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#203 : La maison des intrigues

Matthew annonce sa visite, en compagnie du général Strutt. Branson y voit l'occasion d'un coup d'éclat. Violet et Rosamund conspirent activement pour écarter Lavinia de la route de Mary. Elles parviennent à savoir que la jeune femme est mêlée au scandale Marconi, dont elle a révélé les dessous à Sir Richard Carlisle. Elles tentent de convaincre Mary que Richard et Lavinia étaient nécessairement amants. M. Carson est soucieux et se demande comment recevoir le général Strutt sans valet de pied. Branson propose de faire le service. Madame Patmore contraint Daisy à accepter de se fiancer avec William, qui s'est engagé...

Popularité


4.13 - 15 votes

Titre VO
Episode 3

Titre VF
La maison des intrigues

Première diffusion
02.10.2011

Première diffusion en France
16.09.2012

Vidéos

Promo 1

Promo 1

  

Robert voit sa bibliothèque changer (vo)

Robert voit sa bibliothèque changer (vo)

  

Diffusions

Logo de la chaîne TMC

France (inédit)
Dimanche 16.09.2012 à 20:50
0.53m

Logo de la chaîne ITV

Grande-Bretagne (inédit)
Dimanche 02.10.2011 à 21:00
8.70m

Plus de détails

Captures|Tournage

Réalisateur : Andy Goddard

Scénariste : Julian Fellowes

 

Distributions :

Hugh Bonneville... Robert Crawley, Comte de Grantham
Elizabeth McGovern... Cora Crawley, Comtesse de Grantham
Maggie Smith... Violet Crawley 
Michelle Dockery... Lady Mary Crawley
Laura Carmichael... Lady Edith Crawley
Jessica Brown Findlay... Lady Sybil Crawley
Dan Stevens... Matthew Crawley
Penelope Wilton... Isobel Crawley
Jim Carter... Charles Carson
Phyllis Logan... Elsie Hughes
Joanne Froggatt... Anna Smith
Brendan Coyle... John Bates
Allen Leech... Tom Branson
Sophie McShera... Daisy Robinson
Lesley Nicol... Beryl Patmore
Rob James-Collier... Thomas Barrow
Siobhan Finneran... Sarah O'Brien  
Thomas Howes... William Mason
Kevin Doyle... Molesley
David Robb... Docteur Clarkson
Zoe Boyle... Lavinia Swire
Samantha Bond... Rosamund Painswick
Amy Nuttall... Ethel Parks

 

Guests Stars :

Tom Feary-Campbell (Capitaine Smiley), Cal Macaninch (Henry Lang), Graham Padden (Médecin militaire), Daniel Pirrie (Major Bryant), Julian Wadham (Général Sir Herbert Strutt)

GENERIQUE

Le domaine se transforme en maison de convalescence. Anna et Ethel installent les nouveaux lits et Isobel supervise tout l’installation. Cora demande où la famille pourra se reposer maintenant que le salon est pris. Isobel répond que la petite bibliothèque est tout à eux.

Sybil demande pourquoi seulement des officiers seront accueillis et le docteur Clarkson répond que c’est seulement un complément annexe à l’hôpital. Sybil réplique que les différents rangs sociaux peuvent bien cohabiter ensemble et Violet n’est pas d’accord sur ce point. Sybil essaye de la convaincre que si mais sans succès. Violet demande à voir Mary dans la bibliothèque.

Hughes demande à Anna de lui rapporter des timbres du fait qu’elle va au village dans l’après-midi. Carson remercie tout le monde d’avoir aidé à emménager les meubles dans la matinée. Daisy demande si maintenant ils seront aussi tous sous les ordres d’Isobel, Carson espère que la question sera vite résolue.

Violet trouve cela suspicieux que Lavinia et Richard Carlisle se connaissent. Mary pense qu’il ne faut pas s’inquiéter sur cela. Ils peuvent très bien se connaitre de Londres. Violet se rend chez Rosamund à Londres et ensemble elles ont l’intention d’inviter Lavinia afin de soutirer des informations.

Mme Patmore est stupéfaite qu’il va falloir faire à manger pour toute un groupe de personne. Elle a m’impression de diriger une cantine.

Daisy annonce que William va venir pour une derrière soirée avant son départ pour le front. Daisy est anxieuse que William se fasse des idées de ce qu’il l’attend en venant à Downton. Mme Patmore dit à Daisy d’improviser le moment venu.

Au village, Anna est prête à entrer dans la poste pour acheter les timbres mais elle aperçoit Bates au loin. Elle court vers sa direction mais ne le voit plus.

Cora est irritée qu’Isobel puisse prendre les commandes au domaine. Edith est envieuse de Sybil d’avoir une occupation qui la passionne. Sybil remarque que le travail d’Edith à la ferme des Drake lui manque. Elle la rassure qu'elle trouvera bien autre chose qui l’intéressera.

O’Brien pense qu’il est préférable qu’Isobel ne choisisse quelqu’un en qui elle a confiance pour être responsable de la maison sinon elle contrôlera tout. Elle propose à Cora d’embaucher Thomas pour être responsable en donnant des arguments.

Anna coiffe Mary et cette dernière voit bien qu’Anna est songeuse. Anna lui confie qu’elle a cru apercevoir Bates au village dans l’après-midi. Mary lui promet de demander à Sir Richard des informations sur Bates à Londres.

Lavinia vient donc prendre le thé chez Rosamund avec Violet. Lavinia confirme qu’elle connait bien Sir Richard du fait qu’il était un ami de son père et son oncle. Maintenant en froid, les anciens amis ne se parlent plus. Pour changer de conversation, Lavinia annonce qu’elle trouve la maison magnifique et demande s’il a toujours appartenu au Painswick. Rosaline répond que non.

Sybil est triste d’apprendre que Tom est appelé au front. Mais Tom lui dit qu’il n’ira pas. Il sera objecteur de conscience. Lors de sa prise d’arme, il le clamera haut et fort. Sybil sait qu’il aura un casier judiciaire mais Tom préfère avoir cela tout sa vie que pas de vie du tout.

Mme Patmore voit Lang dans les escaliers des domestiques tout chamboulé et demande ce qu’il a. Lang a l’impression d’être le seul à savoir ce qu’il se passe au front. Mme Patmore dit que tout le monde en a bien conscience. Elle lui confie que son neveu a été fusillé pour lâcheté au combat. Lang lui répond que ça aurait pu être n’importe qui.

Thomas demande ce qu’il gagne à venir travailler à Downton. Il trouve bizarre qu’O’Brien soit si gentille avec Cora. Sans mentionner pourquoi, la femme de chambre répond qu’elle a ses raisons et compte bien la protéger de quiconque voulant lui faire du mal. Thomas ne voit pas d’inconvénients à accepter le poste et adore déjà l’idée d’ordonner des choses à Carson.

La famille demande comment cela va se passer au quotidien pour eux à Isobel. Egalement le docteur Clarkson annonce qu’il a désigné le caporal Barrow pour gérer l’intendance de la maison de convalescence sous sa responsabilité. Thomas deviendra sergent fourrier pour ce poste. Robert est d’accord avec cela mais il veut tout de même un homme de rang plus élevé que Thomas présent à temps plein à Downton. Clarkson va prendre une décision dans les prochains jours.

Carson informe que William rester la nuit à Downton avant son départ. Robert accepte. Carson ne voit pas d’un bon œil le fait que Downton sera dirigé par Thomas. Il est un voleur et ne devrait pas être en charge. Robert lui rappelle que Cora ne sait rien des crimes de Thomas au domaine.

Les domestiques se mettent à table. Tom donne des nouvelles de la situation politique en Russie. Tom pense qu’une nouvelle ère politique commence dans le monde. Lang n’est pas forcément de cet avis et annonce devant tout le monde que le neveu de Mme Patmore a été fusillé pour lâcheté. La cuisinière est déboussolée et quitte la pièce. Hughes rappelle à Lang que chacun subit la guerre à sa façon.

Un homme somme à la porte principale, ce n’est d’autre que Thomas qui arrive pour son premier jour en tant que responsable. Carson est toujours amer envers lui. Robert contemple sa grand bibliothèque devenir un espace de jeux pour les officiers. Cela le rend triste. Il rejoint la famille dans le grand hall et ensemble sorte pour accueillir les officiers.

Dans le grand hall, le personnel médical et la famille les guident vers leur chambre. Ethel qui passe par là remarque que ce n’est pas de refus d’avoir plus d’hommes à la maison. Anna lui dit qu’elle ne devrait pas faire pas faire ce genre de remarque. Mathieu est de permanence pour quelques heures et retrouve sa mère à son grand plaisir. Mathieu entre dans la salle des chambres d’hôpital et trouve Marie. Ils parlent un peu ensemble.

Tom passe sa visite médicale. Il aura une réponse par écrit s’il est apte. A Downton, Isobel réorganise les tâches ménagères devant les domestiques mais Cora arrive, pas contente, en demandant de parler autre part. Elles s’en vont pour les regards interrogateurs des domestiques.

Elles arrivent dans la petite bibliothèque où elles rejoignent Robert et le Dr Clarkson. Quand Mary entre et demande si Elevyn Napier peut venir en convalescence à Downton, Robert met les choses au clair. La famille peut inviter toutes personnes qu’elle voudra du fait que c’est chez eux. De même pour le chien, il pourra vagabonder où il veut.

Mary informe Anna que Bates travaille dans un pub le Red Lion dans un village voisin. Robert veut lire son journal dans son coin de la bibliothèque mais le bruit dans la pièce d’à côté l’empêche de se concentrer.

Sybil voit Tom qui attend Robert pour partir en voiture. Tom lui annonce qu’il a été exempté au service. Il n’est pas content de ce résultat mais Sybil, au contraire, l’est. Tom veut toujours se rebeller mais Sybil lui demande pourquoi. Tom lui apprend que son cousin a été abattu lors de l’insurrection par erreur.

Edith apporte des livres aux officiers. Hughes fait le tour et voit Ethel en train de flirter avec un major.  Après quelque secondes, elle la rappelle à l’ordre.

Violet informe Mary que Rosamund va se renseigner sur Lavinia auprès de députés qui sont des connaissances. Mary plaint Lavinia d’être persécutée par sa grand-mère mais Violet lui rappelle qu’elle est un obstacle à son bonheur avec Matthew.

Ethel confie à Anna que le major Bryant l’a invité à aller au cinéma lors que ce sera possible. Il veut faire plus amples connaissances avec elle. Anna lui demande comment mais Ethel pense qu’il est sincère dans sa demande. Anna se frise les cheveux. Elle se fait belle parce qu’elle se rend au pub où travaille Bates à Kirby Moorside. Bates la voit. Le moment attendu depuis son départ est arrivé.

Rosamund a rejoint Mary et Violet pour le thé. Elle dit que Lavinia sera présente à la visite de demain et donc une occasion de la confronter. Mary prend la défense que Lavinia mais Rosaline et Violet sont en rajoute une couche. Rosamund explique qu’elle a trahis son oncle parce qu’elle est l’amante de Sir Richard. Mary est surprise d’entendre cela.

Bates à Anna que c’est bien lui qu’elle a vu l’autre jour. Il ajoute qu’il a l’intention de demander le divorce de son mariage avec sa femme maintenant qu’il a appris qu’elle l’a trompé. Pour montrer que cela l’a affecté sur leur couple, il a dû quitter le foyer familial et s’est installé près de Downton. Anna dit qu’elle pourrait tout quitter pour qu’ils soient ensemble mais Bates veut attendre d’être divorcer pour être officiellement avec elle.

Dans l’arrière-cour de Downton, Tom demande confirmation à O’Brien qu’un général important sera de visite au domaine. Elle confirme. Au salon, Robert annonce ce qu’il a prévu pour la visite du général. Carson demande comment il pourra gérer un diner grandiose sans valet de pied. Isobel dit qu’il faut s’adapter. Alors que le ton montre entre Cora et Isobel, le docteur Clarkson annonce que les deux femmes feront la visite au général.

Alors qu’Edith fait un dernier tour dans le dortoir avant d’aller se coucher, un capitaine l’interpelle. Il lui demande si elle peut lui écrire une lettre à ses parents. En comprenant pas trop au début pourquoi elle, l’homme lui montre qu’il n’a plus de main gauche pour écrire. Edith accepte avec plaisir de lui faire. Il lui en remercie.

Alors que Carson commence à organiser la diner du lendemain, Tom annonce au majordome s’il pourra servir pendant le diner. Carson est surpris par la demande mais accepte, faute d’effectif. Plus tard dans la nuit, des hurlements réveillent tous les domestiques de leur sommeil. Ils se rendent compte que c’est Lang. Ils rentrent dans sa chambre et Carson essaye de la calmer. Faute d’y arriver, O’Brien arrive à le calmer en le rassurant.

Le lendemain, le général ainsi que Matthew arrivent au Downton. Matthew fait les présentations puis s’en suit la visite du domaine. Matthew plaint sa mère de la situation auprès de Mary. Thomas demande à parler à Carkson au sujet de Cora.

Alors que Rosaline entre à l’intérieur, Lavinia remarque qu’elle est bizarre. Elle demande pourquoi à Mary. Après insistance, Mary va lui expliquer pourquoi.

Dans les cuisines, Daisy a un grand pressentiment que William va lui faire sa demande. Mme Patmore lui demande d’accepter afin de ne pas briser le rêve du jeune homme. Elle pourra toujours de rétracter après la guerre. Daisy trouve cela malhonnête mais la cuisinière pense qu’elle ne se le pardonnera pas s’il lui arrive malheur à cause de ça.

Mary explique à Lavinia que Rosamund a découvert qu’elle serait à l’origine du scandale de Marconi parce qu’elle était la maitresse de Sir Richard. Lavinia avoue qu’elle est à l’origine du scandale mais est étonnée de savoir que serait pour cause de liaison amoureuse.

La visite du général commence par les chambres installées dans le salon. Un capitaine interpelle le général et Isobel ainsi que Cora pense que c’est pour dire du mal. Edith rectifie en disant qu’il n’en dira pas, le connaissant. Cora est surprise de voir qu’Édith connait bien les malades. Le général félicite Cora pour son organisation.

William explique comment il se sent à Daisy, Hughes et Mme Patmore. Cela lui rappelle le départ de son neveu. Elle commence à fondre en larmes. Hughes la console et la réconforte en lui rappelant comment elle doit se rappeler de son neveu, un jeune homme brave qui s’est engagé dans l’armée sans brocher. Mme Patmore la remercie de ses mots gentils. Alors que Daisy est prête à repartir dans la cuisine, William se lève brusquement de sa chaise et demande à parler à Daisy. Elle lui dit plus tard.

Tout le monde attende que le diner soit servi. Rosamund rappelle à Mary que c’est sa dernière occasion pour révéler la vérité sur Lavinia à Matthew. Mary trouve sa tante exaspérante.

En posant des vêtements sur le lit de Sybil, Anna voit une lettre écrit de Tom. Elle lit ce qu’il est écrit et court immédiatement prévenir Hughes du danger imminent. Hughes lit la lettre et découvre que Tom a l’intention de faire du mal au général. Elles préviennent Carson.

Ensemble, ils vont à la salle à manger où Tom est prêt à faire ce qu’il a l’intention. Carson l’en empêche et emmène Tom jusqu’aux cuisines de force. Carson le confronte sur le fait qu’il allait tuer le général. Tom le rectifie en expliquant qu’il avait l’intention de verser une soupe de mélange bizarre sur la tête du général et non de le tuer. Maintenant que Tom ne sert plus non plus, Carson demande comment ils vont faire le service. William se propose.

Dans la salle à manger, Robert demande des explications à Carson sur la soupe. Il réplique qu’il y a eu un contre temps et prétexte que Tom a la grippe pour expliquer la présence de William au service. Robert explique au général pourquoi William n’a pas encore de livrée. Le général félicite le valet de pied pour son futur service.

