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#201 : La fiancée de Matthew

Automne 1916. Le lieutenant Matthew Crawley essuie d'intenses bombardements sur une tranchée, dans la Somme. Une permission va lui permettre de rejoindre brièvement la femme qu'il aime et qui l'attend. A Downton Abbey, chacun s'active. Un concert de collecte de fonds pour l'hôpital du village, où affluent les officiers blessés, requiert les soins de tous. William enrage de ne pouvoir s'engager, retenu par son père qui ne veut pas perdre son fils unique. M. Bates revient de l'enterrement de sa mère. Robert croit fugacement qu'il va pouvoir honorer l'uniforme de colonel qu'il porte autrement qu'en paradant devant des civils...

Popularité


4.41 - 17 votes

Titre VO
Episode 1

Titre VF
La fiancée de Matthew

Première diffusion
18.09.2011

Première diffusion en France
09.09.2012

Vidéos

Promo

Promo

  

Photos promo

Matthew et Mary Crawley

Matthew et Mary Crawley

Edith au volant

Edith au volant

Edith et Tom au coin d'une rue dans le village

Edith et Tom au coin d'une rue dans le village

John Bates et sa femme Vera

John Bates et sa femme Vera

Photo de l'épisode #2.01

Photo de l'épisode #2.01

Anna reste stoique alors qe Bates quitte Downton

Anna reste stoique alors qe Bates quitte Downton

Photo de l'épisode #2.01

Photo de l'épisode #2.01

Photo de l'épisode #2.01

Bates dit au revoir à Anna pour son départ

Bates dit au revoir à Anna pour son départ

Tom montre à Edith comment conduire la voiture

Tom montre à Edith comment conduire la voiture

Photo de l'épisode #2.01

Photo de l'épisode #2.01

Robert serre la main de Lavinia

Robert serre la main de Lavinia

Photo de l'épisode #2.01

Photo de l'épisode #2.01

Photo de l'épisode #2.01

Robert salue Lavinia et Matthew revenu du front

Robert salue Lavinia et Matthew revenu du front

Matthew et Mary Crawley

Matthew et Mary Crawley

Isobel, Matthew et Lavinia entrent dans la pièce

Isobel, Matthew et Lavinia entrent dans la pièce

Vera Bates au cimetière

Vera Bates au cimetière

Photo de l'épisode #2.01

Tom et Edith regardent la route

Tom et Edith regardent la route

Anna Smith (Joanne Froggatt)

Anna Smith (Joanne Froggatt)

William et Anna Smith

William et Anna Smith

Sybil Crawley (Jessica Brown Findlay)

Sybil Crawley (Jessica Brown Findlay)

Tom ouvre la porte à Sybil

Tom ouvre la porte à Sybil

Mary Crawley et John Bates

Mary Crawley et John Bates

Bates arrive sur le quai et monte dans le train

Bates arrive sur le quai et monte dans le train

Photo de l'épisode #2.01

Photo de l'épisode #2.01

Matthew fait signe pour dire au revoir

Matthew fait signe pour dire au revoir

Mary est sur le quai alors que le train commence à partir

Mary est sur le quai alors que le train commence à partir

Matthew Crawley (Dan Stevens)

Matthew Crawley (Dan Stevens)

Matthew et Lavivnia

Matthew et Lavivnia

William obtient une plume.

William obtient une plume.

Sybil parle avec Tom à l'abri des regards

Sybil parle avec Tom à l'abri des regards

Sybil et Tom ont une discussion sérieuse

Sybil et Tom ont une discussion sérieuse

Sybil enlace sa mère Cora sous les yeux de mary et Edith

Sybil enlace sa mère Cora sous les yeux de mary et Edith

Sybil revient à Downton

Sybil revient à Downton

Sarah O'Brien

Sarah O'Brien

Photo de l'épisode #2.01

Robert salue un officier

Robert salue un officier

Robert Crawley (Hugh Bonneville)

Robert Crawley (Hugh Bonneville)

Photo de l'épisode #2.01

Ensemble du personnel de l'hopital de Downton

Ensemble du personnel de l'hopital de Downton

Photo de l'épisode #2.01

Sybil Crawley

Sybil Crawley

Photo de l'épisode #2.01

Daisy verse du café à Carson

Daisy verse du café à Carson

Photo de l'épisode #2.01

Photo de l'épisode #2.01

O'Brien regarde William

O'Brien regarde William

Daisy sert du thé à O'Brien

Daisy sert du thé à O'Brien

Photo de l'épisode #2.01

O'Brien prend un objet dans sa boite à couture

O'Brien prend un objet dans sa boite à couture

Photo de l'épisode #2.01

William recout un de ses vetêments

William recout un de ses vetêments

Photo de l'épisode #2.01

Photo de l'épisode #2.01

Photo de l'épisode #2.01

Sybil s'apprete à monter dans la voiture

Sybil s'apprete à monter dans la voiture

Violet (Maggie Smith) regardent l'intervention des lieutenants

Violet (Maggie Smith) regardent l'intervention des lieutenants

Mary dit au revoir à Richard Carlisle

Mary dit au revoir à Richard Carlisle

Photo de l'épisode #2.01

Anna (Joanne Froggatt) et Ethel (Amy Nuttall)

Anna (Joanne Froggatt) et Ethel (Amy Nuttall)

Photo de l'épisode #2.01

Ethel et Daisy à la table des domestiques

Ethel et Daisy à la table des domestiques

Carson et Cora regardent Sybil faire un gateau avec Mme Patmore

Carson et Cora regardent Sybil faire un gateau avec Mme Patmore

Sybil aide Mme Patmore et Daisy à préparer un gateau

Sybil aide Mme Patmore et Daisy à préparer un gateau

Mme Patmore et Daisy aident Sybil à préparer un gâteau

Mme Patmore et Daisy aident Sybil à préparer un gâteau

Photo de l'épisode #2.01

Photo de l'épisode #2.01

Photo de l'épisode #2.01

Sybil Crawley (Jessica Brown Findlay)

Sybil Crawley (Jessica Brown Findlay)

Carson (Jim Carter)

Carson (Jim Carter)

Ethel porte la valise de Vera

Ethel porte la valise de Vera

Bates s'en va sous le regard d'Anna

Bates s'en va sous le regard d'Anna

John et Vera Bates (Brendan Coyle et Marie Kennedy Doyle)

John et Vera Bates (Brendan Coyle et Marie Kennedy Doyle)

Maggie Smith

Maggie Smith

Carson et William (Jim Carter et Thomas Howes)

Carson et William (Jim Carter et Thomas Howes)

Matthew et Mary rejoignent les autres invités

Matthew et Mary rejoignent les autres invités

Isobel, Matthew et Lavinia font leur entrée

Isobel, Matthew et Lavinia font leur entrée

Robert salue Lavinia, Matthew regarde Mary de loin

Robert salue Lavinia, Matthew regarde Mary de loin

Violet, Cora et Robert

Violet, Cora et Robert

Diffusions

Logo de la chaîne TMC

France (inédit)
Dimanche 09.09.2012 à 20:50
0.75m

Logo de la chaîne ITV

Grande-Bretagne (inédit)
Dimanche 18.09.2011 à 21:00
8.90m

Plus de détails

Captures|Tournage

Réalisateur : Ashley Pearce

Scénariste : Julian Fellowes

 

Distributions :

Hugh Bonneville... Robert Crawley, Comte de Grantham
Elizabeth McGovern... Cora Crawley, Comtesse de Grantham
Maggie Smith... Violet Crawley 
Michelle Dockery... Lady Mary Crawley
Laura Carmichael... Lady Edith Crawley
Jessica Brown Findlay... Lady Sybil Crawley
Dan Stevens... Matthew Crawley
Penelope Wilton... Isobel Crawley
Jim Carter... Charles Carson
Phyllis Logan... Elsie Hughes
Joanne Froggatt... Anna Smith
Brendan Coyle... John Bates
Allen Leech... Tom Branson
Sophie McShera... Daisy Robinson
Lesley Nicol... Beryl Patmore
Rob James-Collier... Thomas Barrow
Siobhan Finneran... Sarah O'Brien  
Thomas Howes... William Mason
Kevin Doyle... Molesley
David Robb... Docteur Clarkson
Zoe Boyle... Lavinia Swire

 

Guests Stars :

Jeremy Clyde (Général), Maria Doyle Kennedy (Vera Bates), Peter McNeil O'Connor (Sergent Stevens), Stephen Ventura (Davis)

Deux ans se sont écoulés depuis le début de la Première Guerre Mondiale. Matthew Crawley est un commandant à la bataille de la Somme. À la maison, Lord Grantham est devenu un dirigeant du régiment local et est désireux de partir au front lui-même.

Tom apprend à Édith comment conduire, William est impatient de partir au front même si son père ne veut pas et Sybil décide s’entrainer à faire des tâches ménagères afin de devenir infirmière.

Isobel est furieuse quand elle découvre que Violet a fait croire au Dr. Clarkson que William et Molesley ont des conditions médicales qui les rendraient inaptes pour le service militaire. Elle va voir le Dr. Clarkson et lui demande de s’assurer que les fichiers concernant les deux hommes seront mis à jour. C’est une bonne nouvelle pour William, mais Molesley, voulant pas vraiment faire face à la bataille, n’est pas du même avis. Molesley va parler en privé au Dr. Clarkson et lui explique que Violet n’avait pas tout à fait faux concernant ses problèmes de santé, ce qui est un mensonge.

Carson a beaucoup de mal à garder le domaine en ordre étant donné qu’il y a un valet de pied en moins (Thomas est parti au front) et Bates se rend aux funérailles de sa mère. De plus, la nouvelle femme de chambre remplaçant Gwen, Ethel Parks, est difficile à contrôler. Le travail devient de plus en plus difficile à faire.

Mary revient à Downton avec le même train que Bates. Elle apprend que Matthew est fiancé à Mlle Lavinia Swire. Lors d’un concert donné à Downton afin de récolter des bénéfices pour la guerre, Matthew et Lavinia font leur apparition. Mary est contente de revoir Matthew après plusieurs mois.

Lord Grantham jette deux femmes du domaine alors qu’elles ont pu pénétrer à l’intérieur pendant le concert afin de remettre des plumes blanches, symbolisant la lâcheté, à n'importe quel homme en bonne santé ne portant pas l'uniforme.

Bates indique à Anna que sa mère lui a laissé plus d'argent qu'il n'avait pensé, ce qui signifie qu’il peut finalement faire pression sur son épouse afin qu’elle accepte le divorce.

Cependant, Vera Bates a d'autres plans. Grâce à une lettre d'O'Brien, elle a quitté son travail de domestique et exige qu’il démissionne de son travail à Downton. Vera veut que Bates revienne à Londres et qu’il reste simplement son mari. Elle lui fait du chantage en menaçant d’aller voir les journaux afin de dévoiler l’histoire scandaleuse entre Mary et M. Pamuk qui implique également Anna dans l’histoire. Bates n’a pas d’autre choix que d’accepter cet ultimatum. Mme Hughes surprend la conversation par une grille dans la pièce voisine de son bureau.

Robert est furieux quand Bates démissionne sans donner d’explication, le châtiant par son manque de loyauté après tout l'attachement qu’il lui a montré. Mme Hughes dit à M. Carson ce qu'elle a entendu et Carson retransmet le message à Robert, en excluant les détails, mais explique que Bates est parti pour empêcher de ternir l'honneur de la famille.

Mary commence à voir Sir Richard Carlisle, le propriétaire d’un journal à scandales.

Robert est très déçu quand il apprend que son titre d’officier n’est que cérémonieux et qu’il n’ira pas au combat, après tout. Un qui se trouve au combat, en dépit de ses efforts pour l'éviter, c’est Thomas Barrow que Matthew identifie dans les fossés pendant un bombardement féroce en France.

Pendant une brève accalmie du combat, Thomas demande à Matthew s'il pourrait encore servir son pays en étant officier à l'hôpital du village. Matthew admet qu'il serait difficile de transférer un homme apte à partir au front pour effectuer son service à l’hôpital, indépendamment de sa compétence. Une fois seul, Thomas se dirige vers les tranchées. Il allume son briquet en hauteur pour faire de la lumière et lève délibérément sa main afin d’obtenir une blessure grave qui lui permette de rentrer à la maison, enfin inapte.

Fin de l’épisode.

Ecrit par stella 

LA SOMME, 1916

 

C'est la guerre. On voit Mathieu au combat avec d'autres soldats.

 

MATHIEU : C'est bon ! Ça va aller ! Sergent Stephens.

STEPHENS : Oui monsieur.

MATHIEU : Je veux que vous rameniez tous les hommes blessés avant la tombée de la nuit. On a vu trop de sang couler pour aujourd'hui.

(Mathieu voit un message)

MATHIEU : Quand est-ce arrivé ?

SOLDAT : Ce matin, Monsieur.

MATHIEU : Ah, bonne nouvelle. Nous allons être relevés par les Devons. Les hommes vont enfin prendre un peu de repos, et je mérite bien quelques jours de congés.

SOLDAT : Qu'allez-vous faire, Monsieur ?

MATHIEU : Je vais d'abord à Londres. Pour me rappeler le goût de la vraie nourriture. Ensuite, j'irai quelques jours dans le Nord.

Il y a là-bas une femme que je veux absolument revoir.

SOLDAT : Alors je vous le souhaite, Monsieur. C'est étrange, n'est-ce pas ? De penser que nos vies vont reprendre nos vies comme avant. Alors que nous sommes ici, dans cet enfer.

MATHIEU : C'est pire qu'étrange. Quand je pense à ma vie à Downton, ca me parait un autre monde.

 

DOWNTON

 

C'est le matin, les domestiques s'activent. Ils préparent la salle pour une récolte de fond pour l’hôpital.

 

ANNA : Normalement, nous aurons fini avant que la famille se réveille mais aujourd'hui ils se lèvent tot. Nous verrons ça demain ensemble quand tout sera redevenu normal.

ESTHER : Je sais entretenir une maison. Venez par là.

 

William habille Monsieur le Comte.

 

ROBERT : Cela se passe sous l'épaulette.

WILLIAM : Je suis désolé, monsieur le Comte. Si j'avais su, je me serai informé auprès de M. Bates avant qu'il ne parte pour Londres.

ROBERT : Dites vous qu'à partir de maintenant je serai souvent en uniforme.

WILLIAM : Le fait que vous soyez Lieutenant signifie-t-il queue vous rejoignez l'armée ?

ROBERT : Pas exactement. Le Lieutenant est responsable des forces armée dans le comté en temps de guerre. Mais non, je ne rejoins pas l'armée. Il s'avère qu'on ne veut pas de moi.

Robert descend, Carson le voit.

 

CARSON : Bonjour.

ROBERT : Je suppose que nous n'avons aucune nouvelles de Bates ?

CARSON : Nous l'attendons d'un jour à l'autre, monsieur le Comte. Il a écrit à Anna que les funérailles ont eu lieu lundi.

ROBERT : William est un gentil garçon, mais ce n'est pas Bates en matière d'uniformes. Je ne suis peut-être pas un vrai soldat, mais je dois en avoir l'air.

CARSON : C'est vrai monsieur le Comte.

 

Robert entre dans la salon. Cora et Sibylle sont déjà là.

 

ROBERT : Nous ne vous voyons pas souvent ici pour le petit-déjeuner.

CORA : Isabelle a dit qu'elle viendrait m'aider et votre mère risque de nous rentre visite. Il ne fait aucun doute qu'elle apprécierait de me trouver grandement encore au lit.

(Ils lisent leur courrier)

ROBERT :Je ne peux pas le croire !

CORA : Dites moi que c'est une bonne nouvelle.

ROBERT : Le Général Robertson m'a promu au grade de Colonel du régiment volontaire du Nord. Et voilà aussi le meilleur. "Vous serez sans doute ravi de savoir que l'idée m'en a été souflée par le Général Haig". Donc si Haig s'est impliqué, cela signifie que je réintègre effectivement l'armée.

CORA : Comment est-ce possible ? On vous avait dit qu'on voulait pas de vous dans le service actif. Vous ne pouvez pas entrer et sortir de l'armée comme un diable de sa boite!

ROBERT : Je ne vois pas pourquoi. Churchill est retourné au front après l'affaire Gallipoli. S'il peut le faire, alors pourquoi pas moi? Sibylle, tout va bien ?

CORA : Sibylle, chérie ?

SIBYLLE : Voulez-vous m'excuser... Je pense qu'il serait mieux...

CORA : Elle a encore reçu de mauvaises nouvelles.

 

VILLAGE

Tom apprend à Edith de conduire.

EDITH : Je pense que m’être amélioré, que dites-vous? -

TOM : Jusqu'à un certain point mademoiselle. Enfoncez la pédale l'embrayage jusqu'au plancher.

EDITH : Mais c'est ce que je fais.

TOM : Pas assez, mademoiselle.

EDITH : Il semble qu'elle ne se laisse pas faire.

TOM : Je crois qu'elle se laisserait faire si vous le faisiez bien.

Voilà qui est mieux. Vous allez me faire perdre mon emploi.

EDITH : L'appel sous les drapeaux vous le fera perdre à tous, non?

TOM : Je verrai cela le moment venu.

 

Les domestiques sont toujours au boulot.

 

WILLIAM : Que leur avez vous fait à manger ?

MME PATMORE : Oh pas grand chose ! Ils savent que l'argent est pour l'hopital, donc ils ne peuvent pas s'attendre à un repas de roi.

