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#101 : Question de succession

Avril 1912. Le comte de Grantham et son épouse Cora apprennent que les deux héritiers potentiels de la demeure de Downton, le cousin germain du comte et son fils Patrick, sont morts lors du naufrage du Titanic. Les Crawley n'ont eu que trois filles, Lady Mary, Lady Edith et Lady Sybil, or seul un héritier mâle peut hériter du domaine. Le nouvel héritier est ainsi un arrière petit cousin du comte, Matthew Crawley, avocat vivant avec sa mère Isobel...

Popularité


4.33 - 21 votes

Titre VO
Episode 1

Titre VF
Question de succession

Première diffusion
26.09.2010

Première diffusion en France
10.12.2011

Vidéos

Trailer 1.01 (VF)

Trailer 1.01 (VF)

  

First scene (VO)

First scene (VO)

  

La famille découvre le naufrage du Titanic (VO)

La famille découvre le naufrage du Titanic (VO)

  

Photos promo

Le majordome Carson est pensif à table

Le majordome Carson est pensif à table

Robert salue son ancien compagnon de guerre John Bates

Robert salue son ancien compagnon de guerre John Bates

Bates avec sa canne et son sac

Bates avec sa canne et son sac

Elsie Hughes (Phillis Logan)

Elsie Hughes (Phillis Logan)

Charles Carson et Elsie Hughes

Charles Carson et Elsie Hughes

Elsie Hughes et Bates

Elsie Hughes et Bates

Thomas Barrow et Duc de Crowborough (Charlie Cox)

Thomas Barrow et Duc de Crowborough (Charlie Cox)

Thomas Barrow et Duc de Crowborough tient son chapeau

Thomas Barrow et Duc de Crowborough tient son chapeau

Le Duc de Crowborough donne son chapeau à Thomas

Le Duc de Crowborough donne son chapeau à Thomas

Les domestiques sont en ligne, William marche

Les domestiques sont en ligne, William marche

Robert et le chien Isis

Robert et le chien Isis

Le comte Grantham salue son ancien compagnon de guerre Bates

Le comte Grantham salue son ancien compagnon de guerre Bates

Les domestiques se lèvent quand le majordome entre dans la pièce

Les domestiques se lèvent quand le majordome entre dans la pièce

Les domestiques s'assoient avec l'accord du majordome

Les domestiques s'assoient avec l'accord du majordome

Carson annonce une nouvelle avant d'aller s'asseoir

Carson annonce une nouvelle avant d'aller s'asseoir

Trois domestiques discutent à table

Trois domestiques discutent à table

Deux domestiques

Deux domestiques

Gwen Dawson (Rose Leslie) et Sarah O'Brien (Siobhan Finneran)

Gwen Dawson (Rose Leslie) et Sarah O'Brien (Siobhan Finneran)

Anna, Gwen et O'Brien

Anna, Gwen et O'Brien

Carson est intrigué par les articles du journal

Carson est intrigué par les articles du journal

William vient de passer le journa du jour à Carson

William vient de passer le journa du jour à Carson

Carson (Jim Carter) lit le journal

Carson (Jim Carter) lit le journal

Carson regarde Robert saluer John Bates

Carson regarde Robert saluer John Bates

Carson regarde Robert parler à John Bates

Carson regarde Robert parler à John Bates

Robert pose davant la voiture avec le chien Isis

Robert pose davant la voiture avec le chien Isis

Le comte Grantham à coté de la voiture

Le comte Grantham à coté de la voiture

Robert commence à marcher pour rejoindre John Bates

Robert commence à marcher pour rejoindre John Bates

La famille et les domestiques acceuillent le Duc

La famille et les domestiques acceuillent le Duc

La famille et les domestiques acceuillent le Duc

La famille et les domestiques acceuillent le Duc

Les domestiques sont en ligne pour acceuillir l'invité de la famille Crawley

Les domestiques sont en ligne pour acceuillir l'invité de la famille Crawley

Tous les domestiques de Downton Abbey de dos

Tous les domestiques de Downton Abbey de dos

Robert Crawley avec le Duc de Crowborough

Robert Crawley avec le Duc de Crowborough

La famille acceuille le Duc de Crowborough

La famille acceuille le Duc de Crowborough

Le Duc salue Sybil Crawley

Le Duc salue Sybil Crawley

Anna Smith (Joanne Froggatt)

Anna Smith (Joanne Froggatt)

Mme Hughes (Phyllis Logan)

Mme Hughes (Phyllis Logan)

Carson et Mme Hughes mangent  la soupe

Carson et Mme Hughes mangent la soupe

Robert prend le sac de Bates

Robert prend le sac de Bates

Robert Crawley (Hugh Bonneville)

Robert Crawley (Hugh Bonneville)

Les domestiques sont en ligne de face

Les domestiques sont en ligne de face

Thomas Barrow (Rob James-Collier)

Thomas Barrow (Rob James-Collier)

Carson, Mme Hughes, Sarah O'Brien posent

Carson, Mme Hughes, Sarah O'Brien posent

William Mason (Thomas Howes)

William Mason (Thomas Howes)

William Mason (Thomas Howes)

William Mason (Thomas Howes)

Robert Crawley à l'entrée du domaine

Robert Crawley à l'entrée du domaine

Robert Crawley (Hugh Bonneville) est pensif

Robert Crawley (Hugh Bonneville) est pensif

Robert Crawley (Hugh Bonneville)

Robert Crawley (Hugh Bonneville)

Charles Carson (Jim Carter)

Charles Carson (Jim Carter)

Le comte de Grantham parle à Charles Carson

Le comte de Grantham parle à Charles Carson

Robert Crawley et John Bates

Robert Crawley et John Bates

Le Duc de Crowborough (Charlie Cox) sort de la voiture

Le Duc de Crowborough (Charlie Cox) sort de la voiture

John Bates (Brendan Coyle)

John Bates (Brendan Coyle)

Violet, Robert et Sybil Crawley sont à table

Violet, Robert et Sybil Crawley sont à table

La comtesse de Grantham (Elizabeth McGovern)

La comtesse de Grantham (Elizabeth McGovern)

Edith Crawley (Laura Carmichael) boit

Edith Crawley (Laura Carmichael) boit

Sybil se gratte le cou

Sybil se gratte le cou

Lady Sybil Crawley (Jessica Brown Findlay)

Lady Sybil Crawley (Jessica Brown Findlay)

Le Duc de Crowborough (Charlie Cox)

Le Duc de Crowborough (Charlie Cox)

Photo de l'épisode #1.01

Photo de l'épisode #1.01

Lady Mary Crawley (Michelle Dockery)

Lady Mary Crawley (Michelle Dockery)

Photo de l'épisode #1.01

Photo de l'épisode #1.01

Photo de l'épisode #1.01

Photo de l'épisode #1.01

Diffusions

Logo de la chaîne TMC

France (inédit)
Samedi 10.12.2011 à 20:50
0.88m

Logo de la chaîne ITV

Grande-Bretagne (inédit)
Dimanche 26.09.2010 à 21:00
7.70m

Plus de détails

Captures|Tournage

Réalisateur : Brian Percival

Scénariste : Julian Fellowes

 

Distributions :

Hugh Bonneville... Robert Crawley, Comte de Grantham
Elizabeth McGovern... Cora Crawley, Comtesse de Grantham
Maggie Smith... Violet Crawley 
Michelle Dockery... Lady Mary Crawley
Laura Carmichael... Lady Edith Crawley
Jessica Brown Findlay... Lady Sybil Crawley
Dan Stevens... Matthew Crawley
Penelope Wilton... Isobel Crawley
Jim Carter... Charles Carson
Phyllis Logan... Elsie Hughes
Joanne Froggatt... Anna Smith
Rose Leslie... Gwen Dawson
Brendan Coyle... John Bates
Allen Leech... Tom Branson
Sophie McShera... Daisy Robinson
Lesley Nicol... Beryl Patmore
Rob James-Collier... Thomas Barrow
Siobhan Finneran... Sarah O'Brien  
Thomas Howes... William Mason
Kevin Doyle... Molesley

 

Guests Stars :

Charlie Cox (Duc de Crowborough), Jonathan Coy (George Murray), Perry Millward (Le livreur de journaux), Helen Sheals (L'épouse du postier), Jonathan Jaynes (Le postier)

 

Quelque part, un télégramme est écrit.

Dans les premières lueurs du jour, un train roule avec à bord, un homme pensif. Devant ses yeux défilent les câbles transportant le télégramme.

Le message arrive dans une résidence. La femme et l’homme le recevant sont interloqués, une horrible nouvelle vient d'arriver. Ils décident d’attendre quelques heures après le réveil de tous pour apporter le télégramme.

 

Avril 1912, dans le domaine de Downton Abbey

 

Il est six heure du matin, les domestiques se mettent au travail.

Dans les cuisines, la cuisinière Mrs Patmore donne d’interminables ordres à Daisy.

Les salles sont nettoyées, le linge est transporté, les objets sont remis en ordre, les nappes de table sont placées, les volets sont ouverts... Toutes les tâches sont accomplies, mais le valet de pied William vient annoncer au majordome, Mr Carson, que les journaux sont en retard.

C’est l’heure du petit-déjeuner, les journaux arrivent enfin. Tous les domestiques sont surpris en voyant les gros titres. Il en est de même pour la famille Crawley : le Titanic supposé ne jamais pouvoir couler repose désormais au fond de la mer. Mais ce qui panique le plus Robert Crawley est le télégramme qu’il vient de recevoir. Il va l’annoncer à sa femme, Cora : James Crawley, cousin de Lord Grantham et héritier du titre, était à bord du Titanic accompagné de son fils, Patrick Crawley.

Dû à l’entail, seul un homme peut hériter du titre, empêchant les trois filles de Lord Grantham de succéder. James et son fils étant mort, le titre n’a à présent plus de successeur.

A l’étage des domestiques, le nouveau valet, Mr. Bates vient de faire son entrée. Il est cependant regardé d’un mauvais œil dû au fait qu’il boîte.

Dans la bibliothèque, Mary est plus préoccupée de savoir si elle devra faire le deuil de Patrick en tant que sa fiancée que par sa mort. Bien que leur engagement n’ait pas été rendu public, Mary et l’héritier devaient être mariés. L’aîné de la famille est soulagée lorsque son père, déçu par la réaction de sa fille face aux évènements, lui affirme qu’elle n’aura aucune obligation.

Thomas, le valet de pied, emmène Mr Bates au dressing du Comte. Le fait d’avoir été remplacé par un homme boiteux le dérange fortement.

Cora demande à son mari de combattre l’entail, elle souhaite que ses filles puissent hériter du domaine. A ce moment, Carson vient annoncer l’arrivé de la Comtesse douairière de Grantham, mère de Robert, demandant à voir Lady Grantham. Le majordome en profite pour ajouter que lui aussi doute de la fiabilité du nouveau valet.

Violet informe Cora que le nouvel héritier est le cousin au troisième degré de Robert et qu’elle ne le connait que très peu. Nous pouvons voir la relation assez froide entre les deux dames. Lady Grantham en veut au feu mari de la Comtesse d’avoir attaché l’argent de Downton Abbey à la loi de l’entail permettant aujourd’hui à un étranger de s’en accaparer. Argent qui, la plupart provient de sa famille. En mariant Mary à Patrick, leur fils aurait été l’héritier légitime du domaine. Mais à présent, elles doivent changer leur plan. Violet, très attachée aux traditions refuse de donner le domaine à un étranger. Belle fille et belle mère se mettent d’accord pour défier l’entail pour permettre à Mary d’hériter de Downton et de l’argent.

Pendant le déjeuner des domestiques, Bates est toujours le principal intérêt lorsqu’arrive Lord Grantham. Ce dernier vient saluer son ancien compagnon d’armes. L’ancienne relation entre le valet et le maître de maison surprend les serviteurs.

Toujours à l’étage des serviteurs, Daisy reçoit les jérémiades de Mrs Patmore lui demandant de ranger le sel d’oseille. Daisy n’écoute que d’une oreille,  tout en contemplant Thomas d’un œil rêveur avant que la cuisinière ne l’ordonne de faire monter les œufs hachés.

Des mémoriaux pour James et son fils ont été effectués car leur corps n’ont pas été retrouvé.

Mr Murray, l’avocat de Lord Grantham, a effectué des recherches sur le nouvel héritier. Il se prénomme Matthew Crawley et est avocat à Manchester. Il rappelle aussi qu’à la mort de Lord Grantham, l’héritier hérite de tous, ainsi que la fortune de Cora. Il ne restera qu’une somme d’argent pour les filles et la veuve.

Alors qu’Edith verse des larmes pour le défunt, Mary supposé se fiancer avec se montre totalement indifférente.

Chez les serviteurs, Daisy est affolée, elle se rend compte qu’elle a fait monter le sel d’oseille au lieu des œufs hachés. Heureusement, William redescend et Daisy lui donne le bon ingrédient à saupoudrer sur le poulet en sauce. Mr Carson est perplexe à propos du nouvel héritier, nous découvrons que le majordome est très attaché à la famille, il a sacrifié sa vie pour servir les Crawley.

Au village, Thomas est allé envoyer un télégramme. Ce dernier en veut toujours à Bates de lui avoir pris sa place. O’Brien et lui commencent à mijoter quelque chose. Tous deux vont diffuser des remarques sur l’incapacité du valet à mener à bien son travail. Les membres de la maison vont tour à tour penser que Bates n’est pas fait pour le métier exceptés Anna et Lord Grantham.

Mary continue de se montrer indifférente à la mort de son fiancée, ce qui n’est pas du goût d’Edith qui révèle ses sentiments pour le défunt Patrick.

Violet n’est toujours pas habituée à l’électricité, elle trouve la salle trop lumineuse. Mais un problème plus important la dérange : la fortune de Cora. Elle tente de raisonner son fils pour qu’il brise l’entail en lui rappelant que la première raison pour laquelle il s’est fiancé était d’obtenir la fortune de Cora, en laissant l’entail, un étranger pourra alors se la procurer. Mais Robert répond qu’elle l’ait tout de même rendu heureux. Lorsque Violet demande s’il porte un réel intérêt pour le domaine, Robert proclame haut et fort son attachement pour Downton. La porte s’ouvre et le reste de la famille entre. C’est l’heure du dîner.

Lorsqu’il est l’heure de ranger les plats, Mr Bates fait tomber un plateau sous les regards de ses collègues, augmentant les doutes sur sa capacité à bien faire son travail.

Le duc de Crowborough compte venir à Downton. Cora pense qu’il est là pour Mary, ce qui remonte les espoirs de Violet après le refus de son fils de briser l’entail. En effet, si Mary devait devenir une duchesse, Robert devrait revenir sur son refus afin de permettre à sa fille d’obtenir l’argent.

Les domestiques vont accueillir le duc. Curieusement, l’invité semble connaître Thomas. O’Brien en profite pour ternir l’image de Bates, elle le fait tomber en donnant un coup dans sa canne le faisant s’écrouler devant tous. Plus tard, Cora se plaindra à Robert qu’à cause de cet incident, Bates a gâché les bienvenus.

Seule avec le duc, Lady Mary tente de distraire son invité qui lui demande de visiter les passages secret et les combles. Dans les couloirs des domestiques, le duc de Crowborough entre dans les quartiers des hommes et commence à fouiller les chambres. Bates les surprend et demande s’ils cherchaient Thomas, le duc venant de sortir de sa chambre.

Plus tard, Carson décide d’aller se plaindre à Lord Grantham de l’inaptitude du nouveau valet à remplir ses tâches proprement et qu’il faudrait le remplacer. Mais qui ? Mrs Hughes ne conseillerait pas Thomas qui profite de William en lui demandant de porter toutes les affaires du duc bien que tous deux soient des valets de pied. William semble être nostalgique de sa famille. Après les demandes de sa femme et de son majordome, Lord Grantham décide de renvoyer Bates qui essaye de garder sa place. Après avoir refusé toute aide financière de son ami, le valet accepte finalement de partir.

Au diner, Edith insiste sur le pourquoi de la présence de Mary et du duc dans les combles. Violet tente de changer le sujet en parlant de l’architecture, ce qu’étudie le duc, et l’invite à visiter son cottage. Mais Edith insiste toujours ce qui énerve Mary et termine le dîner dans une atmosphère froide.

Les serviteurs aussi espèrent une union entre le duc et Mary, ce qui les ferait domestiques d’une duchesse.

Anna souhaite apporter des plats à Mr Bates, elle semble être la seule à se soucier réellement de lui. En arrivant devant sa chambre, elle entend des sanglots. Elle demande s’il est là avant de lui donner les plats et repartir, déçue de son départ.

Après le dîner, le duc de Crowborough s’entretien avec Lord Grantham. Ils commencent d’abord par discuter des défunts avant d’en venir aux perspectives de Mary. Robert prévient alors qu’il ne compte pas se battre pour l’héritage et qu’il laissera l’entail tel quel. Il pense que le duc souhaite se marier à sa fille pour l’héritage uniquement et admet que Mary aura tout de même droit à une dot généreuse. Le duc intervient en déclarant que le Comte se fourvoie, il ne prévoie pas de se marier à Lady Mary et est simplement venu montrer sa sympathie et son amitié.

L’homme ne porte pas d’intérêt particulier à Mary, comme elle n’héritera pas du domaine. Il refusera même sa compagnie.

Nous apprenons que c’est Thomas qui a informé le duc via un télégramme sur la situation familiale des Crawley. L’homme recherchait en fait une héritière, mais a abandonné l’idée de prendre Mary. Thomas espérait devenir valet du duc en plus d’être son amant. En voyant que le duc ne comblerait pas ses espérances, Thomas pense à le faire chanter avec les lettres qu’ils se sont envoyées. Lettres que le duc avait prises lors de sa visite des combles avec Mary et qu’il balance dans les flammes. Les preuves et espérances de Thomas sont réduites en cendres.  

Lord Grantham est à présent décidé à ne pas se battre pour briser l’entail et de protéger Downton au détriment de l’argent de sa fille. Sa femme ne le comprend pas et aurait été prête à faire de Mary une duchesse bien qu’elle sache que le duc n’en avait qu’après l’argent. Cette situation lui rappelle la sienne où son mari l’avait épousé en premier lieu pour sa richesse, excepté qu’après un an de mariage, Cora et Robert soient tout de même tomber amoureux l’un de l’autre. Mais Cora le prévient, elle n’a pas abandonné.

Le matin est arrivé, c’est l’heure des adieux pour le duc et pour Bates. Le valet est prêt à partir. Mais lorsque la voiture démarre, Robert revient sur sa décision et fait revenir Bates à Downton Abbey.