Matthew demande si Violet a découvert des choses affreuses sur sa fiancée. Elle répond de voir avec Mary. Clarkson annonce qu’il a désigné Cora et Isobel pour superviser le personnel médical en son absence. Le général est d’accord avec cela. Egalement, ce dernier félicite Edith de prendre soin des officiers en convalescence chaque jour sans le montrer à tout le monde. Il demande à boire à la santé d’Edith.

Lavinia prend à part Mary dans le salon et lui explique pourquoi elle a volé des documents. Elle a évité que son père se retrouve ruiné. Mary comprend mieux son geste.

Daisy donne une photo d’elle à William avant de partir. Ensuite, il lui demande de l’épouser. Alors qu’elle essaye de le dissuader, Mme Patmore répond à sa place et au final, William pense qu’elle accepte. Il est heureux.

Matthew est sur le point de partir, il demande avant à Mary ce qu’elle devait lui dire d’important sur Lavinia. Mary répond qu’il y a rien à dire. Matthew est soulagé. Mary réplique que Lavinia est parfaite.

Robert demande à Matthew d’intégrer William dans son régiment en étant son ordonnance pour prendre soin de lui. Matthew n’y voit pas d’inconvénient. Robert voit Lang tout chamboulé dans le rang des domestiques. Il pense qu’il doit partir avec le général. Robert le rassure. Lors du départ des voitures, Lang est encore tout traumatisé.

Dans le bureau de Carson, Hughes lui demande s’il va réprimander Tom pour son acte au diner. Carson lui demande si ça vaut vraiment le coup de faire un scandale pour une tentative de versement de soupe sur un caporal.

William annonce ces fiançailles avec Daisy devant tous les domestiques. Ils sont heureux pour eux mais Daisy moins. Elle annonce que le mariage sera après la guerre.

Carson entre dans la chambre de Lang pour lui annoncer son départ mais Lang est déjà en train de préparer sa valise. Carson lui indique qu’il aura deux mois de salaire et espère avoir des nouvelles de lui à l’avenir.

Robert et Cora se mettent au lit. Cora remarque que Matthew et Mary vont tellement bien ensemble mais il est avec Lavinia. Robert annonce que le monde a changé, il vivait dans un rêve avant la guerre et il doit faire face à la réalité maintenant, tout comme ils doivent le faire aussi.

Fin de l’épisode.

Ecrit par stella

GENERIQUE

 

INT. SALON

 

Anna et Esther installent les lits d’hôpital.

 

ANNA : Nous pourrions peut être laissé un peu plus de place entre les lits ?

EDITH : Oui je pense que nous devrions…

ISABELLE : Un petit peu alors. Je tiens à garder la bibliothèque comme salle de jeu.

CORA : Où allons-nous nous asseoir ?

ISABELLE: Nous pouvons isoler la petite bibliothèque.

CORA : Et c’est tout ?

EDITH : J’imagine…

ISABELLE : Sinon nous vous laisserons le boudoir. Je voulais y installer les auxiliaires mais ce n’est pas obliger.

CORA : C’est très gentil.

 

Sibylle entre avec le docteur Clarkson.

 

SIBYLLE : Pourquoi allons-nous accueillir uniquement des officiers ? Tous les hommes blessés ont besoin de se rétablir ?

DR CLARKSON : L’hôpital est réservé aux officiers, l’idée c’est d’avoir une maison de convalescence complémentaire à notre établissement.

SIBYLLE : Oui mais je ne sais pas si nous devons en faire une règle absolue.

ISABELLE : Si nous vivions dans un monde logique, je serais d’accord avec vous.

VIOLETTE : Ce n’est guère surprenant.

ISABELLE : Vous n’êtes pas d’accord j’imagine ?

VIOLETTE : Vous imaginez bien. Ce dont ces hommes ont besoin, c’est de repos et de détente. Ce but pourrait-il être atteint si nous mélangeons les rangs. Vous pensez bien que tout le monde serait à cran.

 

INT. GRAND HALL

 

Sibylle rattrape Violette.

 

SIBYLLE : Grand maman !

VIOLETTE : Oui.

SIBYLLE : Des personnes de rang différent peuvent se détendre ensemble. Cela s’est déjà vu.

VIOLETTE : Oui je sais bien. Je suis très douée pour cela. Nous dansions toujours la première valse lors du bal des domestiques. N’est-ce pas, Carson ?

CARSON : C'était un honneur, Madame.

VIOLETTE : C'est beaucoup demander, à des personnes qui ne sont pas au meilleur de leur forme. Je voudrais voir lady Mary, Carson. Veuillez lui dire que je suis dans la bibliothèque.

 

ISABELLE : Ne trainez pas Edith, il y a beaucoup à faire.

EDITH : Bien sûr, mais je ne sais pas trop comment je peux être…

ISABELLE : Sybil, je voudrais vous parler deux secondes.

 

INT. SALLE DES DOMESTIQUES

 

Les domestiques finissent leur repas.

 

ANNA : Je vais aller au village cet après-midi. Si quelqu’un a besoin de quelque chose ?

HUGHES : Des timbres, ce me rendrait service. Je vais chercher mon porte-monnaie.

CARSON : J’aimerai tous vous remercier pour vos efforts de ce matin.

ESTHER : C’est étrange de voir toutes ces pièces transformées en dortoir.

ANNA : C’est une bonne chose. Ce n’était pas convenable de continuer à vivre normalement, comme si la guerre ne concernait que les autres.

DAISY : Mais comment ça va se passer ? On va travailler pour Mme Crawley maintenant?

O’BRIEN : Il manquerait plus que ça.

CARSON : Je suis sûr que les questions concernant la hiérarchie seront vite résolues.

O’BRIEN : Autrement le sang va couler.

CARSON : Merci, Mlle O'Brien.

 

INT. BILIOTHEQUE

 

Mary a rejoint Violette dans la pièce.

 

VIOLETTE : Et à ton avis qu’est-ce que cela signifie ?

MARIE : Grand-maman, Lavinia Swire connait Richard Carlisle. Cela vous étonne-t-il ? Nous connaissons beaucoup de monde à Londres.

VIOLETTE : Je ne connais pas beaucoup de personne qui me menacerait derrière des lauriers.

MARIE : Tante Rosaline a dit elle-même qu’elle ne savait pas quoi en penser.

VIOLETTE : Je pense que c’est tout de même singulier qu’un gentleman parle ainsi à une jeune femme.

Ce n'est pas de cette manière qu'un gentleman parle à une dame.

MARIE : Au moins, vous le qualifiez de gentleman.

VIOLETTE : Et toi alors? Penses-tu que c’est un gentleman ?

MARIE : A vrai dire, cela m'importe peu.

VIOLETTE : Bien. Je vais aller à Londres voir Rosaline pendant quelques jours. Nous allons conviez Lavinia pour le thé.

MARIE : A vous entendre, vous allez en faire d’une bouchée.

VIOLETTE : Si seulement c’était vrai.

 

INT. CUISINES

 

MME PATMORE : Mais où est-ce qu’ils vont manger ?

CARSON : J’en ai parlé à Mme Crawley. Elle m’a dit qu'ils partageront la salle à manger avec les officiers qui se seront remis.

MME PATMORE : Alors je dirige une cantine, maintenant !

DAISY : William m’écrit qu’il aura du temps libre entre la fin d’entrainement et son départ à l’étranger.

HUGHES : Il va surement aller voir son père.

DAISY : Il va d’abord rentrer chez lui mais il aimerait passer sa dernière soirée ici.

HUGHES : Cela ne vous dérangerait pas M. Carson ?

CARSON : Bien sûr que non, ça me fait plaisir de lui souhaiter bon voyage. Oh M. Branson.

(Carson passe une lettre)

DAISY : Pourquoi il veut venir ici?

MME PATMORE : Pour pouvoir nous dire au revoir. Qu’il y a-t-il de mal à cela ?

DAISY : Mais imaginer qu’il pense à autre chose. Imaginer qu’il a des idées derrière la tête.

MME PATMORE : Eh bien tu devras d’en arranger le moment venu. Et fait bien attention à ce que tu lui diras. Aller va me râper la graisse de rognon avant que je meurs de vieillesse.

 

DANS LE VILLAGE

 

Anna est prête à entrer dans la poste pour acheter les timbres mais elle aperçoit Bates au loin. Elle court vers sa direction mais ne le voit plus.

 

INT. BIBLIOTHEQUE

 

Sybil finit de faire des lits. Ses sœurs et sa mère sont là.

 

CORA : Qui sera responsable ?

EDITH : Cousine Isobel s’imagine que c’est elle.

MARIE : Tout ce que je sais c’est qu’elle va finir par nous rendre folle.

CORA : Je monte me changer.

SIBYLLE : Je n’ai pas tout à fait fini.

EDITH : ne dois-tu pas aller à l’hôpital ?

SIBYLLE : Pas tout de suite. Je travaille de nuit. Je partirais après le dîner. S’il te plait ne commence pas à me faire la morale.

EDITH : Loin de moi cette idée. Pour tout de dire, je t'envie.

SIBYLLE : Est-ce que cela te manque d’aller aider les Drake à la ferme ?

EDITH : Quel drôle de question. Pourquoi ?

SIBYLLE : Pour rien. Seulement tu semblais tellement épanouie en travaillant là-bas. Ça t'allait bien.

EDITH : Oui j’y étais bien. J’aimais bien y aller. Et maintenant, j’ai l’impression de ne servir à rien.

SIBYLLE : Fais-moi confiance. Tu as une aptitude que toi seule possède. Il faut simplement que tu la découvres et que tu t’en serves. C’est l’oisiveté, la véritable ennemie.

 

INT. CHAMBRE DE CORA

 

O’Brien essaye de convaincre Cora d’embaucher Thomas à Downton en tant que responsable.

 

O’BRIEN : Je vous le dis, Mme Crawley a oublié qu’il s’agissait de votre maison. Il nous faut un ami responsable du fonctionnement au quotidien. Parce que si Mme Crawley fait venir un de ces alliés pour tout diriger, elle va fourrer son nez partout en moins de temps qu’il en faut pour le dire.

CORA : Mais qui ?

O’BRIEN : Que pensez-vous de Thomas, Madame ? Il travaille déjà à l’hôpital et il a toujours eu un faible pour Downton.

CORA : Thomas ? Le valet de pied ? Responsable de Downton Abbey ?

O’BRIEN : Mais il n'est plus valet de pied maintenant. Il est caporal. Il a une vraie expérience de terrain en tant que infirmier militaire.

CORA : Le docteur Clarkson pourrait-il se passer de lui ?

O’BRIEN : Eh bien, il va falloir qu’il accepte de se passer de quelqu’un.

 

INT. CHAMBRE DE MARIE

 

Marie voit qu’Anna est songeuse.

 

MARIE : Est-ce que ça va ? Vous semblez préoccupée.

ANNA : J’ai cru… Oubliez ça.

MARIE : Dites-moi.

ANNA : C’était cet après-midi, j’étais au village... J'ai cru voir M. Bates.

MARIE : Bates ? N’est-il pas à Londres ?

ANNA: J'ai pu me tromper. Je suis allée à l’endroit où je l’ai aperçu mais il n’était plus là.

MARIE : Avez-vous son adresse à Londres ?

ANNA : Tant qu’il y habite. Pourquoi ?

MARIE : Je vais téléphoner à Sir Richard pour qu’il se renseigne.

ANNA : Mais il le connait pas.

MARIE : Il travaille dans la presse. Un monde d'espions, de renseignements et de détectives privés. Faites-moi confiance. Il peut découvrir n’importe quoi.

ANNA : D’accord alors. Si vous croyez qu’il peut m’aider.

MARIE : Très bien, je lui téléphonerai ce soir. Pas mal. Essayez de vous entraîner quand vous le pouvez. Nous avons le temps de la perfectionner avant mes prochains rendez-vous importants.

 

INT. MAISON DE ROSALINE, LONDRES

 

Lavinia est invitée pour prendre le thé.

 

LAVINIA : Oui je connais Sir Richard. C’est seulement parce que c’est, du moins, un ami de mon père et de mon oncle, Jonathan Swire.

ROSALINE : Le ministre libéral?

LAVINIA : Tout à fait. Mais malheureusement ils ne se parlent plus.

ROSALINE : Oh.

LAVINIA : Cette pièce est magnifique. Cette maison a-t-elle toujours été la résidence des Painswick?

VIOLETTE : Le terme toujours ne s’applique pas au Painswick, ma chère. Ils ont été créés de toute pièce par le grand-père de mon gendre.

ROSALINE : Nous avons acheté cette maison après notre mariage.

LAVINIA : Vous faites passer un peu M. Painswick pour un diamant brut Lady Grantham.

ROSALINE : Mamaduke n’était pas un diamant brut, n'est-ce pas Mère?

VIOLETTE : Non, c’est vrai. Mais il n’a été taillé et poli que très récemment.

 

EXT. DOWNTON, GARAGE

 

Sibylle a appris que Tom a été appelé à la guerre.

 

SIBYLLE : Carson a dit à Père que vous avez été appelé.

TOM : Ne prenez pas cet air sérieux.

SIBYLLE : Vous penseriez que je suis sans cœur autrement.

TOM : Je n’irai pas au combat.

SIBYLLE : Vous serez obligé d’y aller.

TOM : Non, pas du tout. Je serai objecteur de conscience.

SIBYLLE : Ils vont vous mettre en prison.

TOM : Je préfère la prison aux Dardanelles.

SIBYLLE : A quel moment leur direz-vous ?

TOM : Quand bon me semblera.

SIBYLLE : J’ai du mal à comprendre.

TOM : J'irai à la visite médicale, je rejoindrai mon unité et lors de la prise d’arme, j’avancerai de quelque pas et là je le crierai haut et fort. Et si les journaux n’en parlent pas, je tomberai des nus.

SIBYLLE : Mais vous aurez un casier judiciaire toute votre vie.

TOM : Au moins, j’aurai une vie.

 

INT. ESCALIER DES DOMESTIQUES

 

Mme Patmore voir Lang pas très bien dans les escaliers.

 

MME PATMORE : Souriez un peu. Ce n'est pas si grave que cela. Qu’est-ce qui ne va pas, M. Lang ? Dites le moi, je vous mordrai pas.

LANG : Il m’arrive d’avoir l’impression que je suis le seul à savoir ce qu’il se passe là-bas. Vous êtes tous occuper à faire du repassage, cirer des bottes ou choisir des menus pour les repas alors qu’en France, des hommes sont tués et mutilés et même déchiquetés.

MME PATMORE : Nous en savons un peu plus que vous le croyez. La guerre ne nous a pas épargné. Elle ne m’a pas épargné moi-même si cela ne se voit pas.

LANG : Avez-vous la moindre idée de la terreur qu’ils ressentent ? Savez-vous combien ils ont tous peur ?

MME PATMORE : J’ai perdu mon neveu, le fils de ma sœur. Il a été fusillé. Pour couardise. C'est ce qu'ils ont dit. Mais je le connaissais bien et il n’aurait reculé devant rien. Je me dis qu’il a surement dû être paralysé par la peur.

LANG : Ne lui en voulez pas. C’était lui, ça aurait pu être moi. Ça aurait pu être n’importe qui.

 

EXT. ARRIERE COUR DES DOMESTIQUES

 

Thomas n’est pas spécialement pour revenir à Downton.

 

THOMAS : Et pourquoi reviendrais-je ?

O’BRIEN : Pour être responsable. Et dire à M. Carson ce qu’il doit faire.

THOMAS : Pourquoi ? Qu’est-ce que t’y gagnes ?

O’BRIEN : D’accord. Je veux empêcher Mme Crawley de mener la vie dure à Madame la Comtesse. Elle se conduit comme si elle était chez elle.

THOMAS : Tu as changé ton fusil d’épaule. Quand je travaillais là-bas, tu aurais payé pour voir la Comtesse en baver.

O’BRIEN : Eh bien comme tu dis, j’ai changé mon fusil d’épaule. Ça peut arriver.

THOMAS : Pas sans une bonne raison.

O’BRIEN : J’ai mes raisons.

THOMAS : Je constate que tu as réussi à la mettre dans ta poche.

