps.
BATES : Yet another reason to pray for peace. I heard about William from His Lordship. And Captain Crawley.
ANNA : I'm sure they're all right.

They hear a door bang open and Mr Molesley runs down the corridor.

MOLESLEY : Sorry I'm late. Has the dressing gong rung yet?
HUGHES : You're not late, Mr Molesley, but er--
CARSON : Mr Bates is back, and you reminded me I better ring it now.
MOLESLEY : Are you staying for good?
BATES : I'd need a crystal ball to answer that, but I'll stay for now. Have you been standing in for me?
MOLESLEY : I was going to starting tonight, yeah.
BATES : Then you'll be relieved to see me.
MOLESLEY : Oh, tremendously.
BATES : What's that?
MOLESLEY : It's a new kind of shoehorn. I bought it for His Lordship.
BATES : That's very kind of you, Mr Molesley, thank you.
(Mr Molesley is forced to give Bates the shoehorn. Carson rings the dressing gong in the distance)
THOMAS : Daisy, fetch me some more tea.
DAISY : Thomas, I've got dinner--
THOMAS : Hot this time, and it's Sergeant Barrow to you.
O'BRIEN : Watch yourself, Mr Bates. Thomas is in charge now, and it won't do to get on the wrong side of him.
BATES : Is there a right side?

INT. LADY GRANTHAM'S BEDROOM

CORA : Oh, I don't believe it. Why would she sell food to Mrs Bird? It makes no sense.
O'BRIEN : Well, I can't confirm the details of the arrangement. Maybe they both sell it and divide the proceeds. Either way, I felt you should know.
CORA : Have you said anything to Mrs Hughes or Carson?
O'BRIEN : I've tried with her, but there's none so blind as them that will not see.
CORA : I'm curious. Next time, come and fetch me.

INT. DOWNTON GARAGE

SYBIL : So, Bates is back. Papa must be pleased.
BRANSON : And Mr Carson won't be sorry.
SYBIL : Branson, there's something you ought to know. I've told Mary.
BRANSON : I see. Well, that's me finished then. Without a reference.
SYBIL : No, she's not like that. You don't know her. She wouldn't give us away.
BRANSON : But you won't encourage us?
SYBIL : No. Why are you smiling? I thought you'd be angry.
BRANSON : Because that's the first time you've ever spoken about "us".
(Sybil blushes, surprised by what she said)
BRANSON : If you didn't care, you would've told them months ago.
SYBIL : Oh, I see. Because I don't want you to lose your job, it must mean I'm madly in love with you.
BRANSON : Well, doesn't it?
SYBIL : You say I'm a free spirit, and I hope I am. But you're asking me to give up my whole world and everyone in it.
BRANSON : And that's too high a price to pay?
SYBIL : It is a high price. I love my parents, you don't know them. And I love my sisters and my friends.
BRANSON : I'm not asking you to give them up forever. And when they come around, I will welcome them with open arms.
SYBIL : And what about your people? Would they accept me? And what about my work?
BRANSON : What work? Bringing hot drinks to a lot of randy officers? Look, it comes down to whether or not you love me. That's all. That's it. The rest is detail.

EXT. COURTYARD

BATES : I've written to Vera spelling out the case and how she cannot win it. Then I have told her I will be generous if she will cooperate.
ANNA : But you're ready to give her everything. Because I am.
BATES : Whatever it takes, I want a clean break and not an open wound if we can just be patient a little while longer. We shouldn't be outside. It's cold.
ANNA : I'll be patient and bear anything. Except for you to go away again.
BATES : No. It's done. You're stuck with me now. For good an proper.

INT. UPSTAIRS CORRIDOR


Edith meets Mary in the corridor.

EDITH : There's something you ought to know. Papa said not to tell you, but I don't think he's right.
MARY : Go on.
EDITH : Matthew's missing. He was on patrol and he's just sort of...vanished. Papa hasn't told anyone. Not even Mama. I only know because I was there when he found out. It didn't seem right to keep you in the dark. I'm not trying to upset you, truly.
MARY : For once in my life, I believe you.

Mary continues down the corridor and stops around the corner, overcome. Anna walks into the corridor and finds Mary close to tears.


ANNA : They've told you, then.
MARY : Do they all know downstairs?
ANNA : William's missing, too. I think everyone knows except Her Ladyship.
MARY : I wish Edith had left it till the morning. I could've faced it all with one more night of sleep.