DAISY : Je vais faire des allumettes au fromage. Qu'est-ce qui te chagrine encore ?

WILLIAM : Rien de grave. Mon père ne veut toujours pas que je m'engage.

MME PATMORE : Ton père n'a personne d'autre que toi. Bien sûr qu'il n'a pas envie que tu t'engages. Qui peut lui en vouloir ?

WILLIAM : Alors moi je dois attendre pendant que les garçons de ferme et les employés de jardon vont au combat. Même Thomas est au front dans le corps médical.

MME PATMORE : Penses-tu ! Ca a été plutot un sacré choc pour lui.

WILLIAM : Vous pouvez vous moquer de lui, Mme Patmore, mais il se bat pour son Roi et son pays et moi non.

MME PATMORE : Eh bien je crois que tu n'auras pas longtemps à attendre.

WILLIAM : J'espère que vous avez raison.

MME PATMORE : Tu l'espères? Parce que moi pas du tout. J'espère de tout mon coeur que je me trompe.

 

Isabelle est arrivée.

 

ISABELLE : C'est si gentil de nous laisser faire ça ici. Ils en profiterons d'autant plus.

VIOLET : Et vous pourrez faire payer les billets d'autant plus cher.

ROBERT : Bonjour mère. Vous êtes bien matinale aujourd'hui.

VIOLET : Oui. La guerre nous rend tous très matinaux. Je suis venu pour aider pour les fleurs.

CORA : Bassett en a un foison..mais merci.

VIOLET : Que je veuille m'occuper des fleurs ne vous froisse pas, au moins ? Les fleurs de Cora semble toujours plus appropriés à une première communion... en Italie du Sud. Qu'avez-vous prévu d'autre pour les festivités de ce soir ?

ROBERT : Tout ce que nous juger apte à rapporter de l'argent.

VIOLET : Des toasts beurrés chauds à deux pens ca passe servi par une comtesse?

 

Anna et Esther s'occupent toujours du ménage.

ANNA : Laisse tomber les coussins par terre pour les regonfler

ESTHER : Je sais.

HUGHES : Esther, vous plaisez-vous ici ?

ESTHER : Je me plairais si Anna arrêtait de m'apprendre ce que je sais. J'étais première femme de chambres dans mon dernier emploi.

HUGHES : Vous étiez la femme de ménage supérieure, de 2 employés, dans une maison bien plus petite.

ANNA : Ne doivent-ils pas venir ici ce soir ?

HUGHES : Seulement durant l'entracte. Et empêchez-les d'entrer au salon. Je pensais que M. Bates serait de retour à temps pour pouvoir monter la garde.

ESTHER : Qui est ce M. Bates ?

ANNA : Le Valet de M. le Comte. Il est à Londres à cause de décès de sa mère.

ESTHER : C'est que tout le monde parle de lui comme s'il était un Roi.

ANNA : C'est vrai? Ça fait plaisir à entendre.

 

Violet entre dans la pièce.

 

VIOLET : Anna ! Aider moi à m'attaquer à cette monstruosité. On dirait une créature du Monde Perdu.

Carson fait briller l'argenterie, Hughes vient le voir.

HUGHES : Vous devriez laisser William faire ce travail.

CARSON : Il est déjà assez occuper comme ça. Sortir les uniformes des placards. Il ne faut pas que j'oublie de dire à Anna d’être vigilante au dîner ce soir.

HUGHES : Vous devriez être un peu moins exigent, sinon vous allez faire une crise cardiaque. Nous sommes en guerre. Les choses ne peuvent pas être les mêmes en temps de guerre.

CARSON : Je ne suis pas d'accord. Maintenir notre niveau de vie est le moyen de montrer aux allemands qu'ils ne réussiront pas à nous vaincre.

HUGHES : Et bien, veuillez me prévenir la prochaine fois que nous attendrons des allemands à Downton et je verrai ce que je peux faire.

 

Violet a fini avec les fleurs, Cora, Robert et Isabelle entre dans la pièce.

 

VIOLET : Merci.

ISABELLE : Nous pensions décider de venir nous entretenir un peu avec vous.

VIOLET : Oh, et bien, je suis sur qu'on ne viendra pas nous importuner.

ROBERT : Je vous en prie.

ISABELLE : Voilà, il se trouve que... j'ai reçu une lettre de Mathieu. Bien sûr, il ne me parle pas de ce qu'il fait véritablement.

ROBERT : Non, il ne le ferait pas. Mais je suis heureux qu'il aille bien. Il me manque.

ISABELLE : C'est précisément la question. Comme vous devez le savoir depuis le début de la guerre, il est venu ici à plusieurs reprises.

CORA : Nous l'avons su en effet.

VIOLET : Downton est loin d’être une grande ville.

ISABELLE : Est-il toujours décidé à rentrer à Manchester quand tout sera fini ? Il ne parle pas trop de ce qu'il se passera après la guerre, aucun ne le fait. Je suppose qu'ils ne veulent pas tenter le sort. Enfin jusqu'à aujourd'hui. Il a écrit qu'il a prévu de demander en mariage Mademoiselle Lavinia Swire.

VIOLET : Et bien... je suppose que nous savions tous que cela arriverait un jour.

ROBERT : La connaissez-vous ?

ISABELLE : Pas encore. Apparemment ils se sont rencontrés la dernière fois qu'il est venu. Tout cela semble un peu attife.

ROBERT : Vous ne pouvons lui en vouloir de vivre dans le présent.

ISABELLE : Quoiqu'il en soit, il est en permission à Londres et l'amène ici pour me la présenter. Il sera là ce soir et demain, il repartira ensuite Jeudi, mais elle restera encore un peu.

CORA : Vous n'assisterez pas au concert ?

ISABELLE : Cela dépend de vous. Nous avions tous espéré que Mary et lui se rapprocherai l'un de l'autre. Mais si cela ne se fait pas, ne devrions nous pas reprendre le cours normal des choses. Meme s'il n'a pas très envie d'habiter le village... il est toujours l'héritier. Et vous êtes toujours sa famille.

ROBERT : Je suis plutôt d'accord. Nous ignorons si Mathieu s'en sortira. Quoiqu'il en soit, j'aimerai le voir et lui souhaiter bonne chance.

CORA : Le problème est que, Mary revient de Londres aujourd'hui également. Elle sera là à 17heures.

ISABELLE : Mathieu conduira la voiture de Lavinia, ils ne se verront pas dans le train.

VIOLET : Oh, quel soulagement. C'est une sale horreur des tragédies grecques. Vous savez, quand tout se passe dans les coulisses.

CORA : Mais ne devrions-nous lui dire de ne pas venir ? Nous pouvons encore l'arrêter.

ROBERT : Isabelle a raison. Nous devons voir ces fiançailles comme un nouveau départ. Veuillez amener notre Lieutenant Crawley au concert et restez ensuite pour le diner.

ISABELLE : J'espérais que vous diriez cela.

 

Sibylle revient d'une promenade, elle croisent Isabelle.

ISABELLE : Oh, vous voilà. Je rentre chez moi, mais je serais de retour à16heures. Sibylle, que se passe-t-il ma chérie?

SIBYLLE : Tom Bellasis a été tué.

ISABELLE : Quelle terrible nouvelle !

SIBYLLE : Je me souviens de lui au bal d'Imogen. Il m'a fait rire au éclat juste au moment où son oncle donnait un discours. J'ai parfois l'impression que tous les hommes avec qui j'ai dansé sont morts. Je me sens tellement inutile, je perds mon temps ici pendant qu'ils sacrifient leur vie.

ISABELLE : Vous avez été d'une aide immense pour le concert.

SIBYLLE: Non je ne parle pas de vendre des programmes ou trouver des prix pour la tombola. Je veux un vrai métier. Faire un vrai travail.

ISABELLE : Très bien. Si vous êtes sérieuse, que diriez-vous d'être aide soignante ? Il y a une école professionnelle à York. Je sais que je pourrai vous y faire entrer. C'est un réveil qui pourrait être assez éprouvant. Êtes-vous prête à cela? Avez-vous déjà fait votre lit vous-même, par exemple ? Ou récuré les sols ?

(Elle voit O'Brien qui écoute au porte)

ISABELLE : O'Brien, qui a-t-il? M. Platt emmène Madame la Comtesse et Lady Grantham au village.

O'BRIEN : Elle aimerait savoir si vous souhaitez les accompagner ?

ISABELLE : C'est très gentil. Merci.

SIBYLLE : Continuez, que dois-je savoir d'autre.?

ISABELLE : Si vous êtes sérieuse, que diriez vous de cuisiner ? Pourquoi ne pas demandez à Mme Patmore si elle peut vous donner un ou deux conseils de base ? En arrivant à York, il pourrait être utile de savoir un minimum de chose.

O'Brien raconte ce qu'elle a entendu à Madame la Comtesse.

O'BRIEN : Ils veulent l'utiliser comme femme à tout faire à hôpital. Je suppose que c'est plus avantageux puisse que Lady Sibylle peux vivre ici gratuitement. Mais tirer ainsi profit de la situation semble aussi injuste.

CORA : Oui, c'est vrai.

O'BRIEN : J'ai entendu dire que le jeune homme qu'on y amène sont très défiguré.

CORA : C'est terrible.

O'BRIEN : Des membres manquants et des visages déchiquetés. Et Lady Sibylle qui a été élevée avec tant de douceur. Avec quel genre de gens travaillerait-elle? Je suis sure que vous prendrez la meilleure décision.

CORA : Oui. Sans le moindre doute.

 

Mme Patmore prépare le repas pour le concert.

 

MME PATMORE : Où est le beurre pour faire des crêpes?

DIASY : Dans le garde manger.

ESTHER : Nous avons des crêpes ce soir ?

O'BRIEN : Vous nous avez regardé...

MME PATMORE : C'est pour le dîner à l'étage, crêpes Suzette.

ESTHER : Oh, j'ai toujours voulu envie d'y gouter. Vous pouvez m'en garder s'ils ne les finissent pas?

MME PATMORE : Si je peux t'en garder ? Des crêpes Suzette ?

ESTHER : Si ca vous gène pas. Et pour nous, est-ce qu'il y a ?

MME PATMORE : Ragout d'agneau et semoule.

ESTHER : Vous mangez beaucoup de ragout ?

MME PATMORE : Pourquoi ? C'est pas ton goût, ma chérie?

ESTHER : Pas quand c'est tout le temps.

MME PATMORE : Oh, je vois. Et tu n'aurais pas envie de coucher dans la chambre de Madame le Comtesse pendant que tu y es ?

ESTHER : Je ne dirais pas non. Je déteste partager ma chambre. Je ne le faisais pas pour ma dernière place.

ANNA : Il n'y avait que 2 servantes et une cuisinière.

ESTHER : Je disais ça comme ça.

MME PATMORE : Et moi aussi j'irai le dire si tu continues à pérorer.

O'BRIEN : Vous ne manquez pas d'audace pour votre premier jour.

ESTHER : Je ne vois pas pourquoi. Je veux ce qu'il y a de mieux et je n'ai pas honte de l'avouer.

O'BRIEN : Ce qui serait notre cas, d'après vous ?

ESTHER : Je crois qu'il est difficile de changer à votre âge. Je n'ai rien à vous reprocher, mais à la fin de ma vie, j'espère que je serai plus qu'une femme de chambre.

 

VILLAGE

 

Cora, Violette et Isabelle parlent dans la voiture.

 

CORA : Je suis désolée, mais si le Dr Clarkson a besoin de bénévoles je préférerai qu'il ne la cherche pas dans ma pouponnière.

ISABELLE : Mais Sibylle n'est pas dans la pouponnière.

VIOLETTE : Et au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, cela fait déjà quelques temps qu'elle n'y est plus.

CORA : Vous savez ce que je veux dire.

VIOLETTE : Et bien, non, pas vraiment. Vous ne pouvez pas nier que ce travail est respectable. Alors que chaque jour, nous avons droit à des photos de reines et de princesse en uniforme de la Croix Rouge, versant de la soupe dans la gorge de ces malheureux.

CORA : Mais Sibil ne versera pas de soupe.

Elle devra assisté à des horreurs inimaginables. Elle qui est innocente.

ISABELLE : Son innocence la protégera.

VIOLETTE : Pour une fois, je suis d'accord avec cousine Isabelle. Sibylle a le droit d'apporter sa contribution, comme n'importe qui d'autre.

CORA : Et vous, Molesley ? Êtes-vous prêt à partir si vous étés appelé sous les drapeaux?

MOLESLEY : Je ne serai pas appelé, madame la Comtesse. J'ai reçu une lettre du ministère de la guerre qui m'a déclaré inapte au service.

CORA : Pourquoi cela ?

MOLESLEY : Je ne saurais vraiment vous le dire, madame la comtesse.

ISABELLE : Comme vous pouvez l'imaginer, le père de Molesley est fou de joie.

VIOLETTE : Eh voit tu les Seigneurs sont impénétrables. Les miracles sont surprenants.

 

GARE

 

Mary revient de son voyage, Bates était dans le même train.

MARY : Bates, on ne m'a pas dit que vous êtiez dans ce train.

BATES : Personne ne le savait, mademoiselle.

MARY : Nous allons vous ramenez à la maison en voiture.

 

DOWNTON

 

Mary et Bates arrivent. Anna les accueille.

ANNA : Pourquoi ne pas avoir dit que vous rentriez ? -

BATES : Je ne le savais pas jusqu'à aujourd'hui.

MARY : Anna, j'ai emprunté une malle à Lady Rosaline. J'ai fais plusieurs achats à Londres. -

ANNA : Très bien, Mademoiselle.

 

Sibylle va voir Mme Patmore pour avoir des cours de cuisine.

 

SIBYLLE : Et bien voilà, ça serait notre secret. Une surprise. Cela ne vous gène pas, dites moi?

MMA PATMORE : Ce n'est pas que cela le gène, mademoiselle.

SIBYLLE : Je n'ai besoin que des bases. Savoir cuire un œuf, Savoir faire du thé.

MME PATMORE : Vous ne savez pas faire du thé ?

SIBYLLE : Pas vraiment.

(Les femmes rient)

SIBYLLE : Vous avez raison, il y a de quoi rire. Mais quand je commencerai mes cours, je veux être prise au sérieuse.

Vous voudriez bien m'aider?

DAISY : Oui, bien sur.

MME PATMORE : Si tu le dis. Dans ce cas, allons-y. Savez-vous comment remplir une bouilloire ?

SIBILLE : Toute le monde sait le faire.

MME PATMORE : Pas tout le monde, apparemment.

 

Bates trouve Anna.

 

BATES : Quand puis-je vous parler ?

ANNA : Après le concert. Dehors, dans la cour. Nous aurons un peu de temps avant le début du diner.

 

William trouve Daisy.

 

DAISY : Est-ce que tu vas au concert?

WILLIAM : Peut-être. Je peux m'asseoir à coté de toi ?

DAISY : Ne sois pas bête,on a un dîner à préparer. Je n'ai pas le temps d'aller à un concert.

WILLIAM : J'ai reçu une lettre de mon père. Il ne veut pas changé d'avis. Il dit qu'il peut accepter que je sois appelé puisqu'on ne peut rien faire contre. Mais que si je m'engage et qu'il m'arrive quelque chose, il ne s'en remettra jamais.

DAISY : C'est parce qu'il t'aime.

WILLIAM : Il m'aime peut être, mais je ne lui appartiens pas. Et ce n'est pas juste.

 

Anna habille Mary et ses sœurs ainsi que sa mère sont là.

 

SIBYLLE : Contente d’être de retour ?

MARY : Je n'en suis même pas sûre. Quand je suis à Londres je regrette le Yorkshire et quand je suis ici je brule d'envie d’entendre mes talons claqués sur le pavé. J'avais oublié pour cet épouvantable concert. Pourquoi ne pas m'avoir prévenu ? Je serai revenu demain.

EDITH : Mais tu aurais raté Mathieu.

CORA : J'allais justement te le dire. Mathieu est en permission et il est au village, donc Papa et moi nous avons jugé le moment opportun pour nous réconcilier. Il vient ce soir avec Isabelle.

EDITH : Et avec sa fiancée.

MARY : Quoi ?

CORA : Edith je ne suis pas sure que tu sois d'une grande aide.

SIBYLLE : Mathieu va se marier. Il amène sa fiancée à Downton pour la présenter à sa mère.

MARY : Et bien, c'est merveilleux.

SIBYLLE : Ça ne te gène pas ?

MARY : Pourquoi cela ? Nous nous marierons pas mais je ne lui souhaite pas de passer le restant de ces jours dans une cave.

CORA : Ton et moi somme du même avis. S'il te plaît, essaye d'être heureuse pour lui.

MARY : Bien sûr que je suis heureuse. Je lui souhaite bonne chance. Quoiqu'il en soit, je veux vous présenter quelqu'un. Avez-vous déjà rencontré Richard Carlisle ?

EDITH : Sir Richard Carlisle ? Celui qui a tous ces horribles journaux ?

MARY : Je l'ai rencontré à Clifeden.

EDITH : Mais quel âge a-t-il ?

MARY : L'age suffisant pour ne pas poser des stupides questions. Quoiqu'il en soit, j'ai hate que vous le connaissiez. Si seulement papa n'avait pas suspendu les parties de chasse.

CORA : La plupart des gens ont arrêté la chasse maintenant que nous sommes en guerre. Mais je suis sûre que papa serait ravi que Sir Richard passe nous voir.

EDITH : Vous croyez? Je n'aurais pas cru que Papa aurait aimé ce genre d'homme.