O’BRIEN : Peut-être bien, ce sont mes affaires. Je ne veux pas lui faire de mal et je refuse de laisser qui que ce soit lui en faire. C'est tout ce que j’ai à dire.

THOMAS : Tu es un drôle d’oiseau toi, il n’y a pas de doute.

O’BRIEN : Tu acceptes de venir si je peux arranger ça ?

THOMAS : Pourquoi pas ? L’idée de donner des ordres au vieux Carson me plait assez.

 

INT. BIBLIOTHEQUE

 

Violet est de retour.

 

VIOLET : Je m’absente pas plus de cinq minutes et tout est réglé.

ROBERT : Rien n’est encore réglé. Pour commencer, dans quelles pièces allons-nous vivre ?

ISABELLE : La petite bibliothèque et le boudoir.

CORA : A condition que cousine Isabelle trouve un autre endroit pour les auxiliaires médicaux.

VIOLETTE : Il y a aussi la salle des bottes. Je suis sûre qu’elle peut vous être utile.

ROBERT : Et où sommes-nous sensés manger ?

ISABELLE : Vous partagerez la salle à manger avec les officiers en…

ROBERT : Nan.

ISABELLE : Nous devons tous faire des sacrifices…

ROBERT : Non !

DR CLARKSON : Alors nous installerons des tables dans le hall d’entrée pour les officiers qui peuvent se lever, les infirmières… Madame, je sais que vous sera satisfaites d’une chose. Lady Grantham m’a demandé que le fonctionnement quotidien de la maison soit confier au caporal Barrow, votre ancien valet de pied Thomas.

ROBERT : Thomas ? Responsable de Downton ?

CORA : Nan c’est ce que j’ai d’abord pensé mais il n’est plus valet de pied aujourd’hui. Il est soldat et il travaille dans le domaine médical.

DR CLARKSON : L’important est d’avoir quelqu’un qui a de l’expérience dans la médecine pour ce rôle.

ISABELLE : Mais je pense vraiment…

ROBERT : Les hommes accepteront-ils d’être sous les ordres d’un caporal ?

DR CLARKSON : J’y ai réfléchi. J’ai dit à mon commandant que Lady Grantham souhaitait avoir la présence du caporal Barrow. Il est disposé à l’élever au rang de sergent fourrier.

ROBERT : Vous pouvez vous en séparer ?

DR CLARKSON : Oui. Je me suis donné du mal pour que cela soit possible. Le sergent Barrow va s’occuper de l’intendance de Downton, tout en restant sous ma responsabilité.

ROBERT : Mais vous avez l’hopital, il nous manque quelqu’un, non quelqu’un qui soit ici en permanence, qui soit sous vos ordres mais au-dessus du rang de Thomas.

DR CLARKSON : Très juste, je prendrai une décision dans peu de temps. D’ici là, soyez rassuré que le caporal Barrow est très efficace.

VIOLETTE : Moi, je dis tant mieux. Si quelqu’un doit s’occuper de l’organisation, autant que ce soit l’un des nôtres.

ISABELLE : Pourquoi ? Espérez-vous qu’il vous facilite les choses ?

VIOLETTE : Je ne peux pas dire que j’espère quoi que ce soit.

 

INT. CHAMBRE DE ROBERT

 

Lang prépare Robert pour le couper. Carson rapporte les nouvelles d’en bas.

 

CARSON : William m’a demandé à être loger ici, Monsieur ? Pour une nuit seulement. Avant de partir en France pour le service actif.

ROBERT : Bien, je serai heureux de le voir.

CARSON : Je me demande si nous avons le moyen de le mettre à l’abri du danger ? Sachant qu’il est fils unique, nous serions attristés qu’il lui arrive quelque chose.

ROBERT : Merci Lang, je m’en occupe.

LANG : Veuillez m’excuser, Monsieur.

(Lang part)

CARSON : Je voudrais revenir sur le fait que Thomas devienne responsable de Downton.

ROBERT : Il ne sera pas responsable au sens strict du terme. Madame la Comtesse s’était arrangé avec Clarkson qui lui a fait tellement plaisir que ce n’ai su que dire.

CARSON : Je ne peux accepter qu’il travaille dans cette maison car c’est un voleur.

ROBERT : Vous savez qu’elle ignore tous des crimes de Thomas. A l’époque nous avions convenu que c’est mieux ainsi. Et puis, est-il convenable de reprocher à Thomas d’avoir commis des péchés alors qu’il a été blessé au service du roi ?

CARSON : Alors à qui Thomas aura-t-il à répondre ?

ROBERT : Qui sera en dessous de Clarkson ? Eh bien, nous lui avons demandé mais il n’a pas encore décidé.

CARSON : Alors nous allons devoir improviser pour l’instant.

ROBERT : A moins que vous ayez une meilleure idée ?

 

INT. SALLE DES DOMESTIQUES

 

Tom donne des nouvelles de la guerre mondiale.

 

O’BRIEN : Vous êtes encore là, M. Branson ?

CARSON : Vous devriez rester et manger quelque chose.

ESTHER : M. Branson nous a apporté des nouvelles de Russie.

CARSON : Quelles sont les nouvelles alors ?

TOM : Kerensky est devenu le Premier ministre, mais il est encore trop timide à mon gout. Leonard dénonce la bourgeoisie et la tyrannie du Tsar. Il veut une révolution populaire. C’est ça que j’attends, moi. Ca ne saurait tarder.

CARSON : Et qu'est-il arrivé au Tsar ?

TOM : Il s’est fait emprisonné au palais d’Alexandre avec toute sa famille.

MME PATMORE : Mais c’est affreux.

TOM : Ils ne s’en prendront pas à eux. Pourquoi prendre un tel risque ?

ANNA : Pour faire un exemple.

TOM : Accordons-leur un peu de crédit. C’est une nouvelle ère, une nouvelle ère politique. Personne ne veut la ternir en assassinant les filles du Tsar.

LANG : Vous n'en savez rien. Personne ne peut savoir qui va se faire tuer quand ça commence. Prenez son neveu (en montrant Mme Patmore). Fusillé pour couardise. Qui aurait pu le deviner lorsqu’il saluait ses voisins ? Ou lorsqu’il embrassait sa mère ?

(Daisy débarque dans la pièce)

DAISY : Vous pouvez venir voir la tarte aux pommes. Je crois qu’elle est cuite mais vous avez dit d’attendre encore, non ?

 

Mme Patmore quitte la pièce déboussolée et en pleurs.

 

LANG : Je suis désolé. Je ne pensais pas…

HUGHES : Vous devriez réfléchir M. Lang. Vous n’êtes pas le seul à être victime de la guerre dans cette maison.

 

EXT. DOWNTON, PORTE PRINCIPALE

 

Un homme arrive et sonne.

 

INT. GRAND HALL

 

CARSON : Pourquoi entrez-vous par cette porte ?

THOMAS : Je suis le responsable maintenant, M. Carson. Vous l’aviez peut être oublié ?

CARSON : Non, je ne l’avais pas oublié. Allez-vous emmenager dans votre ancienne chambre ou devons-nous vous préparer une chambre d’ami ?

THOMAS : Je vais dormir dans mon ancienne chambre. Merci. Alors, sommes-nous prets pour la grande invasion ? Ils seront là à l’heure du thé.

CARSON : Nous devrions être prets. N’est-ce pas, Thomas ?

THOMAS : Oui c’est certain, M. Carson. Et c’est sergent Barrow désormais.

CARSON : Sergent fourrier, il me semble.

 

INT. BIBLIOTHEQUE

 

Robert contemple sa grand bibliothèque devenir un espace de jeux pour les officiers. Cela le rend triste.

 

INT. GRAND HALL

 

La famille se rejoint pour accueillir les officiers.

 

EXT. DOWNTON, DEVANT

 

Les officiers arrivent.

 

ISABELLE : Ils seront combien ?

DR CLARKSON : Trente-six.

ISABELLE : Trente-six. Bien, je vous en prie messieurs.

DR CLARKSON : Plus vite, s’il vous plait, messieurs. Quand vous aurez fini de décharger,

Retournez tout de suite à l'hôpital.

ROBERT : Veuillez me suivre, messieurs.

 

INT. GRAND HALL

 

Tout le monde installe les officiers.

 

THOMAS : Major Bryant, vous êtes dans la chambre Armada. Les escaliers ne vous dérangent pas?

BRYANT : Ca dépend de ce qui m’attend en haut.

 

Lang regarde tout ça depuis le haut des escaliers. Esther, O’Brien et Anna entre dans la pièce.

 

ESTHER : Lui il est charmant.

O’BRIEN : Charmant et inaccessible.

ESTHER : Ce sera agréable d’avoir plain d’hommes à la maison.

ANNA : Plein d’officiers. Les officiers ne sont pas des hommes, du moins pas pour nous.

ESTHER : Parle pour toi.

ANNA : Je parle pour toi aussi, tu devrais écouter ce conseil.

 

Mathieu arrive pour aider. Il touche le bras de sa mère.

 

ISABELLE : Je suis vraiment désolée mais… Mathieu ! Mais qu’est-ce que tu fais à Downton ?

MATHIEU. Nous commençons notre visite dans le Yorshire demain et le général Strutt s’est que vous habité ici m’a donné des heures de permanence.

ISABELLE : Mais quel bonheur ! Quelle belle surprise !

(Hughes les interrompts)

HUGHES : M. Crawley, comment allons séparer le linge de l’hôpital du notre ?

MATHIEU : Allez-y. Nous parlerons tout à l’heure.

 

INT. SALON

 

Mathieu entre la pièce.

 

EDITH : Dès que j’aurais fini, nous ferons une liste de livres que vous voulez.

MATHIEU : Bonjour.

(Mathieu s’approche de mary)

MATHIEU : Je ne vous voyez pas joué les infirmières zélées.

MARIE : Nous ne pouvons laisser Sibylle tenir la barre toute seule. Elle pourrait s’ennuyer la pauvre. Comment allez-vous ? Je sais que je ne dois pas vous demander ce que vous faites.

MATHIEU : Eh bien demandez-moi ce que je fais à Downton. Nous avons terminé dans les Midlands et demain nous irons voir les camps dans les comtés du Nord.

MARIE : Allons-nous pouvoir profitez un peu de vous ?

MATHIEU : Je pense que mon général devrait venir ici. C’est le genre d’histoire que les gens raffolent.

(Isabelle arrive en précipitation)

ISABELLE : Sybil ! Venez avec moi et Edith peut terminer.

MATHIEU : Ma chère mère. Elle adore avoir un peu d’autorité. J’imagine que cousine Cora doit être à bout de nerf.

MARIE : Je ne dirai rien. Motus et bouche cousue.

 

INT. CABINET MEDICAL

 

Tom passe sa visite médicale.

 

DOCTEUR : Respirez. Expirez. Cela m’étonne qu’ils ne vous aient pas fait venir avant.

TOM : Certaines personnes sont vernies, Monsieur.

DOCTEUR : Vous pouvez vous rhabiller.

TOM : Dois-je me prendre mon service à Richmond ?

DOCTEUR : Vous serez informé par écrit.

 

INT. SALLE DES DOMESTIQUES

 

THOMAS : Mais j’ai pour rôle de contrôler le travail du personnel médical.

ISABELLE : Vous passerez d’abord par moi. Et Carson, je compte sur vous pour vous assurer qu’il en soit ainsi.

(Cora débarque)

CORA : Que se passe-t-il ici ?

ISABELLE : Je réorganise les tâches ménagères. Surtout là où elles empiètent sur le travail des infirmières.

CORA : Allons continuer cette conversation ailleurs.

ISABELLE : Eh bien j’ai pris le soin de faire des tableaux et… Bien sûr.

(Elles s’en vont)

ESTHER : Tu as dit que tu étais le responsable ou l’arbitre ?

O’BRIEN : Tu vois à quoi nous sommes confrontés ?

THOMAS : Ne t’en fait pas, nous trouverons une solution.

 

INT. PETITE BIBLIOTHEQUE

 

 

CORA : Vous prenez toutes les pièces de cette maison, vous m’aboyez dessus tel un sergent major et vous donnez des ordres à mes domestiques ?

ROBERT ; Cora, je suis sûr que non...

MARIE : Pardon, je vous interromps peut être ?

DR CLARKSON : Nous sommes en train de parler de l’organisation.

MARIE : Oh très bien, nous avons reçu une lettre de M. Evelyn Napier. Il est à l'hôpital de Middlesbrough. Il a appris que nous accueillons des soldats convalescents. Il demande s’il veut venir à la maison après sa sortie.

CORA : Bien sûr. Il est le bienvenue.

DR CLARKSON : Eh bien attendez une minute…

ISABELLE : Il est hors de question de le recevoir ici.

CORA : Pardon ?

ISABELLE : L'hôpital de Middlesbrough a dû prendre ses dispositions pour ses patients sortants et ont besoin de repos.

DR CLARKSON : Mme Crawley a raison. Je ne le crains. Downton doit fonctionner comme le prévoit le système. Sinon nous serons vite débordés.

ROBERT : Je crois qu’il est temps de mettre certaines choses au clair. Downton est notre maison, notre foyer. Nous y accueillerons les amis ou relations qui nous plaira. Et si cela ne vous convient pas, alors que je vous suggère de renvoyer infirmières et patients et de remballer tous l’équipement qui va avec immédiatement !

DR CLARKSON : Merci, Lord Grantham. D’avoir été si clair.

ISABELLE : Une dernière petite chose. Le chien ? Que pouvons-nous faire pour empêcher Isis d’entrer dans la chambre des patients ?

ROBERT : Je vais vous répondre. Strictement rien !

ISABELLE : Ah !

 

INT. CHAMBRE

 

Marie trouve Anna.

 

MARIE : Anna, vous voilà ! Ether, pouvez-vous nous laisser un instant ?

(Esther part)

MARIE : C’était Sir Richard au téléphone. Il se peut bien que ce soit Bates que vous ayez vu au village.

ANNA : C’est vrai ?

MARIE : Il travaille dans un pub de la région, Le Red Lion, à Kirby Moorside.

ANNA : C’est étrange. M. Bates dans un bar ?

MARIE : La vraie question est la suivante. Qu’allez-vous faire de cette information ?

 

INT. PETITE BIBLIOTHEQUE

 

Robert veut lire son journal mais le bruit dans la pièce d’à côté l’empêche de se concentrer.

 

EXT. DOWNTON, COUR PRINCIPALE

 

Sybil voit Tom en train de laver une voiture.

 

SIBYLLE : Pouvez-vous le mettre dans le hall ?

INFIRMIERE : Oui, ben sur.

SIBYLLE : Attendez-vous Père ? Voulez-vous que j’aille le trouver ?

TOM : Ils m’ont exempté. L’armée.

SIBYLLE : Pourquoi ?

TOM : Apparemment, j’ai un souffle au cœur. Ou, pour être plus précis... "Un prolapsus de la valve mitrale qui provoque un souffle pansystolique".

SIBYLLE : Je ne sais pas quoi dire. Est-ce dangereux ?

TOM : Seulement pour ceux qui comptent humilier l'armée britannique. Vous êtes surement soulagée.

SIBYLLE : Vous n’allez ni vous faire tuer ni finir en prison. Bien sûr que je suis soulagée.

TOM : Ne vous réjouissez pas trop vite. Je les aurais autrement, comptez sur moi.

SIBYLLE : Pourquoi êtes-vous constamment aussi remonté ? Je sais que nous aurions pu être plus corrects en Irlande…

TOM : Plus correct ? Être plus correct ? J’ai perdu un cousin lors de l'insurrection de Pâques l’année dernière.

SIBYLLE : Vous n’en avez jamais parlé.

TOM : Eh bien j’en parle maintenant. Il marchait tranquillement sur King Street quand un soldat anglais l’a aperçu et l'a abattu. Lorsqu’on lui a demandé ses raisons, l’officier a répondu « parce qu’il m’a semblé que c’était un rebelle ». Il est évident que vous auriez pu être plus corrects.

(Robert arrive)

ROBERT : Désolé de vous avoir fait attendre. Il va falloir se dépêcher.