Dans une demeure à Manchester, Matthew Crawley déjeune avec sa mère et reçoit une lettre. Elle vient de Lord Grantham. Cette lettre va changer sa vie à tout jamais.

Ecrit par Leond

On voit un homme dans un train qui arrive en ville tandis qu’une télégraphiste revoit un message.

RECEPTIONNISTE : Oh mon Dieu !

FACTEUR : C’est impossible. Je vais les leur apporter tout de suite.

RECEPTIONNISTE : Ne sois pas stupide. Ils ne seront pas levés avant des heures. Quelle différence ça peut faire ? Jimmy ira le leur porter quand il arrivera.

 

 

DOWNTON, AVRIL 1912

 

Daisy réveille les femmes de chambre.

 

DAISY : Il est six heures !

Gwen : Merci, Daisy. Anna ?

ANNA : Rien qu’une fois dans ma vie j'aimerais dormir jusqu'à ce que je me réveille toute seule.

 

Daisy arrive à la cuisine du domaine et tout le monde est déjà en action.

 

MME PATMORE : Ton feu brûle encore ?

DAISY : Oui, Mme Patmore.

MME PATMORE : Eh ben dis donc, ça tient vraiment du miracle ! As-tu préparé le petit déjeuner des domestiques ?

DAISY : Oui, Mme Patmore.

MME PATMORE : Et as-tu fini de noircir ce poêle ?

DAISY : Oui, Mme Patmore.

MME PATMORE : Et le chauffage dans les chambres ?

DAISY : Tout est allumé, Mme Patmore. Très bien alors prend tes ustensiles et commence à et va allumer les poêles au rez-de-chaussée !

 

Daisy monte à l’étage et allume les poêles.

 

MARY : Par ici, dépêche-toi.

 

On voit un valet prendre quelques verres sales.

 

THOMAS : Des nouvelles de William ?

FEMME : Non.

 

Thomas trouve William dans une salle.

 

THOMAS : Où étais-tu passé?

WILLIAM : Je ne suis pas retard, si ?

THOMAS : Tu es en retard quand je dis que tu l'es.

 

Mary fait le tour des lieux.

 

ANNA : Daisy ? Qu'est-ce que tu fais là, accroupie dans le noir ?

DAISY : Vous n’étiez pas là alors je ne voulais pas toucher les rideaux avec mes mains sales.

ANNA : Tu as eu raison. Pourquoi tu n’as pas allumé la lumière ?

DAISY : Je n’ai pas osé.

ANNA : L’électricité n’est pas l’œuvre du diable. Il va falloir que tu t'y fasses à la longue parce qu’à Skelton Park ils l’ont même dans les cuisines.

DAISY : Pourquoi faire ?

 

William informe le major d’homme que le petit déjeuner est prêt.

 

WILLIAM : Le petit déjeuner est prêt, Mr Carson. 

CARSON : Ah, William. Toujours pas de journaux?

WILLIAM : Ils sont en retard. 

CARSON : Je l’ai constaté, oui. Sortez la planche pour pouvoir les repasser dès qu’ils arrivent.

 

La gouvernante inspecte les lieux.

 

HUGHES : La bibliothèque est-elle prête ?

DAISY : Oui, Mme Hughes.

HUGHES : Bien. Je veux que la salle à manger soit rutilante aujourd'hui. Vous vous y mettrez quand ils auront fini leur petit déjeuner. Oh, dieu du ciel! Vous êtes sensé faire du feu, pas une œuvre d'art, ma fille ! Combien en avez-vous fait ?

DAISY : C'est mon dernier avant qu'ils descendent.

HUGHES : Très bien. Maintenant descendez dans les cuisines avant qu’on vous voie.

 

Mary se lève et voit que Jimmy arrive pour donner le courrier. Ca se bouscule chez les domestiques.

 

THOMAS : Et c'est parti.

MME PATMORE : Pas de repos pour les braves. Lady Mary. Les plateaux à thé sont prêts ?

ANNA : Oui, Mme Patmore, à condition que l'eau soit bouillante. Vous pouvez nous aider à préparer les deux autres?

O'BRIEN : J'ai déjà porté le sien à madame La Comtesse.

DAISY : Je vais t'aider.

HUGHES : Porte de service. 

CARSON : Enfin, les journaux. William ?

 

William récupère les journaux.

 

WILLIAM : Tu es en retard !

JIMMY : Je sais, mais...

WILLIAM : Mais quoi ?

JIMMY : Vous verrez.

 

William repasse les journaux.

 

CARSON : Commencez par le Times. Il ne lit que celui-là au petit déjeuner. Et le Sketch, c’est pour Madame La Comtesse. Vous vous occuperez des autres plus tard si nécessaire.

DAISY : Pourquoi on repasse les journaux ?

MME PATMORE : Qu’est-ce que ça peut te faire ?

O'BRIEN : Pour sécher l'encre, petite gourde. Il serait hors de question que Monsieur le Comte ait les mains aussi noires que les tiennes.

WILLIAM : Mr Carson ! Je pense que vous devriez voir ça.

HUGHES : J’ai tellement de peine à le croire.

MME PATMORE : Moi aussi.

THOMAS : Monsieur le Comte est habillé.

MME PATMORE : William ! Vas-tu arrêter de parler et apporte lui ce pilaf de poisson. Et vérifie que les brûleurs sont toujours allumés.

WILLIAM : Oui, Mme Patmore.

THOMAS : Est-ce que c’est sur ?

WILLIAM : J’ai bien peur que oui.

MME PATMORE : dans la vie, on n’est jamais sûr de rien.

 

Monsieur le Comte vient prendre son petit-déjeuner.

 

ROBERT : Bonjour, Carson.

CARSON : Bonjour, Monsieur.

ROBERT : Ce qu’ils racontent est vrai ?

CARSON : Je crains que oui, Monsieur.

ROBERT : J’ai bien peur que nous connaissions des passagers. Je suppose qu'ils n'y ont pas encore fait de liste de survivants ?

CARSON : J'ai cru comprendre que la plupart des femmes ont été sauvées à temps.

ROBERT : Vous voulez dire les femmes en première classe ? Que Dieu aide ces pauvres diables du pont inférieur. Ils sont partis pour une vie meilleure. Quelle tragédie !

 

Les filles de Madame la Comtesse arrivent.

 

EDITH : Quand Anna me l'a dit j'ai pensé qu’elle avait rêvé. Nous connaissions des gens à bord ?

ROBERT : Votre mère connaît les Astor. Lui tout au moins. On dinait avec Lady Rothes le mois dernier. Il doit y en avoir d'autres.

EDITH : Je pensais qu'il était  censé être insubmersible.

ROBERT : Les montagnes sont infranchissables avant que quelqu'un ne les franchisse. Et tous les navires sont insubmersible jusqu’au jour où il coule.

 

La fille de Robert entre dans la pièce.

 

SIBILLE : Bonjour, Papa.

ROBERT : Bonjour. Qu'est-ce que c'est ?

SIBILLE : Ça vient d'arriver, c’est un télégramme.

 

Robert lui le télégramme, sort de la pièce et se dirige vers la chambre de Cora.

 

ROBERT : Madame La Comtesse est-elle réveillée ?

O'BRIEN : Oui, Monsieur. J'allais lui apporter son petit déjeuner.

ROBERT : Merci.

 

Robert frappe à la porte.

 

CORA : Oui ?

ROBERT : Puis-je entrer ?

CORA : C’est effroyable ! Quand on pense à quel point Lucy Rothes était enthousiasmé par cette perspective. Il n’y a pas de mots pour une telle tragédie. Mr. Astor a-t-il pu s'échapper ? Sa nouvelle femme a du être sauvée, bien entendu.

ROBERT : J'ai reçu un télégramme de George Murray. Un de ses associés se trouve à New York.

CORA : Et alors ?

ROBERT : Il semble que James et Patrick étaient à bord.

CORA : Comment ? C’est impossible, il ne devait pas partir avant Mai.

ROBERT : Alors ils ont changé leurs plans finalement. Ils sont sur la liste des passagers.

CORA : Merci, O'Brien. Ce sera tout pour le moment. Mais... ils ont sûrement été repêchés ?

ROBERT : Il me semble que non.

CORA : Comment ? Comment ça ? Aucun n’a été sauvé ? Aucun d'eux ? Vous devez le dire à Mary. Elle ne doit surtout pas l’apprendre de quelqu'un d'autre.

 

Les femmes de chambre préparent un lit.

 

O'BRIEN : Aucun des deux n'ont pas été repêchés. C'est ce qu'il a dit.

ANNA : Mr Crawley et Mr Patrick ?

O'BRIEN : Oui, c'est ce qu'il a dit. Madame était de la même couleur que ce tissu.

GWEN : Et bien si c’est vrai, c’est terriblement injuste.

O'BRIEN : C'est pire qu’injuste. C'est une complication.

GWEN : Que voulez-vous dire ?

O'BRIEN : À ton avis ? Mr Crawley était le cousin et l’héritier du titre de Monsieur le Comte.

GWEN : Je croyais que c'était Lady Mary l'héritière.

O'BRIEN : Ne sois pas idiote, c'est une fille. Les filles ne peuvent pas hériter. Et maintenant Mr Crawley est mort, et Mr Patrick était son fils unique. Alors que va-t-il arriver ?

GWEN : C'est une chose effroyable.

 

En descendant les escaliers de service, les femmes de chambre tombent sur un homme.

 

BATES : Bonjour. J'ai attendu derrière la porte de service. J'ai frappé, mais personne n'est venu.

O'BRIEN : Alors vous l’avez ouverte?

BATES : Je m’appelle John Bates, je suis le nouveau valet de chambre.

O'BRIEN : Le nouveau valet?

BATES : C'est exact.

O’BRIEN : Vous êtes en avance.

BATES : je suis venu par le premier train. Je pensais visiter les lieux aujourd’hui et commencer dès ce soir.

ANNA : Je m’appelle Anna, la femme de chambre en chef.

BATES : Enchanté.

O'BRIEN : Moi, c’est Mademoiselle O'Brien, la femme de chambre de La comtesse. Vous feriez bien de venir avec nous.

 

Bates est présenté au reste des domestiques.

 

HUGHES : Mais comment allez-vous vous en sortir ? Allez-vous y arriver ?

BATES : Ne vous inquiétez pas. J'y arriverai. Parce qu'on a tous notre propre travail qui nous attend.

BATES : J'y arriverai.

CARSON : Très bien, Mme Hughes, je prends la relève. Merci. Bonjour, Mr Bates. Je vous souhaite la bienvenue. J'espère que votre voyage s'est bien déroulé.

BATES : Tout à fait. Merci.

CARSON : Je suis le majordome à Downton. Je m’appelle Carson.

BATES : Enchanté, Mr Carson.

CARSON : Voici Thomas, premier valet de pied. Il s’occupe de Monsieur le Comte depuis le départ de Mr Watson. Le retour à la normale sera un soulagement, n'est-ce pas, Thomas ? Je suppose que tout est prêt pour l'arrivée de Mr Bates ? Je l'ai mis dans l'ancienne chambre de Mr Watson, bien que je ne dispose pas dans quel état il l’a laissé.

MME PATMORE : comment allez-vous faire avec tous ces escaliers ?

BATES : Je vous le répète, j'y arriverai.

ANNA : Ça ne fait aucun doute.

CARSON : Thomas, emmenez Mr Bates dans sa chambre et montre-lui où il travaillera. Merci tout le monde.

O'BRIEN : Eh bien, je pense que ça ne durera pas longtemps.

CARSON : Merci, Mademoiselle O'Brien. Thomas accompagne Bates jusqu’à sa chambre et il découvre qu’il a plusieurs escaliers à monter pour y arriver.

BATES : Ah, oui. Ça me conviendra très bien.

 

Robert informe à Mary les mauvaises nouvelles.

 

MARY : Cela signifie-t-il que je dois porter le grand deuil ?

ROBERT : Mon cousin germain et son fils sont très certainement morts. Nous serons tous en deuil.

MARY : Non. Je voulais parler de ma situation. Ce n'était pas officiel, après tout.

ROBERT : Si tu veux dire que tu ne souhaites pas pleurer Patrick comme un fiancé, c’est à toi de décider.

MARY : Personne n’était au courant en dehors de la famille.

ROBERT : Je répète, à toi de décider.

MARY : Je suis soulagé dans ce cas.

 

Thomas donne quelques conseils à Bates.

 

THOMAS : Les armoires en cèdre du grenier sont pour les affaires qu’il porte rarement comme les vêtements de voyage. Mr Watson avait l'habitude d'y ranger à tour de rôle les affaires d’hiver et d'été. Je vous montrerai.

BATES : Et pour les boutons de manchette ? C’est à moi ou à lui de les choisir ?

THOMAS : Disposez-les comme ça sauf s’il veut quelque chose de spécial. Ceux-là pour le bal, ceux-là pour un dîner ordinaire, ceux-là seulement à Londres.

BATES : Je m'y habituerai.

THOMAS : Oui, il va falloir. Des tabatières. Il les collectionne.

BATES : Magnifique ! Bizarre notre travail, non ?

THOMAS : C’est à dire ?

BATES : La facon dont nous vivons avec tout ça. Un trésor de pirate à notre portée. Mais rien n'est pas à nous, n'est-ce pas ?

THOMAS : Non, rien n'est à nous.

 

Thomas s’en va et tombe sur O’Brien dans le couloir.

 

THOMAS : Quand je pense que j’ai été évincé par Long John Silver.

O'BRIEN : Tu aurais dû t'exprimer quand tu en avais l'occasion. Ne refais la même erreur la prochaine fois.

THOMAS : Qui sait s’il y en aura une ?

HUGHES : Aujourd’hui serait-il un jour de congé dont personne ne m’aurait informé ?

 

JARDIN DE DOWNTON

 

Robert et Cora parlent encore du drame et du seuil.

 

ROBERT : Il est évident qu’elle est peu disposée à porter à porter le deuil.

CORA : Elle devra s’y résoudre. Nous le devons tous. O'Brien ressort la toilette noire et j'ai demandé à Anna de voir si elle trouve des tenues qui vont encore aux filles. Bien entendu vous avez conscience que cela va tout changer ? Vous n'allez pas tenter de le nier ? Vous devez contester les droits d'héritage sur nos biens. Vous êtes d’accord ?

ROBERT : Nous devrions attendre d’être certain qu’ils sont morts avant d'en discuter?

CORA : Ne faites pas comme si je n'avais pas le cœur brisé, parce que c’est faux.  Je n'ai bien sur jamais compris pourquoi ces biens doit revenir à celui qui héritera votre titre.

ROBERT : Ce n’est pas moi qui fais la loi, ma chère.

 

Carson vient les déranger.

 

ROBERT : Qui-a-t-il ?

CARSON : Madame la Comtesse Douairière est dans le petit salon.

ROBERT : J'arrive tout de suite.

CARSON : Elle a demandé Lady Grantham.

CORA : Je me demande ce que j'ai pu faire de mal cette fois.

CARSON : Le nouveau valet de chambre est arrivé, Monsieur.

ROBERT : Ah, oui d’accord ? Merci, Carson. Qu’est-ce qu’il y a ? Qu'y a-t-il ?

CARSON : Je ne suis pas tout à fait certain qu'il sera à la hauteur de sa tâche, mais Mon sieur Le Comte jugera par lui-même.

CORA : Je dois y aller.

ROBERT : Dites-lui pour James et Patrick. Elle ne doit pas être au courant.

 

DOWNTON

 

La mère de Robert est dans le petit salon.

 

VIOLET : Bien sûr que je suis au courant ! Pourquoi croyez-vous que je sois là ?

CORA : Robert ne voulait pas que vous l’appreniez par les journaux et que vous en soyez affectés.

VIOLET : Il me flatte. Je suis plus dure que j'en ai l'air. Je suis navrée pour ce pauvre Patrick, bien sûr. C'était un gentil garçon.

CORA : Nous l’estimions tous tellement.

VIOLET : Mais je n’ai jamais aimé James. Il ressemblait trop à sa mère et on n’a jamais connu plus mauvaise femme.

CORA : Voudrez-vous rester pour le déjeuner ?

VIOLET : Merci.

CORA : Je préviens Carson.

VIOLET : Je l’ai déjà fait. Pourrions-nous nous asseoir ? Connaissez-vous le nouvel héritier ?

CORA : Je sais seulement qu'il y en a un.

VIOLET : C'est un arrière petit cousin éloigné de Robert au troisième degré. Je n'ai jamais, à ma connaissance, eu l’occasion de le voir.

CORA : Bien sûr, si époux ne m'avait pas obligé à signer cette clause de vol légal.

VIOLET : Ma chère, je ne suis pas venue batailler. Lord Grantham voulait protéger le domaine. L’idée ne lui ai jamais venu que vous n'auriez pas de fils.

CORA : Eh bien, c'est le cas.

VIOLET : Ouais, vous n’en avez pas eu. Mais une fois que Patrick aurait épousé Mary et que votre petit fils serait devenu maître, l'honneur aurait été sauvé. Malheureusement, aujourd’hui...

CORA : Aujourd’hui un parfait inconnu a le droit d’empocher mon argent, avec le reste du butin.

VIOLET : Le problème est que si vous sauvez votre dot, vous dispersez le domaine. Ce serait la perte de tout ce à quoi Robert a consacré sa vie.

CORA : Et il est au courant de cela ?

VIOLET : S'il ne l'est pas, cela ne tardera pas.

CORA : Il n’y a donc aucune solution.

VIOLET : Si, il y en a une, et elle est limpide. Nous devons faire abolir sa succession dans son intégralité et Mary sera reconnue l’héritière exclusive de tout.

CORA : Oui, mais on ne peut rien faire pour le titre.

VIOLET : Non, elle ne peut pas avoir le titre. Mais elle peut avoir votre argent...ainsi le domaine. Je n'ai pas géré Downton depuis 30 ans pour le voir allouer de fond en comble à un étranger venu de Dieu sait où.

CORA : Allons-nous être amies, alors ?

VIOLET : Nous sommes alliées. Ce qui peut être un accord beaucoup plus efficace.

 

Tous les domestiques sont à tables.

 

CARSON : Downton est une grande maison, Mr Bates, et les Crawley sont une grande famille. Nous vivons en respectant certains critères et ces critères peuvent sembler rebutant en priori.

BATES : Bien sûr.

CARSON : Si vous ne trouvez plus vos mots en la présence de Monsieur le Comte, je peux vous assurer que ses manières et sa grâce vous aideront rapidement à accomplir votre devoir au mieux de vos capacités.

BATES : Je sais.