CORA : Tu viens?

MARY : J'arrive dans une minute.

(Elles partent, Mary s’effondre)

ANNA : Allez-vous bien, Mademoiselle ?

MARY : Oh Anna.

 

Le concert commence, Mathieu arrive avec sa mère et sa fiancée.

LAVINIA : C'est terriblement grand.

MATHIEU : Va bien falloir vous y habituer. Un jour se sera notre maison.

LAVINIA : Je ne crois pas que "maison" soit le meilleur terme pour décrire cet endroit.

ROBERT : Mon cher ami, soyez le bienvenue à la maison. C'est un très grand plaisir de vous revoir.

MATHIEU : Puis-je vous présenter Mademoiselle Lavinia Swire ?

ROBERT : Enchantée, Lord Grantham.

ROBERT : Enchanté, Mademoiselle.

 

Violette n'hésite pas à commenter.

 

VIOLETTE : Nous y voilà. Voici la remplaçante de Mary. Et bien, hélas la beauté ne fait pas tout.

CORA : Elle a l'air plutôt gentille il me semble. J'ai peur que nous rencontrer tous soit très intimidant pour elle.

VIOLETTE : Je l'espère bien.

ROBERT : Sachez Mademoiselle Swire que nous en sommes ravis. Veuillez entrer je vous pris.

LAVINIA : Merci.

 

Mathieu croise le regard de Mary.

 

ISABELLE : Quel plaisir de vous revoir.

MARY : Bonsoir, Mademoiselle Swire, je suis Mary Crawley. Bien sûr, c'est vous. Je veux dire j'étais impatiente de vous rencontrer parce que Mathieu m'a beaucoup parlé de vous. C'était...

MARY : En bon termes, j'espère.

MATHIEU : Cela ne pouvait être qu'en bon terme.

ROBERT : S'il vous plait.

MARY : Ce ne sait que dire ? Ça fait tellement longtemps ! Qui sait ce que vous pensez de moi maintenant?

MATHIEU : Je pense... que je suis très content de voir que vous allez bien.

MARY : D'accord, vous gagnez. Nous sommes à nouveau en paix.

 

Carson égoutte le vin. Hughes vient le voir.

 

HUGHES : Avez-vous trouvé quelque chose de joli?

CARSON : Dans quel but particulier?

HUGHES : Dans le but d’accueillir correctement M. Mathieu. Oh, quel est le problème ? Je pensais que vous auriez fini.

CARSON : La dernière fois qu'il était ici, il a brisé le cœur de Lady Mary.

HUGHES : Lady Mary s'est elle même brisé le cœur. Enfin si bien sur elle a un cœur à briser.

CARSON : Nous partagerons jamais le même point de vue sur la question, Mme Hughes.

HUGHES : Elle n'en voulait pas quand elle pensait qu'il n'aurait rien reçu. Et quand il est revenu l'héritier, elle a voulu le reprendre.

CARSON : Je pensais que la prudence était une vertu.

HUGHES : La prudence peut être, l'intérêt personnel non. Peut-être que mademoiselle Swire est une personne plus gentille.

CARSON : Selon moi, cette Miss Swire, qui cela vous intéressera peut être, n'apparait nulle part dans le Burke Spirit, l'annuaire de la noblesse de notre grand pays, surveille de près ses intérêts.

HUGHES : Ce n'est pas du snobisme, je suppose.

CARSON : J'aime que les choses soit exécutées convenablement, Mme Hughes, et je ne m'en défendrai pas. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser.

 

Au concert, deux dames se lèvent et donnent des plumes blanches aux hommes.

 

WILLIAM : Qu'est-ce s'est ?

FEMME : Une plume blanche, bien sûr. Lâche.

ROBERT : Veuillez vous taire immédiatement! Ce n'est ni le moment ni l'endroit.

FEMME : Ces personnes doivent être conscientes qu'il y a des lâches parmi elles.

ROBERT : Veuillez partir s'il vous plait?! Les laches se sont vous deux mesdemoiselles, pas eux!

Maitre, veuillez continuer.

 

Les femmes s'en vont et croisent Tom à l'entrée.

 

TOM : Je suis en uniforme.

FEMME : Ce n'est pas le bon.

 

La famille est à table.

 

CORA : C'était odieux, William. J'espère que vous ne vous êtes pas laissé perturbé.

WILLIAM : Non, Madame la Comtesse..

ROBERT : Pourquoi ces femmes sont-elles aussi méchantes ?

EDITH : C'est odieux bien sur. Mais quand chaque jour des héros donnent leur vie, il est dur de voir de jeunes hommes en bonne santé ne rien faire.

ISABELLE : A propos, Sibylle, très bonne nouvelle, il y a un poste vacant. On ne l'a su qu'au dernier moment parce que quelqu'un vient de démissionner. Vous devez être prête à commencer Vendredi.

ROBERT : Puis-je savoir de quoi il s'agit ?

SIBYLLE : Cousine Isabelle m'a obtenu une place dans une école d'infirmière à York. Je veux travailler à l'hôpital.

CORA : Nous n'avons pas besoin d'en parler maintenant.

 

Bates et Anna peuvent avoir leur conversation seuls.

BATES : Ma femme est arrivé tout à coup chez ma mère. Peu de temps avant qu'elle meurt.

ANNA : Donc qu'est-ce que cela signifie ?

BATES : Je crois que cela signifie, qu'enfin... je vais obtenir le divorce.

ANNA : Mr Bates, est-ce une demande en mariage ?

BATES : Si vous souhaitez l'appeler ainsi. Et vous devriez commencer par m'appeler John.

ANNA : Pourquoi êtes vous si sur qu'elle va l'accepter alors qu'elle refusé depuis si longtemps?

BATES : Mère m'a laissé un peu d'argent, bien plus que je ne le pensais. Vera est cupide, elle ne refusera pas ce que je peux lui offrir.

ANNA : Devrons-nous quitter Downton ?

BATES : Seulement quand nous le voudrons. J'ai parlé à Monsieur le Comte et il nous trouvera un cottage près du château.

ANNA : Vous lui avez dit que vous vouliez m'épouser ?

BATES : En effet.

ANNA : Avant de m'en parler ?

BATES : Ça ne vous gène pas que...

ANNA : Bien sûr que ca me gène! En fait, je vous donnerai une gifle si je ne pourrais pas d'envier de vous embrasser.

(Ils s'embrassent)

 

La famille est toujours à table.

 

EDITH : Branson dit que je suis prête à conduire sur la route.

ROBERT : Ce n'est pas ce qu'il m'a dit.

LAVINIA : C'est délicieux ! Je les adore.

ROBERT : Comment avez-vous rencontrée Mathieu?

LAVINIA : Oh, à Londres. Mon père travaille à Londres, j'ai donc toujours vécu là-bas. Mais j'aime aussi la campagne.

VIOLETTE : Bien entendu.

LAVINIA : Papa est avocat, comme Mathieu.

VIOLETTE : Mon Dieu. Vous êtes très bien placée au cas om vous auriez des problèmes avec la loi.

ROBERT : Vous ai-je dit que j'avais été nommé colonel du régiment volontaire du Nord donc je réintègre effectivement l'armée.

MATHIEU : Oh, félicitations ! Il n'ira pas avec eux, n'est-ce-pas ? Quand ils seront appelés au front.

MARY : J'espère que non, mais il le croit semble-t-il. A quoi cela ressemble-t-il ?

MATHIEU : Vous savez, le problème...c'est que je ne peux pas en parler.

MARY : Vous a-t-on manqués?

MATHIEU : A votre avis ? Vous ne m'en voulez pas d'avoir emmené Lavinia ?

MARY : Au contraire, j'en suis contente. Contente de voir votre bonheur.

MATHIEU : Et vous ? Comment allez-vous? Vous étés heureuse ?

MARY : Je pense que je suis sur le point de l’être. Est-ce important ?

MATHIEU : Oui, si vous le pensez.

MARY : Vous serez le premier au courant.

 

Les domestiques finissent de débarrasser.

 

DAISY : Qu'est-ce-que tu lis ?

ESTHER : Un article de cinéma sur Mabel Normand. Elle n'était rien quand elle a commencé, tu sais. Son père était charpentier et ils n'avaient pas d'argent. Maintenant, c'est une grande star de cinéma.

O'BRIEN : Esther, j'ai un message pour vous, de la part de Madame. Vous devez monter la voir, tout de suite.

ESTHER : Quoi ? Où cela?

O'BRIEN :Dans le salon, bien sûr, ils sont tous là-bas.

ESTHER : Qu'est-que j'ai fait de mal ?

O'BRIEN : Rien, c'est plutôt l'inverse. Elle est très satisfaite de la manière dont vous avez commencé et elle veut vous remercier.

ESTHER : Tout de suite?

O'BRIEN : Oui, tout de suite. Elle vous a demandé, combien de temps comptez-vous la faire attendre ?

 

La famille est dans le salon.

 

LAVINIA : Je ne sais pas grand chose de la vie à la campagne, mais je comprends comment fonctionne la loi, je crois donc pouvoir aider Mathieu dans ce domaine.

EDITH : Mais vous lui serez d'une immense aide. Et toi, qu'en penses-tu Mary ?

MARY : Bien sûr.

(Esther arrive)

ESTHER : Je vous demande pardon, Madame la Comtesse, de vous avoir fait attendre.

CORA : Comment ?

ESTHER : Je vous suis très reconnaissante pour vos louanges et jje veux que vous sachiez que c'est un privilège de travailler ici.

CARSON : Esther, que faîtes-vous ici ?

ESTHER : Lady Grantham m'a fait demander.

CARSON : Et qui vous a délivré ce message ?

ESTHER : Mademoiselle O'Brien. Elle a dit que je ne devait pas faire attendre Madame.

CARSON : Vous pouvez retourner en-bas, maintenant, merci, Esther.

ESTHER : D'accord. Merci, Madame la Comtesse.

VIOLETTE : Vous pensez qu'elle est malade, folle ou qu'elle travaille pour les Russes ? Veuillez excuser.

 

Mathieu parle un peu avec Mary avant de partir.

 

MATHIEU : Elle a le temps d'apprendre, Cousin Robert gardera encore longtemps sa charge ici. Lavinia sera l'épouse d'un avocat bien plus longtemps qu'elle ne sera comtesse. Enfin... si je sors de la guerre en un seul morceau.

MARY : Bien sûr que oui. Chassez ce genre d'idée. Combien de temps resterez-vous au village ?

MATHIEU : Seulement demain. Je prends le train de six heures, jeudi.

MARY : Vous restez ensuite en France.

MATHIEU : Où que j'aille, je suis heureux que nous soyons réconciliés.

 

Esther est un peu perdue.

 

ESTHER : Je ne comprends toujours pas ce qu'il y avait de drôle à me faire passer pour une idiote. Vous n'étiez même pas là pour en profiter.

O'BRIEN : Oh, ne vous inquiétez pas, on a très bien profiter d'ici.

CARSON : Mademoiselle O'Brien, Madame La Comtesse m'a demandé de clore l'incident sans prendre de mesure. Ne me poussez pas à désobéir. Ai-je ben vu Lady Sibylle dans la cuisine hier ?

MME PATMORE : Elle voudrait apprendre à cuisiner.

DAISY : Elle dit qu'elle va se former au métier d'infirmière donc il faut qu'elle sache cuisiner, nettoyer, et tout le reste.

CARSON : En a-t-elle parlé à Madame La Comtesse?

DAISY : C'est censé être une surprise.

HUGHES : M. Carson, c'est tout à l'honneur de Lady Sibylle de vouloir aider les blessés. Essayons de ne pas la dénoncer..

ESTHER : Pourquoi elle n'apprendrait pas à cuisiner et nettoyer? Ça pourrait lui servir quand la guerre sera finie. Les chose sont en train de changer, pour eux comme pour nous. Et après j'entends bien en profiter le plus possible. J'imagine qu'ils ont mangé toutes les crèpes, hier soir ?

MME PATMORE : Ah oui, en effet.

(Mme Patmore revient dans la cuisine et donne le reste au chien)

MME PATMORE : Eh ben voilà.

 

MAISON DE ISABELLE ET MATHIEU

 

Isabelle s'entretient avec Clarkson.

 

ISABELLE : Continuons. Quoi d'autre?

CLARKSON : Ils aimeraient que nous prenions en charge une centaine de blessés. Trois fois plus que le nombre pour lequel l’hôpital a été conçu.

ISABELLE : Alors le problème est réglé. Nous devrons transformer la seconde chambre en salle de repos..

CLARKSON : Il n'y aura donc aucune place pour les convalescents ?

ISABELLE : J'ai bien peur que non. Une fois capable de se lever, ils devront s'en aller.

CLARKSON : Si seulement il y avait un endroit plus près que Farley Hall. Je ne peux y aller que deux fois par semaine, tout au plus. Est-il souhaitable qu'il fasse ça ?

ISABELLE : Pourquoi pas ?

CLARKSON : Je voulais dire, dans son état de santé...

ISABELLE : Quel état de santé ?

CLARKSON : Ses poumons.

Lady Grantham mère m'a dit qu'il avait eu beaucoup de problèmes avec ses poumons.

ISABELLE : Et pourquoi vous l'a-t-elle parlé à vous en particulier ?

CLARKSON : Elle voulait que j'écrive au Ministère de la guerre. Elle tenait beaucoup à lui épargner l'humiliation d'être refusé pour raisons médicales.

ISABELLE : Et qui d'autres a-t-elle souhaité que vous preniez sous votre protection ?

CLARKSON : William Mason, le valet de pied du château. Il a des problèmes de peau apparemment et il ne veut surtout pas que cela se sache. Elle voulait lui disposer de passer l'examen médicale.

ISABELLE : J'en suis certaine...

 

DOWNTON

 

Sibylle prend son cours de cuisine.

 

MME PATMORE : Au nom du ciel, vous pouvez le dire ce que s'est? Je veux dire, je ne comprends pas très bien ce que vous essayez de faire, Mademoiselle.

SIBYLLE : Oh, je savais que ce n'était pas censé ressembler à ça.

MME PATMORE : Non, Mademoiselle. J'irais même jusqu'à dire qu'aucune nourriture sur cette terre n'est censé ressembler à ça.

SIBYLLE : Pourquoi y-a-il autant de grumeaux?

DAISY : Je vais vous dire, jetez tout et on va recommencer.

 

Anna et Bates parlent de projets.

 

ANNA : Je ne crois pas qu'il faille vendre la maison de votre mère, pas encore.

BATES : On pourrait la louer. Ça nous permettrait d’épargner. Quand j'aurai un peu de temps libre, j'irai à Londres pour m'en occuper.

ANNA : Je peux peut être venir avec vous. On pourrait le faire ensemble.

BATES : J'ai une idée. Un petit peu plus tard, si nous le voulons..

ANNA : Si nous voulons fonder une famille.

BATES : J'ai pensé qu'au moment opportun, nous pourrions vendre et ensuite nous achèterons un petit hôtel, un tout petit hôtel. Peut-être... près d'ici. Ensuite, nous pourrions travailler ensemble et garder les enfants avec nous. Qui a-t-il ?

ANNA : C'est rien seulement de toute ma vie, je n'ai jamais cru qu'un jour je serai aussi heureuse qu'en ce moment.

 

VILLAGE

 

Mathieu part de chez lui. Il regarde encore un fois ce village qui va lui manquer.

GARE

 

Mathieu se rend à la gare. Mary l'attend.

 

MARY : N'ayez crainte, je ne suis pas venue anéantir vos efforts de l'autre soir.

MATHIEU : Vous avez dû être levé avant les domestiques.

MARY : Ils étaient plutôt surpris de me voir. Je voulais vous donner ceci C'est mon porte-bonheur. Je l'ai depuis toujours. Il faut donc me promettre de me le rapporter sans une égratignure.

MATHIEU : Il peut vous servir?

MARY : Pas autant qu'à vous. Alors s'il vous plaît prenez en soin,.

MATHIEU : J'essaierai de ne pas être un héros si c'est ce vous craigniez.

MARY : Revenez sain et sauf tout simplement. Avez-vous passé un bon moment, hier soir?

MATHIEU : J'ai montré à Lavinia les endroits que j'aimais le plus. Pour lui donner quelques souvenirs. Mary, si je ne reviens pas,

MARY : Mais, non.

MATHIEU : Si je ne reviens pas, rappelez-vous. Je suis très content que nous ayons quand eu le temps de se réconcilier à temps. Et je le pense. Vous envoyer au front un homme heureux. Feriez-vous quelque chose pour moi ? Voudriez-vous... Voudriez-vous prendre soin de Mère si s'il arrivait quoique se soit?

MARY : Bien sûr que oui mais vous reviendrez.

MATHIEU : Et de Lavinia. Elle est jeune, elle trouvera quelqu'un d'autre, en tout cas je l'espère pour elle. J'espère vraiment.

MARY : Au revoir alors. Et surtout bonne chance.

MATHIEU : Au revoir, Mary. Que Dieu vous garde.

 

DOWNTON

 

La femme de Bates est là.

 

VERA : Lady Mary a joué un rôle crucial dans cette l'histoire, je peux vous l'assurer.

ESTHER : Comment le savez-vous ?

VERA : Et bien, vous voyez, je travaillais pour Lady Flin...

ANNA : Esther ! J'espère que vous avez offert du thé à notre invité.

ESTHER : Je vais demander à Daisy.

ANNA : Quelle est la première règle du service ? Nous ne discutons pas des affaires de cette maison avec des étrangers.