 

INT. GRANDE BIBLIOTHEQUE

 

Edith distribue des livres aux officiers.

 

EDITH : Je ne suis pas sure pour Marryat.

OFFICIER : Oh ce n’est rien.

EDITH : Je sais que nous avons des livres de Henty.

OFFICIER : Merci beaucoup.

EDITH : Et je n’ai pas oublié votre tabac Capitaine. Je m’en occuperai dès que j’irai au village.

 

Hughes regarde par la fenêtre et voit Esther avec un officier.

 

ESTHER : Là c’est mieux ?

BRYANT : Beaucoup mieux. Mais je vais peut etre avoir besoin de vous dans peu de temps.

ESTHER : Eh bien personne ne borde mieux que moi.

HUGHES : Esther, pouvez-vous rentrer s’il vous plait ? Il y a encore des chambres à préparer.

(Elle s’en va)

 

INT. MAISON DE VIOLETTE

 

Violette discute avec Marie de Lavinia.

 

VIOLETTE : Rosaline va se renseigner. Elle connaît quelques-uns de ces imbéciles de députés libéraux qui siègent au gouvernement.

MARIE : Pauvre Lavinia. Je la plais de tout mon cœur.

VIOLETTE : Elle présente un obstacle à ton bonheur, ma chérie. Il faut absolument que nous l’évincions. Quand ce sera fait, tu pourras la plaindre autant que tu voudras.

MARIE : Mais même si Mathieu devait rompre avec elle, pourquoi me ferait-il une nouvelle demande ?

VIOLETTE : Si tu permets chérie, je préfère régler un problème à la fois.

 

INT. CHMABRE D’ANNA ET ESTHER

 

Elle se prépare pour la nuit.

 

ESTHER : Des projets pour ton après-midi de congé ? Le major Bryant m’a demandé d’aller au cinéma avec lui quand il aura le droit de sortir. Mais tu vas me dire que je suis bête.

ANNA : Non pas bête, tu es folle allié.

ESTHER : Oh mais je t’assure il m’aime bien. Il dit qu’il veut apprendre à mieux me connaitre.

ANNA : A-t-il dit comment il comptait s'y prendre ?

ESTHER : Tu es vraiment rabat-joie. Qu’est-ce que tu fabriques ?

ANNA : Je m’entraine avec le fer à friser pour Lady Mary. Je lui ai promis de le faire.

 

INT. PUB, KIRBY MOORSIDE

 

Anna se rend au pub où travaille Bates. Il la voit.

 

BATES : Cela fera 28 s’il vous plait.

ANNA : Puis-je avoir un verre de cidre ?

BATES : J'ignore si je redoutais cet instant ou si je l’attendais.

ANNA : D’une manière ou d’une autre, me voilà.

 

INT. MAISON DE VIOLETTE

 

Rosaline a rejoint Violette et Marie.

 

ROSALINE : Je suis heureuse d'être arrivée à temps pour la visite officielle de demain. J’ai appris que Lavinia serait présente. Nous devons cette opportunité pour la mettre le dos au mur.

MARIE : Je ne vois vraiment pas pour quelle raison ?

ROSALINE : Elle a volé des documents secrets à son oncle, Jonathan Swire, les à donner à Carlisle pour qui les publie. Swire me la dit.

MARIE : Et ces papiers prouvaient que la moitié du cabinet voulait s’enrichir en achetant des actions avant l’annonce de l’obtention du contrat gouvernementale. Auriez-vous préférer que nous en sachions rien ?

ROSALINE : Ce n’était pas à Lavinia de rendre l’affaire publique. Sans elle, le scandale Marconi n’aurait éclaté.

MARIE : Ces politiciens ont enfreint la loi. Lavinia n'a rien à se reprocher.

ROSALINE : Elle traine l’honneur du chancelier de l'Échiquier dans la boue et d’après toi ce n'est rien ?

MARIE : C’était seulement Lloyd George.

VIOLETTE : Et pourquoi a-t-elle trahie son oncle au profit de Sir Richard ? A ton avis ?

ROSALINE : Parce qu’ils étaient amants.

VIOLETTE : Et voilà !

ROSALINE : Et maintenant c’est à toi de sauver Mathieu des griffes de cette intrigante. Trainée de sur croix.

VIOLETTE : Vraiment Rosaline, tu devrais pas autant jubiler. J’ai l’impression de voir Robespierre devant la tête tranchée de Marie-Antoinette.

 

INT. PUB, KIRBY MOORSIDE

 

Bates raconte pourquoi il est là.

 

BATES : C'était bien moi. Je savais que vous alliez au village le mercredi. J’avais tellement envie de vous voir.

ANNA : Mais pourquoi êtes-vous revenu ? Pourquoi ne me l’avez-vous pas dit ?

BATES : Parce que je voulais que tout soit réglé d’abord. Vous savez, j’ai fait une découverte. J’ai appris que Vera m’avait trompé. J’en ai la preuve.

ANNA : Nous ne pouvons pas la critiquer pour ça.

BATES : Non, mais ça veut dire que je peux divorcer. J’ai dû quitter le foyer pour prouver que cela avait brisé notre couple. Ensuite, je suis venu ici pour me rapprocher de vous.

ANNA : Mais si elle contestait le divorce.

BATES : Elle ne le peut pas. Pour qu’elle puisse divorcer, il lui faudrait un motif plus grave que l’adultère. La cruauté ou quelque chose d’équivalent. Pour un mari, l'adultère suffit.

ANNA : Ce n’est pas très juste envers les femmes.

BATES : J’en ai rien à faire d’être juste. Ce qui m’importe c’est vous. Ce qu’il faut retenir, c’est que je peux me débarrasser d’elle. Si elle s’en va sans faire d’histoire, je suis prêt à lui donner une fortune, sinon elle devra s’en aller les mains vides.

ANNA : Et pour quand est-ce prévu ?

BATES : Il faut que j’arrive à lui faire accepter d’abord. Elle a menacé de vendre des informations à la presse.

ANNA : Quelles informations ?

BATES : Ne vous en faites pas, ils lui proposeront moins que moi. Vous avez changé de coiffure ?

ANNA : J’ai essayé le nouveau fer à frisée de Lady Marie. Qu’en pensez-vous ?

BATES : Je pense que je vous aimerai n’importe comment, n’importe où et n’importe quand.

ANNA : Nous ne sommes pas obligés d’attendre. Si vous voulez que j’abandonne tout pour être avec vous, je le ferai. Avec joie.

BATES : Je ne peux vous épouser encore, pas légalement et je ne veux pas enfreindre la loi.

ANNA : La loi ne vous interdit pas de prendre une maitresse, M. Bates.

BATES : Je vous connais, Miss Smith, je vous aime et ce n’est pas ce que je souhaite pour vous. Ce ne sera plus très long.

 

EXT. ARRIERE COUR

 

Tom nettoie des objets. O’Brien sort et le voit.

 

O’BRIEN : Alors vous ne partirez pas à la guerre ?

TOM : Apparemment pas, non. Est-ce vrai que M. Crawley a invité un important général ?

O’BRIEN : C’est le capitaine Crawley. Mais oui c’est vrai. Pourquoi ?

TOM : Pour rien.

 

INT. SALON

 

Robert annonce ce qu’il a prévu pour la visite du général.

 

ROBERT : S'ils arrivent à 17 h, nous lui ferons visiter les dortoirs, puis la salle où les soldats remis sur pied se divertissent. Ensuite, nous servirions un repas grandiose. Je leur dirai d’apporter leur tenue de gala.

CARSON : C’est un défi que je dois relever. Comment faire en sorte que ce diner soit suffisamment grandiose sans valet de pied.

ROBERT : Nombreux sont les gens qui reçoivent sans valet de pied.

CARSON : Peut-être mais ils ne reçoivent pas Sir Herbert Strutt, héros de la Somme.

ISABELLE : Je suis certaine qu’il aura vu bien pire au front qu’un diner sans valet de pied.

CORA : Carson souhaite seulement se montrer respectueux envers le général, nous n’allons pas lui en vouloir pour cela.

DR CLARKSON : Bien sûr que non. Je pense que le programme de Lord Grantham es parfait. Avec ou sans valet.

CORA : Matthew m’a dit que Mlle Swire allait venir de Londres pour l'occasion.

ISABELLE : Ah oui, il ne m’en a pas parlé.

CORA : Lui faut-il votre permission ?

ISABELLE : Je devrais le guider pendant la visite.

DR CLARKSON : Vous et Lady Grantham allez toutes deux lui servir de guide.

ISABELLE : Mais ne voudra-t-il pas parlé des traitements ?

DR CLARKSON : Oui certainement. Ainsi que de la maison.

 

INT. SALLE DES DORTOIRS

 

Edith finit sa ronde.

 

CAP SMILEY : Mademoiselle.

EDITH : Vous êtes le Capitaine Smiley, je crois? Nous n’avons pas été presenté. Je suis Edith Crawley. Demain, je vous montrerai où tout se trouve.

CAP SMILEY : En fait, je voudrai écrire une lettre à mes parents.

EDITH : Ah ! Bien sûr. Il y a du papier et des enveloppes dans la bibliothèque.

CAP SMILEY : Non, en réalité, je ne l’aurais pas écrit parce que je ne veux pas que ma mère voit que j’ai une écriture différente, ça l’inquièterait.

(Il montre qu’il n’a plus de main gauche)

EDITH : C’est surprenant qu’à école on ne vous ait pas forcé à devenir droitier.

CAP SMILEY : Ma mère était contre. Mais maintenant je le regrette. J’ai demandé aux autres, ils m’ont assuré que vous êtes celle qui pourrait m’aider.

EDITH : Bien sûr que je vous aiderai. Je le ferai avec plaisir.

CAP SMILEY : C’est ce qu’ils m’ont dit. Si vous pouviez... trouver le moyen de lui annoncer.

EDITH : Nous trouverons un moyen ensemble. Je vous le promets.

 

INT. SALLE DE L’ARGENTERIE

 

Tom retrouve Carson dans la pièce.

 

TOM : M. Carson, pourrais-je vous parler ?

CARSON : Eh bien je suis occupé à préparer le diner de demain soir.

TOM : C’est de ça qu’il s’agit. Vous ne demanderez pas de l’aide à M. Lang après la dernière fois.

CARSON : C’est tout à fait exclu.

TOM : Alors je me suis  dit que je pourrais vous prêter main forte. J’ai déjà eu l’occasion de faire le service.

CARSON : Etes-vous sérieux ? Je sais que je n’ai pas le droit de solliciter l’aide d'un chauffeur.

TOM : Nous devons nous montrer dignes de Downton, n’est-ce pas ?

CARSON : Je vous en suis reconnaissant, M. Branson. Je ne vous le cacherai pas, très reconnaissant. Vous savez où trouver une livrée ?

TOM : Oui.

CARSON : Et j’ai appris que vous ne quitteriez pas finalement.

TOM : Qui sait ce que l’avenir nous réserve ?

 

INT. COULOIR DES CHAMBRES

 

Les domestiques entendent des hurlements depuis une chambre qui réveillent tout le monde. Ils s’approchent de la chambre en question.

 

ANNA : Mme Hughes. Qui hurle comme ça ?

CARSON : Que se passe-t-il ?

HUGHES : Nous allons de tout de suite le découvrir.

THOMAS : C’est M. Lang.

HUGHES : Mais bon sang, qu'est-ce qui se passe?

 

INT. CHAMBRE DE LANG

 

Carson essaye de calmer Lang.

 

LANG : Non ! Non ! Je peux pas !

CARSON : M. Lang !

LANG : Je peux pas !

CARSON : Réveillez-vous. Vous faires un cauchemar. Réveillez-vous, M. Lang. C’est un cauchemar.

LANG : M. Carson. Les soldats ! Mais je peux pas ! Je peux pas repartir. Je peux…

CARSON : Personne ne vous demande de repartir, M. Lang.

THOMAS : Non, de la fermer c’est tout.

O’BRIEN: Ne vous inquiéter M. Lang, vous faisiez un cauchemar. Tout va bien.  

LANG : Ce n’est qu’un cauchemar ? Dieu soit loué ! Dieu soit loué ! Dieu soit loué !

O’BRIEN : Ca va aller. Remettez-vous au lit maintenant. Ca va aller.

LANG : Je suis désolé.

O’BRIEN : Ce n’est rien, M. Lang.

LANG : Je suis désolé.

O’BRIEN : Tout va bien. Il a vécu un véritable enfer, il ne faut pas s’en étonner.

 

EXT. PORTE PRINCIPALE

 

Le général et Mathieu arrivent.

 

THOMAS : Garde-à-vous ! Repos !

MATHIEU : Mon cousin, Lord Grantham.

GENERAL : C’est très gentil de nous accueillir Lord Grantham.

ROBERT : C’est un honneur.

MATHIEU : Lady Grantham et je vous présente le major Clarkson. Il dirige notre hôpital ici.

ISABELLE : Et je suis la mère du capitaine Crawley. Je vais vous accompagner le temps de votre visite. Je vous expliquerai les différents soins que nous pratiquons ici.

DR CLARKSON : Lady Grantham et Mme Crawley vont toutes deux nous accompagner aujourd’hui monsieur.

GENERAL : Cela me changera agréablement des guerriers bourrus qui m’entourent habituellement.

CORA : Il me plait de croire que vous dites vrai. S’il vous plait, veuillez me suivre.

ISABELLE : IL y a une grande salle de loisirs…

CORA : Il me semble que c’est la première fois…

 

Mathieu parle un peu avec Marie.

 

MATHIEU : Ma pauvre mère. Elle aimerait tellement tenir les rênes.

GENERAL : Crawley !

MATHIEU : Je dois y aller. Ne serait-ce que pour éloigner nos mères respectives l’une de l’autre.

 

THOMAS : J’ai bien peur que Mme Crawley ne soit pas contente de jouer les sous-fifres, Monsieur.

CLARKSON : Oui, j’espère qu’elle ne va pas tout gâcher.

THOMAS : Justement, j’aurais voulu vous en toucher un mot, Monsieur. Vous voyez j’essaye de faire régner…

 

Rosaline rentre et fait comprend à Marie qu’elle doit parler à Lavinia.

 

LAVANIA : Votre tante me parait bizarre.

MARIE : Nous devrions les suivre. Sinon Mère dira que nous ne les soutenons pas.

LAVINIA : Dites mois ce qu’elle a, s’il vous plait.

MARIE : Bon si vous y tenez.

 

INT. CUISINES

 

DAISY : Je sens qu’il va me faire sa demande en mariage.

MME PATMORE : Eh bien dans ce cas tu devras l’accepter. As-tu pu faire une photographie de toi ?

DAISY : Oui je l’ai fait mais…

MME PATMORE : Alors va la chercher. Parce que si tu crois que je vais rester les bras croisés pendant que tu brises le rêve de ce garçon, tu te trompes lourdement, jeune fille. Tu pourras revenir sur ta promesse quand la guerre sera finie, pas avant.

DAISY : Mais c’est malhonnête.

MME PATMORE : Ne le laisse pas sans espoir alors qu’il s’apprête à aller au combat. Tu ne te le pardonnerais jamais s’il lui arriverait quelque chose.

 

INT. GRAND HALL

 

Marie explique à Lavinia.

 

MARIE : Vous souvenez-vous de la fois où Tante Rosaline vous a vu, vous et Sir Richard Carlisle dans la jardin ?

LAVINIA : Je savais que cela referais surface.

MARIE : Elle a cru qu’il vous menaçait. Et maintenant elle est persuadé que vous êtes responsable du scandale Marconi. En 1912. Le chancelier et d’autres ministres étaient impliqués, y compris votre oncle.

LAVINIA : Oui, je me souviens de ce scandale.

MARIE : Oublions cela. C’est absurde.

LAVINIA : Mais Lady Rosaline a raison. J'ai volé la preuve pour que Sir Richard la publie. Je suis à l’origine du scandale.

MARIE : Le problème, c’est que Tante Rosaline ne comprend pas pourquoi vous auriez fait une telle chose à moins que vous et Sir Richard n’ayez été…

LAVINIA : Quoi ? Amant ?