 

Monsieur le Comte entre dans la pièce.

 

ROBERT : Bates ! Mon très cher compagnon ! Je vous prie de m’excuser. J'aurais dû deviner que vous étiez tous à table.

CARSON : Pas du tout, Monsieur.

ROBERT : S'il vous plaît, restez assis tout le monde. Je veux juste dire un petit bonjour à mon vieux compagnon d'armes. Mon cher Bates. Bienvenue à Downton.

BATES : Merci, monsieur.

ROBERT : Je suis vraiment désolé de vous avoir dérangés. Pardonnez-moi, s’il vous plait.

BATES : Vous n'aviez jamais demandé.

 

Mme Patmore cuisine les plats pour la famille et les serveurs s’activent.

 

MME PATMORE : Thomas, monte ce plat ! Laisse-le, Daisy ! C'est un grand garçon. Je suppose qu'il est capable de porter une tourte. Mets plutôt cette tarte aux pommes au four. Oh, et enlèves moi tout ça ! Mr Lynch n'aurait jamais dû laisser ça là !

DAISY : Qu'est-ce que c'est ?

MME PATMORE : Du sel de citron. Je lui en ai demandé un peu pour nettoyer les pots en cuivre. Alors range-le soigneusement quelque part. C’est du poison.

DAISY : On dirait qu’il y a beaucoup de nourriture, quand on pense qu’ils sont tous en deuil.

MME PATMORE : Rien ne donne plus faim ou n’est plus fatiguant que le chagrin. Quand ma sœur est morte, que Dieu est son âme, j'ai ingurgité d’un trait quatre assiettées de pleines de sandwiches et puis j’ai fait le tour du cadran.

DAISY : Après vous vous êtes senti mieux ?

MME PATMORE : Pas vraiment, mais ça m'a bien passé le temps. Oh mon dieu, sur quoi devait-on saupoudrer ce hachis d’œuf dur ?

DAISY : Sur le poulet ?

MME PATMORE : Oui. Monte-le tout de suite à l’étage.

DAISY : Je ne peux pas aller dans la salle à manger !

MME PATMORE : J'espère bien que non ! Trouve donc Thomas ou William et dis-leur ce qu’il faut faire. Pour l’amour du ciel, secoue-toi un peu ma fille, avant qu'ils reviennent tous de l'église !

 

VILLAGE

 

La famille revient de la messe.

 

ROBERT : Bien, nous avons donné une messe commémorative à Londres et ici.

MURRAY : Je préfère les messes commémoratives aux obsèques. Elles sont moins déprimantes.

ROBERT : Nous n’aurions guère pu organiser des obsèques sans les corps.

MURRAY : D’après ce que j’ai compris on dirige une stèle pour marquer les noms de ceux dont on n’a pas retrouvé les corps. On m’a dit que les canadiens mettaient en place un cimetière du Titanic colossale. Je suis surpris du nombre de victimes retrouvés. On aurait pu croire que la mer en aurait pris plus.

ROBERT : Alors, Murray, qu'aviez-vous à me dire sur cet heureux Mr Crawley ? Rien de trop terrible, j'espère.

MURRAY : On a fait une petite enquête mais il n’y a pas eu grand-chose qui soit susceptible de vous inquiéter. Matthew Crawley est un avocat qui habite Manchester.

ROBERT : Manchester ?

MURRAY : Sa spécialité est le droit des entreprises. Sa mère est en vie et il habite avec elle. Son père ne l’es plus manifestement. Il était médecin.

ROBERT : Je sais. Cela me paraît vraiment curieux que mon cousin au troisième degré soit docteur.

MURRAY : Il y a pire profession que cell-ci.

ROBERT : En effet.

 

DOWNTON

 

Daisy donne les plats à William pour mettre sur la table.

 

DAISY : Fais-moi plaisir. On est supposé saupoudrer ça sur le poulet.

WILLIAM : Mais il ne restait plus rien.

DAISY : S'il te plaît, ça ne prendra pas longtemps.

WILLIAM : Bon très bien, donne –moi ça.

 

Les invités sont dans les jardins.

 

MURRAY : Nous devrions aborder les questions de la succession. Comme vous le savez, après votre décès l'héritier de votre titre hérite de tous vos biens excepté les sommes d’argent mises de côté pour vos filles et votre veuve.

ROBERT : Oui.

MURRAY : En raison de sa rédaction, ce testament comprend la plus grande partie de la fortune de votre épouse.

ROBERT : C'est notre seul et unique sujet de conversation depuis que le naufrage du paquebot.

MURRAY : Bien sûr, cela doit sembler horriblement injuste à Lady Grantham, mais la loi est ainsi faite.

ROBERT : N’y a-t-il vraiment aucun moyen de dissocier son argent du domaine ? Même à moi cela semble absurde.

MURRAY : Votre père a établi des clauses irrévocables. Le contrat est indissoluble.

ROBERT : Je vois.

 

Edith pleure, les sœurs trouvent qu’elle exagère.

 

MARY : Sincèrement, Edith. Es-tu obligée de te montrer ainsi en spectacle ?

SIBILLE : Tu vois bien qu’elle souffre.

MARY : Pour l’amour du ciel, c’est moi qui étais censé être fiancé à lui, pas toi, et j'arrive pourtant à me contrôler.

EDITH : Alors, à mon avis, tu devrais avoir honte.

 

Mme Patmore semble déborder en cuisine.

 

MME PATMORE : Ne me dis pas que tu n'as pas que tu n’as pas encore fait envoyé les œufs !

DAISY : Je t’en prie, aide moi ! Pour l’amour du ciel, aide moi !

GWEN : Mais enfin de quoi s’agit-il ?

DAISY : Dépêche-toi, cours, va voir dans la salle à manger et trouve William, je t'en supplie !

GWEN : Je ne peux pas faire ça maintenant.

DAISY : Il le faut ! Je serais pendue si tu refuses !

GWEN : Comment ?

WILLIAM : Daisy ? C'est toi ? C'est le poulet en sauce ou le poulet simple avec les quartiers d'orange ?

DAISY : Oh, merci beaucoup, béni soit le seigneur misère et cordieu. Merci beaucoup! C'est le poulet en sauce. Je ne commettrai plus jamais un tel péché, je le jure ! Jusqu'à ma mort !

 

Cora salue les invités.

 

CORA : Mr Murray, quel plaisir de vous voir. Entrez donc.

MURRAY : Vous êtes très aimable, Lady Grantham, mais je dois retourner à Londres.

CORA : Mais vous resterez pour déjeuner ?

MURRAY : Merci, non. Je mangerai dans le train. D'ailleurs, si vous aviez l’amabilité de faire venir une voiture pour l’y conduire ?

CORA : Mais ne souhaitiez-vous pas prendre l'après-midi pour discuter ?

MURRAY : Je crois que vous avez dit tout ce que nous avions à dire, n'est-ce pas, Monsieur le Comte?

ROBERT : Pour le moment, je dirai oui. Merci, Murray. Cela m'a donné beaucoup à réfléchir.

CORA : Mary, conduit tout le monde dans la salle à manger. Edith, assure-toi que le vieux Lord Minterne doit bien assis.

 

Hughes vient parler à Carson.

 

HUGHES : Ils sont tous partis ?

CARSON : Oui, Dieu merci.

 

HUGHUES : Et même le notaire?

CARSON : Le notaire a été le premier à s’en aller. Il n'est même pas resté pour le déjeuner.

HUGHES : J'espère qu'ils ont réussi à prendre une décision. Gwen a mis des draps propres dans le lit de la chambre bleue. Maintenant elle n'a plus qu'à les enlever.

CARSON : Vous ne les laissez pas pour le prochain invité ?

HUGHES : A condition que vous en disiez rien. Alors les choses sont-elles réglées ?

CARSON : Non. Je crains que rien ne soit réglé. D’après ce que j’ai compris, il y a un homme à Manchester qui réclame le titre, alors tout est bien loin d'être réglé.

HUGHES : Vous ne devriez pas vous sentir concerné.

CARSON : Je me sens concerné, Mme Hughes. Je ne vais pas rester là et regarder notre famille menacée de perdre tout ce qui leur est cher.

HUGHES : Ils ne sont pas notre famille.

CARSON : C'est la seule famille qui me reste ! Je vous demande pardon.

HUGHES : Auriez-vous un jour rêvé de choisir une autre voie ? Travailler dans une boutique ou dans l'usine ? Avoir une femme et des enfants ?

CARSON : Vous oui ?

HUGHES : Je ne sais pas. Peut-être. Cela m’arrive.

GWEN : William a déposé le thé dans la bibliothèque, mais Madame n'est pas descendue.

HUGHES : Elle doit être fatiguée. Apportez-lui un plateau dans sa chambre.

CARSON : Thomas est-il revenu ?

GWEN : Non, pas encore, Mr Carson.

CARSON : Il a demandé s’il pouvait aller au village. Je n’avais aucune raison de lui refuser.

 

VILLAGE

 

Thomas sort de la poste.

 

DOWNTON

 

Cora est assise dans sa chambre.

 

O’BRIEN : C'est injustifiable. Ils ne peuvent pas espérer que vous restiez impassible en voyant votre fortune se volatiliser.

CORA : Croyez-vous ?

O’BRIEN : Monsieur le Comte ne devrait pas le permettre.

CORA : Et comment Bates s’en sort il ?

O’BRIEN : Eh bien... je suis désolé de dire ça. Il est vrai qu’il n’est pas très gentil de critiquer un homme à cause de son malheur, Madame. Même si c’est parce qu’il n’est pas capable de faire son travail. Robert prend des nouvelles de Bates.

ROBERT : Comment se passe votre installation ?

BATES : Très bien, je pense. À moins que Monsieur ne sois pas d’accord.

ROBERT : Aucune plainte ?

BATES : Si j'en avais, je le référerais à Mr Carson, Monsieur, pas à vous.

ROBERT : Vous avez sûrement raison. Et la maison ne vous fatigue pas trop, avec tous ces escaliers interminables?

BATES : J'aime la maison, Monsieur. C’est un lieu où il m’est agréable de travailler.

ROBERT : Que s'est-il passé ?

BATES : C’est ma vieille blessure. Après avoir quitté l'armée, j'ai eu quelques ennuis et il y a environ un an alors que j’allais mieux, mon genou s’est mis à faire des siens. Un éclat d'obus a dû rester à l’intérieur et se déplacer mais ça va. Ce n'est pas un problème.

ROBERT : Et vous me le diriez si ce travail vous paresserait trop lourd ?

BATES : Bien sûr. Mais n’y comptez pas.

 

Thomas revient du village et croise O’Brien dans la cour du domaine.

 

O’BRIEN : Où étais-tu passé ?

THOMAS : Au village. J’ai envoyé un télégramme, si tu veux le savoir.

O’BRIEN : Oh, excuse-moi si j’existe. Murray n'est pas resté bien longtemps.

THOMAS : Madame sait-elle comment ils ont conclu ?

O’BRIEN : Non. Ils ont discuté sur le chemin en revenant de l'église.

THOMAS : Si j'étais toujours son valet de chambre, on en saurait plus.

O’BRIEN : Bates n’en soufflera pas un mot.

THOMAS : Non, c’est certain. Je te parie cent sous que c’est un espion de l’autre clan. Je voulais avoir ce poste. Ça se passait bien entre Monsieur le Comte et moi.

O’BRIEN : Alors assure-toi d'avoir un pied Dans la place quand Bates ne sera plus là.

THOMAS : On ne va pas se débarrasser de lui seulement parce qu'il parle derrière notre dos.

O’BRIEN : Il y a plusieurs façons de plumer un canard.

 

Anna prépare Mary pour le diner.

 

ANNA : Peut-être n’a-t-elle pas compris ?

MARY : Non, c'était tout à fait clair. O'Brien lui a dit que Bates n’était pas apte à faire ce travail. Pourquoi est-il venu ?

ANNA : C'était l'ordonnance de Lord Grantham quand ils combattaient les Boers.

MARY : Oui je le sais, mais quand bien même!

SIBILLE : Je trouve ça romantique.

MARY : Pas moi ! Comment un valet peut-il faire son travail s'il boite ?

ANNA : Il ne boite pas énormément. Voilà. Autre chose avant que je descende ?

MARY : Non, ce sera tout. Merci bien.

(Anna s’en va)

MARY : Oh, je déteste le noir.

SIBILLE : Ce sera vite fini. Maman dit que nous pourrons rentrer en demi-deuil le mois prochain, et remettre des couleurs avant Septembre.

MARY : C'est encore beaucoup pour un cousin.

EDITH : Mais pas pour un fiancé.

MARY : Ce n'était pas vraiment mon fiancé.

EDITH : Non ? Tu disais pourtant que c’est l’homme que tu allais épouser

MARY : Je ne l’aurais épousé que si rien de mieux ne s’était présenté.

SIBILLE : Mais c’est horrible de dire une telle chose.

MARY : Ne t'inquiète pas. Edith l'aurait pris, n'est-ce pas Edith?

EDITH : Oui. Je l'aurais pris. Si tu m'avais laissé cette chance, je l'aurais pris sans hésiter.

 

Thomas rapporte des faits à Carson.

 

THOMAS : je crois qu’il faut que vous sachiez que ça ne va pas, Mr Carson.

CARSON : Voulez-vous dire que Mr Bates est feignant ?

THOMAS : Pas exactement feignant. Mais il ne peut rien soulever. Il arrive à peine à s'occuper des valises de Monsieur le Comte. Vous l'avez vu à la messe funèbre de Londres. Il n’est pas plus apte à porter les bagages des invités, quant à servir à table, oublions tout de suite.

CARSON : Et que voulez-vous que je fasse quoi ?

THOMAS : Ce n'est pas à moi de le dire. Mais est-il juste que William ne fasse tout le travail à sa place ? Je ne crois pas qu'il vous plairait de voir que le standing de la maison ne se maintien pas au niveau qu’il lui sient.

CARSON : Certainement pas.

THOMAS : C'est tout ce que je dis.

 

Mary est encore dans sa chambre.

 

SIBILLE : Je descends. Tu viens ?

MARY : Dans un moment. Mais vas-y-toi.

SIBILLE : Je sais que tu es triste à cause de Patrick, quoi que tu en dises, j’en suis sure.

MARY : Tu es un amour. Mais vois-tu, je ne le suis pas autant que je le devrais. Et c'est ça qui m'attriste.

 

Bates s’occupe de Monsieur le Comte.

 

ROBERT : Merci. Je le ramasse.

BATES : Non. Non, merci, Monsieur. Je peux le faire.

ROBERT : J'en suis sûr.

BATES : Je l’espère, Monsieur. Je l'espère que vous êtes sûr.

ROBERT : Bates, nous devons être réalistes. Je ne vous rendrai pas de service si cela est trop dur pour vous. Malgré notre passé, cela doit fonctionner.

BATES : Bien sûr, qu’il le faut chef. Pardon, monsieur.

ROBERT : L'armée vous manque-t-elle, Bates ?

BATES : Beaucoup de choses me manquent, mais il faut bien continuer à avancer, non ?

ROBERT : Ce que vous faites. Je vous le  prouverais, Monsieur. Je vous le promets. Je ne vous abandonnerai pas. N’avons-nous pas réussi jusqu’ici ?

ROBERT : Oui. Bien sûr, sans aucun doute.

 

Robert vient voir Cora en train de se préparer.

 

ROBERT : Vous êtes très jolie.

CORA : Merci, chéri. Murray a-t-il éclairci questions?

ROBERT : Oui, j’ai bien peur que oui.

CORA : A propos,  O'Brien dit que Bates commet beaucoup de maladresse dans les cuisines. Il se peut que vous deviez intervenir.

ROBERT : Elle fait toujours des histoires.

CORA : Etes-vous pas injuste ? Puisqu’elle a attendu jusqu’ici pour le dire.

ROBERT : Je ne vois pas pourquoi vous l’écoutez.

CORA : C’est tout à fait excentrique, même pour vous, d'avoir un éclopé pour valet.

ROBERT : S’il vous plait, n’employez pas ce mot là.

CORA : Vous a-t-il dit qu'il ne pouvait pas marcher quand il a envoyé sa candidature ?

ROBERT : N'exagérez pas.

CORA : Ça ne vous parait pas malhonnête de ne pas vous l’avoir dit?

ROBERT : Je savais qu'il avait été blessé.

CORA : Vous ne l'aviez jamais dit.

 

ROBERT : Vous savez que je n'aime pas parler de tout cela.

CORA : Bien sûr, je comprends ce que cela doit être, de livrer des batailles aux côtés d’un compagnon.

ROBERT : Oh, c’est vrai, vous comprenez ?

CORA : Bien entendu. Vous devez nouer des liens extraordinaires, même avec un domestique.

ROBERT : Vraiment ? Même avec un domestique ?

CORA : Oh, Robert, ne me prenez pas en défaut. Je dis simplement que je vois tout à fait pourquoi vous voulez l'aider.

ROBERT : Mais ?

CORA : Mais est-ce une raison de l’employer à un poste qui est au-dessus de ses forces ? Qu’y a-t-il extraordinaire à ce que les autres lui en veulent ?

ROBERT : Je veux juste lui donner une chance.

 

Robert entre dans le salon et voit sa mère.

 

ROBERT : Maman, je suis désolé. Personne ne m'a dit que vous étiez ici.

VIOLET : Oh mon Dieu, quelle lumière aveuglante ! J'ai la sensation d'être sur scène au théâtre du Gaiety.

ROBERT : Nous y sommes habitués. Je souhaiterais vous la faire installer dans la Maison Douairière. C'est très pratique. L'homme qui a posé le générateur pourrait s’occuper du votre de la même façon.

VIOLET : Non. Je n'aimerais pas avoir l'électricité dans la maison. Je ne pourrais pas fermer l’œil. Avec toute cette vapeur qui s’en échappe !

ROBERT : Même Cora n'en veut pas dans sa chambre. Elle y a sérieusement pensé pour les cuisines mais je n’en ai pas vu l’intérêt.

VIOLET : Avant que quelqu'un nous rejoigne, je suis contente que nous puissions avoir un petit entretien. J’ai cru comprendre que Murray était là aujourd'hui.

ROBERT : Les nouvelles vont vite. Oui, je l'ai vu en effet, et il n'est guère optimiste sur nos libertés d’action.

VIOLET : C’est une chose que je n’ai peine à croire.

ROBERT : Aussi incroyable que cela puisse paraitre c'est un fait.

VIOLET : Mais renoncer à la fortune de Cora...