ESTHER : Mais ce n'est pas une étrangère, c'est la femme de M. Bates. Personne ne lui a dit qu'elle était là ?

 

Anna revient vers Vera.

 

VERA : C'est donc vous Anna.

ANNA : Oui.

VERA : Vous êtes celle qui a rendu visite à ma regrettée belle-mère.

ANNA : Oui, c'est moi.

VERA : Je sais que c'est vous.

(Bates arrive)

BATES : Désolé de t'avoir fait attendre, Vera. J'étais au grenier et je rangeais des placards.

VERA : Ne t’inquiètes pas, je passe un bon moment avec Esther et Mademoiselle Smith.

HUGHES : M Bates, Esther m'a prévenu que vous aviez une visite. Je vous ai donc préparé du thé dans mon salon. J'ai pensé que vous pourriez y emmener Mme Bates.

BATES : C'est très attentionné.

VERA : En effet. Mais vous êtes tous tellement gentils. Je commence à comprendre pourquoi mon petit Bates est devenu si pourri gâté.

 

Carson dérange Cora en plein tricot.

 

CARSON : Veuillez m'excuser Madame la Comtesse.

CORA : Qui-a-t-il, Carson ?

CARSON : Il se passe quelque chose d'inhabituel et que vous en étiez pas informé me met plutot mal à l'aise.

CORA : Mon dieu. Quel est ce sombre secret ?

CARSON : Lady Sibylle a passé ses deux derniers jours dans les cuisines.

CORA : Quoi ?

CARSON : Elle a demandé des leçons de cuisine à Mme Patmore.

 

Carson et Cora regardent Sibylle en train de cuisiner.

 

MME PATMORE : Maintenant, doucement. Même la cuisinière la plus expérimentés peut se brûler si elle ne fait pas attention.

SIBYLLE : Mais pensez vous que c'est prêt ?

MME PATMORE : Je sais que c'est prêt, bien sur.

DAISY : Dépêchez-vous de ne pas le gâcher.

CARSON : Il semble qu'elle ait fait un gâteau pour vous Madame le Comtesse, une sorte de surprise. Mais je n'aime pas beaucoup les surprises par les temps qui court et je me demande si tout cet exercice est réellement approprié.

SIBYLLE : Voilà.

MME PATMORE : Félicitations.

CARSON : Non, je ne me sens pas à l'aide Madame la Comtesse mais vraiment pas du tout.

CORA : Je m’inquiétais pour Lady Sibylle, mais je m'inquiète plus maintenant.

CARSON : Alors vous êtes pas fâché Madame la Comtesse ?

CORA : Non. Je ne suis pas fâché. Et je vous remercie très sincèrement. Et ce gâteau, ce sera une surprise, avec ou sans votre approbation. Alors s'il vous plaît, ne leur dites rien.

 

Bates et Vera sont dans le salon de Hughes.

 

VERA : Assieds-toi

BATES : Je n'ai pas envie de m'asseoir.

VERA : A ta guise.

BATES : Je ne te fais pas porter tout la culpabilité de ce qui s'est passé entre nous mais je ne peux pas revenir en arrière. J'en accepte la responsabilité. Je retournerais voir les prostituées dans un hotel à Malton. Alors pourquoi insister ?

VERA : Parce que j'ai essayé de vivre seule et que cela ne me plait pas. Tu as de l'argent, maintenant, nous serons à l'aise.

BATES : Tu as perdu l'esprit ! Qu'est-ce qu'il te fait j'accepterai ça?

VERA : Tu êtes déjà allé en prison pour moi. Je dois avouer qu'il est vraiment très bon. Lord Grantham a-t-il son propre mélange de thé?

BATES : C'est tout?

VERA : Pas tout à fait. Si tu ne reviens pas avec moi, j'irai voir les journaux avec une histoire croustillante et je parie que les Grantham ne survivront pas.

BATES : Quelle foutaise est-ce encore là ?

VERA : Celle que j'ai entendu quand grâce à ton nom j'ai obtenu un emploi chez Lady Flintshire, la cousine de Monsieur le Comte.

BATES : Je sais qui est Lady Flintshire.

VERA : Sa femme de chambre m'a tout de suite si c'était vrai. L'histoire entre Lady Mary et du diplomate turc. Ils me croyaient au courant vois-tu, étant ta femme.

BATES : Tu lui as dit que tu savais rien j'espère ?

VERA : Oh... c'est cela oui. J'ai dit : "Dites-moi plutôt ce que vous pensez savoir et je vous dirai si c'est vrai." Bonté divine ! Ma patience a été récompensée. Le public en a assez de la guerre, vois-tu. Ils aiment les potins. Et un diplomate qui meurt dans le lit de la fille célibataire d'un comte et c'est un billet pour la fable de l'année.

BATES : C'est un tissu de mensonges.

VERA : Je suppose qu'il s'agit de loyauté et non d'ignorance. Parce qu'il parait que Lady Mary a demandé à sa femme de chambre de l'aider à le transporter, et oui, tu as deviné, ton Anna chérie va aussi figurer dans l'histoire. Il n'y a pas grand chose à craindre. Ce n'est pas une infraction pénale, n'est ce pas ? Juste une infraction sociale.

BATES : Chienne!

VERA : S'il te plait, ne griffe pas ! Mais il faudra m'excuser si ensuite je cours en ville pour me faire photographier.

BATES : Qu'est-ce-que tu veux de moi ?

VERA : Alors tout d'abord, tu vas remettre ta démission... ce soir. Je logerai dans un pub au village.

BATES : Et quel motif je vais donner ?

VERA : Tu n'as pas besoin d'en donner. Dites-leur seulement que tu t'en vas. Et demain nous retournerons à Londres. Nous habiterons chez ta mère en attendant de trouver un arrangement et au cas où tu te poserais la question, quelque puisse entre mes projets, tu en faites partie.

(Mme Hughes a entendu la conversation à travers l'aération)

 

Bates annonce sa démission à Robert.

 

ROBERT : Bates, quand vous êtes arrivé, je me suis battu pour vous garder à mon service! Tout le monde était contre moi, de Madame la Comtesse à Carson. Ils m'ont cru complètement fous mais je leur ai dit "Après tout ce que nous avons traversé, Bates et moi, je lui dois ma loyauté."

BATES : J'apprécie cela, monsieur le Comte mais...

ROBERT : Mais quoi? Mais la loyauté ne compte pas à vos yeux?

BATES : Si elle compte beaucoup, Monsieur.

ROBERT : Pas assez pour vous faire changer d'avis, pour que vous restiez jusqu'à ce que je vous trouve remplacer !

BATES : Je ne peux pas.

ROBERT : Vous n'aurez rien un seul cens de ma part, vous partirez les mains vides...

BATES : Je ne veux pas d'argent, Monsieur.

ROBERT : Je suis désolé, Bates, c'était un coup bas. Vous pouvez bien sur avoir tout ce qui vous revient. Je pensais que nous étions amis, c'est tout. Je croyais que nous avions franchi avec succès le fossé qui nous sépare. Enfin, bref. J'ai dit ce que j'avais à dire. C'est votre vie. Mais vous m'avez déçu, Bates. Je ne me rappelle pas avoir été plus déçu par quelqu'un.

 

Bates l'annonce à Anna. Elle est dévastée.

 

ANNA : Je ne peux pas vous croire. Vous dîtes que ma vie est finie, que votre femme vient vous chercher à la première heure demain et c'est tout ? En avez-vous parlé à quelqu'un d'autre ?

BATES : Seulement à M. Carson et Mme Hugues. Les autres le sauront quand je serai parti.

ANNA : Je sais que vous ne m'avez pas donner la vraie raison.

BATES : Vous avez tort. Vera m'a rappelé que j'étais marié, que je devais donner une seconde chance à mon mariage. Je n'avais pas le droit de vous impliquer ma vie.

ANNA : Oui mais c'est justement ça que je ne suis pas d'accord. Vous aviez tous les droits. Je vous connais, vous vous comportez en grand homme, en vous sacrifiant pour mon honneur, mais je ne le veux pas. Ça m'est égal. Vous ne comprenez pas ? Je me moque de ce que pense les gens. Je vivrai dans le pêché avec vous. Si elle menace de me détruire, laissez-la faire. Ce n'est rien pour moi. La seule chose qui peut me détruite, c'est de ne pas être avec vous.

BATES : Oubliez-moi et soyez heureuse, s'il vous plaît.

ANNA : Je ne pourrai pas. Plus jamais.

BATES : Vous pouvez, vous le devez. Je ne suis rien.

 

William est encore dans la cuisine. Daisy vient chercher quelque chose.

 

DAISY : William, je croyais que tout le monde était monté. Je venais chercher le magazine qu'Esther lisait. J'espère que tu as remarqué, je n'ai plus peur de l'électricité maintenant. Enfin, plus trop. Je ne pouvais pas toucher un seul interrupteur quand y en avait qu'en haut. Je déteste te voir comme ça.

WILLIAM : Même si je suis un sale lâche ?

DAISY : Tu ne l'es pas pour moi.

WILLIAM : Mais pourquoi je ne m'engage pas ? Je pouvais. Je sais oui, je l'ai promis à mon père, mais je ne lui appartiens pas. Il n'est pas la loi. Est-ce-que j'ai peur ? C'est ça, honnêtement?

DAISY : Ne sois pas aussi dur avec toi-même. Personne ne veut aller à la guerre. Oh, j'aimerai te remonter le moral. S'il te plait ! Je ferai n'importe quoi pour te redonner le sourire.

WILLIAM : Comme quoi ?

DAISY : Comme ça.

(Elle s'embrasse)

WILLIAM : Tu as pitié de moi et c'est tout.

DAISY : William, je t'ai embrassé ! Ça faisait longtemps que tu voulais. Et bien, maintenant, c'est fait. Profites en !

WILLIAM : Tu seras ma petite amie alors ? Parce que si tu l'étais Daisy, je sais que je pourrais affronter n'importe quoi.

 

LA SOMME

 

Mathieu est au front.

 

MATHIEU : Mais nous devrions être au repos encore dix jours, au moins.

HOMME : Les ordres sont arrivés ce matin, monsieur. Les forces du Sud ont sacrément souffert, nous devons donc les remplacer. Ils bombardent la tranchée depuis notre arrivée.

MATHIEU : Il y a des blessés ?

HOMME : Rankin est mort, Kent et le caporal Wright ont été touchés. Dieu merci, les brancardiers étaient là.

MATHIEU : Allons voir quels sont les dégâts.

HOMME : Oui Monsieur.

 

Mathieu et le soldat font un tour dans la tranchée.

 

MATHIEU : Tout va bien ?

HOMME : Oui, monsieur. Attention !

SOLDAT : Médecin !

MATHIEU : Thomas ? C'est bien vous Thomas?

THOMAS : Caporal Barrow, maintenant, M. Crawley.

MATHIEU : Vous ne devinerez jamais d'où je viens.

 

DOWNTON

 

Bates s'en va. Anna regarde par la fenêtre. Hughes la remplace dans ses tâches. Sibylle prépare ses affaires.

 

VIOLETTE : Où est Anna ?

HUGHES : Elle ne sent pas très bien, aujourd'hui, Madame la Comtesse. C'est moi qui la remplace pour le moment.

VIOLETTE : Oh, c'est très gentil à vous. Assurez-vous juste que Lady Sybil emporte des affaires qu'elle puisse mettre sans femme de chambre.

SIBYLLE : Oh, je n'ai pas besoin de ça. Je ne le porterai jamais.

EDITH : Mais il te faut quelque chose de décent. Suppose que tu sois invitée à dîner.

SIBYLLE : Je sais que, pour toi, c'est dur à comprendre mais je n'y vais pas pour sortir diner. J'y vais pour apprendre.

MARY : Prends-en quand même une. Juste au cas où.

EDITH : Tu vas nous manquer.

SIBYLLE : Ne sois pas bête, ca ne durera que deux mois. Si je le peux, je reviendrais à la maison.

EDITH : Et si je t'y conduisais ?

VIOLETTE : Elle prend déjà suffisamment de risque comme ça dans la vie.

EDITH : Oh, Grand-maman.

VIOLETTE : D’où sort cette manie de vouloir conduire ?

EDITH : cela va nous être utile. Il n'y aura bientôt plus un seul homme vaillant pour nous servir de chauffeur. Et si Sibylle peut être infirmière, pourquoi ne serais-je pas chauffeur ?

VIOLETTE : Eh bien, je vais vous laisser. Cousine Isabelle m'a invité à prendre le thé. A bientôt, Sibylle. Et bonne chance pour tout.

SIBYLLE : Merci de m'avoir autant soutenu.

VIOLETTE : C'est un bien grand pas que tu fais là, très chère. Mais la guerre redistribue étrangement les tâches. Rappelle-toi ta grande tante Roberta.

MARY : Que doit-elle se rappeler ?

VIOLET : Elle devait charger les canons à Lucknow.

CORA : Je descend avec toi. Je vais dire à William d'aller chercher les bagages. La première d'entre vous qui quitte le nid.

EDITH : Pauvre maman, ces choses sont toujours source de souffrance pour elle.

MARY : Ce sont ses origines américaines.

SIBYLLE : Je suis très contente que nous ayons réussi à nous réconcilier avec Cousin Mathieu. Pas toi, Mary ?

MARY : Oh, s'il vous plaît, arrêtes de marcher sur des œufs. J'ai d'autres chats à fouetter.

 

MAISON DE ISABELLE ET MATHIEU

 

Violette est arrivée.

 

VIOLETTE : Je ne ferais aucune excuse. Ce serait quelque chose de terrible si le fils de ce pauvre, vieux M. Molesley était tué. N'est-ce pas, Molesley ?

ISABELLE : J'en suis sûre, mais...

VIOLETTE : Et ensuite j'ai appris que le père de William se retrouverait seul sans ressource s'il arrivait quelque chose au garçon. Et que deviendrait Carson si le reste de son personnel devait s'en aller?

ISABELLE : Le problème n'est pas là.

VIOLETTE : Souhaitez-vous la mort de Molesley?

ISABELLE : Bien sûr que non !

VIOLETTE : Eh bien alors.

ISABELLE : Je ne souhaite pas non plus que mon propre fils meurt au front. Et nous devons tous être dans le même bateau. Grand ou petit, riches et pauvres. On ne peut pas faire d'exception parce que chacun de ses hommes au front, est une exception pour quelqu'un quelque part.

CLARKSON : Mme Crawley a raison. Je comprends vos motivation, Lady Grantham, mais je ne les critique pas.

VIOLETTE : Merci.

CLARKSON : Mais je vais écrire immédiatement au Ministère pour rectifier l'information erronée. Bonne journée. Je trouverai le chemin.

ISABELLE : Molesley, vous comprenez pourquoi j'ai dit cela?

MOLESLEY : Je comprends, oui, Madame.

ISABELLE : Vous ne serez pas appelé tout de suite. Pas tant qu'il restera des hommes plus jeunes .

VIOLETTE : Mais ils finiront par vous avoir, Molesley. Et vous pourrez vous en prendre à Mme Crawley quand ils le feront.

 

DOWNTON

 

Carson est toujours au boulot. Hughes veut qu'il se repose.

 

HUGHES : J'aimerais seulement que vous arrêtiez de travailler une petite minute. Allumez au moins la lumière, sinon vous allez vous fatiguez les yeux.

CARSON : Il commence à faire sombre tôt maintenant. Est-elle partie ?

HUGHES : Oui. Bien... nous avons perdu Mr. Bates et Lady Sibylle en une journée.

CARSON : Je ne peux pas le croire. Maintenant je suppose que je vais devoir l'occuper de Monsieur le Comte, en plus de tout le reste.

HUGHES : Je ne veux pas vous entendre dire que des sorcières viennent vous aider avec leur balai.

CARSON : Monsieur Le Comte sera à son diner de régiment chez Richmond ce soir. Il sera donc en grande tenue.

HUGHES : Vous vous en sortirez.

CARSON : Vous savez, quand M. Bates est arrivé dans cette maison, j'ai pensé qu'il ne ferais jamais son travail mais maintenant je ne m'imagine pas me passer de lui. Vous vous y attendiez ? Parce que moi pas.

HUGHES : J'ai une confession à vous faire. Je les ai laissé prendre le thé dans mon salon ?

CARSON : C'était gentil de votre part.

HUGHES : Oui, c'était certainement gentil mais j'avais mes raisons. Il y a une grille dans le mur qui permet d'entendre tout ce qui se dit dans le salon.

CARSON : Si j'étais un gentleman, je ne voudrais pas en savoir plus.

HUGHES : Mais vous en êtes pas un.

CARSON : Heureusement.

 

CENTRE DE FORMATION D'INFIRMIERE

 

Sibylle arrive au centre. Tom l'accompagne.

 

SIBYLLE : Ça va être dur de vous laisser partir. Mon dernier lien avec la maison.

TOM : Pas aussi dur que pour moi.

SIBYLLE : Branson.

TOM : Je sais que je devrais me taire mais je ne peux plus le garder pour moi.

SIBYLLE : Si seulement vous pouviez.

TOM : Je me le suis dit et redis, vous êtes bien trop supérieure à moi. Mais les choses changent. Quand la guerre sera finie, le monde se ressemblera plus à ce qu'il était avant. Et je me rendrais utile, je vous le promets.

SIBYLLE : Oui, j'en suis sure.

TOM : Alors comptez sur moi. Et si votre famille vous rejette, ca ne durera pas longtemps. Ils se raviseront et en attendant je vous promets de consacré chaque minute de mes journées à votre bonheur.