(Cora appelle sa fille)

CORA : Marie ! Il faut que tu viennes !

 

INT. CHAMBRES DES BLESSES

 

Le général fait son tour des lieux.

 

MATHIEU : Les chambres du rez-de-chaussée sont réservées aux hommes qu’ils ont le plus besoin d’attention Monsieur.

GENERAL : Oui c’est logique.

OFFICIER : Général Strutt.

GENERAL : Oui j’arrive. Parlez-moi de cet officier.

ISABELLE : Qui est cet homme ? J’espère qu’il ne se plait pas.

EDITH : Oh non. C'est le capitaine Smiley. Il n’y a pas une anse de méchanceté en lui.

MARIE : Comment le sais-tu ?

GENERAL : Crawley. Venez écouter un peu.

MATHIEU : Est-ce que tout va bien, monsieur ?

 

CORA : Mais de quoi peuvent-ils parler ?

EDITH : Ne vous en faites pas. Le major Holmes peut être un peu moqueur mais il ne voudrait pas nous attirer des problèmes.

CORA : Comment peux-tu en savoir autant au sujet de ces inconnus ?

EDITH : Ce ne sont pas des inconnus à mes yeux.

 

GENERAL : Votre organisation est très impressionnante, Lady Grantham. Les infirmières ainsi que vos employés méritent des félicitations.

CORA : Je le pense également.

 

INT. SALLE DES DOMESTIQUES

 

William explique comment il se sent.

 

WILLIAM : Je ne peux pas dire que j’ai peur. Je suis anxieux c’est évident. Mais pas effrayé. Je crois que je suis prêt.

MME PATMORE : Ne fais pas attention. Je pensais seulement à ce que ta chère maman aurait dit.

WILLIAM : J’aimerai qu’elle soit là pour me dire au revoir.

MME PATMORE : Elle serait tellement fière de toi. Oui, quand nous avons dit au revoir à mon neveu, je m’en rappelle…

(Elle commence à pleurer)

HUGHES : Que vous rappelez-vous, Mme Patmore ? Je vais vous le dire. Vous vous rappelez un jeune homme courageux qui s’est engagé avant qu’il n’est à le faire et qu’il a donné sa vie pour son pays. Vous savez qu’aujourd’hui il serait sain et sauf s’il n’avait pas choisi de partir à la guerre.

DAISY : Elle a raison.

MME PATMORE : Elle a bien raison, oui. Aller viens, Daisy. Il faut se remettre au travail.

(Daisy part, William se lève brusquement de sa chaise)

MME PATMORE : Qu'y a-t-il ?

WILLIAM : J’aurais voulu parler à Daisy.

DAISY : J’ai plein de choses à faire en cuisine.

MME PATMORE : Vous aurez bien assez de temps tout à l’heure.

 

INT. SALON

 

Les commandants et la famille attentent que le diner soit prêt.

 

COMMANDANT : Voyons si je vise bien.

HOMME : Il va réussir.

 

ROBERT : Vous devez apprécier cette parenthèse avant d’aller au front.

MATHIEU : En fait, j’ai du mal à en profiter. J’ai perdu mon ordonnance et je n’ai pas encore réussi à le remplacer.

 

ROSALINE: Alors quand comptes-tu parler à Mathieu ?

CARSON : Le diner est servi, Madame La Comtesse.

ROSALINE : Ne gâches pas cette occasion de tout lui dire.

MARIE : Pourquoi se montre-t-elle aussi virulente ? C’est moi qui aie le cœur brisé. C’est à cause de ses conseils que ma vie amoureuse est un échec.

VIOLETTE : C’est une manie de Rosaline, toujours prête à défendre la vertu lorsqu’il est dans son tort.

 

INT. COULOIR DES DOMESTIQUES

 

HUGHES : Est-ce que tout va bien M. Branson ?

TOM : Je crois que oui, Mme Hughes.

 

INT. CHAMBRE DE SIBYLLE

 

Anna ramène quelques vêtements et voit une lettre sur le lit de Sibylle. C’est un mot de Tom.

 

ANNA : « Pardonnez-moi »

 

INT. ESCALIER DES DOMESTIQUES/SALLE A MANGER

 

Anna essaye de prévenir à temps Hughes afin que Tom ne fasse pas une bêtise.

 

ANNA : Où est M. Branson ?

HUGHES : Il vient de monter la soupe. Pourquoi ?

ANNA : Lisez ça.

HUGHES : "A l’heure qu’il est, j’aurais surement été emmené au poste mais je ne regrette rien. Cet espèce de salaud aura bien mérité ce châtiment."

 

INT. HALL DES DOMESTIQUES

 

Hughes arrive en panique vers Carson.

 

CARSON : Mais que signifie …?

HUGHES : Tenez. Lisez ça. Où est-il, là tout de suite ?

CARSON : Oh mon dieu.

 

INT. SALLE A MANGER

 

Carson, Hughes et Anna arrivent à temps sans que les convives ne se doutent de quoi que ce soit.

 

ROBERT : Nous pensons faire des travaux de rénovation mais pour l’instant, vous avons décidé d’attendre.

ISABELLE : C’est plus sage.

ROBERT : Je suis désolé pour votre ordonnance. Il était attient d’une pneumonie, pas une balle.

 

TOM : Laissez-moi !

CARSON : Hors de question !

(Les deux partent)

 

INT. ESCALIER DES DOMESTIQUES/ CUISINES

 

CARSON : Aller en cuisine immédiatement !

TOM : C’est bon arrêter. Pas besoin d’être aussi violent.

CARSON : Oh que si au contraire ! Pour empêcher un meurtre.

TOM : Un meurtre ? Mais comment ça un meurtre ?

ANNA : Vous alliez assassiner le général.

TOM : Tuer le général ? Vous n’y êtes pas du tout. J’allais lui jeter ça en plein visage.

ANNA : Qu’est-ce qu’il y a dedans ?

TOM : De l’huile, de l’encre et un peu de bouse de vache que j’ai mélangé avec du lait périmé. Il aurait eu besoin d’un bon bain oui mais pas d’un cercueil.

DAISY : Je croyais que tu avais monté la soupe mais tu l’as laissé dans l’office.

HUGHES : Nous allons utiliser cette marmite. Ce n’a pas été chauffé mais là c’est le cadet de mes soucis. Nous déciderons de votre sort plus tard, jeune homme.

CARSON : Et maintenant comment allons-nous faire pour maintenir ce diner ?

WILLIAM : Je veux faire le service, M. Carson. Ça ne me dérange pas. Qui sait quand j’en aurais à nouveau l’occasion ?

 

INT. SALLE A MANGER

 

ROBERT : Que s’est-il passé avec la soupe ? Elle est partie puis elle est revenue.

CARSON : Il n’y a pas de quoi s’inquiéter, Monsieur. Branson est tombé malade alors William s’est porté volontaire pour faire le service une dernière fois. Cela vous convient j’espère ?

ROBERT : Oui. Très bien. C’est gentil de sa part. (A tout le monde) Notre valet de pied William va rejoindre son régiment demain, c’est pour cela qu’il ne porte pas la livrée.

GENERAL : Vous faites honneur à cette maison et à ce pays jeune homme. Il n’y a pas de livrée qui soit mieux portée que l’uniforme.

THOMAS : Monsieur.

 

MAHIEU : Lady Rosaline, Mary, vous tous avez été si gentils envers Lavinia.

VIOLETTE : Eh bien il est naturel que nous soyons curieuses d’en savoir plus concernant Mlle Swire. Surtout si elle doit régner un jour en tant que Reine de Downton.

MATHIEU : Eh bien j’espère que vous n’avez pas découvert quoique ce soit de trop affreux à son sujet.

VIOLETTE : Vous en parlerez à Marie.

 

GENERAL : Il y a une chose que j’aimerai comprendre. Qui précisément sera responsable de Downton en votre absence ?

DR CLARKSON : J'y ai bien réfléchi, monsieur et il me semble que le plus juste serait que Mme Crawley ainsi que Lady Grantham partagent toutes deux cette responsabilité.

GENERAL : Excellent. Très bien vu. Le fait est que j’ai été plus que satisfait de ma visite aujourd'hui. Et je remercie le capitaine Crawley de l'avoir organisée.

ROBERT : Bravo.

GENERAL : Tout à fait. Vous méritez tous des éloges pour votre réaction face à la crise que nous traversons. J’ai beaucoup parlé aujourd’hui mais j’ai aussi écouté. Et j’ai le sentiment qu’il y a une personne parmi vous qui s’est montré particulièrement généreuse sans se faire remarquer. Il semble que cette personne est pourvue au besoin quotidien des patients discrètement et efficacement. Je parle de Lady Edith.

(Tout le monde est surpris)

GENERAL : Je ne fais que répéter ce que les officiers m’ont dit. Alors levons tous nos verres et buvons à sa santé. A Edith.

ROBERT : A Edith.

CORA : A ta santé, mon trésor.

TOUS : A Edith.

VIOLETTE : A ta santé chérie.

 

INT. SALON

 

Lavinia donne plus d’explications à Marie.

 

LAVINIA : Nous n'avons jamais été amants. Jamais.

MARIE : Vous n’avez pas à expliquer quoique ce soit. Pas à moi.

LAVINIA : Si. J'y tiens. En fait… Mon père devait de l’argent à Sir Richard, une somme colossale. Assez pour le ruiner financièrement.

MARIE : Et Sir Richard a proposé d’annuler la dette si vous lui donniez les preuves de la culpabilité des ministres.

LAVINIA : Mon père était terrifié. J’ai décidé d’aller dans le bureau de mon oncle et de trouver cette preuve.

MARIE : Mais qu’y a-t-il ?

LAVINIA : Il a menacé de vous en parler maintenant c’est moi qui vous le dit. Mon oncle était coupable. Ils l'étaient tous. Richard n'a rien inventé.

MARIE : Je vous crois.

LAVINIA : Mais ce n’est pas pour cela que j’ai agi. C’était uniquement pour sauver mon père de la ruine.

 

INT. CUISINES

 

Thomas demande une photo de Daisy.

 

WILLIAM : As-tu fait faire une photographie pour moi ?

DAISY : Oui, je l’ai faite.

WILLIAM : Parce que... Tu sais déjà ce que je vais te demander. Alors, tu veux ?

DAISY : William, tu n’en es pas sûr. Tu ne peux pas être sûr.

WILLIAM : Au contraire, j’en suis sûr et certain.

MME PATMORE : Elle aussi. Pas vrai Daisy ? N’est-ce pas exactement ce que tu m’as dit espérer ? C’est comme un conte de fées.

WILLIAM : Est-ce que c’est vrai ce qu’elle dit ? Daisy, c’est vrai ? Nous sommes fiancés ? Parce que si nous le sommes, je sais que je pourrais faire face à n’importe quoi.

DAISY: D’accord allons-y.

(Hughes arrive)

HUGHES : William, voulez-vous monter s’il vous plait ? Le général sa s’en aller et M. Carson aime que le personnel soit au complet. Non, pas toi Daisy. La guerre n’a pas encore tout changé.

 

INT. SALON

 

MATHIEU : Le général est sur le point de s’en aller, j’ai bien peur qu’il n’ait pas le temps de vous dire au revoir.

MARIE : J’espère que cette visite a été un succès.

MATHIEU : Cousine Violette a dit que vous deviez me parler de Lavinia. De quoi s’agit-il ?

MARIE : Je n’en ai pas la moindre idée.

MATHIEU : Me voilà soulager. Elle a laissé entendre que vous aviez découvert un terrible secret.

MARIE : La seule chose évidente à découvrir est qu’elle est absolument charmante.

MATHIEU : Quel compliment !

MARIE : A vrai dire nous nous ressemblons beaucoup, alors naturellement elle est parfaite. Nous le pensons tous. N'est-ce pas, tante Rosaline?

ROSALINE : Oui parfaite.

 

EXT. PORTE PRINCIPALE

 

Le général est sur le départ. Le personnel est en rang sur le côté.

 

ROBERT : Pensez-vous que notre valet de pied William puisse remplacer votre ordonnance ? Je peux tirer quelques ficelles et le faire transférer de régiment.

MATHIEU : Si vous voulez que je le fasse, bien sûr. Je ne peux pas vous promettre qu’il sera en sécurité.

ROBERT : Je sais mais il aura quelqu’un qui veille sur lui.

(Robert voit que Lang est tout bizarre)

ROBERT : Lang, est-ce que vous allez bien? Du calme, mon vieux. Il n’a rien de très grave. Carson…

CARSON : M. Lang, que passe-t-il ?

LANG : Monsieur, le général et tous ces officiers... Je ne dois pas repartir avec eux, n’est-ce pas ? Parce que je peux pas, monsieur.

ROBERT : Non.

CARSON : Le général vous cherche.

 

ROBERT : Veuillez m’excuser.

GENERAL : Ce fut un grand plaisir.

MATHIEU : Si je ne vous revois pas avant de repartir, prenez soin de vous.

Et vous aussi.

 

HUGHES : Allez rentrons.

(Les voitures partent)

 

INT. BUREAU DE CARSON

 

Hughes et Carson boivent un verre avant d’aller se coucher.

 

CARSON : Tenez. Nous l'avons mérité.

HUGHES : Alors quel sort lui réservez-vous ?

CARSON : Branson ou Lang ?

HUGHES : Pas M. Lang. Il ne va pas bien mais il n’est pas méchant.

CARSON : Non, pas du tout, mais il n’a pas sa place à Downton.

HUGHES : Je parlais de M. Branson.

CARSON : C'est une affaire délicate, Mme Hughes. Pensez-vous qu’il serait bon de le dire à la police ? Risquer de faire scandale et provoquer des réactions hostiles à notre égard ? Tout ça parce qu’il a voulu réserver une marmite de bouille répugnante sur la tête de quelqu’un ?

HUGHES : D’après votre manière de le dire, vous attendez de moi que je vous réponde non.

CARSON : Eh bien, serait-ce utile, Mme Hughes ? C’est ça ce que je vous demande. Serait-ce bien utile ?

 

INT. SALLE DES DOMESTIQUES

 

Les domestiques sont bientôt manger. William entre dans la salle.

 

ESTHER : Où est M. Branson ?

ANNA : M. Carson lui a dit de rester dans son coin pour l’instant et il le laisse mijoter. Allons-nous te voir demain matin, William ? Pour te souhaiter bonne chance.

WILLIAM : Oh, oui. Mais j’ai quelque chose à vous annoncer maintenant. Si ça ne vous dérange pas ?

DAISY : Non, pas encore.

WILLIAM : Mais ils le sauront bien un jour ou l’autre. Daisy et moi allons nous marier.

ESTHER : C’est pas vrai ! Quand ça ?

DAISY : Après la guerre.

WILLIAM : Je ne sais pas si je pourrais attendre jusque-là.

 

INT. CHAMBRE DE LANG

 

Carson vient voir Lang. Il prépare sa valise.

 

CARSON : Je vois. Ce que j’avais prévu de vous dire s’avère superflu, M. Lang. Vous m'avez devancé.

LANG : Je vous ai déçu, M. Carson. Vous m’en voyez désolé.

CARSON : Nous avons aussi nos torts. Vous n’étiez pas fait pour ce travail et j’aurai du m’en apercevoir. Vous aurez deux mois de salaire. S’il vous plait, donnez-nous de nos nouvelles. Et quand vous serez prêts à reprendre le travail, je vous fournirai des références avec plaisir.

LANG : C'est gentil. Merci.

 

INT. CHAMBRE DE CORA

 

Le couple est prêt à se mettre au lit.

 

CORA : C’était généreux de la part de William de servir ce soir, rien ne l’y obligeai.

ROBERT : Je vais m’arranger pour qu’il soit l’ordonnance de Mathieu. Avec un peu de chance, cela lui évitera des problèmes.

CORA : Mathieu et Mary ont l’air tellement à l’aise ensemble. Avez vu remarqué ? Il parle, il rit. Mais j’imagine que Lavinia est une fille gentille.

