23.03.2015 - TéléStar

"Cendrillon n'est pas une victime"

Le film Cendrillon peut-il être aussi magique que le dessin animé de Disney ? Rencontre avec l'actrice qui a relevé le défi, Lily James, 25 ans, connue pour avoir joué dans Downton Abbey.

TéléStar : Incarnez-vous un Cendrillon très différente de celle du dessin animé ?

Lily James : Sa relation avec le prince est différente. Kenneth Branagh (la réalisateur, ndlr) ne souhaitait pas filmer une jeune femme qui attendrait son prince comme une victime sans espoir. Ce film est un hommage au dessin animé mais également une histoire dans laquelle la responsabilité sociale des femmes est mise en exergue. Cendrillon est en charge de ses choix, elle a une personnalité douce mais déterminée. Elle a du répondant.

TéléStar : Enfant, vous jouiez déjà les princesses ?

Lily James : Oui, j'adorais Belle de La Belle et la Bête ! A la maison, je me prenais parfois pour une princesse comme toutes les petites filles, mais j'étais entourée de deux frères, autant dire qu'ils m'ont vite fait descendre de mon piédestral.

TéléStar : A quel moment vous êtes-vous senti complètement dans la peau de Cendrillon ?

Lily James : Je dois avouer qu'il y a eu un moment particulièrement magique, c'est la scène du bal. Une fois revêtue cette robe bleue de soie et de polyester d'au moins huit épaisseurs, j'ai eu l'impression de m'être complètement transformée ! Même les techniciens avec leur barbe et leurs gros muscles étaient tout émus !

TéléStar : Tourner avec un robe aussi belle qu'encombrante a dû être épique ?

Lily James : Ah oui, épique, c'est le mot ! Surtout que Richard (Madden, le prince, ndlr) et moi, nous avions répété la choréographie de notre valse sans la robe ! Quand je l'ai enfilée, il nous a fallu tout reprendre à zéro : elle était tellement volumineuse que la choréographie devenait impossible.

TéléStar : Et à titre personnel, qu'attendez-vous du prince charmant, de l'homme de votre vie ?

Lily James : Qu'il arrive à me faire rire, même les mauvais jours...

Propos recueillis par Franck Ragaine

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