SIBYLLE : Je suis terriblement flatté.

TOM : Ne dites pas ça.

SIBYLLE : Pourquoi ?

TOM : Parce que flatté est un mot qu'emploie les gens mondain quand ils s’apprêtent à dire non.

SIBYLLE : C'est plutôt à vous que cela ressemble.

TOM : S'il vous plait, ne vous moquez pas de moi. Cela me coute beaucoup de dire toutes ces choses. Bien. Je m'en vais. Je donnerais ma démission et je ne serais plus là à votre retour.

SIBYLLE : Non, ne faites pas ça.

TOM : Je le dois. Il ne voudront plus de moi quand ils sauront ce que j'ai dit.

SIBYLLE : Ils ne le sauront pas, pas par moi.

 

LA SOMME

 

Thomas et un soldat transporte un blessé dans la tranchée.

 

SOLDAT : Tout va bien Caporal ?

THOMAS : Je crois. À peu près. Mon dieu.

SOLDAT : Il me croirons jamais chez moi quand je rentrerais. Je m'étais dit camp médical, pas trop de danger. Comme quoi qu'un homme peut se tromper. Tenez. Je crois que c'est une question de chance. Si la balle vous est destinée, on peut rien y faire sinon remercier Dieu pour votre chance.

(Il se fait tirer dessus)

HOMME : Enlèves ses cordes là. Allez Caporal Barrow !

 

DINER DU REGIMENT

 

ROBERT : Je ne peux vous dire à quel point je suis heureux d’être ici ce soir.

COMMANDANT : Mais nous sommes très heureux de vous voir, Lord Grantham.

ROBERT : Voyez-vous, rien de me savoir avec vous tous, de sentir que je suis ici à ma place, je me vois plus comme un imposteur. C'est aussi simple que ça.



HOPITAL

 

Molesley attendait le docteur.

 

CLARKSON : M. Molesley, que faites-vous ici ?

MOLESLEY : J'attendais pour vous voir Docteur.

CLARKSON : En quoi puisse vous aider ?

MOLESLEY : Je me demandais seulement si vous aviez écrit cette lettre ? Celle dont vous parliez cette après-midi ?

CLARKSON : Au ministère de la guerre ? Pas encore. Je suis désolé qu'on vous ait mêle à tout ça. J'aurais du vérifier avec vous avant d'intervenir.

MOLESLEY : Justement, si vous auriez vérifier avec moi, vous auriez vu ce que Lady Grantham a décrit.

CLARKSON : Je ne vois pas...

MOLESLEY : J'ai des problèmes aux poumons. Je me sens à court de souffle parfois. Et j'ai remarqué que ça empirait. Ils n'ont pas encore écrit à William ? Le ministère je veux dire ? Mais moi ils m'ont dispensé. Ça va leur donner du travail supplémentaire de me refuser encore une fois.

CLARKSON : Très bien. Je corrigerais ma déclaration en ce qui concerne William mais sans vous mentionner.

MOLESLEY : Je vous remercie Docteur.

CLARKSON : Je n'ai rien. Mais Molesley, j'espère que vous contribuez à l'effort de guerre d'une autre façon.

MOLESLEY : Oui, bien sur.

 

DINER DES REGIMENTS

 

ROBERT : Quand devrions-nous appelé nos régiments Monsieur. La conversation au diner suggérait un départ incessant.

COMMANDANT : Oh très bientôt, je dirai.

ROBERT : Bien. Je ne serais jamais aussi prêt qu'aujourd'hui.

COMMANDANT : Pour quoi faire ?

ROBERT : Pour aller en France avec le régiment.

COMMANDANT : Pourquoi feriez-vous ça ?

ROBERT : Parce que je suis leur colonel, bien sur. Je dois bien servir à quelque chose là-bas.

COMMANDANT : Mon cher ami, nous ne manquons pas de cœur à ce point. Ce grade n'est qu'une charge honorifique. Personne n'attend de vous que vous alliez à la guerre.

ROBERT : Une charge honorifique ?

COMMANDANT : Nous avons pensé que ce serait un réconfort d'avoir un Lord Lieutenant à notre table. Et en effet, nous sommes très content de vous accueillir.

ROBERT : Je vois.

COMMANDANT : Vous autre vieux lascars, notre tache est déjà toute tracée. Nous devons maintenir le moral des nôtres. Il faut bien que quelqu'un le fasse.

ROBERT : En effet, Monsieur.

COMMANDANT : N'est-ce pas un taxi..., il faut que j'aille le voir avant de partir.

 

DOWNTON

 

O'Brien déshabille Madame la Comtesse.

 

O'BRIEN : Alors finalement, Lady Sibylle est bien partie ? Il faut se résoudre à admettre qu'elle sait ce qu'elle veut.

CORA : Oui très certainement.

O'BRIEN : Tant qu'elle ne sera pas terminée, je suppose que la guerre n'épargnera aucun de nous. J'ai reçu une lettre de Thomas l'autre jour. Il écrit que quand il pense à la vie qu'il menait ici, cela qui paraît un rêve. Il n'y a pas plus de 2 ans qu'elle dure et il dit que cela lui semble durer un siècle.

CORA : Vous avez des nouvelles de Thomas alors ? Il va bien ? Transmettez lui mes salutations.

O'BRIEN : Il va assez bien Madame la Comtesse. Mais je pense qu'il voudrait bien rentrer chez nous.

CORA : J'aimerai tellement que ce soit possible.

 

Robert s’apprête à se coucher.

 

ROBERT :Bien sur, si Bates n'avait pas été égoïste, il nous aurait laissé le temps de planifier correctement son départ.

CARSON : Monsieur le Comte, je détiens une information que je ne suis pas censé divulguer.

ROBERT : Oui quel est telle ?

CARSON : Eh bien si Monsieur le Comte peut m'assurer qu'il gardera cela pour lui ?

ROBERT : Je le promets Carson. Vous pouvez lever le dernier voile.

CARSON : Voilà, il me semble équitable de vous dire que le départ de M. Bates n'était pas égoïste. Ce serait plus l'inverse.

ROBERT : Cela m'a semblé égoïste à moi. Comme à cette malheureuse Anna accablée par des promesses malhonnêtes.

CARSON : M. Bates est parti parce que si ne l'avez pas fait son épouse prévoyait de faire sombrer cette maison dans un scandale.

ROBERT : Scandale ? Quel scandale ?

CARSON : Le fait est, Monsieur, que Mme Bates aurait rendu Downton tristement célèbre. Le prix de son silence était le retour de son époux.

ROBERT : Mais je dois savoir quelle histoire elle souhaitait divulguer.

CARSON : Je suis désolé Monsieur, je ne pourrais en parler sans vous faire offenser en le faisant moi-même.

ROBERT : Mais vous prétendez que Bates s'est fait tirer une balle dans le pied pour protéger la réputation de ma famille ?

 

Carson fait un dernier tour dans les pièces. Il entend du bruit, c'est Esther qui nettoie les bouts d'aération.

 

CARSON : Esther, mais que faites-vous ?

ESTHER : Cette nuit, je m'occupe des prises.

CARSON : Quoi ?

ESTHER : Je fais briller les prises et je vérifie que la buée ne rentre pas.

CARSON : Et pourquoi faites vous ça ?

ESTHER : Parce que vous étiez occupé. Elle a dit que c'était votre travail d'habitude et que ce soir je devais le faire.

CARSON : Et elle j'imagine que c'est Mademoiselle O'Brien ? Allez dormir Esther. La prochaine fois qu'elle vous donne un ordre, demandez moi d'abord.

 

Robert rejoint Cora au lit.

 

CORA : Qu'est-ce qui vous tracasse ?

ROBERT : Rien du tout, excepté qu'aujourd'hui on m'a montré que non seulement j'étais un bon à rien mais aussi un homme ingrat doté d'un mauvais caractère.

CORA : Nous le savons déjà. Je peux vous aider ? Je me demande comment va Sibylle.

ROBERT : La guerre ne fait qu'étendre ses longs bras sur Downton et disperser nos poussins. Mais je suis content d'avoir fait la paix avec Mathieu.

CORA : Je suis d'accord. Nous pouvons remercier M. Richard Carlisle d'avoir distrait Mary au bon moment. D'ailleurs, elle veut qu'il passe quelques temps ici pour que nous puissions le rencontrer.

ROBERT : Elle veut que nous invitions un colporteur de journaux à scandale pour qu'il soit notre invité dans cette maison ? Heureusement que j'ai le sens de l'humour.

 

Anna rentre dans sa chambre, Esther est en train de pleurer.

 

ANNA : Pas toi aussi. Quel est le problème ?

ESTHER : Pourquoi demander ? Ça t'es égal ?

ANNA : Esther ! Peut être devrais-tu arrêter se penser à toutes ces merveilleuses choses que tu feras quand tu quitteras le service ?

ESTHER : Mais il faut avoir des rêves. Toi tu n'as aucun rêve ?

ANNA : Bien sur que j'en ai. De beaux rêves. Mais je sais maintenant qu'ils ne se réaliseront pas.

 

Edith vient voir Mary dans sa chambre.

 

MARY : Que veux-tu ?

EDITH : Je crois que j'ai laissé mon livre ici.

MARY : C'est tout.

EDITH : Tu étais en train de prier ?

MARY : Ne sois pas ridicule.

EDITH : Tu étais en train de prier ! Pour qui priais-tu ?

MARY : S'il te plait, vas t'en, je suis fatigué.

(Elle s'en va)

MARY : Seigneur, je ne prétends pas avoir une grande confiance en vous, je ne suis meme pas sure que vous soyez là mais si c'est le cas et si jamais j'ai déjà fait quelque chose de bien, je vous supplie de le protéger.

 

LA SOMME

 

Mathieu voit Thomas.

 

MATHIEU : Vous avez l'air bien installé ici Caporal.

THOMAS : Vous en voulez Monsieur ? J'ai du lait concentré et du sucre.

MATHIEU : Je ne vous demanderais pas comment.

THOMAS : Tenez Monsieur.

MATHIEU : C'est du nectar. Vous êtes sur de vouloir en offrir ?

THOMAS : Oui, volontiers. Si nous pouvons avoir de bons moments et oublier tout ça une ou deux minutes.

MATHIEU : Vous avez des nouvelles ?

THOMAS : Oh oui Mlle O'Brien me tient informé. Lady Edith conduit. Lady Sibylle apprend le métier d’infirmière. Mlle O'Brien me dit que l’hôpital est plus occupé que jamais avec les blessés qui arrivent. C'est vrai ?

MATHIEU : C'est certain. Ils organisaient un concert quand j'y étais pour récolter des fonds.

THOMAS : Mais je suis curieux Monsieur. Pensez-vous que je pourrais être transféré à l’hôpital vu que c'est un travail de guerre.

MATHIEU : Il faudrait que vous soyez d'abord renvoyé chez vous. Ensuite, il se pourrait que vous tiriez quelques ficelles. Merci bien. Vraiment je vous remercie.

THOMAS : Que dirait ma mère ? Recevoir le futur Comte de Grantham à ma table boire le thé.

MATHIEU : La guerre a le don de différencier les choses qui ont de l'importance de celles qui n'en ont pas.

 

Thomas sort de sa tanière. Il s'approche de la tranchée et sort un briquet de sa poche. Il tient le briquet du bout des doigts à la vue des allemands. Il reçoit une balle dans la main.

 

THOMAS : Merci ! Merci pour ma délivrance !

 

Fin de l'épisode.

Ecrit par stella

A gunshot rings out. We close in on two soldiers lying in a battlefield covered in dirt. One is severely wounded, the other turns his head, revealing Matthew Crawley.

 

THE SOMME, 1916

 

Matthew sees to his wounded comrade. Cut to soldiers running through the field, some carrying the wounded on stretchers, bombs exploding around them. Matthew carries the wounded soldier to relative safety in the trenches.

 

MATTHEW: Sergeant Stevens!

SGT STEVENS: Sir!

MATTHEW: I want every wounded man taken down the line before it starts to get dark. We've bloody well lost enough of them for one day.

(Matthew enters his bunker where he opens a message. His man servant carries in a pitcher and cloth.)

MATTHEW: When did this arrive?

DAVIS: Sir.

(The bunker continually shakes and pours dirt from the ceiling.)

MATTHEW: Ah, good news. We'll be relieved today by the [Devons?]. The men can finally get some rest, and I've got a few days' leave coming to me.

DAVIS: What'll you do with them, sir?

MATTHEW: London first to remind myself what real food tastes like. Then north for a couple of days, I suppose. Naturally there's a girl I want to see when I'm there.

DAVIS: So I should hope, sir. Strange, i'n't it? Think of our old lives just going on as before while we're here in this.

MATTHEW: More than strange. When I think of my life at Downton, it seems like another world.

 

OPENING TITLES

 

INT. DOWNTON ABBEY

 

A servant opens the windows in the library. Other servants bustle about the rooms preparing for a benefit. Anna leads the new house maid through the rooms.

 

ANNA: We normally have everything done before the family wakes up, but it's all at six and sevens today. I'll go through it tomorrow when we're back to normal.

ETHEL: I do know how to run a house.

(Mr Carson gestures for some workers to move a piece of furniture.)

CARSON: Come along.

 

INT. LORD GRANTHAM'S DRESSING ROOM

 

William helps Lord Grantham dress in his old uniform. William starts to buckle the shoulder belt.

 

ROBERT: It goes under the epaulette.

(William undoes the shoulder belt and restrings it through the epaulette.)

WILLIAM: I'm sorry, my lord. If I'd known, I'd have asked Mr Bates about it before he left for London.

ROBERT: Because I'll be in uniform a lot of the time in future.

WILLIAM: Does being Lord Lieutenant mean you're back in the army?

ROBERT: Not exactly. The Lord Lieut is responsible for the army in the county while the war is on. But no, I'm not back in the army. It appears they don't want me.

 

INT. OUTER HALL

 

Mr Carson continues to supervise while Robert comes down with the dog.

 

ROBERT: Morning. I don't suppose there's any news of Bates?

CARSON: We expect him back any day, my lord. He wrote to Anna that they had the funeral last Monday.

ROBERT: William's a good chap, but he's not Bates when it comes to uniforms. I may not be a real soldier, but I think I ought to look like one.

CARSON: Quite, my lord.

 

INT. DINING ROOM

 

Robert joins Lady Grantham and Sybil for breakfast.

 

ROBERT: We don't often see you in here for breakfast.

CORA: Isobel said she was coming up to help and your mother threatened to look in. No doubt they would love it if they found me still in bed.

(Sybil and Robert open their post.

ROBERT: I don't believe it.

CORA: Please say it's something nice.

ROBERT: General Robertson's invited me to be Colonel of the North Riding Volunteers. Well, this is the best bit. It may please you to know that the idea was given to me by General Hague. Well, if Hague's involved, it means I'm back in the army properly.

CORA: How can that be? You were told you weren't wanted for active service. You can't jump in the army like a jack-in-the-box.

(Sybil is obviously very upset by her post.)

ROBERT: I don't see why not. Churchill went back to the front after the Gilly business. If he can do it, why shouldn't I? Sybil, are you all right?

CORA: Sybil, darling.

SYBIL: Will you excuse me? I think I'll just...

(Sybil takes her post and leaves. Mr Carson opens the door for her.)

CORA: She's had more bad news.

 

EXT. STREET

 

Branson is teaching Lady Edith how to drive.

 

EDITH: I do think I'm getting better, don't you?

BRANSON: Up to a point, my lady. If you could just get the clutch right down to the floor.

EDITH: But I am.

BRANSON: Not quite, my lady.

EDITH: It doesn't seem to want to go.

BRANSON: I think it wants to if you ask it properly. That's better. You'll be putting me out of a job.

EDITH: Won't the call up put you all out of your jobs?

BRANSON: I'll cross that bridge when I come to it.

 

INT. KITCHENS

 

WILLIAM: What are you giving them to eat?

MRS PATMORE: Not much. They know the money's for the hospital, so they can't expect Belshazzar's feast.

DAISY: I'll make some cheese straws. What's the matter with you?

WILLIAM: Nothing much. My dad still won't let me enlist.

MRS PATMORE: Your father has no one but you, of course he doesn't want you to enlist. Who can argue with him?

WILLIAM: So I stand by while the lads on the farms and in the gardens go to war? Even Thomas is on the front in the medical corps.

MRS PATMORE: Ha! That'll come as a nasty shock.

WILLIAM: Oh, you can make fun of him, Mrs Patmore, but he's fighting for his king and country and I'm not.

MRS PATMORE: Well, I daresay you won't have long to wait.

WILLIAM: Well, I hope you're right.

MRS PATMORE: Do you? Because I don't. I hope very much that I am wrong.

 

INT. LARGE PARLOUR

 

ISOBEL: It's kind of you to let us have it here. They'll enjoy it so much more.

VIOLET: And you can charge so much more for the tickets.

ROBERT: Good morning, Mama. This is very early for you to be up and about.

VIOLET: War makes early risers of us all. I thought I would help with the flowers.

CORA: Basset has plenty, but...thank you.

 

Cora exits.

 

VIOLET: You don't mind my taking over the flowers, do you? Cora's flower always look more suited to a first communion in southern Italy. Well, what else have you planned for tonight's raffles?

ROBERT: Anything we can think of that will raise money.

VIOLET: Hot buttered toast with a countess, a tuppence a slice?

 

INT. LIBRARY

 

Ethel fluffs a pillow by tossing it in the air.