ROBERT : Sincèrement, Maman. Vous le  savez autant que moi, la fortune de Cora n'est plus la fortune de Cora désormais. Grace à Papa, elle fait maintenant parti du domaine et le domaine doit être légué à mon héritier seulement. Ca s’arrête là, il n’y a rien d’autre à ajouter.

VIOLET : Robert, chéri, je ne veux pas me montrer cruel…

ROBERT : Ce n’est peut-être pas votre intention mais je parie que vous le serez.

VIOLET : Il y a 34 ans, tu as épousé Cora contre ma volonté, tout cela pour son argent. Si tu le laisses échapper aujourd’hui, quel sens aura eu ce curieux mariage ?

ROBERT : Si je vous disais qu'elle m'a rendu très heureux, cela serait si difficile à croire ?

VIOLET : Ce n'est pas pour ça que tu l'as choisie. Tu l'as préféré à toutes les autres filles qui m’auraient succéder si aisément.

ROBERT : Si vous tenez à  le savoir, quand je pense aux raisons pour lesquelles j’ai choisi Cora, j'ai honte de moi. Il n’est nul besoin de me les rappeler.

VIOLET : Tiens-tu sérieusement à Downton ?

ROBERT : Que croyez-vous ? J'ai donné toute ma vie à Downton. Je suis né ici et j'espère mourir ici. Je n'ai pas eu d’autres prérogatives que celle d'entretenir cette maison et le domaine. C'est mon troisième parent et mon quatrième enfant. Et vous me demandez si j'y tiens ? Oui, j'y tiens beaucoup!

 

Cora et les filles entrent dans le salon.

 

CORA : j’espère que je n’ai pas entendu la voix d’une discorde.

VIOLET : N’est-ce pas cela qu’on appelle une discussion à New York ?

MARY : Cette querelle m’enchante, je suis ravi que quelqu’un oppose une résistance.

SIBILLE : Vous ne vous querellez pas vraiment avec Grand-Maman, Papa ?

ROBERT : Notre grand-mère souhaite simplement bien faire la bonne chose. Et moi de même.

CARSON : Le dîner est servi, Madame.

 

Les domestiques sont encore au travail en bas.

 

DAISY : Y’a –t-il quelqu’un ici qui rêve encore du Titanic ? Je n'arrive pas à me l'enlever de la tête.

GWEN : Non, plus maintenant. Laisse tomber.

ANNA : Daisy, il est temps de penser à autre chose.

DAISY : Mais je pense à tous ces gens, qui sont mort de froid en plein milieu de la nuit et dans l’eau glacée.

O’BRIEN : On croirait lire un roman à quatre sous.

GWEN : J'imagine que vous avez vu des choses bien pires en Afrique du Sud, hein, Mr Bates ?

BATES : Pas pires non, mais plutôt vilaines.

DAISY : Vous aimiez faire la guerre ?

BATES : Je crois que personne n’aime ça mais on en garde aussi quelques bons souvenirs.

ANNA : Je suis sure que oui.

GWEN : Mr Bates, pouvez-vous me passer le plateau ?

(Il fait tomber le plateau)

BATES : Mince !

ANNA : Je vais le faire.

(Carson arrive)

CARSON : Les dames sont sorties. Elles ont eu leur café et Monsieur le Comte prend son digestif dans la bibliothèque. Anne, Gwen, allez aider à débarrasser. Daisy, dites à Mme Patmore que nous mangeons dans 15 minutes.

 

Anna et Gwen débarrassent avec les garçons.

 

GWEN : J’oublie toujours. Tu peux me dire si je la range à coté ou si je la rapporte en cuisine ?

THOMAS : On rapporte ça, mais le service à dessert et tous les verres restent à l'étage dans l’office.

WILLIAM : Pose-le, là-dessus.

THOMAS : Qui a –t-il ?

O’BRIEN : Il y a que Madame a dit à Monsieur qu'elle pensait que Mr Bates devait s’en aller. Elle m’a même dit "Si seulement Monsieur avait été satisfait de Thomas".

THOMAS : Elle a vraiment dit ça ?

ANNA : Qu’est-ce que vous faites là ?

O’BRIEN : Nous sommes dans un pays libre.

ANNA : Bien, moi je vais manger. Vous n’avez qu’à rester là à comploter.

 

MAISON DE DOUANIERE

 

Cora rend visite à sa belle-mère.

 

CORA : Alors ?

VIOLET : Le jeune Duc de Drowborough demande à séjourner.

CORA : Et nous savons pourquoi.

VIOLET : Vous espérez savoir pourquoi. Ce n'est pas du tout la même chose. Vous avez conscience que le Duc pense que l’avenir de Mary a changé ?

CORA : Je le suppose, oui.

VIOLET : Il n’y a pas de suppositions qui tiennent. Bien sûr, voilà exactement le genre d'opportunité qui se présentera à Mary si seulement nous arrangeons les choses en sa faveur. Robert a –t-il changé d’avis ?

CORA : Pas encore. Pour lui, le danger est que nous parvenions à garder mon argent mais pas le domaine. Il a la sensation qu'il faillerait à son devoir si Downton nous échappait à cause de lui.

VIOLET : Dans ce cas, je vais écrire à Murray.

CORA : Il ne vous dira rien de nouveau.

VIOLET ; Nous devons bien commencer quelque part. Nous avons un devoir envers Mary. Fixez-lui rendez-vous pour le jour où Mary abandonnera le deuil. Personne ne veut embrasser une fille vêtue de noir.

 

Mary et les filles se préparent pour l’arrivée du Duc.

 

EDITH : Oh, arrête de t'admirer dans le miroir! Il ne t'épouse pas pour ton physique. Enfin si jamais il veut vraiment t'épouser.

MARY : Il le voudra.

SIBILLE : Tu es resplendissante.

MARY : Merci, Sybille, chéri.

CORA : Nous devons  descendre. Ils vont arriver de la gare d'une minute à l'autre. Nul besoin d’en faire trop, ma chérie. Et Mary, essaie de paraitre surprise.

 

Carson donne les dernières consignes avant l’arrivée du Duc.

 

CARSON : Tout le monde est prêt ? Très bien. Nous allons sortir les accueillir.

DAISY : Et moi, Mr Carson ?

CARSON : Non, Daisy, pas vous. Allez-vous y arriver, Mr Bates, ou préférez-vous attendre ici ?

BATES : Je veux y aller, Mr Carson.

CARSON : Il n’y a pas d’obligation d’être présent pour tout le personnel.

BATES : Mais j’en serais ravie.

CARSON : Bon c'est certainement un grand jour pour Downton. Avoir l’honneur de recevoir un duc sous notre toit.

THOMAS : N’oublies pas de m’aider pour les bagages. Ne te sauve pas.

BATES : Je vais vous aider.

THOMAS : Nous ne pouvons pas vous demander ça, Mr Bates, pas dans votre état. Combien de temps nous devrons  supporter cela, Mr Carson, juste pour savoir ?

 

Le Duc et Robert arrivent à Downton.

 

ROBERT : Bienvenue à Downton.

DUC : C’est très gentil à vous, Lady Grantham.

CORA : C’est tout naturel, Monsieur le Duc. Nous sommes ravis que vous ayez pris le temps de venir. Vous connaissez ma fille Mary, bien sûr.

DUC : Lady Mary bien sûr.

CORA : Et Edith, mais je ne crois pas que vous connaissiez ma cadette, Sibille

DUC : Ah, Lady Sibille.

SIBILLE : Enchanté !

CORA : Veuillez entrer. Vous devez être éreinté.

DUC : Oh, Lady Grantham, j'ai un aveu à vous faire qui, je l'espère, ne causera pas trop de problème. Voilà, mon valet est tombé malade juste au moment où je partais, alors euh...

ROBERT : Oh, ce n’est pas un problème, n'est-ce pas, Carson ?

CARSON : Certainement pas. Je me chargerai moi-même de Monsieur.

DUC : Oh, non. Je ne voudrais pas vous Déranger d’avantage. Un valet de pied suffira. Je me souviens de cet homme. Vous me serviez quand j'ai dîné avec Lady Grantham à Londres.

THOMAS : En effet, Monsieur le Duc.

DUC : Ah, c’est bien ça. Nous nous entendrons très bien, n’est-ce pas... ?

THOMAS : Thomas, Monsieur le Duc.

DUC : Thomas.

CORA : Bien. J'espère que vous avez fait bon voyage.

DUC : Excellent.

(O’Brien fait volontairement tomber Bates devant le Duc et la famille)

ROBERT : Bates, vous allez bien ?

BATES : Parfaitement, Monsieur. Accepter mes excuses.

ANNA : Mr Bates. Là, c’est mieux.

BATES : S'il vous plaît, ne soyez pas désolé pour moi.

 

Mary passe un peu de temps avec le Duc.

 

MARY : Qu'allons-nous faire ? Qu'est-ce qui vous plairait? Je crois que j’aimerais assez partir en exploration.

MARY : Certainement. Les Jardins ou la maison ?

DUC : Oh, la maison. Les jardins sont tous les mêmes pour moi.

MARY : Très bien... nous pouvons commencer par le hall, qui est l'un des plus anciens...

DUC : Non ! je ne pensais pas à toutes ces salons et bibliothèques.

MARY : A quoi d’autre alors ?

DUC : Je ne sais pas... Les passages secrets et les combles.

MARY : Cela semble un étrange mais... pourquoi pas ? Je vais le dire à Maman.

DUC : Non, ne le dites pas à votre mère.

MARY : Mais il n'y aucun mal à cela.

DUC : Non, en effet. Seulement, je… j’ai peur que les autres veuillent nous rejoindre.

 

Robert discute un peu avec Cora dans le salon.

 

CORA : Mary l'aide à s’acclimater au lieu.

ROBERT : Oui et s’il vous plait, Cora, ne laissez pas Mary se ridiculiser. À propos, je vais à Londres la semaine prochaine.

CORA : Vous voulez ouvrir la maison ?

ROBERT : Non, non, je prends juste Bates et j’irai au club. Ce ne sera pas plus de un ou deux jours.

CORA : Je vois. Les choses évolueraient-elles ?

ROBERT : Quelles choses ? il ne s’agit que d’un diner de vétéran.

CORA : Quel dommage que Bates ait gâché l'accueil cet après-midi.

ROBERT : Il n'a absolument rien gâché. Il a fait une chute.

CORA : Cela manquait vraiment de dignité. Carson déteste ce genre de chose.

ROBERT : Je me fiche de ce que pense Carson.

(Carson arrive)

CARSON : Un message de la Comtesse Douairière, Madame. Elle ne viendra pas prendre le thé mais elle vous rejoindra pour le dîner.

ROBERT : Oh, Carson, j'espère que vous n’avez pas été embarrassé cet après-midi. Je peux vous assurer que le Duc a beaucoup apprécié cet accueil.

CARSON : J'en suis content.

ROBERT : Et Bates va bien ?

CARSON : Je pense que oui, Monsieur.

CORA : Cela doit être  difficile pour vous, tout de même.

ROBERT : N'envenimez pas les choses.

 

Mary et le Duc marchent dans les couloirs du domaine.

 

MARY : Vous rendez-vous compte que c'est la première fois que nous sommes seuls ?

DUC : Alors vous avez oublié la fois où vous je vous ai attirée dans le jardin d’hiver chez les Northbrooks. C'est bien triste.

MARY : Non, j’en souviens mais ce n'est pas la même pareil quand chaque fougères cache une vingtaine de chaperons.

DUC : Et vous réjouissez-vous d'être seule avec moi, Mademoiselle ?

MARY : Si je vous réponds franchement très cher vous allez me croire effronté. Je ne crois pas qu’on vaille entrer. Cela me semblera plutôt irrespectueux.

DUC : Baliverne. C'est la maison de votre père, non ? Vous avez le droit de savoir ce qui s'y passe. Où cela conduit-il ?

MARY : Au logement des hommes. la serrure est du côté des femmes. Seule Mme Hughes a le droit d’ouvrir.

DUC : Mme Hughes... et vous. Et Ici ?

MARY : Un valet de pied, j'imagine. Etes-vous obligé de faire ça ?

DUC : Pourquoi pas ? Je fais une étude sur le personnage du "valet de pied". Je cherche à connaitre les mœurs de la créature.

MARY : Quelqu'un vient !

(C’est Bates)

BATES : Puis-je vous aider, Mademoiselle ?

MARY : Nous ne faisions qu'explorer.

BATES : Cherchez-vous Thomas, Monsieur le Duc?

DUC : Non. Comme l’a dit Lady Mary nous ne faisions qu'explorer.

BATES : Voulez-vous  explorer ma chambre, Mademoiselle ?

MARY : Bien sûr que non, Bates. Désolée de vous avoir dérangé. Nous allions redescendre.

 

Mary et le Duc partent.

 

DUC : Pourquoi vous êtes-vous excusée auprès de cet homme? Ce que nous faisons ne le regarde en rien.

MARY : Je m'excuse toujours quand je suis en tort. C'est une habitude.

 

Carson rapporte les faits à Robert sur Bates.

 

CARSON : Il est clairement établi que Mr Bates, bien que ce ne soit pas sa faute, est incapable d'accomplir les taches supplémentaires qu’il incombe du poste qu’il occupe. Il ne peut rien soulever, il ne peut pas servir à table, il n’arrête pas de faire tomber des objets un peu partout. Pour une soirée comme celle-ci il devrait faire office de  3ieme valet de pied. En l’état actuel des choses, Monsieur, nous risquons de devoir faire appel à une servante dans la salle à manger.

ROBERT : Ne faites pas cette tête, Carson. Il se passe des choses beaucoup plus graves sur terre.

CARSON : Pas plus grave qu’une simple servante qui sert un duc.

ROBERT : Donc vous êtes déterminé ?

CARSON : C'est une décision difficile, Monsieur le Comte, extrêmement difficile, mais l'honneur de Downton est en jeu ici.

ROBERT : Soyez rassuré, Carson. Je m'y connais connait en matière de décisions difficiles quand il s'agit de l'honneur de Downton, n'est-ce pas, mon grand?

 

Thomas range des valises, Hughes vient le voir.

 

HUGHES : William, vous ne devez pas laisser Thomas profiter de vous. Il n'est qu'un valet de pied, tout comme vous.

WILLIAM : Tout va bien, Mme Hughes. J'aime bien être occupé. Ca chasse les idées de mon esprit.

HUGHES : Quelles idées avez-vous besoin de chasser de votre esprit ? Si vous avez le mal du pays, il n’y a aucune honte à cela.

WILLIAM : Non.

HUGHES : Il me semble que vous venez d’une famille heureuse. Beaucoup de gens ici pourrait vous envier pour ça.

WILLIAM : Oui, Mme Hughes.

 

Robert se prépare pour le diner avec l’aide de Bates.

 

BATES : Ce sera tout, Monsieur ?

ROBERT : Oui. Enfin pas exactement. Vous êtes-vous remis de votre chute de cet après-midi ?

BATES : Je vous prie de m’en excuser, Monsieur. J'ignore ce qui s'est passé.

ROBERT : Voilà le problème, Bates. Je vous avais promis une période d’essai et j’ai tenu parole. Si cela ne dépendait que de moi... c’est au sujet des taches supplémentaires des valets de chambre.

BATES : Vous voulez dire servir à table dans une réception?

ROBERT : C’est cela oui et porter des choses et... Vous vous rendez compte que Carson ne peut pas permettre de compromettre l’efficacité de son personnel ?

BATES : Bien sûr, Monsieur. Je m’en rends compte. Pourrais-je faire une suggestion ? Quand il faudra un nouveau valet de pied, qu’on retienne les frais sur mes gardes

ROBERT : Il n’en est pas question. C’est une chose que je ne permettrai pas.

BATES : Parce que je suis très désireux de rester, Monsieur. Vraiment très désireux.

ROBERT : Je le sais. Et je souhaitais vivement que ça marche.

BATES : Voyez-vous, il y a très peu de chance que je trouve un autre poste. Mais dans une maison plus petite vous serez moins solliciter…

BATES : C’est peu probable.

ROBERT : Je vous aiderai jusqu'à ce que vous trouviez quelque chose.

BATES : je ne peux pas prendre votre argent, Monsieur. Je ne veux qu’un salaire pour le travail accompli. C’est tout. Très bien, Monsieur. Je pars tout de suite.

ROBERT : Il n’est pas nécessaire de vous précipiter en pleine nuit. Prenez le train pour Londres demain. Il part à 9 heures. Vous recevrez aussi un mois de salaire. J'insiste. C'est une sale affaire, Bates, mais je ne vois pas comment faire autrement.

BATES : Je comprends parfaitement, Monsieur.

 

La famille est à table.

 

CORA : J'ai peur que cette soirée soit essentiellement féminine,  cher Duc. Mais vous savez ce que c'est d'essayer d’atteindre la parité des genres à la campagne. Un célibataire est plus précieux que le Saint Graal !

DUC : Non, je suis vraiment flatté d’être inviter dîner en famille.

EDITH : Que faisiez-vous dans les combles avec Mary cet après-midi ?

SIBILLE : Je pense que Mary faisait visiter la maison au Duc, non ? C’est bien cela ?

VIOLET : N’êtes-vous pas étudiant en architecture ?

DUC : Absolument.

VIOLET : Alors j'espère que vous viendrez inspecter mon petit cottage. Il a été conçu par Wren pour la sœur aînée du Comte.

ROBERT : Dans les combles ?

EDITH : Oui. Mary a emmené le Duc dans les combles.

ROBERT : Mais pour quoi faire ?

CORA : Dis-nous pourquoi, ma chérie ?

MARY : Nous faisions juste un petit tour.

EDITH : Juste un petit tour ? Hormis les chambres des domestiques qui a-t-il à voir là-bas ? Quelle était la vraie raison ?

VIOLET : Quel moulin à parole tu peux être !

CORA : Je crois que nous allons passer au salon.

EDITH : Je ne comprends toujours pas.

MARY : Tu vas tenir ta langue !

 

Les domestiques vont bientôt passer à table.

 

THOMAS : Combien de temps ça va durer ? Je meurs de faim.

CARSON : Avez-vous installé ces dames ?

THOMAS : Oui, Mr Carson.

CARSON : Alors une fois au salon elles n'en ont pas pour longtemps.

DAISY : Vous croyez qu’il va faire sa demande ? et si on avait à servir une duchesse, vous imaginez ça ?

MME PATMORE : Ce n’est pas toi qui l’a servira quoi qu’il arrive. Tu ne la servirais pas ! Il n'y aucune raison pourquoi la fille aînée et héritière du Comte de Grantham Ne porte pas une couronne de duchesse avec honneur.

HUGHES : Héritière, Mr Carson ? Cela a-t-il été décidé ?