INT. CRAWLEY HOUSE, KITCHEN

MOLESLEY : ...this is hot.
MRS PATMORE : Daisy, spoons! Unless they're to drink directly from the bowl.
MOLESLEY : Oh, oh.
BIRD : Do you think we have enough?
MOLESLEY : Oh, you'll feed about fifty, I reckon.
BIRD : You got some more?
MRS PATMORE : Yeah, that's the reckon.

Cora and O'Brien enter.

 

MOLESLEY : Yeah, there's plenty there.
BIRD : ...vegetable one...
MOLESLEY : You won't have to feed a vegetable one..
CORA : May we come in?
MRS PATMORE : Your Ladyship. What a surprise.
CORA : O'Brien seemed to think that you and Mrs Bird were engaged in a commercial venture of some sort, so I came to see for myself.
BIRD : We are not, Your Ladyship.
CORA : I agree, that's not what it looks like.
MRS PATMORE : We feed these men once a week, and I'm not ashamed of it. I--I'll be back before luncheon at the big house.
CORA : I'm sure. But is it true they're fed from our kitchens?
DAISY : Only the stuff the army gives. They are soldiers.
O'BRIEN : What did I tell you?
MRS PATMORE : Daisy's right. We only use the food the army pay for, and all the men have served their country.
CORA : In future, I would prefer it if you would use food paid for by the house. I don't want the army to accuse us of mismanagement.
O'BRIEN : You mean, you're going to let them get away with it?
CORA : Oh, more than that, I'm going to help them. And so are you. Molesley.
MOLESLEY : Ma'am.
CORA : If you'd bring that table over, I suggest we divide the food. Then we can form two lines and it will go faster. O'Brien, you can manage the bread.
(Cora takes off her coat)
CORA : Daisy.
DAISY : Of course, milady.
CORA : What is it?
MOLESLEY : Beef stew, ma'am.
(Daisy directs the men to the kitchen)
DAISY : Stand over right there.

INT. GREAT HALL


Robert talks with some officers. Dr Clarkson sees Thomas enter the room.


DR CLARKSON : Sergeant, one moment.
(Thomas stops)
DR CLARKSON : I hear you're becoming mighty imperious in your manner with the staff here. Er, Daisy in particular. Just because you're a poacher turned gamekeeper, there's no need for rudeness.
THOMAS : No, sir.
DR CLARKSON : So, mind what I say. Carry on.

Thomas leaves.

DR CLARKSON : I've done as you've asked, Mrs Hughes. I think Barrow has taken it on board.
HUGHES : He's getting grander than Lady Mary and that's saying something.
DR CLARKSON : Lady Grantham.
CORA : Hello, Dr Clarkson.
(Dr Clarkson exits and Robert watches Cora as she ascends the stairs)

INT. SERVANTS' HALL


O'BRIEN : It was Bates. I saw him watching you. He must've gone straight to the Major and sneaked on you the moment your back was turned.
THOMAS : Oh, well. Some things never change.
O'BRIEN : Don't worry. He's more vulnerable than when he was last here.
THOMAS : Why?
O'BRIEN : Because we know more. That's why.

INT. LADY GRANTHAM'S BEDROOM

CORA : Why haven't you told me till now?
ROBERT : I'm not sure. Perhaps I envied your ignorance.
CORA : I'm not giving up hope. Not yet.
ROBERT : Nor me, of course. But I think we should start to prepare.
CORA : Isobel doesn't know.
ROBERT : I haven't been able to reach her.
CORA : Have you said anything to Mary?

Mary appears in the doorway.

MARY : Edith's already told me.
ROBERT : Has she? Well, I suppose it was too tempting to resist.
MARY : Oddly enough, I don't think she was trying to make trouble.
CORA : We ought to go down. It's time for the concert.
MARY : Who cares about the stupid concert?
ROBERT : The men do, and we should, too. Because we have to keep going whatever happens. We have to help each other to keep going.

INT. LIBRARY


Edith plays the piano as an accent to Major Bryant's magic act. Edith tends to some of the officers.

VIOLET : Cora tells me Matthew's gone missing. Is that true?
ROBERT : There's no proof of anything yet.
VIOLET : I see. I need more than that to make me anxious.
ROBERT : I'm glad you would be anxious.
VIOLET : Of course I would be. We're used to Matthew now. God knows who the next heir will be. Probably a...a chimney sweep from Solihull.