 

ANNA: You drop the cushions on the floor to plump them up.

ETHEL: I know.

HUGHES: Ethel, are you settling in?

ETHEL: I would be if Anna would stop teaching me how to suck eggs. I was Head Housemaid in my last position.

HUGHES: You were Senior Housemaid out of two in a much smaller house.

ANNA: Are they to be coming here tonight?

HUGHES: Only at the interval, and keep them out of the drawing room. I thought Mr Bates would've been back by now, or he could've stood guard.

ETHEL: Who is this Mr Bates?

ANNA: He's Lordship's Valet. He's been in London because his mother died.

ETHEL: Well, everyone talks about him as if he were king.

ANNA: Do they? That's nice to hear.

 

Violet enters.

 

VIOLET: Anna. Help me do battle with this...monstrosity.

(Violet stares at the hideous flower arrangement on the table.)

VIOLET: Looks like a creature from the Lost World.

 

INT. MR CARSON'S OFFICE

 

Mr Carson is polishing the silver set.

 

HUGHES: You should let William do that.

CARSON: He's got enough on his hands getting the uniforms out of mothballs. Agh, I must remember to put Anna on alert for dinner tonight.

HUGHES: You have to ease up a bit or you'll give yourself a heart attack. There's a war on. Things cannot be the same when there's a war on.

CARSON: I do not agree. Keeping up standards is the only way to show the Germans that they will not beat us in the end.

HUGHES: Well, give me some warning the next time we're expecting Germans at Downton, I'll see what I can do.

 

INT. LIBRARY

 

Anna collects the flowers Violet removed and takes them away as Cora, Isobel, and Robert enter.

 

VIOLET: Thank you.

ISOBEL: Well, we thought we'd come in here for a little talk.

VIOLET: Oh. Well, I'm sure we won't be disturbed.

(Robert rolls his eyes, then motions Isobel to the couch.)

ROBERT: Please.

 

Isobel sits.

 

ISOBEL: Well, the thing is...I've had a letter from Matthew. Of course he doesn't tell me what he's actually doing.

ROBERT: No, he wouldn't. But I'm glad he's all right. I miss him.

ISOBEL: Well, that's the point. You must know he's been down here a few times since the war started.

CORA: We had heard.

VIOLET: Downton is hardly a metropolis.

ROBERT: Is he still determined to go back to Manchester when it's all over?

ISOBEL: He doesn't talk much about life after the war, none of them do. I suppose they don't want to tempt fate. Until now, that is. He writes that he's engaged to be married to a Miss Lavinia Swire.

(They are rather upset by this news. Cora sits down.)

VIOLET; Well, I...I suppose we all knew it would happen one day.

ROBERT: Do you know her?

ISOBEL: Not yet. Apparently they met when he was in England last time. It all seems rather hurried.

ROBERT: You can't blame them for wanting to live in the present.

ISOBEL: Anyway, he's been in London on leave, and now he's bringing her here to meet me. He'll be here tonight and tomorrow, then he leaves on Thursday while she stays for a bit.

CORA: So, will you miss the concert

ISOBEL: Well, that's up to you. We'd all hoped that he and Mary would sort things out between them, but if that's not to be, then shouldn't we try to get back to normal? Even if he's not keen to live in the village. He's still the heir. And you're still his family.

ROBERT: I quite agree. We can't know if Matthew will come through it. Either way, I would like to see him, and I want to wish him luck.

CORA: The trouble is Mary's back from London today as well. She gets in at five o'clock.

 

ISOBEL: Matthew's driving in Lavinia's car. They won't meet on the train.

VIOLET: Oh, that's a relief. I hate Greek drama. You know, when everything happens off stage.

CORA: But shall we tell her not to come? We might still catch her.

ROBERT: Isobel's right. We must use this engagement as a new beginning. You bring our Lieutenant Crawley to the concert and stay for dinner afterwards.

ISOBEL: I was hoping you'd say that.

 

PATH

 

Sybil enters the house, crying with the note in her hand.

 

ISOBEL: Oh, there you are, I'm just going home, but I'll be back at four...

(Sybil walks by without looking at her.)

ISOBEL: Sybil, my dear, what's the matter?

SYBIL: Tom Belasis has been killed.

ISOBEL: What a terrible thing.

SYBIL: I remember him at Imogen's ball. He made me laugh out loud just as her uncle was giving a speech. Sometimes it feels as if all the men I ever danced with are dead. I just feel so useless. Wasting my life while they sacrifice theirs.

ISOBEL: You've been a tremendous help with the concert.

SYBIL: No, I d-- I don't mean selling programs or finding prizes for the Tombola, I want to do a real job. Real work.

(O'Brien is listening in)

ISOBEL: Well, if you are serious, what about an auxiliary nurse? There's a training college in York. I know I could get you onto a course. It may be something of a rough awakening. Are you ready for that? I mean, have you ever made your own bed, for example, or scrubbed a floor.

 

Isobel sees O'Brien eaves dropping.

 

ISOBEL: O'Brien, what is it?

O'BRIEN: Mr Platte is taking Her Ladyship and Lady Grantham down to the village, she wondered if you'd like to go with them.

ISOBEL: That's very kind. Thank you.

 

O'Brien leaves.

 

SYBIL: Go on. What else would I need?

ISOBEL: Well, if you're serious, what about cooking? Why don't you ask Mrs Patmore if she could give you one or two basic tips. When you get to York, it might be useful to know a little more than nothing.

 

INT. LADY GRANTHAM'S BEDROOM

 

O'Brien helps Lady Grantham dress to go out.

 

O'BRIEN: They want to use her as a maid of all work at the hospital. I suppose it's cheaper when Lady Sybil can live here for nothing, but it doesn't seem quite right somehow to take advantage.

CORA: No, it does not.

O'BRIEN: I hear the young men that are being brought in now are very disfigured.

CORA: How terrible.

O'BRIEN: Limbs missing and faces blown apart. And Lady Sybil's been nurtured so very gently. And what types would she be working with? Still, you'll know what's best to do.

CORA: Yes. I certainly will.

 

INT. KITCHENS

 

Daisy shells peas, Anna polishes, William mends a shirt, Branson reads the newspaper, and O'Brien sits down to sew.

 

MRS PATMORE: Where's the butter for the pancakes?

DAISY: It's in the cold larder.

ETHEL: Are we having pancakes tonight?

O'BRIEN: No we kwon it is like.

MRS PATMORE: Upstairs dinner Crepe Suzette.

ETHEL: I've always wanted to try those. Could you save me some? If they don't finish them all.

MRS PATMORE: Er, save you some Crepe Suzette?

(Branson regards Mrs Patmore. Anna smiles at the strange request.)

ETHEL: If you don't mind. What are we having?

MRS PATMORE: Lamb stew and semolina.

ETHEL: Do you eat a lot of stews?

MRS PATMORE: Don't you fancy that, dear?

ETHEL: Not all the time.

MRS PATMORE: Oh, I see. And would you like to sleep in Her Ladyship's bedroom while you're at it?

ETHEL: Wouldn't mind. I hate sharing a room. I didn't in my last place.

ANNA: There were only two maids and a cook.

ETHEL: Well, I'm just saying.

MRS PATMORE: And I'll just say, if you don't look out.

(Ethel smiles in amusement as Mrs Patmore leaves.)

O'BRIEN: You've got a cheek on your first day.

ETHEL: I don't see why. I want the best and I'm not ashamed to admit it.

O'BRIEN: And you think we don't?

ETHEL: I think it's hard to change at your age. I don't blame you. But I suppose, in the end, I want to be more than just a servant.

 

INT. CARRIAGE

 

CORA: I'm sorry, but if Dr Clarkson needs free labour, I'd prefer him not to find it in my nursery.

ISOBEL: But Sybil isn't in the nursery.

VIOLET: No, and in case you haven't noticed, she hasn't been there for some time.

CORA: You know what I mean.

VIOLET: Well, no, not really. You can't pretend it's not respectable when every day we're treated to pictures of queens and princesses in Red Cross uniform, ladling soup down the throat of some unfortunate.

CORA: But Sybil won't be ladling soup. She'll have to witness unimaginable horrors, and she's an innocent.

ISOBEL: Her innocence will protect her.

VIOLET: For once I agree with Cousin Isobel. Sybil must be allowed to do her bit like everyone else.

 

Mr Molesley opens the carriage for Isobel and hands her out in front of her house.

 

CORA: What about you, Molesley? Are you ready for the call if it comes?

MOLESLEY: It won't be coming for me, milady. I had a letter from the war office. They say I'm not suitable for service.

CORA: Why not?

MOLESLEY: I really couldn't say, milady.

ISOBEL: As you can imagine, Molesley's father is beside himself with joy.

VIOLET: God moves in a mysterious way, his wonders to perform.

 

EXT. DOWNTON TRAIN STATION

 

Mr Bates steps out of 3rd class. A station employee opens a 1st class door for Lady Mary and she runs into Bates.

 

LADY MARY: Bates! No one told me you were on this train.

BATES: They didn't know, milady.

MARY: We'll give you a lift to the house.

 

EXT. DOWNTOWN, FRONT DOOR

 

Branson pulls the car up to the front door. Bates steps out of the front seat and walks to Anna. William collects the luggage.

 

ANNA: Why didn't you say you were coming?

BATES: I didn't know till today.

MARY: Anna, I borrowed a case from Lady Rosamund. I bought some things while I was in London.

ANNA: Very good, milady.

 

INT. KITCHENS

 

SYBIL: Well, it would be our secret. A surprise. You don't mind, do you?

MRS PATMORE: Oh, it's not that I mind, milady.

SYBIL: And I only need the basics. How to boil an egg. How to make tea.

MRS PATMORE: Don't you know how to make tea?

SYBIL: Not really. You're right. It is a joke. But when I start my course, I don't want to be a joke. Will you help me?

DAISY: Of course we will, won't we?

MRS PATMORE: If you say so. Let's get started. Do you know how to fill a kettle?

SYBIL: Everyone knows that.

(Sybil takes the kettle from Mrs Patmore and goes to the tap. She opens the valve and water sprays all over. The servants laugh.)

MRS PATMORE: Not everyone, apparently.

 

INT. LARGE PARLOUR

 

The band begins to practice while Mr Carson straightens the chairs.

 

INT. KITCHENS

 

Anna puts a box on the table and nearly runs into Bates on her way out.

 

BATES: When can I talk to you?

ANNA: After the concert. Outside in the courtyard. There's bound to be a gap before they start dinner.

DAISY: Are you going up for the concert?

WILLIAM: Maybe. Can I sit with you?

DAISY: Don't be daft. We've got dinner to make. I've not got time for concerts.

WILLIAM: I've had a letter from my dad. He won't change his mind. He says he can live with it if I get called up, as there's nothing we can do, but if I enlist and anything happens, he'll never get over it.

DAISY: He loves you.

WILLIAM: He may love me, but he doesn't own me. He's not being fair.

 

INT. LADY MARY'S BEDROOM

 

Anna finishes Mary's hair while Sybil sits on the bed; Cora and Edith sit in chairs.

 

SYBIL: Glad to be back?

MARY: I'm never sure. When I'm in London, I long for Yorkshire, and when I'm here, I ache to hear my heels clicking on the pavement. I'd forgotten about this nightmare concert. Why didn't you warn me? I'd have come back tomorrow.

EDITH: But you'd have missed Matthew.

(Mary pauses in surprise.)

CORA: I was going to tell you. Matthew's on leave and he's in the village, so Papa and I thought it would be a good time to mend our fences. He's coming tonight with Isobel.

EDITH: And his fiancé.

MARY: What?

CORA: Edith. I don't know how helpful you're being.

SYBIL: Matthew's engaged. He's brought her to Downton to meet his mother.

MARY: Well, how marvellous.

SYBIL: You don't mind?

MARY: Why should I? We're not going to marry, but I don't want him to spend the rest of his life in a cave.

CORA: Exactly what Papa and I feel. Please try to be happy for him.

MARY: Of course I'm happy! Good luck to him. Anyway, there's someone I want you all to meet. Have you ever come across Richard Carlisle?

EDITH: Sir Richard Carlisle? The one with all those horrid newspapers?

MARY: We met at Clifton.

EDITH: But how old is he?

MARY: Old enough not to ask stupid questions. Anyway, I can't wait for you to know him. If only Papa hadn't closed down the shoot.

CORA: Most people have stopped shooting now that the war's on. But I'm sure Papa will be happy to have Sir Richard come and stay.

 

Cora and Sybil rise to leave.

 

EDITH: Are you? I shouldn't have thought he was Papa's type at all.

CORA: You coming?

MARY: I'll be down in a minute.

 

The family leaves and Anna turns to Mary.

 

ANNA: Are you all right, milady?

MARY: Oh, Anna.

(Mary breaks down crying. Anna puts a comforting hand on her shoulder.)

 

INT. DOWNTON, THE CONCERT

 

Isobel, Matthew, and Lavinia arrive.

 

LAVINIA: It's awfully grand.

MATTHEW: You'd better get used to it. It will be your home one day.

LAVINIA: I'm not sure "home" would ever be quite the word to describe it.

(Robert approaches and shakes hands with Matthew.)

ROBERT: My dear fellow, welcome back. It's so very good to see you.

MATTHEW: May I present Miss Lavinia Swire.

LAVINIA: How do you do, Lord Grantham.

ROBERT: How do you do, Miss Swire.

(Sybil and Edith check out the fiancé and exchange a look.)

VIOLET: So, that's Mary's replacement. Well, I suppose looks aren't everything.

CORA: I think she seems rather sweet. I'm afraid meeting us all together must be very intimidating.

VIOLET: I do hope so.

 

Mary and Matthew catch each other's eye. Mary smiles awkwardly. Matthew looks away like he didn't see her. Mary's smile fades until she sees Isobel and they greet each other.

 

ROBERT: Now, please come this way.

LAVINIA: Thank you.

MARY: It's good to see you. Hello, Miss Swire. I'm Mary Crawley.

LAVINIA: Of course you are. I mean, I've been longing to meet you, because I've heard so much about you from Matthew. Er, that is...

MARY: Nice things, I hope.

MATTHEW: What else would she hear from me?

ROBERTPlease.

(Robert shows Lavinia to her seat.)

MARY: I can't say. It's been such a long time. Who knows what you think of me now.

MATTHEW: I think...I'm very glad to see you looking so well.

MARY: All right, you win. We are at peace again.

(She squeezes his arm. The band starts. Sitting down, Lavinia and Mary regard each other.)

 

INT. MR CARSON'S OFFICE

 

Mr Carson is filtering wine as Mrs Hughes walks in.

 

HUGHES: Have you found something nice?

CARSON: Why in particular?

HUGHES: As a welcome home for Mr Matthew.

CARSON: Hmph.

HUGHES: Oh, what's the matter? I thought you'd come 'round to him.

CARSON: Last time he was here, he hadn't broken Lady Mary's heart.

HUGHES: Lady Mary broke her own heart. Hmph. That's if she has a heart to break.

CARSON: I don't think we're ever going to see eye to eye on this, Mrs Hughes.

HUGHES: She refused him when she thought he'd have nothing, and when he was heir again, she wanted him back.

CARSON: I thought caution was a virtue.

HUGHES: Caution, maybe, self-interest is not. Perhaps Miss Swire is a gentler person.

CARSON: If you ask me, this Miss Swire who, it may interest you to know, is not to be found in Burke's Peerage or Burke's Landed Gentry has an eye to the main chance.

HUGHES: That's not snobbish, I suppose.

CARSON: I like to see things done properly, Mrs Hughes, and I won't apologise for that. Now, if you'll excuse me.

 

CONCERT HALL

 

Two women stand up on and start handing out white feathers. One hands a feather to William.

 

WILLIAM: What is it?

WHITE FEATHER GIRL 1: A white feather, of course, Coward.

ROBERT: Stop this at once! This is neither the time nor the place!

WHITE FEATHER GIRL 2: These people should be aware that there are cowards among them.

ROBERT: Will you please leave? You are the cowards here, not they!

 

Mr Bates stands, also angry, and the women leave. Robert nods to William. William nods back and sits down.

 

ROBERT: Leader, will you continue?

(William fingers the white feather the woman gave him. The exiting women hand Branson a feather on their way out. He smiles and takes it.)

BRANSON: I'm in a uniform.

WHITE FEATHER GIRL 1: Wrong kind.

 

INT. DINING ROOM

 

William serves Cora at dinner.

 

CORA: That was horrid, William. I hope you won't let it upset you.

WILLIAM: No, Your Ladyship.

ROBERT: Why are these women so unkind?

EDITH: Of course it is horrid, but when heroes are giving their lives every day, it's hard to watch healthy young men do nothing.

(Robert looks quickly at William, who looks down uncomfortably. Isobel talks down the table to Sybil.)

ISOBEL: By the way, Sybil, very good news. They do have a vacancy. It's very short notice, because someone dropped out. You'd have to be ready to start on Friday.

ROBERT: May I ask what this is about?

SYBIL: Cousin Isobel has got me a place on a nursing course in York. I want to work at the hospital.

CORA: We don't have to talk about it now.

 

EXT. COURTYARD

 

BATES: She just turned up at my mother's house not long before she died.

ANNA: So...what does it mean?

BATES: I think it means, at long last, I'm able to get a divorce.

ANNA: Mr Bates, is this a proposal?

BATES: If that's what you want to call it. And you might start calling me John.

ANNA: Why are you sure she'll do it now when she's refused for so long?