CARSON : Cela le sera, s'il existe une justice dans ce monde.

HUGHES : Eh bien, nous saurons bien assez tôt.

MME PATMORE : Qu’est-ce que tu fais Anna ?

ANNA : Je vais monter quelque chose à manger à Mr Bates, il ne se sent pas assez bien pour descendre. Cela ne vous gêne pas, Mme Hughes ?

HUGHES : Non. Cela ne me gêne pas. Pas pour cette fois-ci. Ça ira.

CARSON : Apportez-lui ce qu'il est nécessaire. Mr Bates s'en va sans l’ombre d’une tache sur sa réputation. Et j'espère que vous suivrez son exemple le jour de votre départ.

WILLIAM : Je ne vois pas pourquoi il doit partir. Ça ne me gêne pas d’en faire un peu plus...

THOMAS : Ce ne dépend pas de toi. Je m'occuperai de Monsieur le Comte, n’est-ce pas Mr Carson ?

CARSON : Non, pas tant que vous servirez le Duc. Je me chargerai moi-même de Monsieur le Comte.

 

Anna apporte le plateau à Bates. Il pleure dans sa chambre.

 

ANNA : Mr Bates ? Êtes-vous là ? Je vous ai monté quelque chose, au cas où vous auriez faim.

BATES : C'est très gentil.

ANNA : Je regrette vraiment que vous partiez.

BATES : Je m’en sortirai.

ANNA : Bien sûr que oui. Il y a toujours du travail pour un homme comme vous.

BATES : Oh, oui... Quelque chose se présentera.

ANNA : Dites-le-nous... quand vous aurez trouvé. Et écrivez-nous un mot. Sinon je m'inquiéterai.

BATES : Eh bien, faisons cela.

 

La famille a fini de diner. Robert et le Duc restent un peu dans la salle.

 

ROBERT : Nous devons nous en aller et laisser place aux domestiques.

DUC : Je serai gré de bien vouloir rester encore une minute. J'ai quelque chose à vous demander. La disparition de vos cousins m’a beaucoup affecté.

ROBERT : Oui, vous me l'avez dit. Les connaissiez-vous ?

DUC : Pas trop bien. Je voyais Patrick Crawley de temps à autre. J'imagine que vous allez devoir réviser vos projets. Perdre deux héritiers en une nuit est quelque chose d’horrible.

ROBERT : En effet, c'était horrible.

DUC : Effroyable. Mais là encore, le malheur des uns… Au moins les perspectives de Lady Mary ont dû s’accroitre.

ROBERT : Vraiment ?

DUC : Ce n'est pas le cas ?

ROBERT : Je n’aurais pas l’indécence faire semblant de ne pas saisir vos sous-entendu, encore que vous me paraissez bien renseigné pour les affaires privées de cette famille. Mais il est sans doute préférable que vous sachiez que je ne s’opposerai pas à la substitution de l'héritage, De tout l'héritage.

DUC : Vous n'êtes pas sérieux.

ROBERT : J’ai de la peine à le dire, mais je le suis.

DUC : Vous allez laisser votre domaine tout entier et l'argent de votre épouse dans un marché avec un parfait étranger ? Vous ne discuterez même pas ?

ROBERT : J'espère qu'il se montera parfait, mais j'en doute fort.

DUC : Quel étrange sujet de plaisanterie !

ROBERT : Pas plus étrange que cette conversation. Voilà, vous êtes au courant. Mais Mary aura toujours sa dot, qui ne risque pas de vous paraitre mince.

DUC : Veuillez l’excuser.

ROBERT : Je dis seulement que, sa part quand elle se mariera, sera plus que respectable. Vous serez combler, je vous le promets.

ROBERT : Oh, seigneur. Je crains de vous avoir donné une mauvaise impression. Vous savez bien que...

DUC : Mon cher Lord Grantham...

ROBERT : Ne m'appelez pas "mon cher Lord Grantham" ! Vous saviez ce que vous faisiez en venant ici. Vous avez conforté Mary, ainsi que nous tous dans l’idée...

DUC : Pardonnez-moi, mais je venu vous exprimer ma sympathie et mon amitié, rien de plus.

Lady Mary est une jeune femme charmante et d’ailleurs celui qui l'épousera aura beaucoup de chance. Ce ne sera toutefois pas moi.

ROBERT : Je vois. Alors qu'aviez-vous à me dire quand vous m'avez demandé de rester ?

DUC : J'ai oublié.

 

Les deux hommes sortent de la salle, Mary les guettait.

 

MARY : Ne viendrez-vous pas nous rejoindre dans le salon ?

DUC : Oh, je suis fatigué. Je crois que je vais m’éclipser. Merci de présenter mes excuses.

MAR Y : Je crains de vous avoir épuisé. Demain nous pourrons...

DUC : Je m’en vais dans la matinée. Bonne nuit. Oh, pourriez-vous dire à ce valet de pied...

MARY : Thomas.

DUC : Thomas… pourriez-vous lui dire que je suis monté ?

(Le duc monte les escaliers et Edith rejoint Mary)

EDITH : Il a donc lâché l’hameçon ?

MARY : Au moins moi je ne pêche pas sans appât.

 

Thomas a rejoint Monsieur le Duc dans sa chambre.

 

THOMAS : Je n’arrive pas à y croire !

DUC : Eh bien, crois ce qu’il te fait plaisir. Il n’abolira pas la succession. Le cousin inconnu recevra la totalité des biens et l'héritage de Mary sera pareil à ce qu’il a toujours été.

THOMAS : Comment aurais-je pu être au courant ? Quand le notaire est venu, j’ai cru...

DUC : Tu ne pouvais pas. Tu as bien fait de m'envoyer un télégramme. Cela n'aboutira pas.

THOMAS : Et maintenant ?

 

DUC : Eh bien, tu connais ma situation. Il me faut une héritière, même si je dois aller à New York pour en trouver une.

THOMAS : Et moi dans tout cela?

DUC : Toi, tu vas me souhaiter bonne chance.

THOMAS : Tu m’avais promis un travail si je décidais de m’en aller.

DUC : Et c’est le cas ?

THOMAS : Je veux être valet de chambre. J'en ai assez d'être valet de pied.

DUC : Je n'ai pas besoin d'un valet de chambre. Mais je croyais que tu t'étais débarrassé du nouveau.

THOMAS : Oh oui c’est fait, mais je ne suis pas sûr que Carson me laisse prendre sa place. Et moi, je veux être avec toi.

(Ils s’embrassent)

DUC : Je crois que cela ne pourra pas marcher entre nous. De plus, notre relation n’est pas celle d’un maitre avec son serviteur, avoue-le ?

THOMAS : Tu es venu ici pour être avec moi !

DUC : Parmi d’autres raisons. Et puis ... une seule hirondelle ne fait pas le printemps.

THOMAS : Tu es sur de ne rien oublier ?

DUC : Quoi ? Serais-tu en train de me menacer ? À cause d’une amourette de jeunesse ? Quelques petites semaines de folie à la saison de Londres ? Tu ne m'en tiendrais pas rigueur, si ?

THOMAS : Et si, si je suis obligé.

DUC : Qui croirait un valet de pied cupide contre la parole d'un duc ? Fais attention de ne pas finir derrière les barreaux.

THOMAS : J'ai des preuves.

DUC : Tu veux dire ceci ? Lâches moi ! Tu vois, ma mère m’a toujours dit de ne jamais rien mettre par écrit. Et maintenant, grâce à toi, je ne recommencerai plus.

THOMAS : Comment tu les as eues, espèce d’ordures ?

DUC : Ne sois pas mauvais perdant, Thomas. Va te coucher. À moins que tu veuilles rester ?

 

Carson va se coucher, il informe Hughes.

 

CARSON : Je crois que je vais me coucher.

HUGHES : Alors aucune grande déclaration ?

CARSON : Non, et il n'y en aura pas. Il part demain par le train de 9 heures.

HUGHES : Ca alors, c’est inouï ! Et nous qui avions tué une dinde pour le dîner de demain ! Je me demande ce que Lady Mary a fait de mal.

CARSON : Elle n'a rien fait de mal, pas d'après ce que Monsieur le Comte a dit.

HUGHES : Monsieur le Duc est donc perdu toute noblesse !

CARSON : Bonne nuit, Mme Hughes.

HUGHES: Bonne nuit, Mr Carson.

 

Robert et Cora se couchent.

 

CORA : Si vous aviez déjà fait votre choix, pourquoi avoir fait subir cela à Mary ?

ROBERT : Mais je n’avais encore fait aucun choix, enfin pas définitif jusqu’à ce soir. Mais j'ai décidé que je ne pouvais pas anéantir le domaine ou dévaloriser le titre Dans l’intérêt de Mary, même avec un homme meilleur.

CORA : J'essaye de comprendre mais je n'y arrive pas.

ROBERT : Quoi d'étonnant. Downton coule dans mes veines et dans mon cœur, ce n'est pas votre cas. Et je ne peux pas plus être la cause de sa destruction que je ne pourrais trahir mon pays. En plus, comment aurais-je pu savoir qu'il la refusera de la prendre sans argent ?

CORA : Ne faites pas l'enfant, je sais bien que cela vous arrange.

ROBERT : Vous croyez qu'elle aurait été heureuse, avec un coureur de dot ?

CORA : Elle aurait pu. Moi je l'ai été.

ROBERT : Et vous l’êtes toujours maintenant ? Sincèrement, vous ai-je rendu heureux ?

CORA : Oui. Je l’ai été du jour où vous êtes tombé amoureux de moi, qui, si mes souvenirs sont exacts, remontent à environ un an après notre mariage.

ROBERT : Pas un an. Pas aussi long que ça. Mais il ne serait pas arriver la même chose à Mary.

CORA : Pourquoi pas ?

ROBERT : Parce que je suis bien plus gentil que le Duc de Crowborough.

CORA : Ce sera à moi d'en juger. Ne croyez pas que je vais en rester là, Robert. Je n’abandonne pas, en aucune façon.

ROBERT : Je dois faire ce que ma conscience me dicte.

CORA : C’est la même chose pour moi. Et je ne veux pas que vous croyez que j’en restai là.    

 

Carson prépare le départ du Bates et le Duc.

 

CARSON : Monsieur, serait-il acceptable pour Bates de voyager à l’avant avec Taylor ? Sinon il nous faudrait sortir l'autre voiture. Monsieur le Duc et lui prennent le même train.

ROBERT : Parfaitement acceptable. Et si cela déplait à Monsieur le Duc, tant pis pour lui.

 

Ils sont sur le départ.

 

DUC : Vous avez été très gentille, Lady Grantham. Merci.

CORA : Au revoir, Monsieur le Duc.

DUC : Vous voudrez bien dire mes adieux à vos ravissantes filles ?

CORA : Elles seraient descendues si elles avaient su que vous deviez partir si tôt. Hélas, un évènement impondérable m’a pris par surprise.

CORA : Manifestement.

DUC : Grantham, ce fut un intermède extrêmement plaisant.

ROBERT : Vraiment ? Cela n’aurait pas plutôt révélé une déception.

DUC : Non, pas du tout, non, non. Ce séjour dans votre jolie maison a chassé mes soucis.

TAYLOR : Il faut partir, Monsieur, si Monsieur le Duc veut prendre le train.

ROBERT : Au revoir, Bates. Et bonne chance.

BATES : Bonne chance à vous, Monsieur.

 

La voiture démarre mais Robert fait arrêter la voiture.

 

ROBERT : Attendez ! Sortez de là, Bates.

DUC : Je ne dois vraiment pas être en retard.

ROBERT : Retournez à l'intérieur et nous en dirons plus un mot. Ce n'était pas juste, Carson. Je n’arriverais pas à trouver ça juste, Carson.

 

HABITATION DU COUSIN MATHIEU

 

Ils reçoivent le courrier.

 

ELLEN : Première distribution, Madame.

ISABEL : Merci, Ellen. Une pour toi.

MATHIEU : Oh. Merci, mère. Cela vient de Lord Grantham.

ISABEL : Vraiment ? Que peut-il bien vouloir ?

MATHIEU : Il veut changer nos vies.

 

Fin de l’épisode.

Ecrit par stella

OPENING CREDITS

 

A hand taps out Morse code. A train whistle blows. Mr Bates sits in one of the cars. A woman takes down the telegram message.

 

WOMAN : Oh, my God.

MAN : That's impossible. I'll take it up there now.

WOMAN : Don't be stupid. None of them will be up for hours and what difference will it make?

(She hands him the telegram.)

WOMAN : Jimmy'll do it when he comes in.

 

April 1912

 

DOWNTON ABBEY, SERVANTS' CORRIDOR

 

Daisy knocks on the housemaids' bedroom door.

 

DAISY : Six o'clock!

 

HOUSEMAIDS' BEDROOM

 

Gwen sits up in bed.

 

GWEN : Thank you, Daisy. Anna.

(Anna stirs in her bed.)

ANNA : For once in my life I'd like to sleep until I woke up natural.

 

KITCHENS

 

MRS PATMORE : Is your fire still in?

DAISY : Yes, Mrs Patmore.

MRS PATMORE : Oh, my, my, will wonders never cease? Have you laid the servants' hall breakfast?

DAISY : Yes, Mrs Patmore.

MRS PATMORE : And finished blacking that stove?

DAISY : Yes, Mrs Patmore.

MRS PATMORE : What about the bedroom fires?

DAISY : All lit, Mrs Patmore.

MRS PATMORE : Right, well, take your things and get started on the fires on the ground floor.

 

Daisy carries a bucket of firewood through the servants' hall and up through the main rooms into the library.

 

HOUSEMAID 1 (to Daisy) : Now hurry up.

 

Daisy hurries through the library. A footman, Thomas, enters with a silver tray with two drinks. He collects two more in another room.

 

THOMAS : Any sign of William?

HOUSEMAID 2 : No.

 

Thomas enters the breakfast room where William is laying the tablecloth.

 

THOMAS : Where have you been?

WILLIAM : I'm not late, am I?

THOMAS : You're late when I say you're late.

 

DRAWING ROOM

 

Anna and Gwen open the windows and fluff the pillows.

 

ANNA : Daisy? Whatever are you doing there crouching in the dark?

DAISY : You weren't here and I didn't want to touch the curtains with my dirty hands.

GWEN : And quite right, too.

ANNA : Why didn't you put the lights on?

DAISY : I daren't.

GWEN : Well, it's electricity, not the devil's handiwork. You'll have to get used to it sooner or later.

ANNA : Skelton Park have even got it in the kitchens.

DAISY : What for?

 

SERVANTS' CORRIDOR

 

Mrs Hughes, the housekeeper, walks with the keys. William knocks on the butler's door while he's polishing the silver.

 

WILLIAM : Breakfast is ready, Mr Carson.

CARSON : Ah, William, any papers yet?

WILLIAM : They're late.

CARSON : They certainly are. Get the board out so you can do them as soon as they're here.

(William sets up a board used for ironing the newspaper)

 

DRAWING ROOM

 

MRS HUGHES: Is the library tidy?

ANNA: Yes, Mrs Hughes.

MRS HUGHES: Good. I want the dining room given a proper going over today. You can do it when they've finished their breakfast. Oh, heavens, girl! You're building a fire, not inventing it. How many have you done?

DAISY: This is my last till they come downstairs.

MRS HUGHES: Very well. Now, get back down to the kitchens before anyone sees you.

 

EXT. DOWNTON

 

The paperboy cycles up to Downton. Lady Mary gets out of bed and sees him ride past her window. She rings the bell.

 

SERVANTS' HALL

 

The bell for the Queen Caroline room rings as the servants are eating breakfast.

 

THOMAS: And they're off.

MRS HUGHES: No rest for the wicked.

(Mrs Patmore looks at the bells)

MRS PATMORE: Lady Mary. Are the tea trays ready?

 

Anna gets up from the table.

 

ANNA: All ready, Mrs Patmore, if the water's boiled. Could you give us a hand to take the other two up?

MISS O'BRIEN: I've got Her Ladyship's to carry.

GWEN: I'll help.

(Another bell rings)

MRS HUGHES: Back door.

CARSON: The papers at last. William.

 

EXT. BACK DOOR

 

The paperboy reads the newspaper as William steps out.

 

WILLIAM: You're late.

PAPERBOY: Yeah. I--I know, but--

WILLIAM: But what?

PAPERBOY: You'll see.

 

MR CARSON'S OFFICE

 

William irons the newspaper.

 

CARSON: Do The Times first. He only reads that at breakfast, and The Sketch for Her Ladyship. You can manage the others later if need be.

(William nods as Carson leaves. He starts to fold up the paper, but stops when he sees something and reads it)

 

SERVANTS' HALL

 

DAISY: Why are the papers ironed?

MRS PATMORE: What's it to you?

MISS O'BRIEN: To dry the ink, silly. We won't want His Lordship's hands as black as yours.

WILLIAM: Mr Carson, I think you ought to see this.

(William hands him the newspaper)

 

KITCHENS

 

MRS HUGHES: I can't make myself believe it.

MRS PATMORE: Me neither.

THOMAS: His Lordship's dressed.

(Mrs Patmore looks over at William who is talking to Daisy)

MRS PATMORE: William! Will you stop talking and take this kedgeree up, and mind the burners are still lit.

WILLIAM: Yes, Mrs Patmore.

(William takes the dish and heads out)

THOMAS: Is it really true?

WILLIAM: Afraid so.

MRS PATMORE: Nothing in life is sure.

 

BREAKFAST ROOM

 

Robert, Earl of Grantham, descends the stairs with his dog.

 

ROBERT: Morning, Carson.

CARSON: Good morning, my lord.

ROBERT: Is it true what they're saying?

CARSON: I believe so, my lord.

ROBERT: I'm afraid we'll know some people on it. I don't suppose there are any lists of survivors yet?

CARSON: I understand most of the ladies were taken off in time.

ROBERT: You mean the ladies in first class? God help the poor devils below decks.

(Robert takes his breakfast to the table and puts the napkin in his lap as he sits down)

ROBERT: On their way to a better life. What a tragedy.

 

Robert opens the newspaper to see a picture of the Titanic. Lady Mary and Lady Edith enter and read over his shoulder.

 

EDITH: When Anna told me, I thought she must've dreamt it.

MARY: Do we know anyone on board?

ROBERT: Your mother knows the Asters. At least, she knows him. We dined with Lady Rothfuss last month. There are bound to be others.

EDITH: I thought it was supposed to be unsinkable.

ROBERT: Every mountain is unclimbable until someone climbs it, so every ship is unsinkable until it sinks.

THOMAS: My lady.

 

Thomas hands Lady Sybil a tray with the post and she takes the letter before she enters.