ROBERT : Nous avons fait un rêve ma chère et maintenant il est terminé. Le monde vivait dans un rêve avant la guerre mais il s’est réveillé et lui a dit au revoir. Nous devons l’accepter.

 

Fin de l’épisode.

Ecrit par stella

 

EXT. DOWNTON

 

A man rides a bicycle toward the abbey. A new valet, Henry Lang, prepares Robert's clothes. William works downstairs.

 

ANNA : Should we give them some more space between the beds?

EDITH : Well, we could give them...

ISOBEL : Not much. I'm determined to defend the library as a recreation room.

CORA : Where are we to sit?

ISOBEL : We can screen off the small library

CORA : Is that all?

EDITH : I suppose we...

ISOBEL : Well, we could leave you the boudoir. I wanted to put the intermediaries in there, but we don't have to.

CORA : How kind.

SYBIL : Why will we only have officers? Surely all wounded men need to convalesce.

DR CLARKSON : The hospital is for officers, and the whole idea is to have a complimentary convalescent home.

SYBIL : Of course, but I don't know if we can make that an absolute rule.

ISOBEL : If the world were logical, I would rather agree with you.

VIOLET : Which comes as no surprise.

ISOBEL : You would not, I imagine.

VIOLET : You imagine right. What these men will need is rest and relaxation. Will that be achieved by mixing ranks and putting everyone on edge?

 

Violet exits and Sybil follows her into the hall.

 

SYBIL : Granny.

VIOLET : Mm?

SYBIL : Different ranks can relax together, it has been known.

VIOLET : Well, don't look at me, I'm very good at mixing. We always danced the first waltz at the servants' ball, didn't we, Carson?

CARSON : If was an honour, my lady.

VIOLET : It's a lot to ask when people aren't at their best. I'm searching for Lady Mary, Carson. Will you tell her I'm in the library?

 

Carson bows and goes in search of her. Isobel passes Edith who's standing in a doorway.

 

ISOBEL : Don't loiter, Edith. There's plenty to be done.

EDITH : Of course, but I'm not quite what to...

ISOBEL : Sybil, I want to have a quick word with you.

 

INT. SERVANTS' HALL

 

ANNA : I'm going down to the village this afternoon if anyone wants anything.

HUGHES : Some stamps would be kind. I'll get you the money.

CARSON : I'd like to thank you all for your work this morning.

ETHEL : It's so strange to see the rooms converted into dormitories.

ANNA : But good. It was wrong for our life to chug along as if the war were only happening to other people.

DAISY : How will it be, though? Are we all working for Mrs Crawley now?

O'BRIEN : We are not.

CARSON : I'm sure the chain of command will be sorted out soon.

O'BRIEN : Or there'll be blood on the stairs.

CARSON : Thank you, Miss O'Brien.

 

INT. LIBRARY

 

VIOLET : But what do you think it meant?

MARY : Really, Granny. Lavinia Swire knows Richard Carlisle. So what? One knows lots of people in London.

VIOLET : I don't know many people who'd threaten me behind the laurels.

MARY : Aunt Rosamund said herself she didn't know what to make of it.

VIOLET : I still think it's a peculiar way for a gentleman to speak to a lady.

MARY : At least you think him a gentleman.

VIOLET : The point is, do you think he's a gentleman?

MARY : I'm not sure it matters much to me.

VIOLET : Well, I'm going up to London to stay with Rosamund for a day or two. I think we'll have Lavinia for tea.

MARY : You sound as if you're going to gobble her up.

VIOLET : If only we could.

 

INT. KITCHENS

 

MRS PATMORE : But where are they going to eat?

CARSON : I understand from Mrs Crawley that they'll share the dining room with the officers who are almost well.

MRS PATMORE : So, am I running a cantina?

 

Daisy giggles as she reads her letter.

 

DAISY : William says he's got time off between the end of his training and going overseas.

HUGHES : He'll be with his father, surely?

DAISY : He's going home first, but he wants to come here for his last night.

HUGHES : You wouldn't mind that, would you, Mr Carson?

CARSON : Certainly not. I'd be glad to wish him well on his way. Oh, for you Mr Branson.

 

Branson enters and Carson hands him a letter.

 

DAISY : Why do you think he's coming here?

MRS PATMORE : To see us all and say goodbye. What's wrong with that?

DAISY : Well, suppose it's something more. Suppose he's got plans.

MRS PATMORE : Well, you have to deal with that when it happens. And mind you deal fair. Now, go and grate that suet before I grow old and die.

 

EXT. THE VILLAGE

 

Anna walks down the street, sees a man by a tree nearby who looks like Bates. She rushes to him, but he has disappeared.

 

INT. DOWNTON ABBEY, WARD

 

Sybil makes up the hospital beds.

 

CORA : Who'll be in charge?

EDITH : Cousin Isobel thinks it'll be her.

MARY : All know is that she'll drive us mad before the end.

CORA : I'm going up to change.

SYBIL : I just want to finish this.

EDITH : Aren't you going to the hospital?

SYBIL : Not yet. I'm on a night shift. I'll walk down after dinner. And please don't start lecturing me.

EDITH : I won't. The truth is, I envy you.

SYBIL : Do you ever miss helping out on the Drakes' farm?

EDITH : That's a funny question. Why?

SYBIL : No reason. It's just, you seemed to have such a purpose there. It suited you.

EDITH : It did suit me. I enjoyed it. But now I feel like a spare part.

SYBIL : Trust me, you have a talent that none of the rest of us have. Just find out what it is and use it. It's doing nothing that's the enemy.

 

INT. LADY GRANTHAM'S BEDROOM

 

O'BRIEN : The truth is, milady, Mrs Crawley's forgotten this is your house. And we need a friend in charge of the day-to-day management. Because if Mrs Crawley gets one of her toadies in to run things, she'll have her nose in every pie before you can say Jack Robinson.

CORA : But who?

O'BRIEN : What about Thomas, milady? He's hospital trained, and he's always had a soft spot for Downton.

CORA : Thomas? The footman? Managing Downton Abbey?

O'BRIEN : But he's not a footman now, is he? He's a corporal with real battle experience as a medic.

CORA : Could Dr Clarkson spare him?

O'BRIEN : Well, I suppose he'll have to spare somebody.

 

INT. LADY MARY'S BEDROOM

 

Anna is learning how to use a curling iron on Mary's hair.

 

MARY : Are you all right? You seem a bit preoccupied.

ANNA : I had a...Never mind.

MARY : What?

ANNA : It was this afternoon in the village, I thought I saw Mr Bates.

MARY : Bates? Isn't he in London?

ANNA : I might've been wrong. I walked up to where he was standing and there was no sign of him, but...

MARY : Do you know his address in London?

ANNA : As long as he's still there. Why?

MARY : I'll telephone Sir Richard and ask him to look into it.

ANNA : But what would he know?

MARY : He works in newspapers. A world of spies, tip offs, and private investigators. I promise you, he can find out whatever he likes.

ANNA : All right, then. If you think he can help.

MARY : Good. I'll ring him tonight. Not bad. Try to fit in a bit of practice. We've plenty of time to get it right before there's anyone to see me who matters.

 

INT. LONDON, BELGRAVE SQUARE, LADY ROSAMUND'S HOUSE

 

LAVINIA : I only know Sir Richard because he is, or was, a friend of my father's, and of my uncle, Jonathan Swire.

ROSAMUND : The liberal minister?

LAVINIA : That's it. But I'm afraid they've fallen out.

ROSAMUND : Aw.

LAVINIA : This room is so pretty. Has the house always been the Painswicks' London home.

VIOLET : There's no always about the Painswicks, my dear. They were invented from scratch by my son-in-law's grandfather.

ROSAMUND : We bought the house when we were married.

LAVINIA : You make Mr Painswick sound rather a rough diamond, Lady Grantham.

ROSAMUND : Marmaduke wasn't a rough diamond, was he Mama?

VIOLET : No. He was just cut and polished comparatively recently.

 

EXT. DOWNTON GARAGE

 

Sybil talks to Branson while he washes the car.

 

SYBIL : Carson's told Papa you've been called up.

BRANSON : There's no need to look so serious.

SYBIL : You'd think me rather heartless if I didn't.

BRANSON : I'm not going to fight.

SYBIL : You'll have to.

BRANSON : I will not. I'm going to be a conscientious objector.

SYBIL : They'll put you in prison.

BRANSON : I'd rather prison than the Dardanelles.

SYBIL : When will you tell them?

BRANSON : In my own good time.

SYBIL : I don't understand.

BRANSON : I'll go to the medical, I'll report for duty, and when on parade, I'll march out front and I'll shout it loud and clear. And if that doesn't make the newspapers, then I'm a monkey's uncle.

SYBIL : But you'll have a record for the rest of your life.

BRANSON : At least I'll have a life.

 

INT. SERVANTS' CORRIDOR

 

Mrs Patmore and Daisy talk as Lang comes down the stairs. He drops the clothes brush twice.

 

MRS PATMORE : Cheer up. It's not as bad as that. What's the matter, Mr Lang? Tell me. I won't bite.

LANG : I sometimes feel I'm the only one who knows what's going on over there. And you all wander around ironing clothes and cleaning boots and choosing what's for dinner while, over the channel, men are killed, and maimed, and blown to pieces.

MRS PATMORE : We know more than you think. The war hasn't left us alone. It hasn't left me alone, however it may look.

LANG : Have you any idea how scared they are? How scared they all are?

MRS PATMORE : I lost my nephew, my sister's boy. H--he was shot...for cowardice. That's what they said. But I knew him, and he'd never have done such a thing if he hadn't've been half out of his mind with fear.

LANG : Don't blame him. It was him, but it could've been me. It could have been any of us.

 

EXT. COURTYARD

 

THOMAS : Suppose I don't want to come back?

O'BRIEN : To be in charge? Telling Mr Carson what to do?

THOMAS : Why? What's in it for you?

O'BRIEN : All right, it's to stop Mrs Crawley bossing Her Ladyship about. She behaves as if she owns the place.

THOMAS : You've changed your tune. When I were last here, you'd've given money to see Her Ladyship eat dirt.

O'BRIEN : Well, like you say, I've changed me tune. People do.

THOMAS : Not without reason.

O'BRIEN : I've got me reasons.

THOMAS : You've also got Her Ladyship wrapped 'round your little finger.

O'BRIEN : Maybe that's my business. But I'll not hurt her. And I'll not let anyone else hurt her neither. That's all I've got to say.

THOMAS : You're a queer one, and no mistake.

O'BRIEN : So, will you come if I can fix it?

THOMAS : Why not? I like the idea of giving orders to old Carson.

 

INT. LIBRARY

 

VIOLET : I go away for five minutes and everything's settled.

ROBERT : Nothing's settled. For a start, which rooms will we live in?

ISOBEL : The small library and the boudoir.

CORA : If Cousin Isobel can find somewhere else for the intermediaries.

VIOLET : There's always the boot room. I'm sure you'll have use of that.

ROBERT : And where are we supposed to eat?

ISOBEL : You can share the dining room with those officers--

ROBERT : No.

ISOBEL : We all have to make sacrifices.

ROBERT : No!

DR CLARKSON : Then we'll have tables set up in the Great Hall for the mobile officers and for the nurses. And Lady Grantham, I know you'll be happy about one decision. Lady Grantham asked that the house management might be put into the hands of Corporal Barrow, your former footman, Thomas.

ROBERT : Thomas? In charge of Downton?

CORA : No, that's what I thought at first. But he isn't a footman now, he's a soldier. He's worked in medicine.

DR CLARKSON : The point is, someone has to run the place who's had medical training.

ISOBEL : But I really feel...

ROBERT : The men won't accept the authority of a corporal.

DR CLARKSON : I've thought of that. I told my commanding officer that Lady Grantham had asked for Corporal Barrow, and he's prepared to have him raised to the rank of acting sergeant.

ROBERT : But can you spare him?

DR CLARKSON : We can. I've gone to some trouble to do so.

 

Isobel is obviously not pleased with the arrangement. Cora is extremely pleased with the arrangement.

 

DR CLARKSON : Sergeant Barrow will manage the daily running of Downton and I shall be in overall charge.

ROBERT : But you have the hospital. Aren't we missing a tier. Surely there should be someone here permanently who is under you, but over Thomas.

DR CLARKSON : That's correct. And I will make a decision before long. Until then, I do assure you, Corporal Barrow is very efficient.

VIOLET : I say, good. If someone's to manage things, let it be our creature.

ISOBEL : Why? Are you planning to divide his loyalties?

VIOLET : I wouldn't say I was planning it.

 

INT. LORD GRANTHAM'S DRESSING ROOM

 

CARSON : William has asked to stay here, my lord. Just for a night. On his way to active duty in France.

ROBERT : Good. I should like to see him.

CARSON : I don't suppose there's any way we can keep him from harm? Him being an only child and all. We'd hate for anything to happen.

ROBERT : Thank you, Lang, I can do the rest.

LANG : Very sorry, my lord.

 

Lang leaves.

 

CARSON : To get back to the notion of Thomas as the manager of Downton.

ROBERT : He won't be a manager in that sense, but Her Ladyship fixed it all with Clarkson, and she was so pleased I didn't know what to say.

CARSON : I cannot have him working here because he is a thief?

ROBERT : You know she's ignorant of Thomas's crimes. We agreed, at the time, that would be best. And, anyway, is it honourable in us to hold Thomas's sins against him when he has been wounded in the service of the king?

CARSON : And who is to be in charge over Thomas?

ROBERT : You mean, under Dr Clarkson? Well, we asked today, but he hasn't decided.

CARSON : So, we just make it up as we go along.

ROBERT : Unless you've got a better idea.

 

SERVANTS' HALL

 

O'BRIEN : Are you still here, Mr Branson?

 

They all stand as Mr Carson enters.

 

MR CARSON : Why don't you stay and have something to eat.

ETHEL : Mr Branson's been telling us the news from Russia.

MR CARSON : And what news is that?

BRANSON : Kerensky's been made Prime Minister, but he won't go far enough for me. Lenin denounces the bourgeoisie along with the tsar. He wants a people's revolution. That's what I'm waiting for. Won't be long now.

CARSON : And what happened to the tsar?

BRANSON : Imprisoned in the Alexander Palace with all his family.

MRS PATMORE : Oh, what a dreadful thing.

BRANSON : They won't hurt them. Why would they?

ANNA : To make an example.

BRANSON : Give them some credit. This is a new dawn, a new age of government. No one wants to start it with the murder of a bunch of young girls.

LANG : You don't know that. Nobody knows who will get killed when these things start. Look at her nephew. Shot for cowardice.

(Mrs Patmore, and everyone else, stares at him in shock)

LANG : Who would've guess that when he was saying hello to the neighbours, or kissing his mother goodnight.

DAISY : Can you look at the crumble? I think it should come out, but it's five minutes earli-- than you said.

(Mrs Patmore rushes out crying)

LANG : I'm sorry. I never thought.

(Mrs Hughes gets up from the table to go after Mrs Patmore)

HUGHES : You should think, Mr Lang. You're not the only member of the walking wounded in this house.

 

EXT/INT. DOWNTON, OUTER HALL

 

Someone rings at the front door. Mr Carson tries to make his way through the bustle of medical staff. Thomas enters through the front door.

 

CARSON : Why are you coming in this way?

THOMAS : I'm the manager here now, Mr Carson. Or had you forgotten?

CARSON : No, I have not forgotten. And will you be moving into your old room, or should we prepare a guest bedroom?

THOMAS : I'll sleep in my old room, thanks. So, are we ready for the big invasion? 'Cause they'll be here at tea time.

CARSON : We'll have to be ready, won't we, Thomas?

THOMAS : We will, Mr Carson. And it's Sergeant Barrow now.

CARSON : Acting Sergeant, I believe.

 

Robert wanders around the large library, which is now set up as the officers' recreation room. A nurse pulls out a screen to block of the small library. Lady Grantham looks unhappily at the great hall, now set up as the dining hall for the officers. The family walks out the front door to welcome the officers.

 

ISOBEL : How many officers are there?

DR CLARKSON : Thirty-six.

ISOBEL : Thirty-six? Right. Well, we'll get back to you.