BATES: Mother left me some money. Much more than I thought. Vera's a greedy woman, she won't refuse what I can offer her.

ANNA: Will we have to leave Downton?

BATES: Not until we want to. I've spoken to His Lordship and he will find a cottage for us near the house.

ANNA: You told him you want to marry me?

BATES: I did.

ANNA: Before you spoke to me?

BATES: You don't mind, do you?

ANNA: Of course I mind. In fact, I'd give you a smack if I didn't want to kiss you so much I could burst.

(Bates cups Anna's face with his hand and they kiss. She stands on her tip-toes as they hold each other.)

 

INT. DINING ROOM

 

EDITH: Branson says I'm ready for the road.

ROBERT: That's not what he told me.

LAVINIA: Oh, how delicious, I love these.

ROBERT: How did you and Matthew meet?

LAVINIA: Oh, in London. My father works in London, so I've always lived there. But I love the country, too.

VIOLET: Of course you do.

LAVINIA

Daddy's a solicitor, like Matthew.

VIOLET: My, my. You're very well-placed if you're ever in trouble with the law.

ROBERT: Did I tell you I've been given a colonelcy in the North Riding Volunteers? So, I'm properly in the army again.

MATTHEW: Mm. Congratulations.

 

Matthew turns to Mary on his right.

 

MATTHEW: He won't go with them, will he? When they're called to the front?

MARY: I hope not, but he seems to think so. What's it been like?

MATTHEW: You know, the thing is, I just can't talk about it.

MARY: Have you missed us?

MATTHEW: What do you think?

 

They smile at each other. Matthew looks at Lavinia at the other side of the table.

 

MATTHEW: You don't mind my brining Lavinia?

MARY: On the contrary, I'm glad. Glad to see you happy.

MATTHEW: What about you? You happy?

MARY: I think I'm about to be happy. Does that count?

MATTHEW: It does if you mean it.

MARY: You'll be the first to know.

 

INT. KITCHENS

 

Servants are setting the table for their meal.

 

DAISY: What you reading?

ETHEL: Photoplay about Mable Norman. She was nothing when she started, you know. Her father was a carpenter and they'd no money, and now she's a shining film star.

O'BRIEN: Ethel, I've a message for you from Her Ladyship. You're to go up and see her now.

ETHEL: What? Where?

O'BRIEN: In the drawing room, of course. They're all in the drawing room.

ETHEL: What've I done wrong?

O'BRIEN: Nothing. Quite the reverse. She's very pleased with the way you've begun, and she wants to thank you.

ETHEL: Now?

O'BRIEN: Yes, now. She's asked for you. How much longer are you gonna keep her waiting?

(Ethel quickly puts away her magazine. The servants hold in their giggles in the corner. Ethel leaves in a hurry and the servants burst out laughing.)

 

INT. DRAWING ROOM

 

The party sits down in the drawing room.

 

LAVINIA: I don't know much about life in the country, but I do understand how the law works, so I believe I can be helpful to Matthew there.

EDITH: But you'll be immensely helpful. Don't you think so, Mary?

MARY: Of course.

 

The door opens and Ethel rushes in. Everyone looks up and William pauses in the middle of serving Lady Grantham.

 

ETHEL: Beg pardon, milady, for keeping you waiting.

CORA: What?

ETHEL: I'm ever so grateful for your appreciation, and I want you to know that it's a privilege to work here.

(William's still frozen as everyone stares at Ethel. Mr Carson looks mortified.)

CARSON: Ethel. What are you doing in here?

ETHEL: H-- Her Ladyship sent for me.

CARSON: And who gave you this message?

ETHEL: Miss O'Brien. She said I wasn't to keep Her Ladyship waiting.

CARSON: You may go back downstairs now, thank you, Ethel.

ETHEL: Right. Thank you, milady.

(Ethel curtsies excitedly and exits. Cora smiles and shakes her head.)

VIOLET: Well, do we think she's mad, ill, or working for the Russians?

 

INT. OUTER HALL

 

Mr Carson waits with Lavinia outside as Mary escorts Matthew out.

 

MATTHEW: She has plenty of time to learn. Cousin Robert will be in charge here for many years. Lavinia will be a lawyers wife far longer than she'll be a countess. That's if I get through the war in one piece.

MARY: Of course you will. Don't even think like that. How long are you staying in the village?

MATTHEW: Just tomorrow. I take the six o'clock train on Thursday.

MARY: And then you'll be in France.

MATTHEW: Wherever I'm going, I'm so pleased that we're friends again.

 

INT. KITCHENS

 

The servants sit down to dinner.

 

ETHEL: I still don't understand why it was funny to make me look a fool. You weren't even there to enjoy it.

O'BRIEN: Oh, don't worry, we enjoyed it all right from down here.

CARSON: Miss O'Brien, Her Ladyship has asked me to take the incident no further. Don't tempt me to disobey. Did I see Lady Sybil in the kitchen yesterday?

MRS PATMORE: She wants to learn some cooking.

DAISY: She says that she's gonna train to be a nurse, so she needs to know how to cook and clean and everything.

CARSON: Has she told Her Ladyship about this?

DAISY: It's supposed to be a surprise.

HUGHES: Mr Carson, it speaks well of Lady Sybil that she wants to help the wounded. Let's not give her away.

ETHEL: Why shouldn't she learn how to cook and scrub. She may need it when the war's over. Things are changing. For her lot and us. And when they do, I mean to make the most of it. I take it they ate all the pancakes last night then?

MRS PATMORE: They did. Here y'are.

 

INT. CRAWLEY HOUSE

 

ISOBEL: What are we aiming at?

DR CLARKSON: They'd like us to take a hundred wounded men, three times the number the hospital was built for.

ISOBEL: Well, that settles it. We'll have to convert the second day room.

DR CLARKSON: So there's to be no convalescence at all?

ISOBEL: I'm afraid not. Once they can stand, they must go.

DR CLARKSON: If only there were somewhere nearer than Farley Hall. I can't get there more than twice a week at the most.

(Clarkson notices Molesley taking out the tea tray.)

DR CLARKSON: Uh, should he be doing that?

ISOBEL: Why not?

DR CLARKSON: I only meant with his condition.

ISOBEL: What condition is that?

DR CLARKSON: His lungs. Old Lady Grantham told me he's had a lot of trouble with his lungs.

ISOBEL: And why did she tell you that, particularly?

DR CLARKSON: She wanted me to write to the war office. She was anxious to spare him the humiliation of being refused on medical grounds.

ISOBEL: And who else did she wish you to take under your protection?

DR CLARKSON: William Mason, the footman at the big house. He has a-- a bad skin condition, apparently, and hates people to know. She wanted to spare him the physical examination.

ISOBEL: I'm sure she did.

 

INT. KITCHENS

 

Sybil stirs something on the stove. Mrs Patmore check over her shoulder.

 

MRS PATMORE: What in Wonderland do you call that? I mean, I do not fully understand what you're trying to do, milady.

SYBIL: Oh, I knew it wasn't supposed to look like this.

MRS PATMORE: No, milady, I would go so far as to say there is no food on the earth that is supposed to look like that.

(Daisy comes over to check on Sybil.)

SYBIL: Why does everything go so lumpy?

DAISY: Tell you what, chuck it out and we'll start again.

 

INT. KITCHENS

 

Anna and Bates sit alone at the table.

 

ANNA: I don't think we should sell your mother's house. Not yet.

BATES: We could rent it out. Then we can save. When I have some time off, I'll go up to London and get it ready.

ANNA: Maybe I can come with you. We could do it together.

BATES: I've got an idea that a bit later on, if we want to...

ANNA: If we want to start a family.

BATES: I thought, when the time is right, we might sell. And we could buy a small hotel just-- just a little one, maybe near here and we could work together and have the children with us.

(Anna tries not to cry through her smiles.)

BATES; What is it?

ANNA: Nothing. It's just...in my whole life, I never thought I could be as happy as I am at this moment.

(Ethel comes in a drop something on the table with a sour expression and sits down, either oblivious or unfeeling, destroying the moment.)

 

INT. CRAWLEY HOUSE

 

Matthew steps past the gate and sees a young maid and milkman flirting. He takes a breath and then heads off to the train station.

 

EXT. TRAIN STATION

 

Matthew looks for his train car, but does a double take when he sees Mary waiting. She turns around, sees him, and they walk to each other.

 

MARY: Don't worry, I haven't come to undo your good work of the other night.

MATTHEW: You must have been up before the servants.

MARY: They were rather surprised to see me.

(Mary opens her purse.)

MARY: I wanted to give you this.

(She hands him a little stuffed dog.)

MARY: It's my lucky charm. I've had it always. So, you must promise to bring it back without a scratch.

MATTHEW: Won't you need it?

MARY: Not as much as you. So, look after it. Please.

MATTHEW: I'll try not to be a hero, if that's what you're afraid of.

(He puts it in his pocket.)

MARY: Just come back safe and sound. Did you have a happy time yesterday?

MATTHEW: Showed Lavinia the places I like the most. Gave her a few memories. Mary, if I don't come back...

MARY: But...

MATTHEW: No. If I don't, then do remember how very glad I am that we made up when we had the chance. I mean it. You send me off to war a happy man. Will you do something for me? Will you...will you look after mother...if anything happens?

MARY: Of course we will. But it won't.

MATTHEW: And Lavinia. She's young, she will find someone else. I hope she does, anyway, but...until she does.

MARY: Goodbye then.

(She kissed Matthew on the cheek.)

MARY: And such good luck.

MATTHEW: Goodbye, Mary. And God bless you.

(Matthew gets in the train and Mary watches it take him out of sight. Out of sight, both of them are very emotional.)

 

INT. KITCHENS

 

VERA BATES: Lady Mary was very much part of the story, I can assure you.

ETHEL: How do you know?

VERA BATES: Well, you see, I worked for Lady Flin...

(Anna walks into the kitchen.)

ANNA: Ethel! I hope you've offered our visitor some tea.

ETHEL: I'll go and ask Daisy.

ANNA: What is the first law of service? We do not discuss the business of this house with strangers.

ETHEL: But she's not a stranger, she's Mr Bates's wife. Has anyone told him she's here?

(Ethel leaves and Anna tries to process her shock. Anna walks back into the kitchen.)

VERA BATES: So you're Anna.

ANNA: I am.

VERA BATES: You're the one who went to call on my late lamented mother-in-law.

ANNA: Yes, I did.

 

Mr Bates enters slowly. Ethel enters to watch.

 

VERA BATES: I know you did.

MR BATES: Sorry to keep you waiting, Vera. I was up in the attics sorting out some cupboards.

VERA BATES: Don't worry. I've been having a nice time here with Ethel and Miss Smith.

(Mrs Hughes enters.)

HUGHES: Mr Bates. Ethel told me about your visitor, so I've had the tea put in my sitting room. I thought you might take Mrs Bates in there.

BATES: That's very thoughtful.

VERA BATES: It is. But then, you're all so kind. I'm beginning to understand why my Batesy's got so spoiled.

(Mr Bates and Anna glare at Vera.)

 

INT. DRAWING ROOM

 

Cora's embroidering when Mr Carson enters.

 

CARSON: I'm sorry to trouble you, my lady.

CORA: What is it, Carson?

CARSON: Something has been going on, and I don't feel quite easy that you've not been made aware of it.

CORA: Goodness. What is this dark secret?

CARSON: Lady Sybil has spent the last two in the kitchens.

CORA: What?

CARSON: She asked Mrs Patmore for some cooking lessons.

 

INT. KITCHENS

 

MRS PATMORE: Now, steady. Even the most experienced cook can burn themself if they're not careful.

SYBIL: But do you think it's ready?

MRS PATMORE: I know it's ready.

DAISY: Go on, you don't want to spoil it.

(Mr Carson and Cora watch through the window in the corridor.)

CARSON: It seems she's made a cake for Your Ladyship as a surprise, but I am uneasy with surprises at the best of times and I wonder if the whole exercise is entirely appropriate.

 

Branson enters the kitchen just as Sybil is pulling the cake out of the oven with a huge smile on her face. He grins.

 

SYBIL: Ta-da.

MRS PATMORE: Oooh.

 

Carson watches with disapproval. Cora watches with wonder. A smile lights up her face. Daisy and Mrs Patmore help Sybil finish the cake.

 

CARSON: I'm not comfortable with this, my lady. Not comfortable at all.

CORA: I was worried about Lady Sybil. But I'm not worried anymore.

CARSON: So you don't mind, my lady?

(Cora is close to tears in her joy. She shakes her head.)

CORA: No. I do not mind. And I'm very grateful to you. And Carson, the cake will be a surprise whether you approve or not, so please don't give me away.

 

INT. MRS HUGHES'S SITTING ROOM

 

Vera Bates pours some tea while Bates stands resolutely.

 

VERA BATES: Sit down.

BATES: I don't want to sit down.

VERA BATES: Suit yourself.

BATES: Look, I'm not saying it's all your fault for how things were between us, but I couldn't go back to that. I'll take the blame. I'll go to some hotel in Moulton with a tart. So why hold on?

VERA BATES: Because I tried it on my own and I don't like it. You've got money now. We'd be comfortable.

BATES: You're out of your mind. What makes you think that I would allow that to happen?

VERA BATES: You went to prison for me once. I must say, this is very good. Does Lord Grantham have his own blend?

BATES: Is that all?

VERA BATES: Not quite. You see, if you don't come back to me, I'm going to the newspapers with a cracking story, and I'd like to bet the Granthams won't survive it.

BATES: Oh? And what nonsense is this?

VERA BATES: The nonsense I heard when I used your name to get a job with Lady Flincher. His Lordship's cousin.

BATES: I know who Lady Flincher is.

VERA BATES: When I arrived, her maid asked me if it was true about Lady Mary Crawley and the Turkish diplomat. They thought I'd know, you see, being your wife.

BATES: I hope you told them you knew nothing about it.

VERA BATES: As if. I said, why don't you tell me what you think you know, and I'll tell you if it's true. Goodness me, wasn't my patience rewarded. The public's bored with the war, you see. They like gossip. And a diplomat dying in the bed of an earl's unmarried daughter. Well! That takes the ticket for the tale of the year.

BATES: It's a pack of lies!

VERA BATES: I assume that's loyalty and not ignorance. Because, you see, I heard that Lady Mary needed her maid to help her carry him. And, yes, you guessed it, your precious Anna's gonna figure in the story, too. Not to worry too much. It's not a criminal offense, is it? Just a social one.

BATES: You bitch.

VERA BATES: Please. Be my guest. Well then you must excuse me when I run into town and have it photographed.

BATES: What do you want from me?

VERA BATES: Firstly, you'll hand in your notice. Tonight. I'll put up at the pub in the village.

BATES: What reason do I give?

VERA BATES: You don't need a reason. Just tell them that you're going. And then tomorrow we head back to London. Stay in your mother's house for the time being till we get ourselves sorted. And in case you're wondering, whatever my future plans may be, they will involve you.

(Mrs Hughes shuts the grate in the corridor outside her sitting room where she's been eavesdropping, then shifts a box to conceal it and leaves.)

 

INT. LORD GRANTHAM'S DRESSING ROOM

 

ROBERT: Bates, when you first came here, I fought to keep you! Everyone was against me! Everyone! From Her Ladyship to Carson! They thought I was mad! But I said to them, "After all that we've been through together, Bates and I, I owe him my loyalty!"

BATES: I appreciate that, my lord, but...

ROBERT: But what?! But loyalty doesn't matter to you?!

BATES: It does matter, my lord.

ROBERT: Not enough to make you change your mind! Not even enough to make you stay until I've found a replacement!

BATES: I can't.

ROBERT: You won't take any more money off me! You leave empty handed!

BATES: I don't want money, my lord.

ROBERT: I'm sorry, Bates, that was a low shot. Of course, you can have whatever is owing to you. I thought we were friends, that's all. I thought we'd crossed a great divide successfully. Well, well. I've had my say. It's your life. But you've disappointed me, Bates.

(Bates stands stiffly, close to tears from Robert's stinging words.)

ROBERT: I cannot remember being more disappointed in any man.

 

EXT. COURTYARD

 

Anna follows Bates out into the courtyard and puts a hand on his arm to stop him.

 

ANNA: I don't believe it! You say my life is over and your wife will collect you first thing, and that's it? Have you mentioned this to anyone else?

BATES: Only Mr Carson and Mrs Hughes. The others can find out when I've gone.

ANNA: I know you've not told me the real reason.

BATES: You're wrong. Vera has reminded me that I'm a married man, that I must give my vows another chance. I had no right to involve you in my life.

ANNA: Yes, you see, but that's just what I don't agree with. You had every right. I know you. You're doing something gallant here, making a sacrifice for my honour, but I don't want you to. I don't care! Don't you understand? I don't care what people say. I'd live in sin with you. If she's threatening to ruin me, then let her. It's nothing to me. The only ruin that I recognize is to be without you.

BATES: Forget me and be happy, please.

ANNA: I couldn't. Not ever.

BATES: You should. And you must. I am nothing.

 

INT. KITCHENS

 

William sits in the dark kitchen. Daisy enters.

 

DAISY: William?

(Daisy turns on the light.)

DAISY: I thought everyone had gone up. I'm just looking for that magazine I Ethel were reading. I hope you noticed I'm not scared of electricity anymore.

(She sits down at the table next to William.)

DAISY: Well, not much. I couldn't touch a switch when it were only upstairs, but I've got used to it now. I hate to see you like this.

WILLIAM: Even though I'm a dirty coward?

DAISY: You're not. Not to me.