 

SYBIL: Good morning, Papa.

ROBERT: Morning. What's that?

SYBIL: Just arrived. Telegram.

(Robert opens it while he continues to read the paper. Then he is stunned by the telegram's contents. His daughters stare at him, waiting. He gets up from the table without a word)

 

CORRIDOR

 

Robert passes Miss O'Brien as he walks down the hall.

 

ROBERT: Is Her Ladyship awake?

O'BRIEN: Yes, Milord. I'm just going to take in her breakfast.

ROBERT: Thank you.

 

Robert knocks on a door. There's a muffled reply behind the door.

 

ROBERT: May I come in?

(Robert enters)

 

INT. LADY GRANTHAM'S BEDROOM

 

Cora is reading the Daily Sketch.

 

CORA, COUNTESS OF GRANTHAM: Isn't this terrible? When you think how excited Lucy Rothfuss was at the prospect. It's too awful for any words. Did J.J. Aster get off? Of course, that new wife of his has bound to have been rescued.

ROBERT: I've had a telegram from George Murray. One of his partners is in New York.

CORA: Yes?

ROBERT: It seems James and Patrick were on board.

CORA: What? They can't have been. They weren't going over till may.

ROBERT: Then they changed their plans. They're definitely on the passenger list.

 

O'Brien brings the breakfast tray to Cora in bed.

 

CORA: Thank you, O'Brien, that'll be all for the moment. (to Robert) But surely there were picked up?

ROBERT: It doesn't look like it.

CORA: What? Neither of them? You must tell Mary. She can't hear about it from anyone else.

 

SERVANTS' CORRIDOR

 

A man walks with a cane and a travel bag.

 

LADY MARY'S BEDROOM

 

O'Brien holds a white cloth as she talks to Anna and Gwen as the house maids make the bed.

 

O'BRIEN: "Neither of them were picked up," that's what he said.

ANNA: Mr Crawley and Mr Patrick?

O'BRIEN: That's what he said. Her Ladyship was the colour of this cloth.

GWEN: Well, it's a terrible shame if it's true.

O'BRIEN: It's worse than a shame. It's a complication.

(O'Brien leaves. Gwen and Anna follow O'Brien down the servants' staircase)

GWEN: Well, what do you mean?

O'BRIEN: What do you think? Mr Crawley was His Lordship's cousin and heir to the title.

GWEN: Well, but I thought Lady Mary was the heir.

O'BRIEN: She's a girl, stupid. Girls can't inherit. But now Mr Crawley's dead, and Mr Patrick was his only son. So, what happens next?

ANNA: It's a dreadful thing.

 

The maids find Mr Bates standing in the servants' corridor with his cane and travel bag.

 

BATES: Hello. I've been waiting at the back door. I knocked, but no one came.

O'BRIEN: So you pushed in?

BATES: I'm John Bates, the new valet.

O'BRIEN: The new valet?

BATES: That's right.

(O'Brien looks down at Bates's cane)

O'BRIEN: You're early.

BATES: Came on the milk train, thought I'd use the day to get to know the place, start tonight.

ANNA: I'm Anna, the head housemaid.

BATES: How do you do?

O'BRIEN: And I'm Miss O'Brien, Her Ladyship's maid. You better come along with us.

(Anna and Bates exchange a small smile before following into the servants' hall)

 

INT. SERVANTS' HALL

 

MRS HUGHES: But how can you manage?

BATES: Don't worry about that. I can manage.

MRS PATMORE: Because we've all got our own work to do.

BATES: I can manage.

CARSON: All right, Mrs Hughes, I'll take over, thank you. Good morning, Mr Bates. Welcome. I hope your journey was satisfactory.

BATES: It was fine, thank you.

CARSON: I am the butler at Downton. My name is Carson.

BATES: How do you do, Mr Carson?

CARSON: This is Thomas, first footman. He's been looking after His Lordship since Mr Watson left. It'll be a relief to get back to normal, won't it, Thomas?

(Thomas gives a short, insincere smile. Mr Carson turns to Mrs Hughes)

CARSON: I assume that everything is ready for Mr Bates's arrival?

MRS HUGHES: I put him in Mr Watson's old room. Though he left it in quite a state, I can tell you.

MRS PATMORE: But what about all them stairs?

BATES: I keep telling you...I can manage.

ANNA: Of course you can.

(Bates and Anna exchange a friendly smile)

CARSON: Thomas, take Mr Bates to his room and show him where he'll be working.

 

Thomas and Bates leave.

 

CARSON: Thank you everyone.

O'BRIEN: Well, I can't see that lasting long.

CARSON: Thank you, Miss O'Brien.

(Carson leaves. Carson looks up at the daunting flights of stairs and Thomas smiles before ascending ahead of him)

 

INT. SERVANTS' BEDROOM CORRIDOR

 

Bates is panting as they walk down the corridor. Thomas opens the door to his room and Bates looks at the modest wardrobe, chair, washing basin, cots, nightstand, and dresser.

 

BATES: Oh, yes. I shall be comfortable here.

 

INT. LIBRARY

 

MARY: Does this mean I'll have to go into full mourning?

(Robert is upset)

ROBERT: My first cousin and his son are almost certainly dead. We will all be in mourning.

MARY: No. I mean, with the other thing. After all, it wasn't official.

ROBERT: If you're saying you do not wish to mourn Patrick as a fiancé, that is up to you.

MARY: Well, no one knew about it outside the family.

ROBERT: I repeat, it is up to you.

MARY: Well, that's a relief.

 

INT. LORD GRANTHAM'S DRESSING ROOM

 

Thomas shows Bates around the house.

 

THOMAS: There's some cedar-lined cupboards in the attics for things that aren't often worn, travelling clothes and such. Mr Watson used them to rotate the summer and winter stuff; I'll show you later.

BATES: What about studs and links? Do I choose them, or does he?

THOMAS: Lay them out unless he asks for something in particular. These for a ball, these for an ordinary dinner, these only in London.

BATES: I'll get the hang of it.

THOMAS: Yeah, you'll have to. Snuff boxes. He collects them.

BATES: Beautiful. Funny our job, isn't it?

THOMAS: What do you mean?

BATES: The way we live with all this, pirates horde within our reach. But none of it's ours, is it?

THOMAS: No, none of it's ours.

 

INT. CORRIDOR

 

Thomas stops as he passes O'Brien in the corridor.

 

THOMAS: I can't believe I've been passed over for Long John Silver.

O'BRIEN: You should've spoken up when you had the chance. Don't make the same mistake next time.

THOMAS: Who says there'll be a next time?

(Mrs Hughes enters the corridor)

MRS HUGHES: Is this a public holiday no one's told me of?

 

EXT. DOWNTON ABBEY, GROUNDS

 

Robert and Cora go on a walk with the dog.

 

ROBERT: She was certainly reluctant to go into mourning.

CORA: Well, she'll have to; we all will. O'Brien's sorting out my black now, and I've told Anna to see what the girls have that still fits. Of course, this alters everything. You won't try to deny it. You must challenge the entail now, surely?

ROBERT: Can't we at least wait until we know they're dead before we discuss it?

CORA: Don't talk as if I'm not broken-hearted, because I am. Of course, I've never understood why this estate must go to whomever inherits your title.

ROBERT: My dear, I don't make the law.

 

Mr Carson approaches them from the house.

 

ROBERT: What is it?

CARSON: The Dowager Countess is in the drawing room.

ROBERT: I'll come now.

CARSON: She asked for Lady Grantham.

CORA: I wonder what I've done wrong this time.

CARSON: And the new valet has arrived, My Lord.

ROBERT: Has he? Er...thank you, Carson. What is it?

CARSON: I'm not entirely sure that he'll prove equal to the task, but Your Lordship will be the judge of that.

(Carson returns to the house and Robert turns to Cora)

CORA: Better go.

ROBERT: Tell her about James and Patrick; she won't have heard.

 

INT. DRAWING ROOM

 

Violet is dressed in black.

 

VIOLET: Of course I've heard. Why else would I be here?

CORA: Robert didn't want you to read about it in a newspaper and be upset.

VIOLET: He flatters me. I'm tougher than I look. I'm very sorry about poor Patrick, of course. He was a nice boy.

CORA: We were all so fond of him.

VIOLET: But I never cared for James. He was too like his mother and a nastier woman never drew breath.

CORA: Will you stay for some luncheon?

VIOLET: Thank you.

CORA: I'll let Carson know.

VIOLET: I've already told him. Shall we sit down? Do you know the new heir?

CORA: Only that there is one.

VIOLET: He's Robert's third cousin, once removed. I have never, well, to my knowledge, set eyes on him.

CORA: Of course, if your late husband hadn't forced me to sign that absurd act of legal theft...

VIOLET: My dear, I didn't come here to fight. Lord Grantham wanted to protect the estate. It never occurred to him that you wouldn't have a son.

CORA: Well, I didn't.

VIOLET: No...you did not. But when Patrick had married Mary, and you grandson been hailed as master, honour would have been satisfied. Unfortunately, now...

CORA: Now a complete unknown has the right to pocket my money, along with the rest of the swag.

VIOLET: The problem is, saving your dowry would break up the estate. It would be the ruin of everything Robert's given his life to.

CORA: And he knows this?

VIOLET: Well, if he doesn't, he will.

CORA: Then there's no answer.

VIOLET: Yes, there is, and it's a simple one. The entail must be smashed in its entirety, and Mary recognized as heiress of all.

CORA: There's nothing we can do about the title.

VIOLET: No. She can't have the title. But she can have your money. And the estate. I didn't run Downton for thirty years to see it go lock, stock, and barrel to a stranger from God knows where.

CORA: Are we to be friends, then?

VIOLET: We are allies, my dear, which can be a good deal more effective.

 

INT. SERVANTS' HALL

 

Daisy carries a pitcher from the kitchens to the servants' hall where the servants are sitting down to luncheon.

 

CARSON: Downton is a great house, Mr Bates, and the Crawleys are a great family. We live by certain standards and those standards can at first seem daunting.

BATES: Of course.

CARSON: If you find yourself tongue-tied in the presence of His Lordship, I can only assure you that his manners and grace will soon help you to perform your duties to the best of your ability.

BATES: I know.

ROBERT: Bates!

(All of the servants stand)

ROBERT: My dear fellow. I do apologise, I should have realised you'd all be at luncheon.

CARSON: Not at all, my lord.

ROBERT: Please, sit. Sit, everyone. I just want to say a quick hello to my old comrade in arms. Bates, my dear man, welcome to Downton.

BATES: Thank you, sir.

ROBERT: I'm so sorry to have disturbed you all. Please forgive me.

(Robert leaves and the ones who seated themselves rise slightly in their chairs. The servants turn their surprised looks on Mr Bates. He shrugs)

BATES: You never asked.

 

INT. KITCHENS

 

MRS PATMORE: Thomas, take that up.

(Daisy moves to help him)

MRS PATMORE: Easy, Daisy, he's a grown man! I suppose he can lift a meat pie.

(Daisy smiles brightly at Thomas as he exits with the tray)

MRS PATMORE: Now, put that apple tart in the lower oven. Oh, and take that away. Mr Lynch shouldn't have left it there.

DAISY: What is it?

MRS PATMORE: Salt of sorrel. I asked him for some to clean the brass pots. So, put it somewhere careful; it's poison.

DAISY: Seems like a lot of food when you think they're all in mourning.

MRS PATMORE: Nothing makes you hungrier or more tired than grief. When my sister died, God rest her soul, I ate my way through four platefuls of sandwiches at one sitting and slept 'round the clock.

DAISY: Did it make you feel better?

MRS PATMORE: Not much, but it passed the time. Oh, my lord. What was this chopped egg suppose to be sprinkled on?

DAISY: Was it the chicken?

MRS PATMORE: It was. Take it upstairs now.

DAISY: I can't go in the dining room.

MRS PATMORE

I should think not! Find Thomas or William and tell them what to do. Oh, for heaven's sake, get a move on, girl, before they get back from church!

 

EXT. CHURCHYARD

 

ROBERT: Well, we've given them a memorial in London and a memorial here.

GEORGE MURRAY: I prefer memorials to funerals, they're less dispiriting.

ROBERT: We could hardly have held a funeral without the bodies.

GEORGE: I gather they're putting up a stone to mark those whose bodies were never found. In fact, I hear the Canadians are making quite a thing of the Titanic cemetery. I'm surprised at the number they found. You'd think the sea would've taken more of them.

ROBERT: So, Murray, what have you to tell me about the lucky Mr Crawley? Nothing too terrible, I hope.

GEORGE: I've only made a few inquiries, but no, there's, er, not much to alarm you. Matthew Crawley is a solicitor based in Manchester.

ROBERT: Manchester?

GEORGE: His special field is company law. His mother is alive and he lives with her, his father obviously is not; he was a doctor.

ROBERT: I know. It does seem odd that my third cousin should be a doctor.

GEORGE: There are worse professions.

ROBERT: Indeed.

 

INT. SERVANTS' CORRIDOR

 

William stops to wipe his brow and Daisy rushes up to him.

 

DAISY: Do me a favour, this is supposed to be sprinkled on the chicken.

WILLIAM: Isn't there more to go up?

DAISY: Oh, please, it won't take a moment!

WILLIAM: All right, give it to me.

 

EXT. DOWNTON ABBEY, GROUNDS

 

The mourners walk back to the house.

 

GEORGE: We ought to talk about the business of the entail. As you know, on your death the heir to the title inherits everything except for the sums set aside for your daughters and your widow.

ROBERT: Yes?

GEORGE: Owing to the terms of her settlement, this will include the bulk of your wife's fortune.

ROBERT: It has been our sole topic of conversation since the day the ship went down.

GEORGE: Of course, it must seem horribly unjust to Lady Grantham, but that is how the law stands.

ROBERT: Is there really no way to detach her money from the estate? Even to me it seems absurd.

GEORGE: Your father tied the knots pretty tight; I'd say it's unbreakable.

ROBERT: I see.

 

Further back, Edith weeps into her handkerchief.

 

MARY: Really, Edith, do you have to put on such an exhibition?

SYBIL: She's not.

MARY: I was supposed to be engaged to him, for heaven's sake, not you, and I can control myself.

EDITH: Then you should be ashamed.

 

INT. KITCHENS

 

MRS PATMORE: Oh, don't tell me you haven't sent up the egg yet!

(Daisy panics and rushes out with the bowl. She grabs Gwen in the corridor)

DAISY: Oh, God! Help me! Please, God, help me!

GWEN: What on earth's the matter?

DAISY: Just run upstairs to the dining room and find William, I beg you!

GWEN: I can't do that now.

DAISY: You've got to. I'll be hanged if you don't.

GWEN: What?

WILLIAM: Daisy, is that you?

(William comes down the stairs with the bowl in his hand)

WILLIAM: Is it the chicken in a sauce or the plain chicken with sliced oranges?

DAISY: Oh, thank you blessed and merciful Lord! Thank you!

(Daisy swaps the egg dish with the salt of sorrel that William's holding)

DAISY: It's the chicken in the sauce. I'll never do anything sinful again, I swear it, not till I die!

 

EXT. DOWNTON ABBEY, FRONT WALK

 

Cora meets the mourning party at the front door.

 

CORA: Mr Murray, how lovely to see you. Do come in.

GEORGE: You're very kind, Lady Grantham, but I must get back to London.

CORA: But you'll stay for luncheon?

GEORGE: Thank you, but no. I'll eat on the train. In fact, if you'd be so good as to ask for the motor to be brought 'round?

ROBERT: Mm.

CORA: But didn't you want the afternoon to talk things through?

GEORGE: I think we've said everything we have to say, haven't we, my lord?

ROBERT: Oh, for the time being, yes. Thank you, Murray. You've given me a good deal to think about.

 

Murray turns to leave and Mary leads her sisters towards the house.

 

CORA: Mary, try to get everyone into the dining room. Edith, make sure old Lord Minturn sits down.

 

INT. MR CARSON'S OFFICE

 

Someone knocks at the door as Carson decanters some wine.

 

CARSON: Mm-hmm?

(Mrs Hughes enters.)

HUGHES: They've all gone?

CARSON: They have, thank the Lord.

HUGHES: What about the lawyer?

CARSON: Oh, he was the first away. Didn't even stay for the luncheon.

HUGHES: I wish they'd make their minds up. Gwen's put clean sheets on the blue room bed. Now she'll just have to strip it again.

CARSON: Can't you leave it for the next guest?

HUGHES: Well, only if you don't tell. So...has it all been settled?

CARSON: I don't know if anything's been settled. There's a fellow in Manchester with claims to the title, I gather, but it's all a long way from settled.

HUGHES: You mustn't take it personally.

CARSON: Oh, I do take it personally, Mrs Hughes. I can't stand by and watch our family threatened with the loss of all they hold dear.

HUGHES: They're not our family.

CARSON: Well, they're all the family I've got.

(Mrs Hughes is surprised and humbled by his sharp sincerity)

CARSON: I beg your pardon.

HUGHES: Do you...ever wish you'd...gone another way? Worked in a shop or a factory? Had a wife and children?

CARSON: Do you?

HUGHES: I don't know. Maybe. Sometimes.

 

Someone knocks at the door.

 

GWEN: William's laid tea in the library, but Her Ladyship hasn't come down.

HUGHES: She'll be tired. Take a tray up to her bedroom.

CARSON: Is Thomas back?

GWEN: Not yet, Mr Carson.

(Mrs Hughes turns to Carson for an explanation)

CARSON: He asked if he could run down the village, I didn't see why not.

 

EXT. THE VILLAGE

 

Thomas exits a shop and walks down the street.

 

INT. LADY GRANTHAM'S BEDROOM

 

Gwen brings in a tea tray while O'Brien helps Cora dress. O'Brien waits for Gwen to leave.

 

O'BRIEN: It's iniquitous. They can't expect you to sit by silent as your fortune is stolen away.

CORA: Can't they?

O'BRIEN: His Lordship'd never let it happen.

CORA: How's Bates working out?

O'BRIEN: Well, I don't like to say. Only, it seems unkind to criticize a man for an affliction, milady. And even if it means he can't do his job.

 

INT. LIBRARY

 

ROBERT: How are you settling in?

BATES: Very well, I think. Unless Your Lordship feels differently.

ROBERT: No complaints?

BATES: If I had any, I should take them to Mr Carson, milord, not you.

ROBERT: You're probably right. And the house hasn't worn you out with the endless stairs and everything?

BATES: I like the house, my lord, and I like it as a place to work.

ROBERT: What happened?