The audience applauds as Bryant finished his magic act. Edith turns around and nods to Mary, who walks to the front.

MARY : Most of you won't know how rare it is to see my sister Edith and I pulling together in a double act.
CORA : A unicorn if ever there was one.
MARY : But in wartime, we – like all of you – have more important things to worry about. Ladies and gentlemen, I give you, the Crawley sisters.
VIOLET : Well, now I've seen everything.
MARY(singing) : « Some times when I feel bad and things look blue I wish a pal I had, say one like you Someone within my heart to build a throne Someone who'd never part to call my own »
ALL(singing) : « If you were the only girl in the world and I were the only boy. Nothing else would matter in the world today. We could go on loving in the same old way »

Mary stops singing when she sees Matthew.


ALL(singing) : « A garden… »

The chorus fades out as they turn to see who Mary is looking at. Cora and Robert stand up in delight and Robert goes to shake Matthew's hand.

MARY : Thank God.
ROBERT : My dear boy. My very dear boy.
MATTHEW : Come on, don't stop for me. (singin) « I would say such wonderful things to you »
(Matthew walks up the aisle to stand with Mary)
MATTHEW AND MARY(singing) : « There would be such wonderful things to do... »
ALL (singing) : « If you were the only girl in the world and I were the only boy »
(The audience applauds. William catches Daisy's eye. Smiles all around. Mary barely able to maintain her composure in her shock and joy)

INT. GREAT HALL

MATTHEW : Somehow we got lost and then we were trapped behind some Germans for three days, and when we got out of that, we stumbled into a field dressing station and we were immediately admitted. But we weren't in any danger, so they didn't inform our unit.
ROBERT : Well, they should've jolly well told us when you got back to base.
MATTHEW : I hope you weren't really worried.
ROBERT : Oh, you know us. We like to be sure of our hero at the front.
HUGHES : I beg your pardon, milord, but the Dowager Countess is leaving.
ROBERT : Ah.

Robert leaves.

MARY : What will you do with the rest of your leave?
MATTHEW : Well, since mother isn't here, I think I'll run up to London and see Lavinia.
MARY : Ah.
MATTHEW : I got your letter about Carlisle.
MARY : I hope you'll approve. I know you don't like him much now--
MATTHEW : I hardly know him, but I'm sure I'll like him when I do. That's if he's good to you. If he's not, he'll have me to answer to.

Anna walks to the servants' door with a tray and meets Bates.

BATES : Who would've thought an amateur concert could be the summit of all joy? I've lived in such a fog of misery since I left you. I think I'd forgotten what happiness is.
ANNA : Me too. But now we must get used to feeling happy, and trust it.
BATES : God, I want to.

They smile at each other and Anna continues through the servants' door. Thomas and O'Brien have been watching.


O'BRIEN : Love's young dream, I don't think.
THOMAS : I'm not sure I care much.
O'BRIEN : You going soft in your old age?
THOMAS : I don't like him because he's a patronizing bastard who sneaks behind me back, but I've got other things to worry about.
O'BRIEN : Really? That's interesting.
THOMAS : Why?
O'BRIEN : Because obviously I hold a grudge longer than you.

William talks with Mrs Patmore and Daisy.


MRS PATMORE : I knew nothing bad had happened. I felt it in me waters.
WILLIAM : What about you? Did you have me boxed up and buried?
DAISY : I'm glad you're all right, honest.
WILLIAM : You should be. It's the thought of you that keeps me going.

A maid whispers something to Mrs Hughes. Major Bryant talks to another officer behind them.

MAJOR BRYANT : I think it will.

INT. SERVANTS' CORRIDOR


Mrs Hughes walks down the dark stairway.

HUGHES : Hello? Hello?
(Ethel steps slowly out of Mrs Hughes's dark sitting room)
HUGHES : Ethel! What on earth are you doing here?
ETHEL : I had to come, Mrs Hughes. I'm sorry to push in, but I was sitting alone until I couldn't stand it no more. You've got to help me.
HUGHES : I haven't got to do anything. But what do you mean? "Help" with what? Is this about Major Bryant? I blame myself for not stepping in earlier, that I will admit. How long had it been going on?
ETHEL : Long enough to get me pregnant. Mrs Hughes, I'm going to have a baby.

 

End of the episode.

Ecrit par stella

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