DR CLARKSON : Quick as you can, gentlemen. Driver, use that road here and go straight into the hospital.

ROBERT : This way, please, gentlemen.

ISOBEL : ..suffered from mustard gas, and must be.

SYBIL : Okay.

 

Sybil walks into the house and speaks to a nurse and officer on crutches in the front hall.

 

SYBIL : Don't worry, we'll see to you.

(Sybil continues into the house)

THOMAS : Major Bryant, you're in the Armada Bedroom. Do you mind the stairs?

MAJOR BRYANT : Depends on what I find at the top.

 

Ethel catches sight of Major Bryant.

 

ETHEL : He's handsome.

O'BRIEN : Handsome and off limits.

ETHEL : It'll be nice to have the house full of men.

ANNA : Full of officers. Officers aren't men. Not where we're concerned.

EHTEL : Oh, speak for yourself.

ANNA : Speak for you too if you know what's good for you.

 

Matthew enters and touches his mother's arm.

 

ISOBEL : I'm very sorry, but I... Matthew! What in the world are you doing here?

MATTHEW : Well, we start our tour of Yorkshire and Lancashire tomorrow and General Strutt knew you lived up here, so he's given me a few hours off.

ISOBEL : What a lovely...Lovely surprise.

HUGHES : Mrs Crawley, how can we separate the hospital's linen from our own?

(Mary enters to pick up a tray of carafes and freezes when she catches sight of Matthew)

MATTHEW : You go. We'll talk later.

 

INT. DOWNTON ABBEY, WARD

 

EDITH : As soon as I've done this, I'll take your orders for books.

OFFICER 1 : Thank you.

OFFICER 2 : Nurse?

NURSE : Do you need help with ...?

OFFICER 2 : No, I'm fine.

 

Mary distributes the carafes in the room.

 

MATTHEW : I hadn't cast you as Florence Nightingale.

MARY : We can't leave all the moral high ground to Sybil. She might get lonely there. How are you? I--I know I mustn't ask you what you're doing.

MATTHEW : You can ask what I'm doing in Downton. We've finished in the Midlands, and tomorrow we start in the camps in the northern counties.

MARY : Ah. Will we see something of you?

MATTHEW : I think my general ought to come here. It's exactly the sort of thing people like to read about.

ISOBEL : Sybil, come, Edith can do that.

MATTHEW : Dear Mother. She does love a bit of authority. I suppose she's driving Cousin Cora mad.

MARY : No names, no pack drill.

 

INT. DOWNTON COTTAGE HOSPITAL, WARD

 

The doctor holds a stethoscope to Branson's chest as he breathes in.

 

DOCTOR : Breathe in. And out. I'm surprised they didn't get you before now.

BRANSON : Some people have all the luck, sir.

DOCTOR : You can get dressed.

BRANSON : Shall I report for duty in Richmond?

DOCTOR : You'll be told what to do.

 

INT. SERVANTS' HALL

 

THOMAS : But I must supervise the medical staff.

ISOBEL : Overseen by me. And Carson, I'm relying on you to make that that is--

 

Cora enters with Mrs Hughes behind her.

 

CORA : What's going on?

ISOBEL : I was arranging the household duties where they overlap with the duties of the nursing staff.

CORA : Shall we continue this upstairs?

ISOBEL : Well, I've made some charts and...Of course.

 

Isobel and Cora leave.

 

ETHEL : Did you say you were the manager or the referee?

O'BRIEN : You can see what we're up against.

THOMAS : Don't worry, we'll find a solution.

 

INT. LIBRARY

 

CORA : You take over every room in the house, you bark at me like a sergeant major, and you give orders to my servants.

ROBERT : Cora, I'm sure Cousin...

 

Mary enters.

 

LADY MARY : I'm sorry, are you in the middle of something?

DR CLARKSON : We're discussing the arrangements.

LADY MARY : Oh, good, because we've had a letter from Evelyn Napier. He's in a hospital in Middlesbrough and he's heard that we're a convalescent home now, and wonders if he can come here once he's released.

CORA : Of course he can come here.

DR CLARKSON : Well, now, just a minute.

ISOBEL : There's no question of him coming here.

CORA : What?

ISOBEL : The Middlesbrough General will have their own arrangements for where their patients convalesce.

DR CLARKSON : I'm afraid Mrs Crawley is right. Downton must function as part of the official system, or it cannot function at all.

ROBERT : Now, I think, perhaps, I should make one thing clear. Downton is our house and our home, and we will welcome in it any friends or any relations we choose. And if you do not care to accept that condition, then I suggest you give orders for the nurses, and the patients, and the beds, and the rest of it, to be packed up and shipped out at once!

DR CLARKSON : Thank you, Lord Grantham, for making your position so clear.

(Clarkson clears his throat and starts to leave.)

ISOBEL : Oh, just one more thing. The dog. What should we do to stop Isis getting into the patients' rooms?

ROBERT : I can answer that. Absolutely nothing.

ISOBEL : Ah.

 

INT. LIBRARY

 

Robert tries to read the newspaper while officers are playing table tennis in the other section. The ball bounces over the screen and across his table. He puts his paper down for a moment, looks at the dog, then continues reading.

 

INT. GUEST BEDROOM

 

MARY : Anna, there you are. Ethel, could you leave us for a moment?

(Ethel leaves and closes the door behind her)

MARY : That was Sir Richard on the telephone. It might have been Bates you saw in the village.

ANNA : Really?

MARY : He's working up here at a pub. The Red Lion in Kirkbymoorside.

ANNA : That's odd. Mr Bates in a pub.

MARY : The question's what'll you do with the information now you've got it.

 

EXT. DOWNTON ABBEY, FRONT DOOR

 

Branson shines the car while waiting for Robert. Sybil walks a wheelchair into the house with another nurse.

 

SYBIL : Would you just take this into the hall for me?

NURSE : Yes, of course.

(The nurse goes inside and Sybil goes to Branson)

SYBIL : Are you waiting for Papa? Do you want me to go and find him?

BRANSON : They turned me down. The army.

SYBIL : Why?

BRANSON : Apparently I have a heart murmur. Or, to be more precise... A mitral valve prolapse is causing a pansystolic murmur.

SYBIL : I don't know what to say. Is it dangerous.

BRANSON : Only if you're planning to humiliate the British army. I suppose you're glad.

SYBIL : You're not going to be killed and you're not going to prison, of course I'm glad!

BRANSON : Don't count your chickens. If I don't get them one way, I'll get them another.

SYBIL : Why do you have to be so angry all the time? I know we weren't exactly at our best in Ireland...

BRANSON : Not at your best? Not at your best? I lost a cousin in the Easter Rising last year.

SYBIL : You never said.

BRANSON : Well, I'm saying it now. He was walking down North King's Street one day and an English soldier saw him and shot him dead. When they asked why he was killed, the officer said, "Because he was probably a rebel." So don't say you were not at your best.

(Robert comes in)

ROBERT : Sorry to keep you waiting, but we're going to have to step on it.

 

INT. RECREATION ROOM

 

Edith hands an officer a book and picks up a large pile.

 

EDITH : I'm not sure about Marriott.

OFFICER : Oh, not to worry.

EDITH : I know we've got lots of G.A. Henty.

OFFICER : Thank you very much.

EDITH : And I haven't forgotten about your tobacco, Captain Ames, just as soon as I can get into the village.

 

Mrs Hughes catches Ethel flirting with Major Bryant outside. She tucks a blanket around his legs.

 

ETHEL : Is that better?

MAJOR BRYANT : Much. But I'm gonna need some more tucking very soon.

ETHEL : Well, no one tucks better than I do.

HUGHES : Ethel. Go back inside please. There are still more bedrooms to be done.

 

INT. THE DOWER HOUSE

 

VIOLET : Rosamund's going to find out. She knows some of those feebleminded idiots on the liberal front bench.

MARY : Poor Lavinia. I feel sorry for her.

VIOLET : She's an obstacle to your happiness, dear, and must be removed. When it's done, you can feel as sorry as you wish.

MARY : But even if Matthew does break it off with her, why should he propose to me again?

VIOLET : With your permission, dear, I'll take my fancies one at a time.

 

INT. HOUSEMAIDS' BEDROOM

 

Dressed for bed, Anna is practicing with the curling iron on her own hair.

 

ETHEL : Any plans for your afternoon off? Major Bryant wants me to go to the pictures in York with him when he's allowed out. But you'll say that's stupid.

ANNA : Not stupid. Insane.

ETHEL : But he really likes me, though. He says he wants to get to know me better.

ANNA : Has he told you how he's planning how to achieve it?

ETHEL : Spoil sport. What you up to?

ANNA : Just practicing with these for Lady Mary.

 

EXT. KIRKBYMOORSIDE

 

Anna gets off the bus and enters The Red Lion. She peers through the frosted glass to see Bates at the bar before she enters.

 

MR BATES : It's one and eight.

(Bates sees Anna)

CUSTOMER : There you go.

ANNA : Might I have a glass of cider?

(Bates hands the customer his change.)

CUSTOMER : Thank you.

 

The customer leaves and Anna approaches the bar.

 

BATES : I don't know if I've dreaded this moment or longed for it.

ANNA : Well, either way, it's happened.

 

INT. THE DOWER HOUSE

 

ROSAMUND : I'm glad I'm in time for tomorrow's state visit. I gather Lavinia will be there. We must seize the opportunity to challenge her.

MARY : I don't really see on what basis.

ROSAMUND : She stole secrets from her uncle, Jonathan Swire, and gave them to Carlisle to publish, Swire told me.

MARY : And the paper showed that half the cabinet were trying to get rich by buying shares before a government contract was announced. Would you rather we were kept in ignorance?

ROSAMUND : It wasn't Lavinia's business to make it public. Without her, the Marconi scandal would never have happened.

MARY : The politicians broke the law. Lavinia did nothing wrong.

ROSAMUND : She drags the chancellor of the exchequer's honour through the mud and you say it's nothing.

MARY : It was only Lloyd George.

VIOLET : But why did she betray her uncle to Sir Richard in the first place?

ROSAMUND : Because...

VIOLET : Oh...

ROSAMUND : They were lovers. And now it's down to you to save Matthew from the clutches of a scheming harlot.

VIOLET : Really, Rosamund, there's no need to be so gleeful. You sound like Robespierre lopping off the head of Marie Antoinette.

 

INT. THE RED LION

 

Bates and Anna sit at a table.

 

BATES : It was me. I knew you used to go to the village on Wednesday. I so longed for a glimpse of you.

ANNA : But why're you up here at all? And why didn't you tell me?

BATES : Because I want to get things settled first. You see, I've discovered that Vera has been unfaithful to me. I've got proof.

ANNA : You can't criticise her for that.

BATES : No, but it means I can divorce her. I've had to leave the house to prove that it has broken the marriage. So I came up here to be nearer you.

ANNA : But what if she fights it?

BATES : She can't. For her to divorce me, she needs something beyond adultery, cruelty or such like. For a husband, adultery is enough.

ANNA : That's not very fair to women.

BATES : I don't care about fairness, I care about you. The point is, I can get rid of her. If she goes quietly, I will give her money and plenty of it. If not, she leaves empty handed.

ANNA : And when will this be?

BATES : I need to get her to accept it first. She's made threats about selling stuff to the papers.

ANNA : What stuff?

BATES : Don't worry. They won't offer what I will. You've changed your hair.

ANNA : I was trying out Lady Mary's new curling iron. What do you think?

BATES : I think I would love you however, and whatever, whenever.

ANNA : We don't have to wait, you know. If you want me to throw up everything and come with you, I will. Gladly.

BATES : I can't marry you yet. Not legally. And I won't break the law.

ANNA : It's not against the law to take a mistress, Mr Bates.

BATES : I know you, Anna Smith, and I love you, and that is not the right path for you. But it won't be long now.

 

EXT. COURTYARD

 

O'Brien steps out while Branson works.

 

O'BRIEN : So, you're not going to war, then?

BRANSON : Apparently not. Is it true about Mr Crawley bringing a famous general here?

O'BRIEN : Captain Crawley. But yes. Why?

BRANSON : No reason.

 

INT. LIBRARY

 

ROBERT : If they arrive at five, we'll walk him around the wards, then show him the recovering men at play, and after that, a fairly grand dinner. I'll tell him to bring mesquite.

MR CARSON : That is my challenge, my lord. How to make the dinner sufficiently grand with no footmen in the house.

ROBERT : Plenty of people give dinners without footmen.

MR CARSON : Not people who entertain Sir Herbert Strutt, hero of the Somme.

ISOBEL : I'm sure he'll have seen worse things at the front than a dinner with no footmen.

CORA : Carson only wants to show the general proper respect. We will not criticise him for that.

DR CLARKSON : Indeed, we will not. But I think Lord Grantham's plan is a good one, with or without footmen.

CORA : Matthew writes Miss Swire is coming down from London for it.

ISOBEL : Really? He never said so to me.

CORA : Does he need your permission?

ISOBEL : I think I should go around with him.

DR CLARKSON : You and Lady Grantham will both come with us.

ISOBEL : But won't you want to talk about treatments?

DR CLARKSON : The treatments...and the house.

 

INT. DOWNTON ABBEY, WARD

 

Edith enters the room and an officer whispers to her.

 

CAPTAIN SMILEY : Miss.

EDITH : It's Captain Smiley, isn't it?

(Edith sits next to the officer's bed)

EDITH : We haven't met yet, but I'm Edith Crawley. And tomorrow I can show you where everything is.

CAPTAIN SMILEY : It's just that I'd like to write a letter to my parents.

EDITH : Of course. There's paper and envelopes in the library.

CAPTAIN SMILEY : No, you see, I've not written before because I--I didn't want to worry my mother with a different handwriting.

(Smiley pulls his left arm out from under the sheet and his hand is missing. Edith is in shock)

CAPTAIN SMILEY : I'm left-handed. How's that for luck?

EDITH : I'm surprised your school didn't force you to use the right.

CAPTAIN SMILEY : My mother wouldn't let them. But now I wish they had. I've asked the others, and they say you're the one to help me.

EDITH : Of course I will. I'd be happy to.

CAPTAIN SMILEY : That's what they said. If you can just find a way to tell her.

EDITH : We'll both find a way. Together. I promise.

 

INT. SERVANTS' HALL

 

Branson knocks on the doorway where Mr Carson is putting away the silver.

 

BRANSON : Mr Carson, might I have a word.

CARSON : I'm busy with this dinner for tomorrow night.

BRANSON : Well, that's just it. I don't expect you'll be using Mr Lang, not after last time.

CARSON : I will not.

BRANSON : So I wondered if I might be any help. I've waited a table before.

CARSON : Do you mean it? I know I've no right to ask it of a chauffeur.

BRANSON : We have to keep up the honour of Downton, don't we?

CARSON : I'm very grateful, Mr Branson. I'll not hide it, very grateful, indeed. You know where to find the livery?

BRANSON : I do.

CARSON : And I gather you won't be leaving us after all.

BRANSON : Who knows what the future will bring.

 

INT. SERVANTS' BEDROOM CORRIDOR

 

Mr Lang is yelling in his sleep. All of the servants wake up and get out of bed.

 

ANNA : What is it?

HUGHES : ...shouting.

CARSON : What's going on?

 

Mrs Hughes opens the door into the men's section.

 

HUGHES : ... to find out.

THOMAS : It's Mr Lang.

HUGHES : What in heaven's name is happening?

 

Mr Lang is thrashing around in his bed.

 

LANG : No! No, I can't do it!

CARSON : Mr Lang?

LANG : I can't do it!

CARSON : You're having a bad dream, Mr Lang! You're having a dream!

LANG : They're soldiers, Mr Carson! I see soldiers, but I can't! I can't go back no matter what!

CARSON : No one's asking you to go back, Mr Lang.

THOMAS : No, just to put a sock in it.

O'BRIEN : Don't worry, Mr Lang, you've had a bad dream, that's all.

LANG : Is it a dream? Thank God.

 

Mr Carson nods to the others and they leave.

 

LANG : Oh, thank God. Thank God.