WILLIAM: Well, why don't I enlist? I could. I know I promised my dad, but he's not my owner. He's not the law. Am I frightened? Is that it. Honestly.

DAISY: Don't be so hard on yourself. No one wants to go to war. Agh, I wish you'd cheer up. Please. I'd do anything to cheer you up.

WILLIAM: Like what?

DAISY: Like this.

(She kisses him. He sits up straight, surprised, then checks the corridor to see if anyone saw. He looks back at Daisy, and then sinks back into his dull mood.)

WILLIAM: You just feel sorry for me.

DAISY: William, I've kissed you. You've wanted me to long enough. Well, now I have. Enjoy it.

WILLIAM: Does this mean you'll be my girl? Daisy, 'cause if you were my girl, I know I could tackle anything.

 

EXT. BATTLEFRONT TRENCHES

 

Bombs explode nearby. Matthew and his manservant are in the bunker.

 

MATTHEW: We were supposed to be at rest for ten days at least.

MEDICAL OFFICER: Orders arrived this morning, sir. We were hit bad, so they're out and we're in.

(Matthew puts Mary's good luck charm on the table.)

MEDICAL OFFICER: And it's in the trench since we got here.

MATTHEW: Anybody hurt?

MEDICAL OFFICER: Rankin's dead and Kent. And Corporal Wright was hit. Thank God the stretch bearers were there.

MATTHEW: Let me see what the damage is now.

MEDICAL OFFICER: Sir.

(The soldier straightens in solute and exits. Matthew is about to follow, but goes back for Mary's lucky charm. Out in the trenches, Matthew ducks and covers as a bomb explodes, then continues.)

MATTHEW: All right?

SOLDIER: Morning, sir.

 

Matthew continues, then ducks and covers again. When he looks up, he sees Thomas Barrow, the former First Footman.

 

MATTHEW: Thomas? It is Thomas, isn't it?

THOMAS: Corporal Barrow now, Mr Crawley.

MATTHEW: You'll never guess where I've just been.

 

EXT. DOWNTON

 

Bates takes one last look at Downton Abbey before the open carriage takes off with him and his wife. Anna cries as she watches from the house.

 

INT. LADY SYBIL'S BEDROOM

 

The ladies help Sybil pack.

 

VIOLET: Where's Anna?

HUGHES: She's not feeling very well today, Your Ladyship. I've taken over for the time being.

VIOLET: Oh, that's so kind of you. Just make sure Lady Sybil packs things she can get in and out of without a maid.

(Edith starts to pack an evening gown.)

SYBIL: Oh, I don't need that. I'd never wear it.

EDITH: But you must have something decent. Suppose you're invited to dinner.

SYBIL: I know this is hard for you to grasp, but I'm not there to go out to dinner. I'm there to learn.

MARY: Take one, just in case.

EDITH: We'll miss you.

SYBIL: Don't be silly. It's only two months. And I'll come home if I can.

EDITH: Why don't I drive you?

VIOLET: She's taking enough chance with her life as it is.

EDITH: Oh, Granny.

VIOLET: What is this driving mania?

EDITH: It'll be useful. They won't let a healthy man drive us around for much longer. And if Sybil can be a nurse, why can't I be a chauffeur?

VIOLET: Well, I shall leave you. I have been summoned by Cousin Isobel for tea. Goodbye Sybil. And good luck with it all.

SYBIL: Thank you for being such a sport.

VIOLET: It's a big step you're taking, dear. But war deals out strange tasks. Remember your Great Aunt Roberta.

MARY: What about her?

VIOLET: She loaded the guns at Lucknow.

CORA: I'll come with you. I'll tell William to fetch the bags. The first one to leave the nest.

 

Cora exits.

 

EDITH: Poor Mama. She always feels these things so dreadfully.

MARY: That's her American blood.

SYBIL: I'm so glad we've settled everything with Cousin Matthew. Aren't you, Mary?

MARY: Oh, please stop treading on eggshells. I've other fish to fry.

 

EXT. DOWNTON

 

Sybil waves to her mother and sisters from the car. She begins to cry as they drive away.

 

INT. CRAWLEY HOUSE

 

VIOLET: I make no apology. It would be a terrible thing if poor old Mr Molesley's son were killed, wouldn't it Molesley?

ISOBEL: I'm sure it would, but--

VIOLET: And then I heard William's father would be left on his own if anything happened to the boy. And what would become of Carson if the last of his staff were to go?

ISOBEL: That's not the point.

VIOLET: Do you want Molesley to die?

(Molesley looks a bit shocked, and Dr Clarkson closes his eyes pinches the bridge of his nose as he listens to them bicker.)

ISOBEL: Of course I don't.

VIOLET: Well...

ISOBEL: I don't want my own son to die either, but this is a war, and we must be in it together. High and low, rich and poor. There can be no special cases, because every man at the front is a special case to someone.

DR CLARKSON: Mrs Crawley is right. I understand your motives, Lady Grantham, and I do not criticise them.

VIOLET: Thank you.

DR CLARKSON: But I shall write to the ministry at once, correcting the misinformation. Good day. I'll see myself out.

ISOBEL: Molesley, you understand why I said what I did?

MOLESLEY: Indeed, I do, ma'am.

ISOBEL: You won't be called up at once. Not while there are younger men to be taken.

VIOLET: But they'll get you in the end, Molesley. And you can blame Mrs Crawley when they do.

 

INT. MR CARSON'S OFFICE

 

Mrs Hughes finds Mr Carson writing at his desk.

 

HUGHES: I wish you'd stop working for one minute. At least put the light on or you'll strain your eyes.

(Mr Carson sighs and turns on the table lamp.)

CARSON: It's getting dark so early now. Has she gone?

HUGHES: She has. So, we've lost Mr Bates and Lady Sybil in one day.

CARSON: I can't believe it. I suppose I'll have to look after His Lordship now on top of everything else.

HUGHES: And I don't want any jokes about broomsticks and sweeping the floor.

CARSON: His Lordship's got his regimental dinner in Richmond tonight. That means he'll be in the full fig.

HUGHES: You'll manage.

CARSON: You know, when Mr Bates first came to this house, I thought he could never do the work, but now I can't imagine the place without him. Did you see this coming, because I didn't.

HUGHES: I have a confession. I let them have their tea in my sitting room.

CARSON: That was nice of you.

HUGHES: It was...quite nice, but I had my reasons. There's a grating on the wall, which means you can hear what's being said in the room.

CARSON: Now, if I was a gentleman, I wouldn't want to know.

HUGHES: But you're not.

CARSON: Fortunately.

 

EXT. YORK, HOSPITAL

 

Branson carries Sybil's bags as they walk into the hospital courtyard where the wounded men are exercising. Several are missing limbs. Branson puts her bags down in a stone corridor.

 

SYBIL: It'll be hard to let you go, my last link with home.

TOM: Not as hard as it is for me.

SYBIL: Branson...

TOM: I know I shouldn't say it, but I can't keep it in any longer.

SYBIL: I wish you would.

TOM: I've told myself and told myself you're too far above me, but things are changing. When the war is over, the world won't be the same place as it was when it started. And I'll make something of myself, I promise.

SYBIL: I know you will.

TOM: Then bet on me. And if your family casts you off, it won't be forever. They'll come around. And until they do, I promise to devote every waking minute to your happiness.

SYBIL: I'm terribly flattered.

TOM: Don't say that.

SYBIL: Why not?

TOM: Because flattered is a word posh people use when they're getting ready to say "no."

SYBIL: That sounds more like you.

TOM: Please don't make fun of me. It's cost me all I've got to say these things. Right. I'll go. I'll hand in my notice, and I won't be there when you get back.

SYBIL: No, don't do that.

TOM: I must. They won't let me stay when they've heard what I said.

SYBIL: They won't hear. Not from me.

 

EXT. BATTLEFRONT TRENCHES

 

Thomas and anther stretcher bearer carry a man through the trenches.

 

THOMAS/ Bloody hell! There must be more to life than this!

(A bomb hits nearby and they drop the stretcher as they're knocked off their feet.)

STRETCHER BEARER: You all right, Corporal?

THOMAS: I think so. Yeah, I'm all right.

(The stretcher bearer takes out a cigarette case. Thomas checks the soldier they dropped. He's dead.)

STRETCHER BEARER: You won't believe it back home where I come from. I thought, "Medical Corps. Not much danger there." How wrong can one man be? Here.

(The stretcher bearer offers his cigarette to Thomas.)

STRETCHER BEARER: I think it comes down to luck. If a bullet's got your name on it, there's nothing you can do. If not, you thank God you're alive...

(A bullet runs through the stretcher bearer's helmet. He drops right in front of Thomas, who panics.)

OFFICER: Get these bodies away! Come on Corporal Barrow!

 

INT. RICHMOND

 

The fine silver and candelabra adorn the dining room table.

 

ROBERT: I cannot tell you how pleased I am to be here tonight, sir.

GENERAL: Well, we are very pleased to have you here, Grantham.

ROBERT: You see, just to know I'm with you all. To sense that I belong here. It's as simple as this: I no longer feel like a fraud.

 

INT. HOSPTAL, CORRIDOR

 

Mr Molesley broods in the hospital corridor, waiting for Dr Clarkson.

 

DR CLARKSON: Mr Molesley, what are you doing here?

MOLESLEY: I was waiting to see you, Doctor.

DR CLARKSON: How can I help?

MOLESLEY: It's just, I was wondering whether you'd written that letter, the one you spoke of this afternoon.

DR CLARKSON: To the war office? Not yet. I'm sorry you were involved in all that. I should've checked with you first before I interfered.

MOLESLEY: Well, that's just it, you see, I think if you had checked with me, y--you'd have found exactly what Lady Grantham described.

DR CLARKSON: I don't quite...

MOLESLEY: I have trouble with my lungs. I get sort of...breathless sometimes. I-- I've noticed it's getting worse. They haven't written to William yet. The Ministry, I mean. They have discharged me. Why don't just make extra work for them to have to fail me all over again?

DR CLARKSON: Very well. I shall correct my statement as regards William. But make no mention of you.

MOLESLEY: Thank you, Doctor.

DR CLARKSON: It's all right. But Molesley. I hope you will help the war effort...in other ways.

 

INT. RICHMOND

 

The officers sit down to drinks.

 

ROBERT: When might the regiment be wanted, sir? The talk at dinner suggested it might be soon.

GENERAL: Oh, pretty soon I'd say.

ROBERT: Well, I'm as ready now as I'll ever be.

GENERAL: For what?

ROBERT: To go to France...with the regiment.

GENERAL: Why would you do that?

ROBERT: Because I'm their Colonel, of course. Well, there must be some use for me over there.

GENERAL: My dear fellow, we're not as heartless as that. The position's only an honorary one. Nobody expects you to go to war.

ROBERT: An honorary one?

GENERAL: We thought it'd cheer things up a bit to have the Lord Lieutenant at our table. And so it does. We're very glad to welcome you here.

ROBERT: I see.

GENERAL: We old codgers have our work cut out for us, keeping spirits high at home. Someone must.

ROBERT: Oh, indeed, sir.

GENERAL: Was that Cavendish? I must catch him before I go.

 

INT. LADY GRANTHAM'S BEDROOM

 

O'Brien prepares Cora's hair for bed.

 

O'BRIEN: So, Lady Sybil got off all right in the end. I'm afraid we have to admit, she knows what she wants.

CORA: Yes. She certainly does.

O'BRIEN: I don't suppose the war will leave any of us alone by the time it's done. I had a letter from Thomas the other day. He writes that, when he thinks about how things used to be, it seems like a dream. Not much more than two years ago, but he says he might as well be a century.

CORA: So you hear from Thomas? Is he well? Please give him my regards.

O'BRIEN: He's well enough, my lady. I don't think he'd mind coming home.

CORA: Oh, I wish he could, O'Brien.

 

INT. LORD GRANTHAM'S DRESSING ROOM

 

ROBERT: Of course, if Bates hadn't been so bloody selfish, he would've let us plan for his departure properly.

CARSON: Your Lordship, I have information that I have no proper claim to.

ROBERT: Well, what is it?

CARSON: Well, if Your Lordship can assure me that you'll keep it to yourself.

ROBERT: I promise, Carson. You can drop the last veil.

CARSON: Well, I feel it is only right to tell you that Mr Bates's leaving was not selfish. Quite the reverse.

ROBERT: Felt selfish to me. As for the wretched Anna, with dishonest promises.

CARSON: Mr Bates left because, had he not done so, his wife was planning to engulf this house in scandal.

ROBERT: In scandal? What scandal?

CARSON: The point is, my lord, Mrs Bates would've made Downton notorious. The price of her silence was her husband's return.

ROBERT: But I must know what story she was planning to tell.

CARSON: I'm sorry, my lord. I could not speak of it without injuring you and betraying myself.

ROBERT: But you are saying that Bates fell on his sword to protect the reputation of my family.

 

INT. DRAWING ROOM

 

Ethel is dusting an electric plug by in the near dark. Carson is about to close the doors when he hears the rustling of her duster. He enters and checks on her.

 

CARSON: Ethel, what are you doing?

ETHEL: Seeing to the plugs for the night.

CARSON: What?

ETHEL: Polishing the electric plugs and checking them for vapours.

CARSON: And why are you doing this?

ETHEL: Because you were too busy. She said you usually did it, but could I manage it tonight.

CARSON: And "she", I take it, would be Miss O'Brien.

(Mr Carson gives Ethel a look, revealing her naivety.)

CARSON: Go to bed, Ethel. And next time she gives you an order, ask me first.

 

INT. LADY GRANTHAM'S BEDROOM

 

Robert absentmindedly removes his robe, lost in thought.

 

CORA: Is anything the matter?

ROBERT: Nothing. Except that today has shown me I am not only a worthless man, but also a bad tempered and ungrateful one.

CORA: Well, we all know that. Can I help? I wonder how Sybil's feeling.

ROBERT: The war's reaching its long fingers into Downton and scattering out chicks. But I'm glad we made peace with Matthew.

CORA: I agree. Let us thank Sir Richard Carlisle for distracting Mary at just the right moment. By the way, she wants him to come and stay so we can all meet him.

ROBERT: She wants us to invite a hawker of newspaper scandal to stay as a guest in this house? It's lucky I have a sense of irony.

 

INT. HOUSEMAIDS' BEDROOM

 

Anna enters to find Ethel sitting on the bed crying.

 

ANNA: Not you, too.

(Anna puts her lamp on the mantel and pulls up a chair beside Ethel.)

ANNA: What's the matter?

ETHEL: Why ask? You don't care.

ANNA: Ethel...perhaps if you stop going on about all the marvellous things you're going to do when you leave service.

ETHEL: But you've got to have dreams. Don't you have any dreams?

ANNA: Of course I do. Big dreams.

(Anna is close to tears.)

ANNA: It's just, I know now they won't be coming true.

(Ethel takes Anna's hand to comfort her.)

 

INT. LADY MARY'S BEDROOM

 

Mary kneels by her bed, looking at a photo of Matthew. She folds her hands, but hears the door knob turn and quickly shoves the photo under the blanket and stands up. Edith enters.

 

MARY: What do you want?

EDITH: I think I left my book in here.

(Mary finds the book and hands it to Edith. Edith smiles in amusement.)

MARY: Is that all?

EDITH: You were praying.

MARY: Don't be ridiculous.

EDITH: You were praying. What were you praying for?

MARY: Please go, I'm tired.

(Edith leaves. Mary kneels beside the bed again and pulls out Matthew's photo. She folds her hands.)

MARY: Dear Lord, I don't pretend to have much credit with you. I'm not even sure that you're there. But if you are, and if I've ever done anything good, I beg you to keep him safe.

 

EXT. BATTLEFRONT TRENCHES

 

Matthew walks through the quiet trenches. He finds Thomas sitting in a shelter, having some tea.

 

MATTHEW: You look very comfortable there, Corporal.

THOMAS: Would you like some, sir? We've got condensed milk and sugar.

MATTHEW: I won't ask how you managed that.

(They sit in the shelter and Thomas pours Matthew a drink while he removes his helmet. Thomas hands him the drink.)

THOMAS: Go on, sir.

MATTHEW: That's nectar. You sure you can spare it?

THOMAS: Gladly. If we could talk about the old days and forget about all this for a minute or two.

MATTHEW: Do you ever hear from anyone?

THOMAS: Oh, yes. Miss O'Brien keeps me informed. Lady Edith's driving. Lady Sybil's training as a nurse. Miss O'Brien tells me the hospital's busier than ever with the wounded coming in. That true?

 

MATTHEW: Certainly is. They had a concert when I was there to raise extra funds.

THOMAS: I'm curious, sir. Do you think I could ever get a transfer back to the hospital, seeing as it's war work?

MATTHEW: Well, you'd have to be sent home from the front first. And then you might have to pull a few strings.

(Matthew finishes his tea.)

MATTHEW: Thank you for that. Thank you very much.

THOMAS: What would my mother say? Me entertaining the future Earl of Grantham for tea.

MATTHEW: War has a way of distinguishing between the things that matter and the things that don't.

 

They put their helmets back on and exit the shelter. They solute each other and Matthew leaves. Thomas pauses for a moment and then makes his way through the trenches. He finds a lonely spot and begins to panic as he puts out a cigarette and lighter. His panic rises as he holds up the lighter above the top of the trench. A shot rings out and he pulls his hand in, cradling the bloody wound.

 

THOMAS: Thank you. Thank you for my deliverance.

 

End of the episode.

Ecrit par Stella

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