BATES: Oh, it's only the old wound. After I left the army, I had a spot of bother and just when I got through that, about a year ago my knee started playing up. A bit of shrapnel got left in or something had moved, but it's fine. It's not a problem.

ROBERT: And you'd let me know if you felt it was all too much for you?

BATES: I would. But it won't be.

 

EXT. COURTYARD

 

Thomas returns while O'Brien is on her smoke break.

 

SERVANT: Thomas.

O'BRIEN: And where have you been?

THOMAS: In the village. Sent a telegram, if you must know.

O'BRIEN: Oh, pardon me for living.

(She offers him a cigarette)

O'BRIEN; Well, Murray didn't stay long.

THOMAS: Does Her Ladyship know how they left it?

O'BRIEN: No. They talked it all through on their way back from the church.

THOMAS: If I was still his valet, I'd get it out of him.

O'BRIEN: Bates won't say a word.

THOMAS: He will not? I bet your tanner he's a spy in the other direction. I wanted that job. We were all right together, His Lordship and me.

O'BRIEN: Then be sure to get your foot in the door when Bates is gone.

THOMAS: Can't get rid of him just 'cause he talks behind our backs.

O'BRIEN: There's more than one way to skin a cat.

 

INT. LADY MARY'S BEDROOM

 

Anna fixes Mary's hair.

 

ANNA: Perhaps she misunderstood.

MARY: No, it was quite plain. O'Brien told her Bates can't do the job properly. Why was he taken on?

ANNA: Oh, he was Lord Grantham's batman when he was fighting the Boers.

MARY: I know that, but even so.

SYBIL: I think it's romantic.

MARY: I don't. How can a valet do his work if he's lame?

ANNA: He's not very lame.

(Anna finishes Mary's hair.)

ANNA: There. Anything else before I go down?

MARY: No, that's it. Thank you.

 

Mary looks at herself in the full mirror as Anna exits.

 

MARY: Oh, I hate black.

SYBIL: It's not for long. Mama says we can go into half-mourning next month and back to colours by September.

MARY: It still seems a lot for a cousin.

EDITH: But not a fiancé.

MARY: He wasn't really a fiancé.

EDITH: No? I thought that was what you call a man you're going to marry.

MARY: I was only going to marry him if nothing better turned up.

SYBIL: Mary, what a horrid thing to say.

MARY: Don't worry, Edith would've taken him, wouldn't you?

EDITH: Yes, I'd have taken him. If you had given me the chance, I'd have taken him like a shot.

 

INT. SERVANTS' CORRIDOR

 

THOMAS: I just think you should know it's not working, Mr Carson.

CARSON: Do you mean Mr Bates is lazy?

THOMAS: Not lazy...exactly. But he just can't carry. He can hardly manage His Lordship's cases. You saw how it was when they went out to London for the memorial. He can't help with the guest luggage neither, and as for waiting a table, we can forget that.

CARSON: And what do you want me to do?

THOMAS: Well, it's not for me to say. But is it fair on William to have all the extra work? I don't believe you'd like to think the house was falling below the way things ought to be.

CARSON: I would not.

THOMAS: That's all I'm saying.

 

INT. LADY MARY'S BEDROOM

 

Mary stares at her reflection in the looking glass. Sybil pops her head in.

 

SYBIL: I'm going down. Coming?

MARY: In a moment. You go.

(Sybil enters and closes the door)

SYBIL: I know you're sad about Patrick. Whatever you say, I know it.

MARY: You're a darling. But you see, I'm not as sad as I should be. And that's what makes me sad.

 

INT. LORD GRANTHAM'S DRESSING ROOM

 

Bates brushes down Robert's tailcoat.

 

ROBERT: Thank you.

(Bates drops the brush)

ROBERT: I'll do that.

BATES: No. No, thank you, milord. I can do it.

(Bates picks up the brush)

ROBERT: I'm sure.

BATES: I hope so, milord. I hope you are sure.

ROBERT: Bates, we have to be sensible. I won't be doing you a favour in the long run if it's too much for you. No matter what we've been through, it's got to work.

BATES: Of course it has, sir. I mean, milord.

ROBERT: Do you miss the army, Bates?

BATES: I miss a lot of things, but you have to keep moving, don't you?

ROBERT: You do, indeed.

BATES: I'll show you, milord, I promise. I won't let you down. We've managed so far, haven't we?

ROBERT: Yes, we have. Of course we have.

 

INT. LADY GRANTHAM'S BEDROOM

 

Robert knocks and enters.

 

ROBERT: You look very nice.

CORA: Thank you, darling. Did Murray make matters clearer?

ROBERT: Yes, I'm afraid he did.

(Cora is disappointed, but she waits for O'Brien to leave before speaking)

CORA: By the way, O'Brien says Bates is causing a lot of awkwardness downstairs. You may have to do something about it.

ROBERT: She's always making trouble.

CORA: Is that fair? When she hasn't mentioned it before now.

ROBERT: I don't know why you listen to her.

CORA: It is quite eccentric, even for you, to have a cripple valet.

ROBERT: Please...don't use that word.

CORA: Did he tell you he couldn't walk when he made his application?

ROBERT: Don't exaggerate.

CORA: Doesn't it strike you as dishonest not to mention it?

ROBERT: I knew he'd been wounded.

CORA: You never said.

ROBERT: You know I don't care to talk about all that.

CORA: Of course, I understand what it must be like to have fought alongside someone in a war.

ROBERT: Oh, you understand that, do you?

CORA: Certainly I do. You must form the most tremendous bonds. Even with a servant.

ROBERT: Really? "Even with a servant"?

CORA: Oh, Robert, don't catch me out. I'm simply saying I fully see why you want to help him.

ROBERT: But?

CORA: But...is this the right way? To employ him for a job he can't do? Is it any wonder the others noses are put out?

ROBERT: I just want to give him a chance.

 

INT. DRAWING ROOM

 

Robert enters to find Violet looking out a window.

 

ROBERT: Mama, I'm sorry. No one told me you were here.

(Violet turns around and opens her decorative fan to block the light coming from the electric chandelier.)

VIOLET: Such a glare. I feel as if I were on stage at the Gaiety.

ROBERT: We're used to it. I do wish you'd let me install it in the Dower House; it's very convenient. The man who manages the generator could look after yours as well.

VIOLET: No. I couldn't have electricity in the house. I wouldn't sleep a wink. All those vapours seeping about.

ROBERT: Even Cora won't have it in the bedroom. She did wonder about the kitchens, but I couldn't see the point.

VIOLET: Well, before anyone joins us, I'm glad of this chance for a little talk. I gather Murray was here today?

ROBERT: News travels fast. Yes, I saw him, and he's not optimistic that there's anything we can do.

VIOLET: Well, I refuse to believe it.

ROBERT: Be that as it may, it's a fact.

VIOLET: But to lose Cora's fortune!

ROBERT: Really, Mama, you know as well as I do that Cora's fortune is not Cora's fortune anymore. Thanks to Papa it is now part of the estate, and the estate is entailed to my heir. That is it. That is all of it.

VIOLET: Robert, dear, I don't mean to sound harsh--

ROBERT: You may not mean to, but I bet you will.

VIOLET: Twenty-four years ago, you married Cora against my wishes for her money! Give it away now, what was the point of your peculiar marriage in the first place?

ROBERT: If I were to tell you she's made me very happy, would that stretch belief?

VIOLET: It's not why you chose her...above all those other girls who could've filled my shoes so easily.

ROBERT: If you must know, when I think of my motives for pursuing Cora, I'm ashamed. There's no need to remind me of them.

VIOLET: Don't you care about Downton?

ROBERT: What do you think? I've given my life to Downton. I was born here, and I hope to die here. I claim no career beyond the nurture of this house and the estate. It is my third parent and my fourth child. Do I care about it? Yes, I do care!

 

Someone enters and Violet gives him a shushing expression.

 

CORA: I hope I don't hear sounds of a disagreement.

VIOLET: What? Is that what they call discussion in New York?

MARY: Well, I'm glad you're fighting. I'm glad somebody's putting up a fight

SYBIL: You're not really fighting Granny, are you, Papa?

ROBERT: Your grandmother merely wishes to do the right thing. And so do I.

(Carson enters.)

CARSON: Dinner is served, my lady.

 

INT. KITCHENS

 

DAISY: Does anyone else keep dreaming about the Titanic? I can't get it out of my mind.

 

GWEN: Not again. Give it a rest.

ANNA: Daisy, it's time to let it go.

DAISY: But all them people freezing to death in midnight icy water.

O'BRIEN: Oh, you sound like a penny dreadful.

GWEN: I expect you saw worse things in South Africa, eh Mr Bates?

BATES: Not worse, but pretty bad.

DAISY: Did you enjoy the war?

BATES: I don't think anyone enjoys war, but there are some good memories, too.

ANNA: I'm sure there are.

GWEN: Mr Bates, could you hand me that tray?

 

Mr Bates gets up to grab it, but his knee twinges and he spills the whole contents on the floor as he grabs his knee. Anna gets up quickly.

 

ANNA: I'll do it.

CARSON: Ladies are out. We've given them coffee. His Lordship's taken his port to the library. Anna, Gwen, go up and help clear away. Er, Daisy, tell Mrs Patmore we'll eat in 15 minutes.

 

INT. DINING ROOM

 

The servants clear the table.

 

GWEN: I keep forgetting, does this go next door or back to the kitchen?

THOMAS: Those go back, but the dessert service and all the glasses stay in the upstairs pantry.

WILLIAM: Put it on here.

 

Gwen sets the dish down on the tray. O'Brien creeps up to Thomas in the antechamber.

 

THOMAS: What is it?

O'BRIEN: Her Ladyship's told him she thinks Mr Bates ought to go. She said to me, "If only His Lordship had been content with Thomas."

THOMAS: Did she really?

ANNA: What are you doing up here?

O'BRIEN: It's a free country.

ANNA: Well, I'm going for my dinner. You two can stay here...plotting.

 

INT. THE DOWER HOUSE

 

Violet holds a letter.

 

VIOLET: So, the young Duke of Crowborough is asking himself to stay.

CORA: We know why?

VIOLET: You hope you know why. That is not at all the same. You realise the duke thinks Mary's prospects have altered?

CORA: I suppose so.

VIOLET: There's no suppose about it. Of course, this is exactly the sort of opportunity that will come to Mary if we can only get things settled in her favour. Is Robert coming 'round?

CORA: Not yet. To him, the risk is we succeed in saving my money, but not the estate. He feels he'd be betraying his duty if Downton were lost because of him.

VIOLET: Well, I'm going to write to Murray.

CORA: He won't say anything different.

VIOLET: Well, we have to start somewhere. Our duty is to Mary. Well, give him a date for when Mary's out of mourning.

(Violet hands the letter back to Cora.)

VIOLET: No one wants to kiss a girl in black.

 

INT. LADY MARY'S BEDROOM

 

Sybil puts a flower in Mary's hair as they stand in front of the mirror.

 

EDITH: Oh, do stop admiring yourself. He's not marrying you for your looks. That's if he wants to marry you at all.

MARY: He will.

SYBIL: You look beautiful.

MARY: Thank you Sybil, darling.

CORA: We should go down. They'll be back from the station at any moment.

(The girls file out)

CORA: Let's not gild the lily, dear. And Mary, try to look surprised.

 

INT. SERVANTS' CORRIDOR

 

CARSON: You all ready?

(Carson inspects William's uniform)

CARSON: Very well. We shall go out to greet them.

DAISY: And me, Mr Carson?

CARSON: No, Daisy, no you. Can you manage, Mr Bates, or would you rather wait here?

BATES: I want to go, Mr Carson.

CARSON: There's no obligation for the whole staff to be present.

BATES: I'd like to be there.

CARSON: Well, it's certainly a great day for Downton to welcome a duke under our roof.

THOMAS (to William): Remember to help me with the luggage. Don't go running off.

BATES: I'll give you a hand.

THOMAS: Oh, I couldn't ask that, Mr Bates, not in your condition.

(The servants head upstairs and Thomas turns to Mr Carson.)

THOMAS: How long do we have to put up with this, Mr Carson, just so I know?

 

EXT. DOWNTON ABBEY, FRONT WALK

 

The servants line up and the family exits the house. William opens the car door for the duke and Robert.

 

ROBERT: Welcome to Downton.

(Mrs Hughes and the housemaids curtsy and the men bow their heads.)

DUKE OF CROWBOROUGH: Lady Grantham, this is so kind of you.

CORA: Not at all, Duke. I'm delighted you could spare the time. You know my daughter, Mary, of course.

DUKE OF CROWBOROUGH: Of course, Lady Mary.

CORA: And Edith, but I don't believe you've met my youngest, Sybil.

DUKE OF CROWBOROUGH: Ah, Lady Sybil.

SYBIL: How do you do?

CORA: Come on in, you must be worn out.

DUKE OF CROWBOROUGH: Oh, Lady Grantham, I have a confession to make, which I hope won't cause too much bother. My man was taken ill just as I was leaving, so...

ROBERT: Oh, well, that won't be a problem, will it Carson?

CARSON: Certainly not. I shall look after His Grace myself.

DUKE OF CROWBOROUGH: Oh, no, I wouldn't dream of being such a nuisance, surely a footman...

(The duke looks at Thomas.)

DUKE OF CROWBOROUGH: I remember this man. Didn't you serve me when I dined with Lady Grantham in London?

THOMAS: I did, Your Grace.

DUKE OF CROWBOROUGH: Ah, there we are. We shall do very well together, won't we...?

THOMAS: Er, Thomas, Your Grace.

DUKE OF CROWBOROUGH: ...Thomas.

CORA: Good.

 

The family heads inside.

 

CORA: I hope you had a pleasant journey.

 

O'Brien kicks Bates's cane out from under him and he falls.

 

ROBERT: Bates, are you all right?

BATES: Perfectly, my lord. I apologise.

(The family continues inside and Bates looks up at O'Brien. Anna crouches down to help Bates.)

ANNA: Mr Bates.

(William closes the front door and Anna helps Bates to his feet.)

ANNA: That's better.

BATES: Please, don't feel sorry for me.

(Bates and Anna walk around to the servants' entrance behind the others.)

 

INT. CORRIDOR

 

MARY: What shall we do? What would you like to do?

DUKE OF CROWBOROUGH: I think I'd rather like to go exploring.

MARY: Certainly. Gardens or house?

DUKE OF CROWBOROUGH: Oh, house, I think. Gardens are all the same to me.

MARY: Very well. We can begin in the hall, which is one of the oldest--

DUKE OF CROWBOROUGH: No, not all those drawing rooms and libraries.

MARY: Well what, then?

DUKE OF CROWBOROUGH: I don't know. The...the secret passages and the attics.

MARY: It seems a bit odd, but why not? I'll just tell Mama.

DUKE OF CROWBOROUGH: No Don't tell your mama.

MARY: But there's nothing wrong in it.

DUKE OF CROWBOROUGH: No, indeed, I'm... I'm only worried the others will want to join us.

 

INT. DRAWING ROOM

 

Robert enters while Cora is embroidering.

 

CORA: Mary's settling him in.

ROBERT: Cora, don't let Mary make a fool of herself. By the way, I'll be going up to London next week.

CORA: Do you want to open the house?

ROBERT: No, no, I'll just take Bates and stay at a club. I won't be more than a day or two.

CORA: I see. Are things...progressing?

ROBERT: What "things"?

CORA: Oomph.

ROBERT: It's just a regimental dinner

CORA: It's a pity Bates spoiled the arrival this afternoon.

ROBERT: He didn't spoil anything. He fell over.

CORA: So undignified. Carson hates that kind of thing.

ROBERT: I don't care what Carson thinks.

CARSON: A message from the Dowager Countess, milady. She says she won't come to tea, but she'll join you for dinner.

ROBERT: Oh, Carson, I hope you weren't embarrassed this afternoon. I can assure you the Duke very much appreciated his welcome.

CARSON: I'm glad.

ROBERT: Is Bates all right?

CARSON: I think so, my lord.

CORA: Must be so difficult for you all the same.

(Carson looks at the floor and raises his eyebrows and leaves without a word.)

ROBERT: Don't stare.

 

INT. SERVANTS' BEDROOM CORRIDOR

 

Mary and the duke sneak through the servants' passages.

 

MARY: Do you realise this is the first time we've ever been alone?

DUKE OF CROWBOROUGH: Then you've forgotten when I pulled you into the conservatory at the Northbrooks. How sad.

MARY: No, I haven't. It's not quite the same with twenty chaperones hiding behind every fan.

DUKE OF CROWBOROUGH: And are you pleased to be alone with me, my lady?

MARY: Oh dear, if I answer truthfully you'll think me rather forward.

(The duke steps forward to open the door behind Mary.)

MARY: I don't think we should pry. It feels rather...disrespectful.

DUKE OF CROWBOROUGH: Oh, nonsense. It's your father's house, isn't it? You have a right to know what goes on in it. Where does this lead?

MARY: To the men's quarters, with a lock on the women's side. Only Mrs Hughes is allowed to turn it.

DUKE OF CROWBOROUGH: Mrs Hughes...

(The duke opens the door.)

DUKE OF CROWBOROUGH: And you.

 

Mary and the duke enter the men's corridor.

 

DUKE OF CROWBOROUGH: In here?

MARY: A footman, I imagine.

(Mary seems uncomfortable as the duke opens the door and then enters another room. The duke rifles through the dresser drawers.)

MARY: Should you do that?

DUKE OF CROWBOROUGH: Why not? I'm--I'm making a study on the genus footman. I seek to know the creature's ways.

(Mary laughs, then turns when she hears something.)

MARY (whisper): Someone's coming!

 

Mary stands awkwardly in the corridor and the duke closes the footman's bedroom door as Bates steps out of his room into the corridor.

 

BATES: Can I help you, milady?

MARY: We were just exploring.

(The duke steps out of the footman's room.)

BATES: Were you looking for Thomas, Your Grace?

DUKE OF CROWBOROUGH: No, as Lady Mary said, we've just been exploring.

(Bates nods and opens his door.)

BATES: Would you care to explore my room, milady?

(Mary is embarrassed and ashamed.)

MARY: Of course not, Bates. I'm sorry to have bothered you. We were just going down.

(Mary walks stiffly back to the women's corridor and the duke follows calmly behind and she locks the door.)

DUKE OF CROWBOROUGH: Why did you apologise to that man? It's not his business what we do.

MARY: I always apologise when I'm in the wrong. It's a habit of mine.

 

INT. LIBRARY

 

CARSON: The plain fact is Mr Bates, through no fault of his own, is not able to fulfil the extra duties expected of him. He can't lift, he can't serve at table, he's dropping things all over the place. On a night like tonight, he should act as a third footman. As it is, my lord, we may have to have a maid in the dining room.