O'BRIEN : You're all right. Let's get you back into bed. You're all right.

MR LANG : I'm sorry.

O'BRIEN : It's all right, Mr Lang.

LANG : I'm sorry.

O'BRIEN : You're all right.

(O'Brien looks at Mr Carson and Mrs Hughes still standing there)

O'BRIEN : Is it any wonder when he's been to hell and back?

 

EXT. DOWNTON ABBEY FRONT DOOR

 

The entire household lines up outside to welcome the general. The car drives by and the soldiers solute. The general's party gets out and solutes the family.

 

MATTHEW : My cousin, Lord Grantham.

GENERAL STRUTT : This is very kind of you, Lord Grantham.

ROBERT : Welcome.

MATTHEW : Lady Grantham. And this is Major Clarkson who runs our hospital here.

ISOBEL : And I am Captain Crawley's mother. And will accompany you on your tour and explain the different levels of care we practice here.

DR CLARKSON : Lady Grantham and Mrs Crawley will both accompany us as we go around, sir.

GENERAL STRUTT : Makes a nice change from the craggy-faced warriors I'm usually surrounded by.

CORA : I'd like to think that were true. Please, come this way.

ISOBEL : There's a large recreation room...

CORA : I don't believe you've ever been to Downton before.

 

Mary steps up to Matthew.

 

MATTHEW : Poor mother. She longs to hold all the reigns.

GENERAL STRUTT : Crawley?

MATTHEW : I should go. If only to keep our respective mothers apart.

THOMAS : I'm afraid Mrs Crawley's none too pleased to play second fiddle, sir.

DR CLARKSON : Well, I hope she doesn't spoil things.

THOMAS : Well, that's just what I've been meaning to talk to you about, sir. You see, I'm trying to run a tight ship...

 

O'Brien watches Thomas suspiciously. Rosamund gives Mary a significant look, then smiles at Lavinia before heading into the house, which makes Mary uncomfortable.

 

LAVINIA : What's the matter with your aunt?

MARY : We should follow them in. Poor mama will say we're unsupportive.

LAVINIA : Tell me what it is, please.

MARY : All right.

 

INT. KITCHENS

 

DAISY : I know he's going to propose.

MRS PATMORE : Well, then you're going to accept. Did you get that picture taken?

DAISY : I did, yeah.

MRS PATMORE : Fetch it. Because if you think I'm gonna stand by and watch that boy's dreams stamped in the dust, you've got another thing coming. You can take back your promise when the war's over and not before.

DAISY : But it's a lie.

MRS PATMORE : Don't make him give up when he's off to face the guns. You'd never forgive yourself if ought happed.

 

INT. OUTER HALL

 

MARY : Do you remember when Aunt Rosamund found you and Richard Carlisle together in the garden?

LAVINIA : I knew I'd hear more about that.

MARY : She thought he was threatening you. And now she's decided that you were behind the Marconi share scandal in 1912. The chancellor and other ministers were involved, including your uncle.

LAVINIA : I remember the Marconi scandal.

MARY : No, let's forget it. It's absurd.

LAVINIA : But Lady Rosamund is right. I did steal the evidence for Sir Richard to print. I did start the scandal.

MARY : The trouble is, Aunt Rosamund can't understand why you would do such a thing unless you and Sir Richard were...

LAVINIA : Were lovers.

CORA : Mary. You must come.

 

INT. DOWNTON ABBEY, WARD

 

MATTHEW : The ground floor rooms are for those men who the need most care, sir.

GENERAL STRUTT : Yes, of course.

CAPTAIN SMILEY : General Strutt, sir.

GENERAL STRUTT : Oh, right, yes. Tell me about this officer.

ISOBEL : Who is that man? I hope he's not complaining.

EDITH : Oh, no. That's Captain Smiley. He hasn't an unkind bone in his body.

MARY : How do you know?

GENERAL STRUTT : Matthew, listen to this.

MATTHEW : Everything all right, sir?

CORA : What on earth's that about?

EDITH : Oh, don't worry. Major Haimes can be a little waspish, but he wouldn't want to get us into trouble.

CORA : How do you know so much about a pack of strangers?

EDITH : They're not strangers to me.

GENERAL STRUTT : This is all very impressive, Lady Grantham. The nurses and your own staff to be congratulated.

CORA : I believe they are.

 

INT. SERVANTS' HALL

 

WILLIAM : I wouldn't say I was scared. I'm nervous. Course I am. But not scared. I think I'm ready.

MRS PATMORE : Don't mind me. Only I'm thinking of what your dear mother would say.

WILLIAM : Well, I wish she was here to see me off.

MRS PATMORE : Oh, she'd be so proud. Why, when we waved off our Arch, I rememb...

HUGHES : What do you remember Mrs Patmore? I'll tell you. You remember a fine young man who enlisted before he had to and who gave his life for his country, because he'd be alive and well today if he hadn't chosen to go to war.

DAISY : She's right.

MRS PATMORE : That she is. Come on, Daisy, back to the grindstone.

 

William stands up.

 

MRS PATMORE : What is it?

WILLIAM : I just want a word with Daisy.

DAISY : I'm needed in the kitchen.

MRS PATMORE : There's plenty of time later on.

(Branson enters in the footman's livery, a dark expression on his face)

 

INT. RECREATION ROOM

 

The general plays a game.

 

GENERAL STRUTT :...my aim.

DR CLARKSON : And again.

ROBERT : You must be enjoying your respite from the front.

MATTHEW : Actually I'm struggling a bit. I've just lost my soldier servant and I haven't managed to replace him yet.

(Mary regards Lavinia tensely)

ROSAMUND : So, when will you tell Matthew?

CARSON : Dinner is served, my lady.

ROSAMUND : Don't waste the opportunity.

(Rosamund gets up for dinner)

MARY : Why must she be so savage? It's my broken heart, and it was her advice that wrecked it in the first place.

VIOLET : Classic Rosamund. She's never more righteous than when she's in the wrong. Come on.

 

INT. SERVANTS' HALL

 

Branson walks briskly down the hall.

 

HUGHES : Everything all right, Mr Branson?

BRANSON : I think so, Mrs Hughes.

(Branson takes a breath and then carries a dish up the stairs)

 

INT. LADY SYBIL'S BEDROOM

 

Anna finds a note on the floor. On one side it says "Lady Sybil" on the back "Forgive me." Anna opens the note and her jaw drops. She runs through the hallways to the servants' hall while Mr Branson enters the dining room. Anna runs into Mrs Hughes's sitting room.

 

ANNA : Where's Mr Branson?

HUGHES : He's just taken up the soup, why?

(Anna shows Mrs Hughes the note)

ANNA : Read that.

HUGHES : "They'll have arrested me by now, but I'm not sorry. The bastard had it coming to him"? Oh!

 

They run to Mr Carson.

 

CARSON : What in God's name?

HUGHES : Read this! Where is he now?

CARSON : Oh, my God.

 

INT. DINING ROOM

 

Branson glares at the general. Mr Carson and Anna cross the room to him just as Branson is about to pull the lid off of the soup. Mr Carson clamps his hand down over Branson's, so he can't open it.

 

ROBERT : I'm sorry to hear about your servant.

MATTHEW : Yes. Pneumonia and not a bullet.

BRANSON : No!

CARSON : Yes.

ROBERT : I don't envy you.

 

Branson struggles for a minute, then looks at Sybil behind him and eventually let's Carson escort him out. Mary notices as Anna follows them with the soup tray. Mr Carson shoves Branson through the door.

 

CARSON : Get downstairs now!

 

Branson makes to go back through the door, but Carson twists his arm behind his back and forces him all the way to the servants' hall.

 

BRANSON : All right! All right! There's no need to be so rough!

 

Carson shoves him into the kitchen.

 

MR CARSON : There's every need! To stop a murder!

BRANSON : Murder? What do you mean "murder"?

ANNA : You were going to assassinate the general!

BRANSON : Kill the general?! I was not!

ANNA : Ugh!

BRANSON : I was going to throw that lot all over him.

ANNA : What is it?

BRANSON : Oil and ink and a bit of a cow pie, all mixed with sour milk. He'd have needed a bath, right enough, but not a coffin!

 

Mrs Patmore turns her head away as she pours it down the sink.

 

DAISY : I thought you'd taken the soup up, but you left it in the pantry.

HUGHES : We'll use this. It's not bee heated, but the hell with that! And we'll decide what happens to you later.

CARSON : Nevermind later, what about now? How do we keep this dinner going?

WILLIAM : I'll serve, Mr Carson. I don't mind. Who knows when I'll have the chance again?

 

INT. DINING ROOM

 

ROBERT : What was going on with the soup? It came, it went.

CARSON : Nothing to worry about, my lord. Branson was taken ill so William volunteered to be footman one last time. You don't mind, do you?

ROBERT : Oh, not a bit. It was very kind of him.

 

Carson leaves.

 

ROBERT: Our footman, William, is leaving us tomorrow to join his regiment, that's why he's not in livery.

GENERAL STRUTT : Well, you're a credit to this house and this country, young man. There is no livery so becoming as a uniform.

WILLIAM : Sir.

MATTHEW : Lady Rosamund, Mary, all of you, have been so kind to Lavinia.

VIOLET : Well, naturally. We're all curious to know more of Miss Swire if she's to reign over Downton's queen.

MATTHEW : Dear me, I hope you haven't unearthed anything too fearful.

VIOLET : You must ask Mary.

GENERAL STRUTT : One thing I'm still not quite clear about. Who, precisely, is in charge of Downton when you're not here?

DR CLARKSON : I've given it some thought, sir, and it seems to be only fair that Mrs Crawley... and Lady Grantham...should share that responsibility.

GENERAL STRUTT : Capital. Well said. The fact is, I have been more than gratified by my visit here today, and I thank Captain Crawley for arranging it.

ROBERT : Here, here.

GENERAL STRUTT : You are all to be praised for your response to our national crisis, but I've been talking and I've been listening, and I feel there is one among you whose generosity is in danger of going unremarked. It seems the daily cares and needs of the patients are being dealt with quietly and efficiently by Lady Edith. Or that's what the officers tell me. So, let us raise our glasses and drink her health.

ROBERT : Edith.

CORA : Darling.

ALL : Lady Edith.

VIOLET : Edith, dear.

 

INT. LIBRARY

 

After dinner, Lavinia and Mary sneak into the library.

 

LAVINIA : We were never lovers. Not ever.

MARY : You don't have to explain anything. Not to me.

LAVINIA : But I want to. You see, my father owed Sir Richard Carlisle a lot of money. Enough to bankrupt him.

MARY : And Sir Richard offered to waive the debt if you gave him the evidence of the minister's guilt.

LAVINIA : Papa was terrified, and I knew I could get into my uncle's office and find the proof.

MARY : What is it?

LAVINIA : He threatened to tell you all about it, and now I've told you anyway. My uncle was guilty. They all were. Sir Richard didn't make it up.

MARY : I believe you.

LAVINIA : But that's not why I did it. It was entirely to save Papa from ruin.

CORA : I'll-- I'll just go and check if everything's ready.

 

INT. KITCHENS

 

WILLIAM : Have you got that picture for me?

DAISY : I might have.

(Daisy pulls the photo out of her pocket and hands it to William. He looks at it for a moment)

WILLIAM : Because...you know what I'm going to ask you, so...will you?

DAISY : William, you're not sure. You can't be sure.

WILLIAM : I am sure.

MRS PATMORE : So is she. Aren't you, Daisy? Isn't this just what you told me you hoped would happen? It's like a fairy story.

WILLIAM : Is she right? Daisy are-- are we engaged? Because, if we are, I know I can tackle whatever may come.

 

Daisy hesitates as she looks mortified between Mrs Patmore and William.

 

DAISY : Go on, then.

HUGHES : William?!

(William lets go of Daisy)

HUGHES : Do you want to go up top? The general's leaving and Mr Carson likes a full compliment.

(Daisy tries to say something to Mrs Hughes)

HUGHES : No, Daisy not you. The war has not changed everything.

 

INT. LIBRARY

 

MATTHEW : The general's just about to leave. I'm afraid he doesn't have time to come in here.

MARY : I hope it's all been a success.

MATTHEW : Cousin Violet said you had something to say to me about Lavinia. What is it?

MARY : I haven't the slightest idea.

MATTHEW : What a relief. She was hinting you'd uncovered some horrid stain.

MARY : The only evidence I've uncovered is that she's a charming person.

MATTHEW : What a testimonial.

MARY : The truth is, we're very much alike. So, naturally, I think she's perfect. We all do. Don't we? Aunt Rosamund?

ROSAMUND : Quite perfect.

 

INT. FRONT DOOR

 

The servants line up as the party leaves. Mr Lang struggles with shell shock.

 

ROBERT : Is there any chance you might take our footman, William, for your servant? I can pull some strings, get him transferred to your lot.

MATTHEW : If you'd like me to, of course. I can't promise to keep him safe.

ROBERT : I know, but...he'd have someone looking out for him. Oh, my God.

 

Robert sees Lang shaking.

 

ROBERT : Lang, are you all right, old chap? Come, come, man. Things can't be as bad as all that. Carson.

CARSON : Mr Lang, what happened?

LANG :The general and all these officers, I don't have to go back with them, do I? Because I can't.

ROBERT : No.

CARSON : The general's looking for you, my lord.

MATTHEW(to the general) : Excuse me a moment.

ROBERT : It's been a great pleasure having you...

MATTHEW(to Lavinia) : If I don't see you again before I have to go back, be safe.

(Matthew kisses her hand)

MATTHEW(to Mary) : You, too.

(Mary nods. Mr Carson steps in front of Mr Lang to hide him from the departing company, O'Brien comforts Lang.)

 

INT. MR CARSON'S OFFICE

 

Mr Carson pours Mrs Hughes a drink.

 

CARSON : Here. We've earned it.

HUGHES : Ah. So, what will you do with him?

CARSON : Branson or Lang?

HUGHES : Not Mr Lang. He isn't well, but he's not a bad man.

CARSON : No, not at all. But he doesn't belong at Downton.

HUGHES : Mm. I meant Mr Branson.

CARSON : Mm, it's a delicate business, Mrs Hughes. Would we really be right to tell the police and cause a furore and bring riot down on our heads? And all because he wanted to pour a pot of slop over a man's head?

HUGHES : From your phrasing, I gather the answer you want from me is "no"?

CARSON : Well, would it help, Mrs Hughes? That's all I'm asking. Would it help?

 

INT. SERVANTS' HALL

 

ETHEL : Where is Mr Branson?

ANNA : Mr Carson sent him back to his cottage to stew in his own juice. Will we see you in the morning, William? To wish you luck?

WILLIAM : Oh, yes. But I've got something I'd like to say now. If you don't mind.

DAISY : Don't, not yet.

WILLIAM : They must know sooner or later. Daisy and I are going to be married.

ETHEL : You never are! When?!

DAISY : After the war.

WILLIAM : I'm not sure I can wait that long.

(Daisy looks worriedly at Mrs Patmore)

 

INT. SERVANTS' BEDROOMS

 

Mr Carson knocks on Mr Lang's door, then enters. Mr Lang is packing.

 

CARSON : I see what I planned to say is already superfluous, Mr Lang. You got there before me.

LANG : I've let you down, Mr Carson. For that I'm sorry.

CARSON : We let you down. You weren't suited for work, and I should've spotted that. You'll have two months' wages, and please tell us how you get on. And when you're ready work again, you may rely on a good report from me.

LANG : That's kind. Thank you.

 

INT. LADY GRANTHAM'S BEDROOM

 

CORA : It's nice of William to serve tonight. He didn't have to.

ROBERT : I'm going to arrange for him to be Matthew's servant. With any luck, it'll keep him out of trouble.

CORA : Matthew and Mary look so natural together, did you notice? Talking and laughing. But I suppose Lavinia's a nice girl.

ROBERT : We've dreamed a dream, my dear, but now it's over. The world was in a dream before, but now it's woken up and said goodbye to it. And so must we.

 

End of the episode.

Ecrit par stella

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choup37, 19.04.2024 à 19:45

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