ROBERT: Cheer up, Carson. There are worse thing happening in the world.

CARSON: Not worse than a maid serving a duke.

ROBERT: So you're quite determined?

CARSON: It's a hard decision, Your Lordship, a very hard decision, but the honor of Downton is at stake.

ROBERT: Don't worry, Carson, I know all about hard decisions when it comes to the honor of Downton. Don't I boy?

 

INT. LUGGAGE ROOM

 

William sighs with the effort as he puts down some luggage.

 

HUGHES: William, you mustn't let Thomas take advantage. He's only a footman, same as you.

WILLIAM: Well, that's all right, Mrs Hughes. I like to keep busy. Takes your mind off things.

HUGHES: What things have you got to take your mind off? If you're feeling homesick, there's no shame in it.

WILLIAM: No.

HUGHES: Means you come from a happy home. There's plenty of people here would envy that.

WILLIAM: Yes, Mrs Hughes.

 

INT. LORD GRANTHAM'S DRESSING ROOM

 

BATES: Will that be all, milord?

ROBERT: Yes. That is...not exactly. Have you recovered from your fall this afternoon?

BATES: I'm very sorry about that, milord. I don't know what happened.

ROBERT: The thing is, Bates, I said I'd give you a trial and I have. If it were only up to me. It's this question of a valet's extra duties.

BATES: You mean waiting a table when there's a large party.

ROBERT: That and carrying things and...you do see that Carson can't be expected to compromise the efficiency of his staff.

BATES: I do, milord, of course I do. Might I make a suggestion? That when an extra footman is required, the cost could come out of my wages.

ROBERT: Absolutely not. I couldn't possibly allow that.

BATES: Because I am very eager to stay, milord. Very eager, indeed.

ROBERT: I know you are. And I was eager that this should work.

BATES: You see...it is unlikely that I should find another position.

ROBERT: But surely in a smaller house where less is expected of you...

BATES: It's not likely.

ROBERT: I mean to help until you find something.

BATES: I couldn't take your money, milord. I can take wages for a job done, that's all. Very good, milord. I'll go at once.

ROBERT: There's no need to rush out into the night. Take the London train tomorrow; it leaves at nine. You'll have a month's wages, too. That I insist on.

(Bates begins to leave.)

ROBERT: It's a bloody business, Bates, but I can't see any way around it.

BATES: I quite understand, milord.

 

INT. DINING ROOM

 

CORA: I'm afraid we're rather a female party tonight, Duke, but you know what it's like trying to balance numbers in the country. A single man outranks the Holy Grail.

DUKE OF CROWBOROUGH: No, I'm ter-- I'm terribly flattered to be dining en famille.

EDITH: What were you and Mary doing in the attics this afternoon?

SYBIL: I expect Mary was just showing the duke the house, weren't you?

VIOLET: Are you a student of architecture?

DUKE OF CROWBOROUGH: Mm, absolutely.

VIOLET: Then I do hope you'll come and inspect my little cottage. It was designed by Rein...

DUKE OF CROWBOROUGH: Ah.

VIOLET: ...for the first earl's sister.

ROBERT: The attics?

EDITH: Yes. Mary took the duke up to the attics.

ROBERT: Whatever for?

CORA: Why was this, dear?

MARY: We were just looking around.

EDITH: Looking around? What is there to look at but servants' rooms? What was the real reason?

(Thomas is interested by the conversation)

VIOLET: Don't be such a chatterbox, Edith.

CORA: I think we'll go through.

EDITH: I still don't understand...

MARY: Will you hold your tongue?

 

INT. SERVANTS' HALL

 

THOMAS: How long do you think they'll be? I'm starving.

CARSON: Have you settled the ladies?

THOMAS: Yes, Mr Carson.

CARSON: Then it won't be long once they go through.

DAISY: Do you think he'll speak out? Do you think we'll have a duchess to wait on? Imagine that!

MRS PATMORE: You won't be waiting on her, whatever happens.

CARSON: There is no reason why the eldest daughter and heiress of the Earl of Grantham should not wear a duchess's coronet with honour.

HUGHES: Heiress, Mr Carson? Has it been decided?

CARSON: It will be if there's any justice in the world.

HUGHES: Well, we'll know soon enough.

 

Anna puts a plate down on a tray.

 

MRS PATMORE: What you doing, Anna?

ANNA: I thought I'd take something up to Mr Bates, him not being well enough to come down. You don't mind, do you Mrs Hughes?

HUGHES: I don't mind, not this once.

CARSON: Take him whatever he might need.

 

Anna leaves with the tray.

 

CARSON: Mr Bates is leaving without a stain on his character. I hope you all observe that in the manner of your parting.

WILLIAM: Well, I don't see why he has to go. I don't mind doing a bit of extra work.

THOMAS: It's not up to you. I'll take care of His Lordship, shall I Mr Carson?

CARSON: Not while you're looking after the duke, you won't. I'll see to His Lordship myself.

 

INT. SERVANTS' BEDROOM CORRIDOR

 

Anna takes the tray to Mr Bates's room and sees him crying through the slightly open door. She takes a step back and pauses to consider.

 

ANNA: Mr Bates? Are you there?

(Bates wipes his eyes with a cloth and comes to the door.)

ANNA: I brought something up in case you're hungry.

BATES: That's very kind.

ANNA: I'm ever so sorry you're going.

BATES: I'll be all right.

ANNA: Of course you will. There's always a place for a man like you.

BATES: Oh, yes. Something'll turn up.

ANNA: Tell us when you're fixed. Just...drop us a line. Else I'll worry.

BATES: Well...we can't have that.

 

INT. DINING ROOM

 

ROBERT: We must go and let the servants get in here.

DUKE OF CROWBOROUGH: I should be grateful if we could stay just a minute more. I have-- I have something to ask you. I was terribly sorry to hear about your cousins.

ROBERT: You said. Did you know them?

DUKE OF CROWBOROUGH: Not well. I--I used to see Patrick Crawley at the odd thing. I imagine it will mean some adjustments for your...to lose two heirs in one night is terrible.

ROBERT: Indeed, it was terrible.

DUKE OF CROWBOROUGH: Awful. But then again, it's an ill wind. At least Lady Mary's prospects must have rather improved.

ROBERT: Have they?

DUKE OF CROWBOROUGH: Haven't they?

ROBERT: I will not be coy and pretend I do not understand your meaning, though you seem very informed on this family's private affairs. But you ought, perhaps, to know that I do not intend to fight the entail. Not any part of it.

DUKE OF CROWBOROUGH: You can't be serious.

ROBERT: It pains me to say it, but I am.

DUKE OF CROWBOROUGH: You will give up your entire estate - your wife's money into the bargain - to a perfect stranger? You won't even put up a fight?

ROBERT: I hope he proves to be perfect, but I rather doubt it.

DUKE OF CROWBOROUGH: Ha. A very odd thing to joke about.

ROBERT: No odder than this conversation. So, there you have it. But Mary will still have her settlement, which you won't find ungenerous.

DUKE OF CROWBOROUGH: I'm--I'm sorry?

ROBERT: I only meant that her portion, when she marries will be more than respectable. You'll be pleased, I promise you.

DUKE OF CROWBOROUGH: Oh, heavens. I--I hope I haven't given the wrong impression.

ROBERT: You know very well the impression--

DUKE OF CROWBOROUGH: My dear Lord Grantham...

ROBERT: Don't "my dear Lord Grantham" me! You knew what you were doing when you came here. You encouraged Mary, all of us to thinking--

DUKE OF CROWBOROUGH: Forgive me, but I came to express my sympathies and my friendship, nothing more. L--Lady Mary's a charming person. Whoever marries her will be a lucky man. He will not, however, be me.

ROBERT: I see. And what was it you asked me to stay behind to hear?

DUKE OF CROWBOROUGH: I forget.

 

INT. GREAT HALL

 

The duke and Robert part ways. Mary waits for the duke as he lights a candle by the stairs.

 

MARY: Well, aren't you coming into the drawing room?

DUKE OF CROWBOROUGH: I'm...I'm tired. I...I think I'll just slip away. Please make my excuses.

MARY: I'm afraid I've worn you out. Tomorrow we can just--

DUKE OF CROWBOROUGH: I'm leaving in the morning. Goodnight.

(Mary is disappointed. The duke turns around.)

DUKE OF CROWBOROUGH: Oh, you might tell that footman...

MARY: Thomas.

DUKE OF CROWBOROUGH: Thomas. You might tell him I've gone up.

 

The duke ascends the stairs and Mary processes her disappointment, trying not to cry. Edith approaches from behind to gloat.

 

EDITH: So he slipped the hook.

MARY: At least I'm not fishing with no bait.

 

INT. GUEST BEDROOM

 

Thomas joins the duke in his bedroom.

 

THOMAS: I don't believe that.

DUKE OF CROWBOROUGH: Well, believe what you like. He won't break the entail. The unknown cousin gets everything and Mary's inheritance will be the same as it always was.

THOMAS: Well, how was I to know when the lawyer turned up?

DUKE OF CROWBOROUGH: You weren't to know. You did the right thing to telegraph me. It's just not gonna come off.

THOMAS: So, what now?

DUKE OF CROWBOROUGH: Well, you... you know how I'm fixed. I have to have an heiress. If it means going to New York to find one.

THOMAS: What about me?

DUKE OF CROWBOROUGH: You...you will wish me well.

THOMAS: You said you'd find me a job if I wanted to leave.

DUKE OF CROWBOROUGH: Do you?

THOMAS: I want to be a valet. I'm sick of being a footman.

DUKE OF CROWBOROUGH: Yeah, Thomas, I don't need a valet. I--I thought you were getting rid of the new one here?

THOMAS: I'll have done it, but I'm not sure Carson's gonna let me take over.

(Thomas sits down and takes the duke's face in his hand.)

THOMAS: And I want to be with you.

(They kiss.)

DUKE OF CROWBOROUGH: I just can't see it working, can you? We don't seem to have the basis of a servant/master relationship, do we?

THOMAS: You came here to be with me.

DUKE OF CROWBOROUGH

Among other reasons. And one swallow doesn't make a summer.

THOMAS: Aren't you forgetting something?

DUKE OF CROWBOROUGH: What? Are you threatening me? Because of a youthful dalliance? A few... a few weeks of madness in a London season? You wouldn't hold that against me, surely?

THOMAS: I would if I have to.

DUKE OF CROWBOROUGH: And who will believe a greedy footman over the words of a duke? If you're not careful, you'll end up behind bars.

THOMAS: I've got proof.

DUKE OF CROWBOROUGH: Mm. You mean these?

(The duke pulls out a bound stack of letters. Thomas dashes for them, but the duke throws them in the fire and wrestles keeps Thomas away as they burn.)

DUKE OF CROWBOROUGH: You know, my mother's always telling me, "Never put anything in writing." And now, thanks to you, I never will again.

THOMAS: How did you get that? You bastard.

DUKE OF CROWBOROUGH: Don't be a bad loser, Thomas. Go to bed. Unless you want to stay.

 

INT. MRS HUGHES'S SITTING ROOM

 

Mr Carson knocks on the open door.

 

CARSON: I think I'll turn in.

HUGHES: No big announcement, then?

CARSON: No. Nor likely to be. He's off on the nine o'clock train.

HUGHES: He never is. And when we've had a turkey killed for tomorrow's dinner. Well, I wonder what she did wrong.

CARSON: She did nothing wrong, not from the way His Lordship was talking.

HUGHES: So His Grace turned out to be graceless. Hm.

CARSON: Goodnight, Mrs Hughes.

HUGHES: Goodnight, Mr Carson.

 

INT. LADY GRANTHAM'S BEDROOM

 

CORA: If you knew that was your decision, why put Mary through it?

ROBERT: But I didn't know it was my decision, my final decision, until tonight. But I find I cannot ruin the estate or hollow out the title for the sake of Mary, even with a better man than that.

CORA: I try to understand, I just can't.

ROBERT: Why should you? Downton is in my blood and in my bones. It's not in yours. And I can no more be the cause of its destruction than I could betray my country. Besides, how was I to know he wouldn't take her without the money?

CORA: Don't pretend to be a child because it suits you.

ROBERT: Do you think she would've been happy with a fortune hunter?

CORA: She might've been. I was.

ROBERT: Have you been happy? Really, have I made you happy?

CORA: Yes. That is, since you fell in love with me. Which, if I remember correctly, was about a year after we were married.

ROBERT: Not a year. Not as long as that. But it wouldn't have happened for Mary.

CORA: Why not?

ROBERT: Because I am so much nicer than the Duke of Crowborough.

CORA: I'll be the judge of that.

(Cora turns off the light.)

CORA: Just don't think I'm going to let it rest, Robert. I haven't given up by any means.

ROBERT: I must do what my conscience tells me.

CORA: And so must I. And I don't want you to think I'll let it rest.

 

INT. GREAT HALL

 

CARSON: My lord, would it be acceptable for Bates to ride in front with Taylor? Otherwise it means getting the other car out. He and His Grace are catching the same train.

 

ROBERT: Perfectly acceptable. And if His Grace doesn't, he can lump it.

 

EXT. DOWNTON ABBEY, FRONT WALK

 

Bates takes a last look at the house. The duke exits the house with Cora.

 

DUKE OF CROWBOROUGH: You've been so kind, Lady Grantham, thank you.

CORA: Goodbye, Duke.

DUKE OF CROWBOROUGH: You will make my farewells to your delightful daughters?

CORA: They'd have been down if they'd known you were leaving so soon.

DUKE OF CROWBOROUGH: Alas, s--something's come up which has taken me quite by surprise.

CORA: Obviously.

 

Robert joins them.

 

DUKE OF CROWBOROUGH: Well, Grantham, this has been a highly enjoyable interlude.

ROBERT: Has it? And I feared it had proved a disappointment.

DUKE OF CROWBOROUGH: Not at all. Not at all, a short stay in your lovely house has driven away my cares.

CHAUFFEUR: We ought to go, my lord, if His Grace is to catch the train.

 

The duke gets in the motor. Robert approaches Bates.

 

ROBERT: Goodbye, Bates. And good luck.

BATES: Good luck to you, my lord.

 

Robert is discomfited as Bates gets in the motorcar. The chauffeur begins to drive away and Robert turns from heading inside to run after the car.

 

ROBERT: Wait!

 

Carson walks briskly towards the car as Robert takes Bates's travel bag.

 

ROBERT: Get out, Bates.

DUKE OF CROWBOROUGH: I--I really mustn't be late.

(Robert ignores the duke.)

ROBERT: Get back inside and we'll say no more about it.

(Bates takes his bag from Robert and heads inside. Robert closes the car door and watches Bates walk back to the house.)

ROBERT: It wasn't right, Carson. I just didn't think it was right.

 

INT. MANCHESTER, CRAWLEY'S HOUSE

 

Matthew Crawley and his mother, Isobel, are eating breakfast. A housemaid brings Isobel the post.

 

EMMA: First post, ma'am.

ISOBEL CRAWLEY: Thank you, Emma. One for you.

(Isobel hands a letter to Matthew.)

MATTHEW CRAWLEY: Mm. Thank you, Mother.

(Matthew opens the letter.)

MATTHEW: It's from Lord Grantham.

ISOBEL: Really? What on earth does he want?

MATTHEW: He wants to change our lives.

 

End of the episode.

Ecrit par Stella

Kikavu ?

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dadie  (21.04.2016 à 10:12)

Préciser qu'il s'agit du 3eme comte plutôt que du 4 eme n'est pas d'une importance capitale... mais dans un commentaire précédent, j'avais écrit que je n'étais pas certaine de la généalogie et donc j'ai verifié. Ce n'est qu'une "auto- correction" et non une critique .

stella  (20.04.2016 à 16:52)

Leond a du marquer "résidence" dans son résumé de l'épisode du fait que sur le moment, nous avons du mal à reconnaitre l'endroit. Par la suite, nous en déduisons que c'est un bureau de poste.

J'avoue que je n'ai jamais vraiment vérifié l'exactitude du degré de descendance entre Robert et Matthew.

dadie  (18.04.2016 à 21:21)

Après vérification l'arrière- arrière- grand-père de Matthieu Crawley était le fils cadet du 3eme comte et non du 4eme comte. C'est ce qu'il dit à la mère de Cora.

dadie  (15.04.2016 à 08:41)

Une toute petite précision avant de passer à la succession : " le message arrive dans une résidence" .Cette " résidence" c'est ... le bureau de poste de Downton. Il faut dire que c'est la 1ère fois qu'on le voit et qu'il est difficile de reconnaître ce que l'on a jamais vu et  que l'on ne verra que plus tard et en plein jour.

Violet informe Cora que l'héritier est le cousin au 3ème degré de Robert et  à un moment il est  dit  "once removed". Once removed = avec décalage de génération et once un seul décalage donc il semble que Robert soit cousin au 3ème degré avec le père de Matthieu mais comme celui- ci est déjà décédé, l'héritier c'est Matthieu.

"... empêchant les 3 filles de Lord Grantham de lui succéder" . Il n'est pas question que les 3 filles héritent. C'est seulement Mary. Quand celle-ci dit ( dans la chambre) " NOTRE " héritage, Edith lui répond " TON" héritage ; cela ne changera rien pour Sybil et moi. Elles auront leur dot et c'et tout si elles se marient. A moins que Sybil ou Edith épouse Matthieu ce qui redistribuerait les cartes.

dadie  (13.04.2016 à 20:40)

L'entail ou en français  substitution d'héritier ou encore héritage par substitution, empèche les filles d'hériter.  C'est d'accord. Le domaine n'a plus d'héritier CONNU de Robert  après le décès de son  cousin germain et du fils de celui-ci, qui étaient ses plus proches parents masculins donc ses héritiers : le père en 1er et si celui-ci est mort, le fils. Par contre, Il y a forcément un homme  dans la famille  qui est le plus proche parent de Robert. Le problème c'est que Robert ne sait pas qui c'est. Jamais il n'aurait pensé que son cousin au 1er degré et son fils meurent tous les deux avant lui. Mais on ne peut pas dire que le domaine n'a pas, même momentanément, un d'héritier. Il faut le rechercher et c'est Matthieu Crawley dont l'arrière arrière grand père était le fils cadet du 4 e comte sauf erreur de ma part dans la généalogie. Matthieu le dit à la mère de Cora qui s'étonne que l'argent de son dernier mari aille à un inconnu... d'elle. L' entail n'était pas obligatoire pour tous les domaines. Cette forme d'héritage a été suppimée en 1925, je crois.

Contributeurs

Merci aux 2 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !